dimanche 3 janvier 2016

Bonne année 2016




P.L.U. QUAND L'HISTOIRE BÉGAIE


Un promoteur qui achète un pan de colline réputé inconstructible,
Un maire qui rêve de faire croitre son village de plusieurs centaines d’âmes et prêt à distribuer à tout va les permis de construire,
Des représentants de l’Etat absents ou distraits,
Quelques dizaines d’acheteurs imprudents, 
Des années de procédures, des citoyens floués et une commune en faillite. 
Vous connaissez l’histoire. Hé bien préparez-vous à la revivre. Même endroit, même punition. L’admiration d’Etienne  GOLA par PEPONE n’est pas feinte, il veut réussir là où son héros a échoué en urbanisant La TESSONNIERE.
C'est  le point essentiel du nouveau PLU. La présentation le 18 décembre était impeccable, brillante même, mais quand les lampions se sont éteints chacun a pu se rendre compte de l’absurdité d’une construction intellectuelle et technique qui nie et le réel et le droit. Toutes les démonstrations de bonne ou de mauvaise foi sur le caractère exceptionnel ou non de la zone, tant du point de vue de la biodiversité que des paysages, se heurtent à la loi. Que fait-on de l’arrêt du Conseil d’État de 1994? Là, silence absolu.

LA BIENVEILLANCE DE L’ÉTAT ?

PEPONE assure, néanmoins, avoir enregistré le matin même de sa présentation « un avis verbal favorable » des représentants de la DDTM. Contactée, on nous précise que «la DDTM ne voit pas d’obstacle à la présentation d’un dossier favorable pour la commune sur cette zone », mais il est ajouté : «du moment que le dossier répond aux lois en vigueur !». C’est ce dernier bout de phrase qui a dû échapper à la vigilante attention de notre grand maire constructeur. 
«L’histoire ne se répète pas, elle bégaie. Les grands faits et les grands personnages se produisent, pour ainsi dire, deux fois. La première fois comme tragédie, la seconde comme farce ».  
Le premier de nos lecteurs qui nous livre le nom de l’auteur de cette citation se verra offrir une coupe de champagne par Good Morning. 

CHAMPION DU LOGEMENT SOCIAL 

Dans son projet de PLU, PEPONE privilégie le logement social pour pouvoir maintenir des actifs au village, et c’est une bonne chose. La proportion laisse néanmoins rêveur. 80 à 90 logements à construire sur 10 ans. « Pour accueillir environ 180 personnes » souligne le maire. Surprenant, ce ne sont pas des studios ni des chambres d’étudiant qui vont être édifiés mais des logements destinés à accueillir des familles, du T1 au T4. Il serait plus juste d’évaluer cet apport de population à 300/350 personnes. D'où viendront ces familles ? où travailleront les adultes ? On aurait aimé connaître les études sur les besoins de l’ensemble du bassin d’emplois et les projets de construction de logements HLM des communes concernées.
Ces projets sont : Ancien Hôtel Centro, 7 logements. Extension HLM Gola, 15. Bas de La TESONNIERE, Zac des Arômes, 2 immeubles de 10 logements chacun pour 1000 à 2000m² de plancher et 15 constructions pour 2500m² de plancher. Enfin une trentaine de logements dans le centre bourg dont la zone à densifier a été élargie.
Beaucoup de maires du Var ont compris que mettre en avant la construction de logements sociaux pour habiller leurs projets immobiliers contestables permet parfois d’adoucir l’administration. Logements sociaux qui, une fois les autorisations reçues, se réduisent comme peau de chagrin. Il n’est pas exclu que Jean PLENAT ait bien appris la leçon à leur contact. Sinon, pas d’hésitation, il doit absolument faire partie de la prochaine promotion de la légion d’honneur.

BUDGET, AU FIL DE L'EAU


On dit que le budget est la traduction en chiffres des choix politiques de l’équipe municipale. Celui qui vient d’être voté  montre l’absence de choix et de projets comme l’a souligné M. Manciaux lui-même,  Président de l’ADRER.  On s’est contenté d’ajustements. Gommer ici une dépense qui n’a pas été faite et là d’en inscrire une autre à venir. Et malgré tout, les impôts augmentent. Doublement pour le foncier non bâti. Peu d’impacts, nous dit-on pour les Rayolais et Canadéliens, seuls les propriétaires de La TESSONNIERE seront touchés. Jusqu’à maintenant ils étaient exonérés car se situant sous le seuil de perception de l’impôt. 

LA TAXE D'HABITATION FLAMBE
Le taux de la taxe d’habitation est augmenté de plus de 6% passant de 18,72% à 19,91%. "Seuls les estivants sont concernés par cette mesure" affirme le maire, les résidents permanents bénéficiant d’exonérations. Affirmation à vérifier, tous les foyers n’étant pas traités de la même façon. Et, si l’on en croit PEPONE, malgré cette augmentation, le produit de la taxe sera inférieur à l’année passée. En somme, plus plus égale moins.Trop fort ! 
Le Rayol-Canadel va encore gagner quelques places au classement des communes les plus imposées. Seuls Cavalaire et la Croix-Valmer sont encore devant. En 2014, le candidat PLENAT dénonçait le « mépris des habitants » et promettait de ne pas augmenter les impôts « Quoiqu’il arrive (Sic..) voire des baisses d’impôts ». Les promesses n’engagent que ceux qui y croient…

PHARMACIE, CIRCULEZ, Y A RIEN A VOIR

Et vous, aviez-vous signé la pétition pour la sauvegarde de la pharmacie lancée par un certain  PLENAT Jean et ses amis en mars 2014 ? 
Comme nous, vous croyiez qu’elle était menacée d’un grand péril par les inondations et les nombreuses infiltrations d’eau, qu’il était d’extrême urgence de procéder à des réparations que l’ancienne équipe, composée d’incapables, avait refusé d’effectuer par méchanceté ou idéologie… 
Tout cela, c’était du bidon. Interrogé en fin de conseil municipal, PEPONE n’a pas craint de moquer ceux qui pouvaient avoir des inquiétudes. Il a admis qu’il y avait bien eu deux ou trois inondations entre 2010 et 2013, mais rien de bien grave. Déjà lors de la réunion des associations du 27 janvier 2015, il s’était voulu rassurant : « La  perte de clientèle de la pharmacie n’est pas due à ce problème. L’activité de la pharmacie vis-à-vis de la clientèle n’a pas eu à souffrir de cette situation… » 
Avec le culot et l’aplomb qu’on lui connait, il s’est même permis en cette fin de conseil municipal de réécrire l’histoire rappelant que l’ancienne maire « avait bien un projet de transfert qui aurait réglé le problème mais que celui-ci n’avait pu aboutir et que quand il est arrivé… » Comme si ce n’était pas lui qui avait définitivement mis fin au projet « Cœur de village » combattu avec ses amis au cours des années précédentes…  Enfin, s’il ne se passe rien depuis près de deux ans, c’est la faute de la pharmacienne – Ce n’est pas moi, c’est l’autre…Du classique Chez les Péponistes - Elle n’a pas donné suite à la proposition qui lui était faite de transférer son officine dans des locaux voisins aimablement proposés à la location par le premier adjoint….et pour couronner l’ensemble, « il est impossible de faire des travaux tant que l’expert qu’elle a mandaté après les dernières inondations n’aura pas rendu sa copie ». 
A la demande de PEPONE, la mission de l’expert a été élargie pour connaître les raisons des ruissellements. A partir de ses conclusions la mairie pourra entreprendre les travaux de lutte contre les eaux. En attendant, la pharmacienne doit s’armer de patience, d’un seau et d’une serpillère. 
Qu’elle soit assurée de toute notre sympathie.


DE PROFUNDIS, LES TENNIS…


A quatre courts, les tennis ne permettaient pas une exploitation équilibrée, alors on en supprime deux… Que celui qui comprend nous explique ! 
Le projet d’une esplanade sur le court 1 est une bonne idée déjà évoquée lors du mandat de HP GOY et avant que les tennis ne changent de propriétaire. Avec une vue magnifique sur les Îles, son nom avait même était évoqué. ‘’Place des Îles’’.
Il en sera tout autre si le Conseil Municipal persiste dans son projet de résidence pour le 3e âge sur le court 4 (Celui du bas)… Proposer une résidence de ce type sur un court de tennis, voilà une prouesse qui va  surprendre l’administration !  Soyons honnêtes, c’est innovant !

ON NOUS SIGNALE

Le 5 janvier 2016 à 19 h, Jean PLENAT se présentera ses vœux pour l'année  2016. Tous les habitants sont conviés.

 Jean BOUCHARD – Jérôme LECLERCQ – Bruno PILATO