vendredi 30 janvier 2015

LA COMMUNE A L’HONNEUR


Vu dans  Var matin du 27 janvier 2015 : VŒUX DES MAIRES, NOTRE PALMARES
« Lors des traditionnelles cérémonies des vœux à la population, les élus ne manquent pas de livrer quelques déclarations remarquées. La rédaction les a sélectionnés et a décerné à chacun son prix » 
Si le prix ‘’Tout le bonheur du monde’’ a été attribué à Mr LEONELLI maire de Cavalaire ; le prix ‘’Bisounours’’ au maire de Cogolin, le prix Jeanne CALMENT à la maire du Plan-de-la-Tour, Jean PLENAT permet à la Commune du RAYOL-CANADEL d’obtenir un prix peu convoité, le prix ‘’COSETTE’’. 
Commentaire du journaliste : « Se plaignant de la faiblesse des dotations de l’Etat pour soutenir les communes - On va toucher 80.000 euros en 2015 une aide globale en baisse de 30% -  et terminant cependant son discours par une envolée lyrique - Nous sommes pauvres mais pas misérables. « Victor HUGO n’aurait pas dit mieux.» conclut le journaliste en lui décernant le prix.

Après le sempiternel « Ce n’est pas moi, c‘est l’autre » entendu pendant la campagne électorale, pour ne pas assumer ses attaques sous la ceinture, voici le temps du « J’voudrais bien mais j’peux point » de la ‘’Bonne du curé’’ d’Annie CORDY pour justifier l’abandon des promesses. 

lundi 26 janvier 2015

LE CONSEIL MUNICIPAL REPART A L’ASSAUT DU BALCON FLEURI.


Alors que son action en référé a été déclarée irrecevable par le Tribunal Administratif de Toulon le 8 octobre 2014 pour motif que PEPONE s’était octroyé des droits qu’il n’avait pas, le Conseil Municipal UNANIME remet le couvert, sort l’artillerie lourde et assigne le 6 janvier 2015 les propriétaires de l‘Immeuble DOUCE France devant le TGI de DRAGUIGNAN.
Pour mémoire (GOODMORNING RAYOL du 29/9/2014) dans cet immeuble vit, notamment, Annie BENVENUTI sœur de l’ex 1er adjoint Pierre Noël BENVENUTI plus connu au RAYOL-CANADEL sous le nom de COCO. Cet acharnement, même s’il s’en défend, n’est rien d’autre qu’un règlement de comptes post électoral lancé, on n’invente rien, un 1er avril. Ce n’est pas grave, c’est pire, c’est ridicule.
Visiblement, tous ces messieurs et dames sont prêts à tout, quoi qu’il en coûte. Et pour le moment si l’on se réfère au tableau d’honoraires de Me Laure BAUDUCCO (Délibération du 18/04/2014), on doit en être aux alentours de 2700/3000€, soit 4 à 5 euros par habitant. Quand on déteste on ne compte pas, surtout si l’on puise dans les poches du contribuable.
L’affaire étant pendante devant les tribunaux, il ne nous appartient pas, pour l’instant, d’en dire plus.

Vous l’aurez toutefois noté, le Conseil Municipal ne communique pas sur ses petites mesquineries de cour d’école. Il préfère laisser à GOODMORNING RAYOL le grand honneur de vous en faire part, c’est courageux!  

mercredi 14 janvier 2015

VOEUX 2015

JEAN PLENAT COMMENTATEUR DE LUI-MÊME


Trop petite pour accueillir les Rayolais ! c’est beaucoup dire (le rédacteur enthousiaste de la chronique locale doit être originaire de Marseille), mais il est vrai que la salle des fêtes était comble pour les vœux du Maire le 9 janvier dernier. 
Après un hommage aux victimes des djihadistes et une marseillaise très digne « a cappella » reprise en chœur par l’assistance, la cérémonie a repris son cours ordinaire…un long, un très long tunnel. 
L’autosatisfaction est un domaine dans lequel PEPONE excelle. 
Depuis son arrivée, le village est transfiguré. Il revit. « C’était une friche abandonnée devenue en neuf mois une communauté festive et joyeuse». –Oups !
Près d’une trentaine de manifestations, toutes citées, détaillées et les organisateurs remerciés. Mettons au crédit de la municipalité un dynamisme retrouvé du Comité des Fêtes et quelques réussites mais pour autant nous n’avons pas élu un G O et il ne faudrait pas nous faire croire qu’il a inventé le 14 juillet, le 15 août, la fête de l’Olive et j’en passe.
 Après cette longue litanie on se dit « chic, voilà les projets ». Hé bien ce ne sera pas pour cette fois. Une phrase pour la lutte contre la mer et l’étude d’un passage entre les deux plages du Rayol sous le Bailli, une autre sur le recrutement d’un cabinet d’urbanisme pour travailler sur les entrées du village et les arrières plages (une excellente idée) et enfin une troisième pour confirmer l’achat de l’hôtel Centro pour en faire des logements pour actifs (combien, comment?) On n’en saura pas plus. Puis PEPONE se lance dans le stand up. La complainte du Maire qui découvre qu’un projet c’est du travail et qu’il y a des règles à observer. Urbanisme, biodiversité… et de citer la flore et la faune exceptionnelles de notre région que tout aménagement doit prendre en compte: La myrte, le lentisque, le circaète jean-le-blanc, la chouette chevêche ou hulotte….C’a aurait pu être drôle mais hélas ce fut si long que le comique de répétition a cédé la place à une lecture besogneuse du catalogue du Chasseur Français. Au fait, c’était pour quel projet ?
Sur les chaises les fondements sont en perpétuelle recherche de positions confortables, les bâillements même plus étouffés, mon voisin se dit qu’il aurait pu cirer ses chaussures. Personne ne songe à sauver la face et les yeux sont plus attirés par le buffet que par l’officiant. D’autant que se succèdent la tirade sur le budget « si petit », les impôts « qui vont baisser » (timidement) le département qui « ne doit pas disparaître » et la Région « si loin ». Vous l’aurez compris, ceux qui attendaient des informations sur les projets et sur les affaires en cours (pharmacie, tennis, Eglise…) en ont été pour leurs frais. Rien. Pas de projets, pas d’idée, circulez… Restait le buffet pour se consoler. Les services de la Mairie avaient fait comme à l’accoutumé. Bien.
Goodmorning vous souhaite une excellente année 2015.

LES AFFAIRES REPRENNENT…..


‘’Suite à visite sur place, une procédure contentieuse au titre du code de l’urbanisme a été engagée à l‘encontre de la commune, propriétaire du terrain sur lequel le chenil est édifié.’’
Tel est en substance le contenu du courrier que la Préfecture nous a adressé le 22 décembre 2014.
Pour satisfaire certains de ses électeurs le maire du RAYOL-CANADEL a fait preuve d’un mépris total des règles élémentaires d’Urbanisme mettant la commune dans une situation très inconfortable vis-à-vis des services de l’Etat.
Est-il besoin de rappeler que la zone de la TESSONNIERE, est reconnue inconstructible par le Conseil d’Etat en date du 14 janvier 1994. L’autorité de la chose jugée s’impose à la Commune comme à l’Etat. 
Elle le restera aussi longtemps que ce jugement ne sera pas remis en cause  par le Conseil d’Etat lui-même. Caresser l’espoir d’une absence de recours et de déféré préfectoral est stupide et un leurre pour les naïfs. 
La mise en valeur du site est  souhaitable, mais cela ne peut aller jusqu’à ouvrir des droits à construire auxquels le préfet s’opposera. 
Si quelqu’un possède la clef juridique pour vaincre cet obstacle, autre que des interprétations juridiques incompatibles avec le cas de la TESSONNIERE, il doit la faire valider. Nous serions ravis  de reconnaître que nous n’y avons pas pensé.
Dans l’immédiat le Conseil Municipal n’a pas le droit de tenter un coup de Jarnac pour tester la tutelle au risque d’engager l’ensemble des administrés dans une spirale juridique infernale déjà vécue. Un maire doit appliquer le droit et non l’interpréter à sa manière.

Même si nous ne partageons pas cette pratique qui consiste à remiser son chien comme on le fait pour son fusil une fois la battue terminée, il ne nous appartient pas de jeter la pierre aux chasseurs pour avoir construit en toute illégalité un chenil sur une zone inconstructible sous l’œil complice du Conseil Municipal.  
La Société de Chasse doit perdurer mais elle doit exiger de ses sociétaires qu’ils gardent leurs chiens chez eux. 
Maintenant si le maire veut cajoler ces électeurs, qu’il trouve une autre parcelle plus indiquée. Et pourquoi pas dans le vallon COURMES ? C’est à coup sûr une idée qui devrait satisfaire le plus grand nombre.


* GOODMORNING du 21 septembre 2014 – Les 200 jours de Jean PLENAT-