lundi 22 août 2016

LES AMIS DU RAYOL CANADEL SERVENT LA SOUPE, MALAISE CHEZ LES ADHERENTS


Pour la deuxième réunion publique organisée par les ARC en présence de Jean PLENAT, le président avait pris toutes les précautions. Pas questions que Monsieur le Maire soit chahuté comme le 11 juillet. D’entrée, tout le monde est prévenu : « toutes les questions devront être courtoises. Mais tout d’abord écoutons Monsieur le Maire nous expliquer le PLU que l’on a souvent mal compris ».
Le décor est planté. Son excellence a préparé son exposé avec une belle présentation Powerpoint. Et c’est parti pour 1h30 ! 
Au bout d’une heure, timidement, le président TARDY s’approche pour dire que le temps passe. Le Maire propose de s’arrêter là. Non, s’écrit la foule, il n’a pas encore parlé de la Tessonnière, de Petit-Port, des Tennis, bref de l’essentiel. Alors on repart pour ½ heure.
On connait la méthode, le maire fait des phrases. Un discours, non pas pour répondre aux vraies questions, juste pour tuer le débat. Jean PLENAT ne pourra pas néanmoins échapper aux questions qui fâchent. Mais le bureau de l’association se mobilise. Il organise alors une sorte de « carré romain » pour empêcher les fâcheux d’exiger des réponses. 
De cette réunion, on retiendra que Jean PLENAT maintiendra son projet pour la Tessonnière, même si le Préfet le défère au Tribunal Administratif. « On ne risque rien, affirme-t-il, juste de payer 1500 € au titre de l’article 700 ». Et les frais d’avocat jusqu’au Conseil d’Etat, c’est gratuit sans doute ?
Pour le Petit Port, nous sommes tous des crétins, on ne sait pas faire la différence entre zonage et EBC. Le Maire s’engage, néanmoins, à continuer les discussions avec les AARC. Il va faire un classement comme N,  mais pas pareil ! Là, il faut être fort pour comprendre. 

LOOPING ET ATTERRISSAGE FORCE



  5 Janvier 2012 : 
’Nous savons d’ores et déjà que la ZAC de la Tessonnière sera classée  comme espace boisé classé (N-EBC), conformément à la décision du Conseil d’Etat de 1994.  Le Préfet nous a  confirmé en personne par téléphone et ce avec une rigueur  absolue, qu’il n’était pas question de  revenir sur « la chose jugée  ‘’ 
17 août 2016 :  
L’AARC est consciente que le projet, dans son ensemble, risque d’être rejeté par le Préfet qui ne devrait pas pouvoir passer outre à la décision de non constructibilité imposée par le Conseil d’Etat.
Cependant, l’AARC soutient ce projet très important pour la commune, avec la réserve de ne construire que 25 villas dans la zone basse de la Tessonnière….
 En clair : On va au casse-pipe mais le maire a dit, alors on s’écrase !
Et les adhérents, ils en pensent quoi ? 
Interrogés à la sortie de la grand-messe du 11 août à la gloire de Plénat jean, on a senti une grande déception voire un écœurement au son de ‘’On n’est pas venu pour ça -  Cirer les babouches du maire, non, merci. ‘’  Et pour d’autres, plus pragmatiques : ‘’Remboursez‘’ 
Enfin un adhérent a interrogé le président de l’association sur sa légitimité à engager l’association sur un sujet comme la Tessonnière, sans consultation préalable des adhérents. Bonne question. 
Pour la réponse, M. TARDY lui a conseillé de lui écrire ! Président,  la question posée ne portait pas sur le bien-fondé de la largeur des couloirs de bus de Paris !
Après 36 ans de consensus, le Président a réussi l’exploit de mettre en place au sein de l’association une opposition. Quel gâchis. 

TARTARIN
« Cette fois, c’est trop, je vais les attaquer en justice ! ». Devant une telle assurance Jean-Luc TARDY, président des AARC, venu en Mairie négocier quelques miettes sur le PLU n’a pas de raisons de douter de la bonne foi du maire. GOOD MORNING n’a pas les preuves de ce qu’il avance, que la commune et son maire ont été condamnées pour « manœuvre dilatoire » concernant la pharmacie dont les travaux d’étanchéité auraient dû être faits depuis plus de 2 ans. 
Mais le lendemain, devant notre assurance, le président fait dire : « Si l’on me montre les documents, si le maire a menti, ça va barder ! ». On lui fait montrer et…il ne se passe rien. 
Interrogé, son porte-parole Sébastien GIVELET marmonne un « oui, heu, mais non. Enfin, heu, il demande un complément d’enquête, il n’a pas tort… ». En français, ça s’appelle une tartarinade.


BONNE FÊTE FIFI

Avec la Villa Saint Jean et la résidence services prévue sur les tennis, c’est la fête du deuxième adjoint, PHILIPPE SAINT ANDRE pourtant très discret. La seule fois où on l’a entendu ce fût pendant la minute de silence après l’attentat de Nice…
Des voix dénoncent le mélange des genres, le conflit d’intérêt… Jean PLENAT s’engage à agir désormais en toute transparence. Ça, c’est un scoop ! 

UN SOUS PREFET AU DESSUS DU LOT
Le sous-préfet PORTAL ne manque pas de panache. Il a rendu un avis sur le PLU qui est tout bonnement incompréhensible. Nous lui avons demandé d’être plus explicite, il n’a jamais répondu. Finalement, c’est Ségolène ROYAL, ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, qui l’a incité à être plus clair. Elle n’a, apparemment, pas plus de chance ni de pouvoir que nous. Il faut espérer que ce sous-Préfet, qui affiche le même mépris à l’égard d’un ministre que de citoyens ordinaires, motivera mieux son action devant le TA.
 Il ne manquerait plus que les juges soient amenés à juger sur une mise en demeure qui n’aurait pas de sens !

VAR MATIN, LA QUINTESSENCE DU JOURNALISME
Si vous vous passionnez pour les châteaux de sables, les T-shirts mouillés et les « stars » de la télé réalité, vous ne vous êtes pas trompés de journal. Si vous recherchez des infos locales, sur votre commune, Le Rayol Canadel, mieux vaut lire Good Morning. En plus, c’est gratuit. 
VAR MATIN n’a pas jugé bon d’évoquer les débats autour de l’enquête public sur le PLU. 
2 mois et demi d’enquête, plus de 145 lettres déposées en Mairie, plus de 10  cahiers noircis de commentaires, une pétition en ligne pour la sauvegarde de la Zone dite du ''Petit Port'' signée par plus de 650 personnes, ce n’est pas de l’information, « ce n’est pas l’actualité du moment » ! 


dimanche 7 août 2016

Silence et mensonges

SILENCE DANS LES RANGS

Il restait un dernier espace de dialogue entre le maire et ses administrés, la séance des questions en fin de conseil municipal. Las, le maire est excédé de devoir répondre à des questions qu’il n’a pas suscitées et qui peuvent l’amener à s’exprimer sur des sujets qu’il ne souhaite pas aborder. Alors il a décidé que désormais toutes les questions devront avoir un lien avec les sujets traités au cours du conseil municipal. Bien sûr, sa position n’est pas rigide, si quelqu’un, à l’image de ce cher Yves GOLA le 29 juillet dernier,  souhaite engager un débat sur le thème « les gens sont sales et méchants, et le maire est bon », la discussion sera possible. 
Républicain et démocrate, on vous le dit. 

PHARMACIE : UN SI GROS MENSONGE
« Il y en a assez des mensonges de Good Morning, cette fois je vais frapper et attaquer en justice ! » C’est sur ce ton martial et batailleur que Jean PLENAT accueillait ses visiteurs au lendemain de la parution de notre article sur la pharmacie. 

Bien entendu, il leur livrait sa version sur le sujet, celle d’un maire démuni face aux lenteurs des expertises et des procédures administratives. Une condamnation de la commune ? Certainement pas, juste des démarches judiciaires banales. 

Le lendemain, en fin de conseil municipal, il a remis le couvert. Hélas, il a dû en rabattre vite. Nous avions en main le jugement du tribunal d’Instance qui souligne : « La demande de la commune qui tend deux ans et demi  après que l’ordonnance commettant un expert ait été rendue, à étendre les opérations à un tiers dont le terrain est situé à plus de cent mètres de celui de la commune est, à l’évidence tardive et manifestement dilatoire alors même qu’il y a urgence à effectuer les travaux nécessaires pour permettre au locataire de jouir paisiblement des lieux » et termine « Par ces motifs …qualifions de dilatoires les demandes de la commune du Rayol Canadel et l’en déboutons… Condamnons la commune du Rayol Canadel aux dépens. »

D’où 1000 euros au titre de l’article 700  pour la pharmacie et pour les voisins, soit un total de 2000 euros pour la mairie plus ses propres frais de justice. Coût total pour la commune de cette affaire 4 à 5000 euros. Ça en fait des sacs de ciment ! 

Conséquence collatérale, MM. Pilato et Leclercq sont interdits de questions au conseil municipal. Trop polémiques ! Pour ce qui concerne l’action en justice, ce n’est pas pour demain. On attendait avec curiosité et envie mais, hélas pour le premier magistrat municipal (comme il aime se nommer) tout est vrai dans Good Morning. Ne lui en déplaise !

AU FEU, LES POMPIERS !
La panique gagne les rangs de Jean PLENAT et de ses amis. 

La révolte gronde au Petit-Port, autour des tennis, à la pharmacie. Le PLU est menacé d’implosion. L’enquête publique qui devait être une petite promenade de santé est  un long chemin de croix. Yves GOLA, en grand spécialiste, a été chargé d’allumer un contre feu avec une diatribe pitoyable à l’encontre de Jean BOUCHARD.  Un tissu d’âneries et de mensonges qui ne mérite pas de réponses point par point, juste le mépris.

Cependant, Jean BOUCHARD se tient à disposition de tous ceux qui douteraient.

M. GOLA, en tant que pompier vous êtes bien placé pour le savoir : quand on un allume un contre feu, le principal danger, c’est le retour de flamme !  
Quand on porte votre nom, on peut, avec légitimité, parler de logements sociaux, d’école communale et même d’engagement citoyen, mais certainement pas du Petit-Port du Canadel, des Jardins du Rayol et de la Tessonnière. 
Outre le promoteur, hélas en faillite, le notaire toujours épargné, c’est à votre famille que les dizaines de propriétaires lésés du lotissement Empain devraient demander des comptes.

Qui est responsable du gâchis ? Ceux qui ont initié ces projet fous, destructeurs et contraires aux lois et règlements ou ceux qui se sont battus pour sauver le Rayol Canadel d’une catastrophe écologique et environnementale ? 
25 ans après, on recommence ? Quand donc saurez-vous tirer les leçons du passé ? Au lieu de réécrire l’histoire à votre manière et d’attaquer sous la ceinture, dîtes-nous quels sont les projets cachés derrière le PLU, quels intérêts servent-ils, et quel Rayol Canadel vous voulez laisser à nos enfants ?

LA FIN DES BONNES MANIERES
Il y avait, depuis toujours, une règle non écrite dans la commune : Assurer la tranquillité des vacanciers en évitant, pendant la saison, les travaux longs et bruyants. La règle vient de voler en éclat. Le responsable ? M. SAINT-ANDRE, deuxième adjoint et promoteur à la ville. Il ne veut pas perdre une minute dans la transformation de la Villa Saint-Jean en hôtel 4 étoiles.

C’est ainsi que dès 8 heures du matin les habitants proches de la corniche de Saint-Etienne ont droit à une noria de camions bennes et autres pelleteuses , tous aussi bruyants les uns que les autres. Tout se perd au Rayol Canadel, y compris les bonnes manières…
Pendant que le deuxième adjoint danse la samba à Rio, ses voisins assistent au ballet des véhicules de chantiers.

590.000 EUROS LES LOGEMENTS POUR ACTIFS


L’encre du contrat n’est pas encore sèche, le permis de construire en projet et pourtant le promoteur AKTIMO lance déjà la commercialisation de son futur immeuble sur le terrain de la pharmacie.

Jean PLENAT avait promis en 2014 des logements pour actifs, ce ne sera pas pour cette fois. Le prix d’entrée pour un modeste T3, 590000 euros. Le promoteur n’a pas été prévenu du changement de nom de la voie, ce n’est plus avenue du Touring Club mais avenue Etienne Gola. « Gola 52 », ça fait quand même moins classe !

Quant à la raison avancée pour octroyer le terrain au promoteur, un risque de dommages et intérêts de 600.000euros pour la commune, les professionnels en pouffent de rire. Même avec le plus mauvais avocat du mode, le risque ne dépasserait pas 50 à 60.000 euros. Il suffit de consulter la jurisprudence !

DEBAT PUBLIC SUR LE PLU

Les Amis du Rayol Canadel organisent le 11 août à 17h30 en Mairie un débat sur le PLU en présence du maire Jean PLENAT. Tout le monde peut y assister.