lundi 1 avril 2024

APARTE A PROPOS DU DERNIER CONSEIL MUNICIPAL

 

Le dernier Conseil municipal du 29 mars dernier consacré au vote du budget devait être pénard, une formalité. Hélas, un sujet est venu s’inviter pour gâcher la fête : la justice !

Comme pourraient le dire les jeunes, hélas rares dans cette enceinte « le budget est passé crème ». Juste une voix discordante, celle d’Olivier GHIBAUDO, absent.  Il avait chargé l'adjointe Bettina de PONFILLY de voter pour lui, à savoir contre alors qu’elle-même naturellement est à fond pour. De quoi rendre schizophrène.

Sur le vote des taux d’imposition, on attendait l’expression des dissidents avec la hausse de 35% de la taxe d’habitation. 

En octobre les conseillers MM. PETRE et PRICA-GRAFEL s’étaient révoltés. PETRE au nom de la bonne gestion, PRICA-GRAFEL pour le respect de l’égalité entre les citoyens. Vendredi, PETRE était aux abonnés absents, PRICA, plongé dans son smartphone, a fait comme s’il ne savait pas qu’il était en train d’acter ce qu’il avait si durement combattu.

Avant de disposer des documents budgétaires, on peut déjà souligner que du côté des charges de personnel, la fête continue cette année. Encore 18% de hausse à 1,915 million. Elles étaient de 1,191 en 2019. Soit 60% d’augmentation en 5 ans. 

C’est la faute à l’Etat, à l’inflation, à l’augmentation des effectifs policiers et à « padbol »…  « Allez regarder nos voisins au lieu de tout critiquer, nous faisons beaucoup mieux qu’eux ! » s’est exclamé, outré, le premier magistrat. Nous sommes allés voir. Effectivement, aucun n’atteint un tel sommet avec des hausses comprises entre 2,5 et 6%, les mauvais ☹️. Sans attendre le budget 2024, , « les contribuables associés » une association bien connue du maire, lui a décerné la note de 2/20 pour l’ensemble de son œuvre en matière de dépense.

Tout le monde, aussi bien les conseillers que les trois pelés et deux tondus en guise de public, semblaient plongés dans une douce somnolence quand tout à coup le maire a haussé le ton, indigné. Il était contraint de demander à ses conseillers de lui octroyer la protection fonctionnelle de la commune et un avocat pour assurer sa défense dans une pénible affaire judiciaire lancée par les trois olibrius qui lui pourrissent la vie depuis 10 ans. (Vous retrouverez leur nom en bas de page). 

Ils avaient osé déposer une plainte au pénal au sujet de la fraude aux élections de 2020, il y a près de 4 ans (et non 6 mois monsieur PLENAT). Après un long, très long silence, l’affaire est aujourd’hui traitée par la justice et elle inquiète. Plusieurs personnes ont été auditionnées dont le maire, deux heures et demie à s’expliquer assis sur une petite chaise dans la Gendarmerie. C’est dur et humiliant ! D’où une violente sainte colère de laquelle il ressortait que l’inspirateur, l’instigateur, l’organisateur de toute cette affaire n’était autre que Jean BOUCHARD, le diable en personne. Suivit une longue litanie de ses méfaits dont le Rayol-Canadel a pu heureusement se relever grâce à Jean PLENAT tel Sisyphe et son rocher !

Les rayolaises et les rayolais seraient bien inspirés de venir assister au Conseil municipal. Au-delà de l’acte citoyen, ils ont droit gratuitement à un des meilleurs Stand-ups de la région sur « la véritable histoire vraie du village » avec Jean PLENAT seul en scène.

Avant de s’inscrire prochainement au Jamel Comedy club, celui-ci nous promet pour bientôt une représentation publique unique et spectaculaire sur le thème : « je dis tout sur Le Dossier Bouchard ».

L'impertinent, celui d'où vient tout le mal, lui adresse cette lettre ouverte 

Jean BOUCHARD - Jérôme LECLERCQ - Bruno PILATO

 

LETTRE OUVERTE  A ''MON JEAN''

 Lors du conseil municipal du 29 mars dernier tu m’as interpellé en me tutoyant.  J’en accepte le ton qui me permet de m'octroyer cette liberté.

Ainsi donc, tu m’as fait l’honneur d’insister sur ma responsabilité dans ce fiasco vieux de 30 ans, un projet d’escalier monumental qui devait relier l’avenue Mistral à la place Michel GOY, projet non abouti mis en chantier lors du mandat (1995-2001) de monsieur Henri Paul Goy maire, Claude Zunino 1er adjoint, moi-même 2e adjoint chargé de l’urbanisme etc.

Tu as proposé, très courageusement il faut le reconnaitre, d’en apporter toutes les preuves. Tu remarqueras que cette fois ce n’est pas moi mais toi qui donne un surplus de travail au personnel administratif qui sera chargé de fouiller les archives, car il va de soi de te demander de sortir le dossier complet de cette affaire pour que chacun puisse en apprécier l’idée, visualiser les plans, les signatures des documents annexes, les retours de l’administration nous mettant en demeure, comme on l’a entendu, d’arrêter les travaux et de démolir l’existant.

Puisque nous en sommes aux confidences tu as dit avec le plus grand sérieux que JE me serais octroyé une augmentation de plus de 50 % de mes émoluments d’adjoint, en évoquant une possible prise illégale d’Intérêts. C’est grave voire diffamatoire. 

Ne me souvenant pas de cet exploit, je ne doute pas que tu auras à cœur d’en apporter les preuves afin que mon conseil puisse, s’il le jugeait utile, prendre les mesures qui s’imposent.

Sur ta lancée et pour la énième fois tu m’as mis en lumière dans ce que tu appelles ’’le désastre de la Tessonnière’’ 

Là encore je te serai reconnaissant de présenter les documents idoines et pourquoi pas te mettre en scène lors d’un petit show télévisé dont tu es si friand pour en exposer les faits avec tous les mensonges et autres tartuferies que tu manies à l’envi. 

Quelques soit la formule adoptée je me réserverais le droit d’intervenir contradictoirement, ce à quoi, en grande démocratie, tu ne sauras t’y opposer.

Enfin je regrette que tu n’aies pas poussé le vice jusqu’à évoquer ma participation active dans cette magnifique aventure qui permet au RAYOL d’être ce qu’il est aujourd’hui. J’entends évidement la réussite du Domaine du RAYOL. Au fait, je n’ai pas souvenir d’avoir vu ton nom dans ce dossier.

 Que te dire de plus ‘’Mon Jean’’ si ce n’est merci pour cette soirée en partie consacrée à ma modeste personne dont le but soulève autant d’interrogations que ta soudaine inquiétude qui te pousse à mettre à l’ordre du jour ta demande d’octroi de la protection fonctionnelle de la commune.

Si cela peut te rassurer, tu as fait ce soir tout ce qu’il fallait pour te ridiculiser. Je n’ose imaginer ce qu’il en serait si en plus je te présentais mes sincères et amicales salutations.


                                                                                                         Jean BOUCHARD

  Au Rayol le 30 mars 2024