Qu’avez-vous
fait du pavillon bleu ?
Toujours bien informé l’hebdomadaire
Charlie Hebdo (N°1562-29/6/2022) précise ‘’le Pavillon bleu, selon ses propres
termes est ‘’Un label de qualité environnementale exemplaire’’
Son absence aura un impact
touristique non négligeable ce que confirment les élus…Une plage Pavillon
Bleu est une plage qui respecte une politique de développement touristique
durable…(’La Voix Du
Rayol’’ de l’été 2022)
Certains s’inquiètent déjà. Pas
de panique : Pour la qualité
des eaux de baignades vous ne serez pas obligés de faire trempette en
combinaison étanche ou prendre une douche à la ‘’Bétadine’’ après le bain, non. Comme
le précise l’hebdomadaire cité plus haut ‘Le Pavillon Bleu ne fait aucune
analyse par lui-même, et se contente de celles obligatoires, menées par les
agences régionales de santé(ARS) elles-mêmes s’appuyant sur une directive
européenne dite 2006/7/CE…
Ceci dit, pourquoi le Pavillon
bleu ne flottera pas en 2023 au Rayol-Canadel ?
Quelques pistes possibles :
Les élus ont-ils pris conscience
qu’après un nouveau mandat catastrophique sur le plan environnemental les
conditions du label n’étaient plus remplies et étaient assurés de ne pas
l’obtenir ?
Ou a-t-on tout simplement oublié
le dossier sous la pile de gauche ? C’est hélas le plus probable
Ce serait le comble avec la
pléthore de personnel administratif engagé.
Au cours des trois dernières
années les charges de personnel ont augmenté de 35.5 %, 1181 777 € en 2019à
1614 900 € au BP 2023
En
octobre 2018, à la surprise générale, le maire demandait à son conseil de
l’autoriser à mettre en vente pour 600 000 euros le petit parking naturel dit «
des quatre chemins », le long de la voie verte au carrefour en haut de l’avenue
des anglais. Une double surprise, d’abord parce que la méthode était différente
de l’habitude, le maire demandait l’autorisation alors qu’elle lui était
déléguée depuis le début de son mandat, et il n’indiquait pas d’acheteur. C’est
la seule fois en plus de 8 ans qu’il a agi de la sorte.
L’autre
étonnement a été la rapidité avec laquelle s’est montée cette affaire. Dès Le 7
mars le nouveau propriétaire dépose sa demande de permis de construire (En
fait, il a signé le compromis 2 jours piles après la fin du deuxième mois
suivant la délibération), moins d’un mois plus tard, le 3 avril, le PC lui
était délivré et un panneau affiché sur les lieux indiquant la construction
d’une villa dont l’architecte était le cabinet AWAZU-PONFILY, dirigé par… le
mari de la troisième adjointe !
Naturellement
les mauvaises langues se disaient, il y a anguille sous roche et ce marché
inespéré pour M. Jean de PONFILY ne doit rien au hasard. Sa femme a même donné
deux voix à la cession du terrain, la sienne et celle d’une de ses collègues
absentes.
Du côté
de la mairie, on se félicitait de cette affaire qui allait faire rentrer de
l’argent frais, la commune étant confrontée à de grandes difficultés à la suite
de l’éboulement au-dessus des Iles d’or.
Alors, hasard ou lézard ?
Quatre ans plus tard, on peut
vous le confirmer. Il n’y a pas de hasard.
L’acheteur était (est) un ami, une connaissance de l’adjointe Bettina de
PONFILY qui est intervenue lourdement en sa faveur pour que ce terrain, qu’elle
lui avait montré, lui soit vendu.
Cela avait fait grincer quelques
dents chez plusieurs élus qui n’avaient pas oublié que dans leur programme la
mairie devait construire à cet endroit des logements pour actifs. On leur avait
vite fait comprendre que les promesses n’engagent que ceux qui les croient !
Une adjointe qui propose un
terrain municipal à un ami, vote la vente à cet ami qui va faire appel à un
architecte qui n’est autre que son mari, on en voit qui vont immédiatement
pousser des cris d’orfraies : « prise illégale d’intérêt ! favoritisme ! » et
autre gros mots. Cela mériterait, pensent-ils, une mise en examen immédiate.
Non pas forcément :
1/ On est dans le Var où
l’interprétation des textes semble moins stricte qu’au nord de la Loire.
2/ la loi est plus « arrangeante
» avec les petites communes de moins de 1000 habitants. « On ne peut pas y
empêcher les femmes ou maris d’élus de travailler » nous dit-on, en outre le
maire a toute liberté de vendre à qui il veut pourvu que le prix soit
raisonnable. Les Domaines n’ont même pas à être consultés.
Légal, pas légal, ça se discute
mais éthique ? Ce n’est assurément pas une valeur mise en avant par l’équipe
municipale
Trop fort le Grand Maître du Monopoly rayolais …
Le
9 mai dernier, des passants assistent médusés à l’abattage de plusieurs arbres
dont un pin blanc centenaire dans le jardin d’une petite villa nommée
L’Oustallet au 2 avenue du Commandant Rigaud juste à côté des escaliers
classés.
Une petite villa qui appartenait à une quasi centenaire décédée il y a un peu plus d’un an. Sur place le premier adjoint, Philippe Saint-André, explique : « On ne peut pas construire, hélas, sans devoir abattre quelques arbres !»
Cliquer pour agrandir les photos
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Aux
abords de la maison, pas de panneau de permis de construire. En fait, il faut
aller à plus de 200 mètres de là, avenue des Américains pour le trouver, si
personne ne s’est garé devant.
Le
panneau fait état de la démolition d’une construction existante de 48,50m² et
de l’extension d’une maison individuelle de 95,30m² sur une propriété
comportant deux parcelles. Fallait connaître le cadastre sur le bout des doigts
pour comprendre que la villa L’Oustallet allait disparaître. Tout cela est
légal, bien entendu. Le panneau doit être affiché à l’extérieur de la propriété
et lisible. Visible ? ce n’est pas précisé. La transparence n’est pas non plus
une valeur promue par l’équipe municipale.
Enfin,
le projet a été soumis aux Architectes des Bâtiments de France. Des
recommandations ont été faites avec un impératif absolu : « Les arbres
existants hors emprise de la construction seront impérativement conservés ».
Pas
de bol, un pin blanc centenaire n’aurait pas dû être abattu. Trop tard ! Il
faut noter que les travaux de démolition ont débuté le jour même où le permis
de construire pouvait être considéré comme acquis. Depuis il ne se passe plus
rien. Pourquoi une telle urgence ?
Un peu de
transparence… c’est bon pour le moral !
Pour exemple : En juin 2022 un terrain de 1075 m2 au Rayol a été vendu ou plutôt ‘’Offert’’ pour 122.000€ ! soit 114 € du m2 …Alors que dans le bas rayol on ne trouve rien à moins de 500€ voire 5.000 € du m2 pour une cabine de bains. Oui, mais elle est au bord de l'eau !!!
Bref combien de jeunes locaux en
quête de logement n’auraient pas tenté l’aventure à devenir
propriétaires ?
C’est en résumé ce qu’il ressort
de la Tribune 81 de l’ADRER dite ‘’MINIMANDAT’’
Quoiqu’il l’en coûte on tente de
convaincre en énumérant les actions du conseil municipal depuis sa prise de pouvoir …Cette technique
qui sent fort la naphtaline est d’une naïveté confondante !!
résidents.secondaires@rayol-canadel.fr
Les résidents secondaires peuvent
nous écrire pour poser toutes les questions souhaitées, notamment celles
restées sans réponse après consultation du site internet de la Mairie (Sic) !
(‘’La Voix Du Rayol
‘’été 2021 Page 4)
Un détail pour notre sympathique
‘’Patrick CHIRAC’’ rayolais. On ne doute pas qu’il fera tout pour vous dire
tout sur tout…
Personne
n’avait jamais entendu parler d’un tel projet d’autant qu’on sait, hélas, qu’il
n’y a en moyenne que deux naissances par an au Rayol-Canadel depuis plus de 30
ans.
Aujourd’hui le maire découvre
fortuitement…de graves problèmes d’étanchéité qui l’obligent à lancer un
référé expertise contre la SPL LESOURD - Patrice l’ancien boulanger - et la société CASINO afin qu’un expert
judiciaire puisse déterminer d’où viennent les fuites qui causent des
détériorations dans le local appartenant à la mairie et qui doit les
réparer ! (CM du 18/11/2022)
Selon les premiers bruits on
irait vers des travaux titanesques avec une facture béton !.
Bref, la micro crèche n’est pas
prête à voir le jour avec en ligne de mire une énième procédure judiciaire pour
un dossier pourri conduit à la légère qui met les finances communales,
c’est-à-dire notre argent, dans le pétrin... À suivre.
L’ensemble de l’immeuble a été mis en vente par l’indivision Filigheddu, famille d’Olivier Ghuibaudo premier adjoint démissionnaire. Le boulanger Patrice LESOURD s’était porté acquéreur à 1.400.000 €.
Malgré une
offre équivalente, les gérants du Petit Casino ont été étrangement
écartés !
Bref, les 156 m² acquis par la
mairie le sont à 1.150 euros le m² alors
que dans la transaction les indivisaires et l’acquéreurs le lot duquel il est
détaché, qui comprend entre autres un appartement et un local commercial,
n’était estimé qu’à 645 euros de m². Vous avez dit bizarre ?
Jean Plenat dans le texte :
Même aux abords de la ‘’Villa Douce’’ propriété de l’adjoint Philippe Saint-André ? Chiche !
Même celles des petits copains ? Wahou..du boulot en perspective.
Impérial, le
maire consulte les associations
Cliquer sur la photo pour agrandir
avec l’aimable autorisation de
l’illustrateur Lefred Thouron
On vit une époque formidable…
Cordialement vôtre,
Le Comité de rédaction Jean BOUCHARD – Jérôme LECLERCQ – Bruno PILATO
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