dimanche 26 octobre 2014

‘'IL EST REVENU LE TEMPS DES BETONNEURS’’ ….

REUNION DU 23 OCTOBRE 2014 SUR LE PROJET DE PADD DU FUTUR PLU

Joueur de pipeau ou superman?


Reconnaissons humblement que dans l’art de jouer du pipeau, Jean Plénat excelle. 
Et chacun a eu droit à sa part d’illusions. 
Mais ne soyons pas méchants. Après tout, pourquoi ne croirait-il pas aussi à tout ce qu’il dit, persuadé de réussir là où tout le monde s’est cassé les dents ? Sauf qu’en la matière, cela relèverait carrément de la pathologie. Les solutions sur la Tessonnière où se mèlent droit et morale, intérêts privés et publics, urbanisme et protection de l’environnement le tout lié à la sauce des appréciations personnelles relèvent plus des brèves de comptoir que d’une réflexion approfondie sur l’action publique.



Il fût donc question de l’agrandissement de la zone UA (Centre bourg). 
Sous prétexte de rattraper une perte d’habitants, qui comme chacun sait n’est due qu’à une erreur matérielle lors du dernier recensement, Jean Plénat et les conseillers municipaux concoctent un centre urbain, substantiellement élargi.
Tout aussi inutile que destructeur,  il  irait, sauf preuve du contraire, de l’avenue des Arbouses au Nord en passant sous la Boutique Anne-Claire (en dessous du Maurin des Maures) pour aller englober la zone qui reçoit les tennis.  A ce propos,  nous avons eu le droit à un exercice de haute voltige.

Les tennis condamnés ?




Si nous avons bien compris, il y a deux options pour un résultat identique. En effet, les propriétaires auraient abandonné l’idée de  réhabiliter et d’exploiter les tennis qui disparaitront quoi qu’il arrive.  
La première, le Maire procèderait à un reclassement de la zone pour permettre à la Mairie d’en faire l’acquisition pour une utilisation qui reste non définie. 
Deuxième option,  il y aurait un projet de « deal »  entre la Mairie et  les propriétaires des tennis qui consisterait en un échange digne de marchands de tapis. Les tennis deviendraient propriété de la mairie contre du droit à bâtir ailleurs… 
Tout cela est bien confus et pour paraphraser la grand-mère du Maire de Lille « quand il y a du flou, c’est qu’il y a un loup » !
Dans les deux cas de figure, la valeur marchande des terrains seraient réévaluée au bénéfice des propriétaires le tout aux frais de la Mairie et donc de ses habitants. Sympa !  On comprend mieux l’ardeur militante de certaines personnes dans la défense et l’illustration de l’action de « Jean Le Bon ». 
‘’Jean le Hargneux’’ n’a pu s’empêcher, pour se défausser, de mettre  en cause l’ancienne municipalité accusée d’avoir refusé la pose provisoire d’un ALGECO CLUB HOUSE sur le cours 1 dans l’attente d’une  conclusion avec la famille AURAY  pour la reprise de la Cabane BAMBOU.
Si effectivement il a eu des lettres d’intentions, des courriers émanant de la mairie évoquant un refus de l’architecte des bâtiments de France, il n’y a jamais eu, à notre connaissance, de dossier d’urbanisme en bonne et due forme, ni de refus motivé de l’architecte des bâtiments de France à un quelconque permis.

La Tessonnière : Il suffit de… !



Le clou de la soirée fût toute de même  la longue tirade sur « ses pistes » sur le devenir de la  Zone recevant la ZAC de la TESSONNIERE 
En bâtissant « des constructions intellectuelles » sans fondements juridiques crédibles et en reprenant les arguments de  sa maison mère l’ADRER,  jamais Jean Plénat ne nous a infligé autant de contre-vérités, pour être poli, en si peu de temps sur l’avenir de cette zone, avenir qui rappelons-le, ne dépend ni du préfet ni de  lui, mais de l’Arrêt du Conseil d’Etat de janvier 1994.  Le plus grave est qu’il le sait ! 
Malgré tout, il s’obstine à tenter une nouvelle fois de convaincre quelques propriétaires présents dans la salle, de sa capacité à pouvoir résoudre cet épineux problème, sans jamais évoquer l’essentiel : Une décision du Conseil d’Etat ne peut être remise en question que par le conseil d’Etat lui-même. 
«Jean l’Embrouille» est capable de mentir même quand c’est inutile, pour preuve, quand il annonce un remboursement annuel de la dette EMPAIN à hauteur de 450.000 € par an. En réalité il s’agit de 102.000 € soit une  différence de 348.000 €, une paille !
A propos de ses pistes fumeuses, la conclusion  pourrait se résumer en cette fameuse réplique Il y a aussi des poissons volants mais ils ne sont pas représentatifs de l'espèce! 
 (Jean GABIN dans ‘’Le Président’’ Henri VERNEUIL-M.AUDIARD).

Enfin avec ce « galimatias » d’arguments juridiques et moraux, de considérations sur l’environnement et l’urbanisme et de réflexion de bon sens, on peut réellement s’interroger sur la conception « plénatesque » de l’intérêt public. Personne ne nie que sur les 90 propriétaires de parcelles quelques-uns ont été lésés. C’est regrettable. 
Mais ce qui est étonnant,  c’est qu’aujourd’hui l’une des victimes du promoteur indélicat, la commune elle-même (affaire qui aura coûté aux contribuables au moins 3 millions d’euros), est présentée comme LA coupable et donc à elle  de trouver les moyens d’indemniser les propriétaires floués. Un vrai syndrome de Stockholm ! 

A ce train, pourquoi ne pas indemniser les propriétaires de titres Eurotunnel ou de l’emprunt russe ? Il doit bien y en avoir quelques-uns dans notre belle commune.

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