vendredi 5 janvier 2024

BONNE ANNEE 2024

 


Goodmorning Rayol vous présente tous ses vœux de bonheur, de santé et de réussite. Dans un monde où les fake news polluent l’information, soyez assurés que nous mettrons toute notre énergie pour vous apporter la meilleure et la vraie information sur les évènements marquants de notre commune.

Et pourtant, la bonne année est mal partie. Il paraît que le village est à feu et à sang ?

Il y aurait comme un air de panique à la mairie.

 Branle-bas de combat.

Devant des craintes de poursuites judiciaires le maire veut que tout le monde fasse bloc derrière lui alors il rameute le ban et l’arrière-ban de ses soutiens et donc toutes les associations paramunicipales issues de sa majorité (Certaines subventionnées avec nos impôts..) qui se mobilisent sous la forme d’un tract qui vient tout juste d’être glissé dans nos boites aux lettres. On se croirait revenu au temps de la ronéo, avant la photocopieuse. Terriblement vintage à l’heure de Facebook, X ou WhatsApp ! Sans couleur ni saveur. On y aurait bien vu dessiné une petite branche de mimosas pour faire locale. Dommage.

 On a bien compris, Goodmorning et ses auteurs sont dans le viseur.

Soyez assurés que nous continuerons calmement et fermement, et avec humour si c’est possible, à dire et à écrire ce que nous pensons des projets municipaux quand ils ne nous conviennent pas, à protester contre les hausses d’impôts injustifiées, contre une gestion à la dérive, ou la croissance non maîtrisée des coûts de personnel. Et en plus, nous attendons de nos élus, dont on sait que la tâche n’est pas facile, qu’ils soient irréprochables et qu’ils respectent les lois.

Cela s’appelle faire vivre la démocratie. 

Un appel à la révolte

« Trop c’est trop » alerte ce flyer. On s’attend à un appel à la révolte genre gilets jaunes ou bonnets rouges contre une augmentation des impôts ou du prix de l’essence. Non, en fait, toutes ces bonnes âmes veulent en finir avec ceux qui critiquent le maire, le dénigrent, le brutalisent, voire l’agressent « souvent violents parfois physiquement ! » rien de moins. Ramenant, excusez nous du peu, à des opposants radicalisés (pourquoi pas des fichiers S ?) le blog Goodmorning Rayol qui rassemble tout de même plus d’un millier de vue à chacune de ses parutions et dont la pertinence de ses publications n’a jamais été contestée. Quelques assauts judiciaires se sont lamentablement effondrés, classés sans suite.

L’un des facteurs déclenchant de la soudaine panique de ce microcosme rayolais ? La présomption de prise illégale d’intérêt de l’adjointe Bettina de Ponfilly, et l’intérêt que semble porter la justice sur la mairie du Rayol-Canadel et ses élus.

 Dans cette affaire qui a fait l’actualité de cette fin d’année, le procureur appréciera les explications du maire qui dans Var Matin du 12 décembre « vient au secours de son adjointe ».

Pour prouver que tout s’est fait dans la transparence il indique que « nous avons fait une publication Facebook auprès des habitants… » Ça risque de se compliquer pour l’édile quand les juges lui en demanderont d’en présenter la preuve, cette publication n’a jamais existé. Cerise sur le gâteau, il poursuit « nous avons informé les voisins directs du terrain pour qu’ils puissent se positionner et ainsi étendre leur bien, donc augmenter leur capacité de bâti ». Question sérieuse, Jean Plénat prend il les juges pour des crétins ?

Pas besoin de vivre au Rayol, un simple plan permet de constater qu’il n’y a pas de voisin. Le terrain est isolé par deux rues et la voie verte. Ce n’est pas un hasard si le lieudit s’appelle ‘’Les 4 chemins’’ !

Enfin nous connaissons quatre ou cinq élus qui ont dû moyennement apprécier d’être mêlés à l’affaire. « Dans cette situation précise, explique Jean Plénat toujours dans Var Matin, tous les élus ont participé à la vente de ce terrain ».

C’est oublier un peu vite que cette vente fut l’objet de la première fronde du premier mandat. Toute notre compassion aux otages.

Bref, comme le dit Jean Plénat  ’’Laissons faire la justice’’

 Au secours Kondolff est revenu !

Depuis la disparition de cet aimable plumitif, intime de Jean Plénat, condamné par les tribunaux pour avoir comparé l’ancienne maire à une péripatéticienne et l’avoir qualifiée de noms d’oiseaux tout aussi délicats les uns que les autres, l’injure avait disparu de l’espace public dans notre beau village.

Voilà qu’un certain Alain Huygue de Mahenge, éditeur d’une jolie revue sur papier glacé, « Vivre au Rayol » à la gloire du maire, renoue avec le genre. On en regretterait presque le style flamboyant du vosgien.

Bêtes et méchants, cons, lui tiennent lieu d’arguments dans un éditorial, lourd et indigeste comme un Kouglof, contre les auteurs de ce blog. Enfin, on a cru comprendre que sa rage était dirigée contre nous bien qu’elle soit liée à une « Fake news » publiée non par nous mais par l’excellent Var Matin qui évoquait la mise en cause de la deuxième adjointe dans cette une triste affaire de prise illégale d’intérêts qui semble susciter la curiosité du Procureur de la république.

 Dilemme, doit-on perdre notre temps à répondre à un con ?

Questionnement déjà soutenu dans les années 80 par Pierre Desproges dans un de ses essais philosophiques « A quoi reconnaître un con… »  On hésite. D’autant que pour l’inclassable docteur Didier Raoult : « …discuter avec un con c’est essayer de jouer aux échecs avec un pigeon. Tu as beau être fort aux échecs, il arrive, renverse les pièces, chie sur l’échiquier et s’en va avec l’air supérieur comme s’il avait gagné ! Vous comprenez notre embarras ?

 Sans réponse immédiate ni appropriée à la situation nous nous sommes résignés, pour ne pas succomber au désarroi ou à la dépression, à tourner fébrilement les pages richement glacées.

 Surprise

Page 2, après avoir résumé quelques dispositions du PLU, l’auteur évoque le projet de Zone agricole sur les contreforts du massif, projet renvoyé à plus tard. « Abandonné » s’en est ému récemment le nouveau conseiller municipal d’opposition Olivier Ghibaudo. Le rédacteur souligne l’intérêt de ce projet pour lutter contre les incendies !

Voilà l’un des arguments massues pour défendre ce projet de création d’une exploitation dédiée au vin et aux arbres fruitiers au centre d’une zone naturelle exceptionnelle pour sa biodiversité. Avouons que c’est un peu pauvre. Le premier adjoint lors d’une conversation informelle avançait des arguments autrement convaincants « Ce sera beau ! » …« un vin cuvée Rayol-Canadel, vous vous rendez compte ! » …Quand même, les promoteurs du projet ont dépensé beaucoup d’argent ! C’est sans doute encore un peu insuffisant pour les représentants de l’État qui ne semblent pas près de signer.

 Continuons à feuilleter ça sent le Goncourt !

Page 8. Catastrophe des catastrophes, comble des calamités, des branquignoles réinventent l’histoire de la création des Jardins du Rayol et l’action des Amis du Rayol-Canadel.

Ça va vous étonner mais l’honnêteté nous oblige à cet instant à les remercier de nous avoir fait redécouvrir la loi de Brandolini qui selon l’ami wikipédia est l’aphorisme selon lequel la quantité d’énergie nécessaire à réfuter des sottises est supérieure à celle nécessaire pour les produire…il ressort de cet aphorisme que la désinformation a un avantage important sur la vérité, car rétablir la vérité est plus coûteuse en temps et en énergie ! 

Qu’importe. Goodmorning rayol, seul journal d’information du Rayol non sponsorisé donc libre… ne compte ni son temps ni son énergie pour vous apporter la bonne information.

 En préambule laissons le soin à Jean Philippe Grillet, responsable PACA du Conservatoire du Littoral, incontournable acteur de ces grandes années, de remettre les pendules à l’heure sur le rôle de tel ou tel dans l’extraordinaire aventure de l’Association des Amis du Rayol-Canadel, génération1980 …‘’ils sont nombreux, ceux qui expliquent être, eux seuls, à l’origine de cette acquisition. La réalité est plus complexe : nous avons tous joué notre partition, là où la chance nous plaçait. Dont acte.

On se doit maintenant de rétablir certaines vérités.

À propos de l’achat du Domaine par le Conservatoire du Rayol. :

« …. Il restait toutefois à convaincre le maire du Rayol-Canadel, Etienne Gola. Alain Briffod  en acceptant de participer au prochain Conseil municipal  promet le soutien de l’Association des Amis du Rayol-Canadel lors des prochaines élections !!! »

Pourquoi faire croire que l’acquisition du Domaine a pu un instant être suspendue au résultat de l’élection municipale du 12 mars 1989. Sans réelle opposition, la partie était gagnée d’avance pour Etienne Gola et le Domaine entre les mains du Conservatoire depuis le 9 mars.

La présence d’Alain Briffod alors vice-président des Amis du Rayol aux côtés d’Etienne Gola était donc anecdotique. En revanche elle suscita l’incompréhension voire la déception de nombreux membres de l’association et un réel sentiment de trahison pour Geneviève Aubert, présidente-fondatrice de l’AARC. 

Le pire devient une évidence

On lit plus loin : « …ils (Sous-entendu les Amis du Rayol) n’hésitent pas à lancer des procédures absurdes du type opposition à la mise au tout à l’égout »

Ces ignares (excusez, parfois on se lâche) oublient que le 21 janvier 1981 Etienne Gola, souhaitant bétonner sans attendre, avait demandé à son Conseil municipal de voter le rejet direct en mer et sans traitement des eaux usées du Rayol dans la baie de Cavalière.

Face à cette immonde monstruosité l’Association des Amis du Rayol avait exercé le 13 juillet 1981 un recours hiérarchique auprès des ministres de la Santé, de la mer et de l’Environnement non pas pour un simple refus de mise au tout à l’égout mais bien pour éviter un rejet direct en mer sans traitement. Vous avez dit absurde ?

L’auteur rappelle le contexte général des années 70 et 80 où « on commence à réaliser qu’il faut lutter contre la bétonisation de nos côtes ». Il aurait pu citer, en contre-exemple Etienne Gola au premier rang des bétonneurs résistants. Outre son soutien au projet d’urbanisation sur le Domaine il voulait aménager ‘’Le petit port au Canadel’’ en port de plaisance. Dix ans plus tard il soutiendra le Baron Empain sur la bétonisation de la Tessonnière.

C’est d’ailleurs pour toute son œuvre que Jean Plénat lui a offert la plus grande avenue et l’oubli pour Geneviève Aubert auquel le village doit tant.

Lier l’action d’Etienne Gola à la création des Jardins, ce n’est rien moins que du révisionnisme.

Toujours à propos de cette belle revue, de méchantes langues mais bien informées affirment que le service communication de la Mairie donnerait un petit coup de main pour l’info graphisme (en dehors des heures de service, bien sûr) et que « l’Ours » (les mentions légales obligatoires) oublierait de signaler l’aimable participation de la deuxième adjointe comme conseillère éditoriale, voire rédactrice en chef.

Enfin, en ce début d’année Goodmorning Rayol a une pensée toute particulière pour monsieur le maire et ses élus. Qu’ils soient assurés qu’il sera toujours à leur service pour y voir plus clair.

 


 Pour lui aussi 2024 c'est mal parti !

Le ponton de la plage Ouest du Rayol aurait-il bougé ?