vendredi 6 octobre 2023

Ya de la rumba dans l’air…

 Francis Pêtre un câble !

« Cette augmentation, c’est la double peine pour les résidents secondaires. Moins on habite une commune, moins on utilise ses structures, ses services publics, et plus on paye »

Ce vendredi, Francis Pêtre vient de voter contre la majoration de la taxe d’habitation de 35%. (Var matin 03/10/2023)

Un premier et grand frisson d’émotion dans une salle jusqu’alors si morne.

C’est la première fois depuis 2014 que Jean Plénat voit des conseillers municipaux s’opposer publiquement à lui et ils sont trois.

Francis Pêtre, en charge des résidences  secondaires ; Olivier Ghibaudo ,ex premier adjoint démissionnaire, dont il détenait le pouvoir, et Florin Prica Grafel conseiller.

Rouge de colère et visiblement tendu comme un arc, le conseiller poursuit : « On profite de l’opportunité de pouvoir majorer cette taxe pour boucher, pour une bonne partie, les trous du budget. Comment imaginer que cette majoration va inciter les propriétaires à mettre leurs biens sur le marché locatif ? Comment les belles villas du Rayol Canadel vont-elles se transformer en logements sociaux ? » Et Francis Pêtre en appelle à « la nécessité de gérer la commune en bon père de famille, de commencer par construire les logements de l’OAP et de ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne ».

Il est évident que personne, même pas Jean PLENAT, peut imaginer que cette entourloupe permettra , entre autres, d’acquérir du foncier pour des logements pour actifs alors qu’il a n’a pas hésité de demander à son conseil de vendre à un futur résident secondaire un terrain destiné à des logements pour actifs (Parcelle AL 41- Place des 4 chemins – délibération 43/2014 et 63/2018)  !!

Le premier magistrat insulté

Déjà contrarié par le vote négatif, Jean Plénat est touché au vif. Dans sa longue réponse, il s’explique à nouveau sur la décision mais une phrase reste en travers de la gorge : « Nous dire qu’on ne gèrerait plus la commune en bon père de famille, s’exclame-t-il, je prends ça pour une insulte ! »

« Je n’ai pas voulu t’insulter mais j’ai rejoint cette équipe en 2020 parce qu’elle gérait bien la commune, Je souhaitais que ça continue », réplique le conseiller rebelle, droit dans ses bottes. Fermez le ban.

Quant Florin Prica-Grafel c’est d’une voix de phonographe en fin de course qu’il a tenu à s’expliquer. On a cru comprendre qu’il s’excusait d’avoir été obligé de voter contre ! Certaines mauvaises langues prétendent qu’il ne veut surtout pas se fâcher avec ses bons clients qui vont sérieusement trinquer.

Bref, la majoration de la taxe va rapporter plus de 500 000 euros. L’expliquer par une hausse des coûts liés à la crise, le prix de l’électricité, le coût des services, les assurances, le personnel c’est un peu fort. Plus c’est gros plus ça passe… mais pas cette fois !

L’augmentation des coûts est d’abord due à une gestion calamiteuse qui fait de Jean PLENAT le maire le plus dépensier que la commune du Rayol-Canadel a connu depuis plus de 70 ans !

 Comment expliquer en effet la hausse de la masse salariale. 400 000 euros/an en quatre ans, plus 35%?  Les assurances ? Leur montant a doublé, l’une qui couvrait les accidents du travail/arrêts maladie a dénoncé son contrat. Trop d’événements, l’assurance ne voulait plus couvrir ces risques. Et le nettoyage et l’entretien des plages ? plus de 110.000 euros cette année contre 56 000€ l’année dernière et 37 000€ l’année d’avant.

Comment expliquer le besoin de 4 avocats conseils pour 700 habitants, soit 1 Avocat pour 180 habitants ? ….avec les résultats que l’on sait dans des procédures couteuses et inutiles dont certaines juste pour défendre son Ego surdimensionné. Stupéfiant !

En reportant ce ratio à la Ville de Toulon (181.500 Hab)  C’est  à la louche 1.000 Avocats ! C’est démentiel.

Comment expliquer encore le besoin d’un parc de 5 voitures de Service-Fonction…démesuré pour une si petite commune ;

Comme justifier enfin l’indécente grande bouffe ‘’entre soi’’ avec un ticket de caisse frôlant les 2.000€ ( Voir GoodMoring du 23/5/2023…) etc.

Avec une gestion rigoureuse comme le réclame Francis Pêtre, il n’y a nul besoin de recettes additionnelles pour mener une politique dynamique y compris sur le logement social.

 Un groupe d’opposition ou des démissions ?

 Le vote de vendredi va devoir être renouvelé au moment du vote du budget primitif 2024 car forcément cette mesure y sera incluse.

Voter le budget, ce serait de fait accepter l’augmentation de la taxe. Francis et ses « associés » auront le choix :

Soit, ils reviennent sur leur position, bonjour la honte !

Soit, ils votent contre le budget et de fait ils passent dans l’opposition.

Avec un maire comme J.PLENAT,  un mec qui a l’esprit large mais qui n’aime pas que l’on dise le contraire… comme disait Coluche, il faudra avoir le cuir solide.

Soit, ils démissionnent. Un coup dur supplémentaire pour « le premier magistrat ».

 Ils ont encore une possibilité, le choix de la lâcheté, rester chez eux sans donner de pouvoirs. Francis Pêtre n’est pas homme à rejoindre le bal des faux culs…Il vient de le prouver.

 Sept conseillers « avaient piscine » vendredi 1er octobre

Seuls 8 conseillers ont participé à ce Conseil pourtant de première importance. Les absents pourront dire qu’ils n’ont pas voté cette mesure même si tous avaient donné un pouvoir favorable à l’augmentation. Un grand classique chez nos élus bien timorés. On a des noms !

Quoiqu’il en soit deux adjoints manquaient au dispositif et pas des moindres. Bettina de Ponfily ''intendante des menus plaisirs'' et Philippe Saint-André, 1er adjoint '' Philou'' pour les intimes.

En revanche, la 3e adjointe Pascale Voituron, une amie sur qui il peut compter,  a fait mieux qu’assurer sa fonction, opinant du chef avec une grande détermination à chaque affirmation du « patron » tel le « petit chien pendulaire des plages arrières » qui amusent tant les enfants. Comme d’autres de ses petits camarades on a le sentiment qu’elle réagit aux ordres et obéit au mot d’ordre au sein du Conseil : Il ne faut pas donner l’impression que le divorce est consommé…il est juste en instance !

La ronde infernale du personnel

La rébellion du conseiller chargé des résidents secondaires n’a été pour Good Morning qu’une demi-surprise.

On venait d’apprendre qu'il avait claqué la porte du dernier Conseil privé s’insurgeant contre la hausse excessive de la masse salariale. Rien d’étonnant quand on voit le nombre de départs pour démission, mutation ou mise en disponibilité auxquels il faut ajouter les accidents du travail et les arrêts maladie.

Plus d’une vingtaine d’agents en trois ans pour un effectif de 28 ou 29 salariés permanents. Certains salariés sont remplacés par deux embauchés, des départs se font avec un accord transactionnel.

Tout ça coûte bien cher. À se demander s’il y a un pilote dans l’avion !

En tous cas les recrutements opérés par la copilote, Mme MEUNIER directrice générale des services, sont critiqués dans les couloirs de la mairie.

On dit qu’elle ne cherche pas bien loin ses nouveaux collaborateurs, ici un neveu ou une nièce, là son coach sportif. Et les résultats sont discutables. Un nouveau recruté aurait « oublié » de traiter le dossier Pavillon bleu, ce qui expliquerait que la commune l’a perdu sur ses plages; un autre à peine titularisé et logé a eu une violente algarade avec sa directrice, sa tante à la ville. Il est depuis en arrêt maladie.

Bref, les « Insiders » décrivent le chaos dans l’Hôtel de ville, bonjour l’ambiance !

Dernier départ annoncé, et pas des moindres, Virginie Gentil qui va s'éclipser pour un congé sans solde d'un an. Elle sera remplacée à l’urbanisme par une spécialiste venant de Sète qui partagera son bureau avec une jeune agente immobilière en reconversion.

Coucou, on est là !

Revoilà la police. Venant de la Police Nationale, le nouveau chef de la police municipale a pris ses fonctions. Il a exigé d’avoir un bureau à lui. Pas question d’un Open Space. Il a obtenu gain de cause, on a élargi les murs et sorti les pinceaux.

Un agent des services techniques a été péché pour revêtir l’habit d’ASVP. Pour garder le chef le maire veut lui faire signer un contrat dans lequel il s’engagera à rembourser en partie sa formation s’il quitte la mairie.

Et l’ex patronne de la Police Municipale ?

En arrêt accident du travail, donc toujours payée mais remplacée ! Elle a engagé une procédure à l’encontre du maire et de la mairie pour harcèlement moral au travail et discrimination due à son orientation sexuelle.

Elle a reçu le soutien de SOS Homophobie qui a envoyé une lettre à l’attention du maire, une lettre assez sévère le rappelant à ses obligations. Le maire dément en bloc les accusations. Les indemnités demandées se chiffrent à plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Le massacre de la Saint-André

Vous avez surement été surpris par la mystérieuse et très inhabituelle clôture  vierge de toutes indications , sans permis de construire, au 2 avenue du Commandant Rigaud . 

 
Cliquer pour agrandir

 
Derrière ce piteux cache- misère, des pins presque centenaires qui ont eu le tort de pousser dans cette endroit tant convoité, n’ont pu éviter les coups de tronçonneuses du 1er adjoint, nouveau propriétaire de l’ex petite villa l’Oustalet blottie, avant sa récente démolition, dans un épais écrin de verdure au  2 av du Commandant Rigaud et accolée à l’Escalier Monumental ou ‘’Escalier Fleuri’’ classé à l’inventaire des  monuments historiques depuis 1989 !  Qu'en pense l'Architecte des Bâtiments de France ?


Avant

 

Après



Cliquer pour agrandir

Interrogé (lettre du 7 juillet dernier) On attendait du maire le souci de présenter le feu vert de l'architecte des Bâtiments de France ou tout au moins un avis.  Jean PLENAT, peut-être un peu gêné, a préféré utiliser le sarcasme ‘’Après avoir convoqué le pétitionnaire et avoir fait réaliser une vérification sur place…Je vous confirme que les travaux réalisés sont en conformité etc. 

Le pétitionnaire…N’étant autre que son double, il ne fallait pas s’attendre à autre chose. Et puis,  lui demander si le ''Philou'' peut se jouer de certaines règles d'urbanisme est une insulte! Dans ces conditions, à preuve du contraire, nous sommes en droit de penser que le dossier n'a peut-être pas suivi toute la procédure  ! Pour un 1er adjoint ce serait fâcheux.

 Ceci dit, cette réponse devrait  inspirer Mme Valentine SORRET qui propose au Patec des séances de ‘’YOGA du RIRE ‘’(Var Matin 08/08/2023) aussi bien en présentiel qu’en distanciel…Ça vous intéresse ? jvrire@gmail.com  Mobile 07.78.79.21.22

''Philou'' l'embrouille..

Ne cherchez pas le panneau du permis à l’entrée du chantier. Trop vu. Ringard !

Il est lui aussi blotti dans écrin de verdure mais une rue en dessous, avenue des Américains, en limite de la propriété dudit 1er adjoint face au bailli de Suffren et souvent caché par les véhicules en stationnement. C’est ballot car on est tenté de croire que le hasard n’y est pour rien ! 

Cliquer pour agrandir


Cliquer pour agrandir
 

On vit une époque formidable !

Amicalement vôtre.

Avec :

Pour l'écriture Jean BOUCHARD – Jérôme LECLERCQ – Bruno PILATO

Pour la mise en page : Emeline DOUAILIN

 

 

 

mercredi 21 juin 2023

 

Qu’avez-vous fait du pavillon bleu ?





Le Pavillon Bleu ne flottera pas sur nos plages pour la saison 2023 !

 …. ‘’Le Rayol-Canadel-sur-Mer disparaît complètement des certifications cette année:…. À noter que pour obtenir le label Pavillon Bleu, les communes doivent déposer une candidature : certaines villes ne vont donc même pas chercher à l'obtenir. Cela peut être une des raisons pour laquelle Le Rayol-Canadel-sur-Mer a disparu des lauréats 2023. (Association TERAGIR distributrice du label)

Toujours bien informé l’hebdomadaire Charlie Hebdo (N°1562-29/6/2022) précise ‘’le Pavillon bleu, selon ses propres termes est ‘’Un label de qualité environnementale exemplaire’’

Son absence aura un impact touristique non négligeable ce que confirment les élus…Une plage Pavillon Bleu est une plage qui respecte une politique de développement touristique durable…(’La Voix Du Rayol’’ de l’été  2022)

Certains s’inquiètent déjà. Pas de panique :  Pour la qualité des eaux de baignades vous ne serez pas obligés de faire trempette en combinaison étanche ou prendre une douche à la ‘’Bétadine’’ après le bain, non. Comme le précise l’hebdomadaire cité plus haut ‘Le Pavillon Bleu ne fait aucune analyse par lui-même, et se contente de celles obligatoires, menées par les agences régionales de santé(ARS) elles-mêmes s’appuyant sur une directive européenne dite 2006/7/CE…

Ceci dit, pourquoi le Pavillon bleu ne flottera pas en 2023 au Rayol-Canadel ?

Quelques pistes possibles :

Les élus ont-ils pris conscience qu’après un nouveau mandat catastrophique sur le plan environnemental les conditions du label n’étaient plus remplies et étaient assurés de ne pas l’obtenir ?

Ou a-t-on tout simplement oublié le dossier sous la pile de gauche ? C’est hélas le plus probable

Ce serait le comble avec la pléthore de personnel administratif engagé.

Au cours des trois dernières années les charges de personnel ont augmenté de 35.5 %, 1181 777 € en 2019à 1614 900 € au BP 2023

 À force de creuser on trouve même l’invraisemblable

En octobre 2018, à la surprise générale, le maire demandait à son conseil de l’autoriser à mettre en vente pour 600 000 euros le petit parking naturel dit « des quatre chemins », le long de la voie verte au carrefour en haut de l’avenue des anglais. Une double surprise, d’abord parce que la méthode était différente de l’habitude, le maire demandait l’autorisation alors qu’elle lui était déléguée depuis le début de son mandat, et il n’indiquait pas d’acheteur. C’est la seule fois en plus de 8 ans qu’il a agi de la sorte.

L’autre étonnement a été la rapidité avec laquelle s’est montée cette affaire. Dès Le 7 mars le nouveau propriétaire dépose sa demande de permis de construire (En fait, il a signé le compromis 2 jours piles après la fin du deuxième mois suivant la délibération), moins d’un mois plus tard, le 3 avril, le PC lui était délivré et un panneau affiché sur les lieux indiquant la construction d’une villa dont l’architecte était le cabinet AWAZU-PONFILY, dirigé par… le mari de la troisième adjointe !

Naturellement les mauvaises langues se disaient, il y a anguille sous roche et ce marché inespéré pour M. Jean de PONFILY ne doit rien au hasard. Sa femme a même donné deux voix à la cession du terrain, la sienne et celle d’une de ses collègues absentes.

Du côté de la mairie, on se félicitait de cette affaire qui allait faire rentrer de l’argent frais, la commune étant confrontée à de grandes difficultés à la suite de l’éboulement au-dessus des Iles d’or.

Alors, hasard ou lézard ?

Quatre ans plus tard, on peut vous le confirmer. Il n’y a pas de hasard.  L’acheteur était (est) un ami, une connaissance de l’adjointe Bettina de PONFILY qui est intervenue lourdement en sa faveur pour que ce terrain, qu’elle lui avait montré, lui soit vendu.

Cela avait fait grincer quelques dents chez plusieurs élus qui n’avaient pas oublié que dans leur programme la mairie devait construire à cet endroit des logements pour actifs. On leur avait vite fait comprendre que les promesses n’engagent que ceux qui les croient !

Une adjointe qui propose un terrain municipal à un ami, vote la vente à cet ami qui va faire appel à un architecte qui n’est autre que son mari, on en voit qui vont immédiatement pousser des cris d’orfraies : « prise illégale d’intérêt ! favoritisme ! » et autre gros mots. Cela mériterait, pensent-ils, une mise en examen immédiate. Non pas forcément : 

1/ On est dans le Var où l’interprétation des textes semble moins stricte qu’au nord de la Loire.

2/ la loi est plus « arrangeante » avec les petites communes de moins de 1000 habitants. « On ne peut pas y empêcher les femmes ou maris d’élus de travailler » nous dit-on, en outre le maire a toute liberté de vendre à qui il veut pourvu que le prix soit raisonnable. Les Domaines n’ont même pas à être consultés.

Légal, pas légal, ça se discute mais éthique ? Ce n’est assurément pas une valeur mise en avant par l’équipe municipale

Trop fort le Grand Maître du Monopoly rayolais

Le 9 mai dernier, des passants assistent médusés à l’abattage de plusieurs arbres dont un pin blanc centenaire dans le jardin d’une petite villa nommée L’Oustallet au 2 avenue du Commandant Rigaud juste à côté des escaliers classés.

Une petite villa qui appartenait à une quasi centenaire décédée il y a un peu plus d’un an. Sur place le premier adjoint, Philippe Saint-André, explique : « On ne peut pas construire, hélas, sans devoir abattre quelques arbres !»


 Cliquer pour agrandir les photos

Villa l’Oustalet Avant la coupe des arbres


 Cliquer pour agrandir les photos

Villa L’Oustalet Après la coupe des arbres

                                                          

Aux abords de la maison, pas de panneau de permis de construire. En fait, il faut aller à plus de 200 mètres de là, avenue des Américains pour le trouver, si personne ne s’est garé devant.



  Cliquer pour agrandir les photos

Le petit carré blanc entre les 2 véhicules avenue des américains : le permis de construire dans les arbres

Le panneau fait état de la démolition d’une construction existante de 48,50m² et de l’extension d’une maison individuelle de 95,30m² sur une propriété comportant deux parcelles. Fallait connaître le cadastre sur le bout des doigts pour comprendre que la villa L’Oustallet allait disparaître. Tout cela est légal, bien entendu. Le panneau doit être affiché à l’extérieur de la propriété et lisible. Visible ? ce n’est pas précisé. La transparence n’est pas non plus une valeur promue par l’équipe municipale.

Enfin, le projet a été soumis aux Architectes des Bâtiments de France. Des recommandations ont été faites avec un impératif absolu : « Les arbres existants hors emprise de la construction seront impérativement conservés ».

Pas de bol, un pin blanc centenaire n’aurait pas dû être abattu. Trop tard ! Il faut noter que les travaux de démolition ont débuté le jour même où le permis de construire pouvait être considéré comme acquis. Depuis il ne se passe plus rien. Pourquoi une telle urgence ?

Un peu de transparence… c’est bon pour le moral  !

 Certaines communes font une large publicité chaque fois qu’elles mettent en vente un terrain communal. On est évidemment très loin des pratiques plénatesques qui ne profitent qu’à quelques initiés proches du pouvoir. C’est dommage voire discriminatoire.

Pour exemple : En juin 2022 un terrain de 1075 m2 au Rayol a été vendu ou plutôt ‘’Offert’’ pour 122.000€ ! soit 114 € du m2 …Alors que dans le bas rayol on ne trouve rien à moins de 500€ voire 5.000 € du m2 pour une cabine de bains. Oui, mais elle est au bord de l'eau !!!

Bref combien de jeunes locaux en quête de logement n’auraient pas tenté l’aventure à devenir propriétaires ?

 Il faut sauver le soldat PLENAT

C’est en résumé ce qu’il ressort de la Tribune 81 de l’ADRER dite ‘’MINIMANDAT’’

Quoiqu’il l’en coûte on tente de convaincre en énumérant les actions du conseil municipal  depuis sa prise de pouvoir …Cette technique qui sent fort la naphtaline est d’une naïveté confondante !!

 C’est bon à savoir

 Au cas où la mairie décidait de taire cette déconvenue, n’hésitez pas à vous rapprocher de Francis PÊTRE, l’élu chargé des résidences secondaires qui souhaitait…’’ entretenir avec les résidents secondaires un lien exclusif’’  et pour ce faire, il avait créé une adresse mail qui vous est spécifiquement dédiée :

résidents.secondaires@rayol-canadel.fr

Les résidents secondaires peuvent nous écrire pour poser toutes les questions souhaitées, notamment celles restées sans réponse après consultation du site internet de la Mairie (Sic) !  (‘’La Voix Du Rayol ‘’été 2021 Page 4)

 À preuve du contraire sur le site de la mairie il n’y a pas de chapitre du type ‘’Les rayolais parlent aux rayolais - Questions - Réponses ‘’!

Un détail pour notre sympathique ‘’Patrick CHIRAC’’ rayolais. On ne doute pas qu’il fera tout pour vous dire tout sur tout…

 Les fuites de la Micro-crèche, va-t-on vers un Plenatgate … ?

 Le 7 septembre 2018, le conseil municipal avait créé la surprise en votant l’achat ‘’Sans voir’’ et dans un contexte  limite du conflit d’intérêt  pour 180.000 € du local situé sous  le Petit Casino pour y installer une crèche, halte-garderie pour les moins de 3 ans.

Personne n’avait jamais entendu parler d’un tel projet d’autant qu’on sait, hélas, qu’il n’y a en moyenne que deux naissances par an au Rayol-Canadel depuis plus de 30 ans.

Aujourd’hui le maire découvre fortuitement…de graves problèmes d’étanchéité qui l’obligent à lancer un référé expertise contre la SPL LESOURD - Patrice l’ancien boulanger -  et la société CASINO afin qu’un expert judiciaire puisse déterminer d’où viennent les fuites qui causent des détériorations dans le local appartenant à la mairie et qui doit les réparer ! (CM du 18/11/2022)

Selon les premiers bruits on irait vers des travaux titanesques avec une facture béton !.

Bref, la micro crèche n’est pas prête à voir le jour avec en ligne de mire une énième procédure judiciaire pour un dossier pourri conduit à la légère qui met les finances communales, c’est-à-dire notre argent, dans le pétrin... À suivre.

 Flash-back

L’ensemble de l’immeuble a été mis en vente par l’indivision Filigheddu, famille d’Olivier Ghuibaudo premier adjoint démissionnaire. Le boulanger Patrice LESOURD s’était porté acquéreur à 1.400.000 €.

Malgré une offre équivalente, les gérants du Petit Casino ont été étrangement écartés !

Bref, les 156 m² acquis par la mairie le sont à 1.150 euros  le m² alors que dans la transaction les indivisaires et l’acquéreurs le lot duquel il est détaché, qui comprend entre autres un appartement et un local commercial, n’était estimé qu’à 645 euros de m². Vous avez dit bizarre ?

 Lu dans la presse 

 Parkings, clôtures : Les règles se durcissent (Var Matin 30 mai 2023)

Jean Plenat dans le texte :

 Pour les parkings.Il faut nécessairement des emplacements nouveaux afin qu’ils correspondent aux règles du PLU….Afin d’éviter que les voitures se garent n’importe où dans les rues !! Ah bon ? 

Même aux abords de la ‘’Villa Douce’’ propriété de l’adjoint Philippe Saint-André ? Chiche !

 Et pour les clôtures ? ..Nous vérifierons qu’elle soit faite dans les règles du PLU. (sic) 

Même celles des petits copains ? Wahou..du boulot en perspective.

 

Impérial, le maire consulte les associations

 Comme à son habitude Jean PLENAT fait semblant d’écouter et au final :





                                                                             Cliquer sur la photo pour agrandir

  Canard Enchaîné du 17 mai 2023  n°5349 

avec l’aimable autorisation de

 l’illustrateur Lefred Thouron

On vit une époque formidable…

Cordialement vôtre,


Le Comité de rédaction Jean BOUCHARD – Jérôme LECLERCQ – Bruno PILATO

 

 

 

 

 

 

jeudi 11 mai 2023

120ème GMR

L’histoire de GoodMorningRayol commence en septembre 2014 tandis que le Rayol-Canadel entre dans la tourmente ! 

Germe alors dans la tête d'un petit groupe de citoyens l'idée de créer un blog totalement indépendant et libre pour lever le voile sur une politique urbanistique communale basée sur un mensonge, sans se douter, il faut l'avouer, qu'il serait encore actif presque 10 ans après...

Avec une moyenne de plus de 1.000 vues par numéro, 145.203 vues exactement  à ce jour, GODMORNING RAYOL fait aujourd’hui partie intégrante de notre patrimoine communal.

---------------------------------------------

Allo, la Police ! 

Gaston y a l'téléfon qui son et y a jamais person qui répond ?  

Au mieux, vous aurez pour interlocuteur un ASVP  (Agent de Surveillance de la Voie Publique) fraîchement recruté, non assermenté à ce que l’on dit, qui ne pourra pas faire grand-chose pour vous, ni contre vous d’ailleurs !

Comment en est-on arrivé là ? Un turn-over insensé à la Mairie et une augmentation fulgurante des départs négociés, des mutations, des mises en disponibilités, des arrêts maladie et des accidents du travail. 

Dernier en date, l’accident du travail de la cheffe de la police. Un arrêt qui tombe au plus mal, les rangs de ses services étant décimés.

Alors, quid aujourd’hui de la sécurité de la commune et de ses habitants ? avec un ASVP sans supérieur hiérarchique …Autant dire totalement inexistante !

Une question au hasard : qui supervise aujourd’hui les opérations funéraires au Rayol-Canadel qui normalement ne peuvent être effectuées que par une autorité de police nationale ou municipale ?

La mairie, une "Armée mexicaine"

Le climat entre les élus n’est pas au beau fixe. Certains ne s’adressent même plus la parole. Mais ce n’est pas le plus grave. Il semble que plus rien ne soit maîtrisé, à part hélas la création de postes avec doublons notamment à l’urbanisme ou à la comptabilité…Et l’inexorable production de permis de construire sur le moindre petit m² quitte si nécessaire à faire des échanges de parcelles et autres subtilités urbanistiques.

Ce n’est pas tout. 

A la dernière revue des effectifs en février, on en était à 38 postes, 12 de plus qu’en 2020 soit une hausse de 48 %, alors que plusieurs services ont été externalisés, tel que le débroussaillement assuré désormais par l’ONF  et que la commune ne compte pas plus d’habitants. Ne comptez pas pour autant bénéficier d’un service de meilleure qualité. 

Celui qui se croyait César semble ne plus trop savoir où il va au point de devenir EL JUANITO  premier commandant en chef d’une mairie qui ressemble de plus en plus à une armée mexicaine.

Pourquoi faire pour moins cher quand on peut faire pour plus

Les tarifs 2023 des mouillages n’ont toujours pas été votés. Dans la délibération de 2022, il n’était pas indiqué que ceux-ci étaient fixés pour l’éternité. 

Ce n’est pas très régulier mais pas de fausse joie pour les plaisanciers, cela ne veut pas dire qu’ils ne seront pas taxés !   

Les plaisanciers qui se souviennent qu’en 2022 les tarifs avaient bondi de 32 %, conséquence de la signature par la mairie de la convention avec la SPL Port de Cavalaire. 

Il s’agissait de la mise à disposition de personnels pour assurer l’encaissement et les navettes entre pontons et mouillages au prix de 42 000 euros soit un cout trois fois plus élevé que lorsque le service était assuré en interne.

Pharmacie, la bonne affaire ? En tout cas pas pour la commune. 

Le bâtiment qui abrite la pharmacie (une sorte de monument historique pour la Rayol Canadel) a été vendu à la fin de l’année dernière au plus offrant pour 650 000 € dans une procédure assez opaque. 

Un cadeau, soulignent certains mauvais esprits et c’est tant mieux pour l’acquéreur ! Environ 2500 € du m² alors que les appartements du nouvel immeuble construits derrière l’établissement ont été proposés à la vente à plus de 10 000 € le m².

Quand on fait la totalité des comptes, l’affaire est encore plus calamiteuse pour la mairie car de ces 650.000 € il convient de retrancher les travaux de rénovation effectués pendant la cession, plusieurs dizaines de milliers d’euros, et la provision de l’ordre de 200 000 € versée par décision judiciaire à la pharmacienne pour remettre à neuf l’officine dont elle n’est que locataire. On frise les 400.000 €.

Un des derniers bâtiments communaux à ce prix, c'est du gâchis !

Une unanimité fracturée ?

Deux élus se sont abstenus lors du débat sur la vente incompréhensible de cet emblématique immeuble dont Francis PÊTRE élu en charge des résidences secondaires.

Francis PÊTRE c’est un peu notre "Patrick CHIRAC" héros de la série Camping ... Un gars sympathique dont on ne comprend pas ce qu’il fait au poste qui lui est dévolu à part peut-être de regarder les résidences secondaires pousser comme des champignons.

Fait rarissime depuis 2014 avec l’abstention en mars 2019 de madame l’adjointe "Intendante des menus plaisirs" qui laissa échapper une larme lors  du vote  pour l’expulsion de la famille BLATGE, fondatrice du "Tropicana", de la plage du Canadel au profit d’un concurrent qui fonctionnait sans buvette, sans local de rangement, sans douche ni toilettes… Tout nu les mains dans les poches, comme disent les militaires...

Situation ubuesque que Jean PLENAT a vite résolu en demandant aux "expulsés" de collaborer avec le nouvel arrivant ! On reconnait là toute la délicatesse du 1er Élu !

Elle n’est pas belle la vie ?

Après la dizaine de voitures de fonction que l’on peut remiser à son domicile, le maire sait se montrer bienveillant avec ses élus et ses cadres !

Il les invite de temps en temps avec leurs conjoints, à nos frais cela s’entend, à se taper la cloche dans un établissement réputé de la région. Ici au Lavandou, là à La Môle. Ils ne payent pas avec des tickets restaurants (qui ne suffiraient pas) rassurez-vous. 

Non, la commune sait se montrer généreuse. Et comme le disait une ancienne ministre, plus on est proche de la mer côte, plus l’addition est salée.

Voyez plutôt : Pour un dîner, on frise les 2.000 € pour une vingtaine de couverts. 

Il devait y avoir de l’ambiance car les apéritifs et les vins fins représentent à eux seuls plus de la moitié de la facture. 

Ca fait du bien

Des élus qui ont compris que pour les administrés l'important est la bonne utilisation de l'argent public...De quoi rassurer ceux qui se posent encore la question : Mais où vont nos impôts ?

Un petit jeu pour finir.

Qui n’a pas participé aux agapes ? On est sûr d’un nom : Muriel Muller en délicatesse avec le maire depuis plusieurs années. Peut-être l’ancien premier adjoint qui a toujours milité pour que ce genre d’agape se tienne sur le territoire communal. Y en aurait-il un ou une autre ?

Et pour que les petits chéris se remettent de leurs difficiles conditions de travail et du stress

Saluons l’initiative de la conseillère Katia Barbier, sophrologue à la ville, qui ne pouvait pas mieux tomber. La mairie a organisé avec sa collaboration une journée d’initiation à la sophrologie à l’attention de l’ensemble du personnel. Celle-ci s’est déroulée le 21 avril et pour l’occasion, la mairie a été fermée.

Hélas, certains réfractaires auraient refusé malgré tout de participer à cette journée de formation et pourtant elle ne pouvait pas mieux tomber. Comme l’indique le flyer de madame Barbier, la sophrologie permet : « de se connecter à ce qui est réellement important … Elle permet de gérer le stress, les douleurs liées aux conditions de travail ».


La prestation de madame BARBIER n’était pas rémunérée mais tout n’est pas perdu pour elle puisque l’ambiance de travail a probablement pu, allez savoir, élargir sa base de clientèle. On le lui souhaite.

Les villas citronniers

Le lotissement « Les Citronniers » commence sa pub et ça ne fait pas que des contents.

Le magnifique panneau installé dans le virage de Thalassa a été odieusement tagué. Sous les tags, on arrive à lire que vont être construites « 7 villas d’exceptions avec piscines » et le moins qu’on puisse dire est que ça ne plait pas à tout le monde notamment à tous les amoureux de ce lieu extraordinaire qu’est le petit port.


Une fois encore les amoureux du béton l’ont emporté sur les amoureux de la nature. Les premiers, il est vrai sont à la mairie, les seconds n’ont que leurs yeux pour pleurer. Rappelons que 7 villas avec piscine et garage vont être construites sur un terrain de 7000 m² en bordure d’une zone naturelle à une centaine de mètres du rivage. Et, voyez-vous, ça n’a même pas choqué les autorités préfectorales et la commission des sites. 

On vit une époque formidable !

 

jeudi 16 février 2023

2022 L’ANNUS HORRIBILIS de Jean PLENAT

Good Morning se serait-il arrêté nous ont interrogé un certain nombre de lecteurs fidèles ?
Qu’ils se rassurent. GOODMORNING RAYOL et là et bien vivant pour mettre en lumière l’Envers du décor. mais quand il n’y a rien à dire, il la ferme.. Réponse implicite à ceux que notre prose énerve. Ce sera surement le cas pour cet édito consacré en grande partie aux ‘’Initiés’’.  Pour vous, chers lecteurs d’un jour, acceptez notre invitation à découvrir l’envers du décor d'un merveilleux coin de Paradis.
2022 est une année que notre premier magistrat municipal souhaite certainement oublier rapidement.
Elle a été marquée par de nombreux départs de la mairie et un conflit social majeur accompagné de plaintes et signalements pour harcèlement moral au travail et même menaces de mort.
Pour Jean PLENAT, lui-même, la Mairie a été secouée par une véritable tempête, elle a révélé au cours de cette année son univers impitoyable.

Les revers d'une unanimité de façade 

Tout d’abord le premier adjoint, Olivier GUIBAUDO, a rendu son tablier. 
Officiellement, il ne pouvait plus assumer ses fonctions ayant à se consacrer à sa famille. Il se dit en réalité qu’il aurait présenté sa démission mais qu’après un long entretien avec le patron, il l’aurait reprise se contentant de rester comme simple conseiller municipal. Un tel recul de sa part, s’il était confirmé, à vrai dire ne surprendrait personne, tant cet homme est connu pour sa plasticité. En tous cas, depuis son retrait on ne l’a guère vu siéger au conseil, même lorsqu’il est manifestement présent au village. Pour autant, son absence n’a aucune conséquence sur le fonctionnement de la Mairie.
Avec la défection de la conseillère Muriel MULLER qui sèche toutes les séances, il reste encore 12 bons apôtres autour de Jean PLENAT pour voter sans état d’âme toutes ses décisions.    

Le vrai-faux équilibre interne

Denis CAZALI, le directeur des services, parti fin 2021 sur une rupture conventionnelle dont on dit qu’elle aurait été particulièrement « généreuse », a été remplacé par Françoise MEUNIER, une femme « à poigne » venue d’Entrecasteaux qui est, parait-il, en train de faire effectuer à son administration une véritable révolution culturelle. À croire que jusque-là, la mairie était administrée par des incompétents. Première conséquence de son implacable constat, les effectifs explosent.
En gros, pour un départ on compte deux embauches. Le seuil des trente salariés a été franchi.
Au passage, les services de l’urbanisme sont renforcés. Il y a, explique Jean PLENAT, l’élaboration du PLU mais aussi « la croissance exponentielle » des permis de construire.  Une nouvelle qui ne va pas rassurer tous ceux qui s’inquiètent d’une bétonisation effrénée du village. On pourrait dire comme le dénonçait, il y a peu, un conseiller municipal d’une commune voisine qui souffre des mêmes maux : « bientôt il y aura plus de grues que d’habitants dans notre commune ». 
 
Dallas en Provence...
 
Autre départ marquant, celui du responsable du service technique, Gaël ENGELBACH. C’est quelque temps après la prise de fonction de son remplaçant, Laurent De BRITO que la tempête, évoquée par Jean PLENAT, a éclaté. Le déclencheur : le vol des ordinateurs de l’école pendant les vacances de février.
 Le nouveau responsable du service accuse un de ses salariés d’en être l’auteur. Le ton  monte rapidement entre les deux hommes, échanges de menaces et d’insultes. L’agent est tellement indigné qu’il s’en va déposer plainte à la Gendarmerie pour harcèlement moral au travail. 
Dans les semaines qui suivent la tension ne retombe pas, si bien que le salarié est convoqué par sa hiérarchie qui lui présente une liste de reproches longue comme un jour sans pain, vol, agression verbale sur collègue, quantités de fautes professionnelles et lui inflige un avertissement... Il a eu l’intelligence de se faire accompagner par un conseiller juridique, ce qui n’aurait pas plu. À la suite de quoi le responsable de son service va déposer plainte pour « menaces de mort » !
Les prud’hommes et le tribunal judiciaire auront à se prononcer sur ces affaires. En attendant, on ne sait toujours pas qui a volé les ordinateurs et la mairie est restée bien silencieuse sur le sujet. 
Voilà, chers lecteurs d'un jour,  un tout petit aperçu de l’envers du décor de ce magnifique coin de paradis.  
Plus sérieusement et pour sentir la folle ambiance rayolaise il vous reste tout de même à assister aux vendredis soir du  ''Plénat-Comedy-Club'' 
On ne vous promet pas le grand soir ni l'une des soirées en marge du congrès de l'Association des Maires de France contée par Var-Matin dans son édition du 22/11/2022 sous le titre Le Crazy Horse rend fous les maires varois. Tout un programme !
En revanche vous y écouterez, dans un silence de cathédrale, le choeur antique des adjoints et autres conseillers qui dans la Sacro-Sainte salle du Conseil Municipal égrène a capella, le stupéfiant, l'inénarrable vote à l'Unanimité de toutes les propositions mises à l'approbation du conseil municipal , un phénomène unique en son genre dans tout le Golfe de Saint-Tropez. 

 -----------------------------

Du Pont d’Arcole à la Bérézina...

Le principe d’un moment de grâce étant qu’il ne dure pas. C'est ainsi que sous le titre  1.146 habitants en plus sur notre territoire Var-Matin du 21/01/2023 donne le résultat de 8 années de bétonisation. 
le Rayol-Candel y fait figure de lanterne rouge avec une perte de 3.9 % d'habitants entre 2019 et 2020 et 9 % pour les 5 dernières années. Pour l'Insee ce n'est plus 9% mais 10 % de perte sur 8 ans. L'exode tropézienne nous évite  l'humiliation de la voiture -balai.

Cliquer pour agrandir

 Une situation dû à des promesses de campagne non tenues ou des mensonges pour tromper l'électeur comme vous voulez, du style de ces annonces relevées dans le programme électoral  de 2014 : 

-Conserver la pharmacie et rénover le bâti qui est vétuste. Transformer le jardin (Mitoyen) en square fermé; 

-Construire en arrière-plan une résidence de 10 logements pour les actifs de la commune; 

-conserver la propriété du foncier, proposer un bail à construction pour récupérer à terme la propriété de l'immobilier. c'est la Municipalité qui affecte les logements selon les priorités. 

-Réaliser 12 logements aidés du côté de la résidence Paulette GOLA 

- Proposer 4 logements supplémentaires sur le terrain ''Canadelia'' et 2 autres sur les 4 chemins,  tous entourés de jardins.  

Le grand objectif du candidat-maire en 2014 était en effet de faire croître la population résidentielle de 200 unités en desserrant l’urbanisation, une obligation impérieuse sous peine de perdre tous nos commerces et services. Malgré un PLU créant un véritable appel d'air aux constructions nouvelles. Rappelons q u'il y avait encore 730 habitants en 2014. 
On en voit aujourd'hui le résultat. Les logements pour actifs derrière la pharmacie deviennent   'Des lits froids'' en forme d'HLM de luxe à des prix frisant l'indécence avec vue imprenable sur la RD559 et une villa sur les 4 chemins. Rien à la résidence Paulette GOLA , rien au ''Canadélia''  

Et maintenant ?

Pour satisfaire les délires urbanistiques de l'édile, tout est aujourd'hui possible même le pire  pour le ''Coeur de village'' et le risque de construire encore et encore sur la moindre petite parcelle, parfois à des endroits improbables comme le bunker aux pieds du cimetière et son collecteur d'eaux usées qui scarifie la colline !!

A suivre.

Les récifs artificiels tournent en eau de boudin… 

Cliquer pour agrandir
 
Y aurait-il un problème pour que l’on en revienne aux bonnes vieilles méthodes : la remontée du sable ?

Au cours de ses vœux, le  Maire s’est vanté du grand succès des aménagements réalisés dans la lutte contre l’érosion des plages, l’installation des boudins en géotextile dans la baie du Rayol qui a coûté près de 4 millions d’euros

Cliquer pour agrandir

Avec le lyrisme qu’on lui connaît, il est allé jusqu’à affirmer que la plage avait retrouvé son profil des années 60 et que l’on peut désormais l’été passer à pied d’une plage à l’autre. Chiche ! Qu’il nous fasse lui-même la démonstration le 14 juillet. Promis, on sera sur la plage pour l’applaudir.

 La plage du Canadel renvoyée à la saint Glin-Glin ?

Coup dur pour ce maire entreprenant, il n’y a guère de chance qu’il puisse récidiver au Canadel. Devant une délégation de l’UDVN, le préfet M. Evence RICHARD a récemment fait part de ses doutes, il soulignait : « On n’est pas toujours persuadé que mettre des enrochements, des géotextiles, du béton etc. soit efficace : on crée un désordre plus grand ailleurs, il y a des spécificités du littoral, des contraintes empêchant l’artificialisation de la mer et du littoral, des questions de sécurité maritime et activités nautiques, le sujet de la viabilité dans le temps... ». 
Récemment, au cours d’une réunion avec les élus des communes du littoral varois, le numéro 2 de la DDTM s’est montré lui aussi très réservé sur ces installations et il n’a pas craint d’affirmer : « il faut savoir que certains cabinets n’hésitent pas à prôner des ouvrages afin de vendre des travaux derrière les études aux collectivités » (VM  1/12/2022). Pensait-il aux études commandées par la mairie à la société CORINTHE, grand spécialiste en matière d’études sur la lutte contre l’érosion sur la pose de récifs en géotextiles devant la plage du Canadel facturées d’au moins 148 985 euros ?  Si cette dépense est lourde on se satisfera  du fait qu’elle sera sans doute sans lendemain. 

Amicalement vôtre. 

Avec :

Pour l'écriture J.BOUCHARD - J.LECLERCQ - B.PILATO

Pour les photos et le montage : E.DOUAILIN