jeudi 24 septembre 2015

QUI ROULE POUR BOUKAROU ?

« On a rangé les vacances
dans des valises en carton
et c’est triste quand on pense à la saison… »*
Pas triste PEPONE, bien au contraire, lors de son conseil municipal de rentrée. Juillet août se sont super bien passés au Rayol-Canadel, surtout sur les plages ! Et le BOUKAROU BEACH, « ses petits protégés.» ont assuré ! « Rien à voir avec avant!» du temps du Grand Bleu. Maintenant, c’est la grande classe, de la joie et de la bonne humeur. 
Ce n’est pas l’avis de tous, notamment des clients. On a pu assister à une belle empoignade 2.0 sur TRIPADVISOR qui classe le BOUKAROU BEACH 10è/12 au palmarès des meilleurs établissements de restauration du Rayol-Canadel loin derrière L’Ancre d’or, l’Ecrin et Pizz’Olive respectivement premier, deuxième et troisième. Quant aux commentaires, une tuerie ! Enfin jusqu’au 15 août où, allez savoir pourquoi, d’un seul coup, sont apparus des commentaires élogieux à l’opposé de tout ce qui avait été écrit précédemment.

Petit florilège des avis de clients :
"Une catastrophe", "prix excessif vis à vis de la prestation...", "Resto de plage bof bof bof (en sachet", "Passez votre chemin...", Disappointing". 
Un certain Alex, le 11 août résume :"Petit-déj bon marché (6€ café jus d'orange et mini viennoiserie).Par contre le déjeuner est à éviter. Salade océane correcte mais sans plus (salade en sachet, croutons en sachets). Nems ultra frits. Et menu enfant pitoyable : 10€ pour une saucisse / haricots verts en boite tièdes et mal assaisonnés / chips en sachet (encore !) car il n'y avait plus de frites. » 
Il serait injuste de ne pas citer quelques commentaires élogieux qui sont tous à une ou deux exceptions près postérieurs au 15 août : « “Le Paradis à nos Pieds” écrit Franck P. le 19 septembre.
« Excellent ce Resto le Perso et la maitresse des lieux sont à l'écoute et aux petits soins pour sa clientèle, je ne comprends pas trop les mauvais avis et critiques que j’ai pu lire, peut-être la concurrence qui se fait des soucis ! ».

Les prix élevés semblent faire l'unanimité. Tous les clients que nous avons rencontrés les ont jugés excessifs. 
Rien d’exotique dans tout cela, juste une illustration de cette forte pensée d’une ministre dont chacun a oublié le nom : « Plus on s’approche de la mer, plus l’addition est salée ! »
Exotique, en revanche, est l’attribution par délibération du Conseil municipal du 12 juin (53/2015, consultable sur le site de la Mairie), pour une durée de deux ans et demi des locaux et de la terrasse libérés par LE GRAND BLEU à la SASU BOUKAROU BEACH. On y lit que cette décision est prise pour améliorer le service rendu et au beau milieu d’une phrase évoquant le stockage et l’entreposage du matériel de plage, il est glissé que c'est aussi pour permettre la restauration. Tout cela bien entendu sans appel d’offres ou consultation et après avoir viré sans ménagement l’exploitant précédent. Les mauvais coucheurs ou les bons juristes peuvent y voir quelque chose qui s'apparente au favoritisme.

TOUT RESTE AFFAIRES

  
Lors du même Conseil municipal de fin d’été, PEPONE s’est enfin résolu à communiquer sur les affaires judiciaires en cours. Il était temps. C’est une obligation dont il s’affranchissait allègrement (comme de beaucoup d’autres !) et son excellente avocate avait dû le mettre en garde sur les risques qu’il encourait, notamment au moment où quelques affaires vont se dénouer devant les tribunaux. 
Il a donc évoqué l’affaire des 72 euros réclamés à son prédécesseur. Pour récupérer cette créance la mairie a déjà engagé plus de 2000 euros d’honoraires (si l’on se fie au barème voté en CM le 18/4/2014). 
Osant tout, PEPONE s’en prend à nouveau à Madame COUMARIANOS. Comme dans la cour d’école, il s’écrit : « C’est elle qui a commencé ! ». Il oublie qu’il est à l’origine de cette affaire éditant le 1er avril 2014, soit deux jours après son élection, cette facture ahurissante. L’ancienne maire n’a fait que la contester, comme on peut le faire d’un PV de circulation, et en retour elle a reçu une plaidoirie de 12 pages adressée au Tribunal Administratif lui réclamant le paiement des 72 euros plus 2000 euros au titre de préjudice. Les contribuables apprécieront cette utilisation des deniers publics au profit d’une médiocre vengeance personnelle.
Le cabinet d’avocates doit tourner à plein, quelques 27 affaires seraient en cours…
 

MARIAGE GLAMOUR AU TROPICANA 





Une pleine page dans Var-Matin le 21 septembre, la quatrième de couverture consacrée au Rayol-Canadel, c’est suffisamment rare pour être salué. Grâce à la famille BLATGE qui maintient depuis 50 ans, haut et loin, la réputation du Tropicana, le rocker irlandais BOB GELDOF avait choisi notre commune et particulièrement cet établissement pour y célébrer son mariage avec l’actrice française JEANNE MARINE. Il est vrai que le couple connait bien le village puisqu’il y possède une villa. 
Parmi les invités, Demi MOORE, le milliardaire Richard BRANSON, la duchesse d’YORK Sarah FERGUSSON, le mannequin JERRY HALL et bien d’autres.
Tout le Conseil s’était mobilisé. Le bas du Canadel avait été placé en état de siège, interdit à la circulation.
Pour l’occasion PEPONE et son fidèle RANTANPLAN ont mouillé la chemise veillant personnellement à l’installation des barrières tout autour de l’église.
Quant à DD L’Anguille, si l’on en croit Var Matin (21/9/2015) publiant une photo ainsi légendée : « Bénédiction dans les jardins de la plage du TROPICANA »,  il semblait avoir troqué le tablier de restaurateur pour le costume de révérend. Quelle jolie coquille !



N’empêche que pendant ce temps PEPONE et RANTANPLAN réglaient la circulation sur le parvis de l’église du Canadel transformé en parking VIP. Au plus fort de la fête, celui-ci a accueilli jusqu’à 6 limousines ! Au lieu du Képi, PEPONE aurait dû garder sa casquette de capitaine. On ne lui avait pas dit, les invités venaient, pour la plupart, par la mer !

Selon les témoins privilégiés qui ont pu assister à la fête, tout s’est parfaitement bien passé. Nos élus semblent redécouvrir enfin, que le Tropicana est un élément essentiel d’attractivité pour notre commune. On n’oublie pas qu’au lendemain d’une noyade tragique au Rayol en juin (VM 12/6/2015), sous un prétexte incongru et dans un accès d'autorité, PEPONE a pris un arrêté de fermeture temporaire de la plage du TROPICANA…au Canadel ! Information publiée dans Var Matin (En préambule au CM du 12/6/2015- VM du 15/6/2015) avec les préjudices que cela pouvait entraîner pour cet établissement !

VOIE VERTE - ROUTE DU COL DU CANADEL

Les glissements de terrain suite aux fortes pluies de l’hiver ont rendu impraticables ces deux voies. Elles sont de la responsabilité du Conseil départemental mais le moins que l’on puisse dire est que PEPONE semble s’être contenté d’assurer la sécurité. Ce qui est bien dans un premier temps mais devient intenable sur le long terme.
Pour la voie verte, il tente d'engager la responsabilité des propriétaires du terrain qui surplombe la voie. Allant jusqu’à les sommer, par lettre recommandée, de remettre la voie verte en état sous 10 jours. Il ne manque pas d’air ! 
Quant au Col du Canadel, Il a fallu qu’une hôtelière bien connue du Canadel, qui subit un préjudice certain dans cette affaire, s’adresse au député pour qu’enfin par la voix de DD L’anguille (VM 5/8/2015) on apprenne que PEPONE se démenait matin, midi et soir pour sensibiliser son ami président du Conseil départemental à la question. On se demande bien pourquoi il ne l’a pas dit lui-même. C’est beau le dévouement DD ! 

 

ET LE CANADEL, IL COMPTE POUR DU BEURRE?




Tout le monde est sur le pont pour assurer le plus grand succès aux manifestations prochaines comme le déjeuner du dimanche 27 septembre au PATEC. Les Canadéliens ont failli s’étrangler quand on leur a proposé d’apposer les affiches sur leurs vitrines. Le texte de l’invitation est ainsi rédigé : « Une grande fête réunit tous les rayolais pour célébrer la fin de l’été… ». Et nous, s'interrogent-ils, on sent le pâté?


 

ON NOUS SIGNALE 

Deux secteurs au Canadel peu visités cet été par les services communaux de nettoyage.  La place de l’église du Canadel et le PARKING CANADELIA. Les riverains ont dû se mobiliser à l’aide de leurs propres outils pour effectuer le travail.


* Chanson La madrague. Brigitte Bardot