vendredi 3 mai 2024

 

Jean Plenat a-t-il « cramé la caisse » ?

Lors du dernier conseil municipal les élus ont voté la demande de Jean Plenat d’ouvrir dans la banque de son choix une ligne de crédit de 800 000 euros (Consentie sur 12 mois) pour faire face à des difficultés de trésorerie…

Une annonce à coller des insomnies à un yogi sous anxiolytiques… Et pourtant le vote à encore reçu l’inénarrable unanimité des 8 présents,  4 absents représentés (Mme Voituron ; Mr Julien ; Mr Prica-Grafel ; Mr Ghibaudo ayant donné sa voix à Madame de Ponfilly)  et 2 absents excusés (Mme Botton-Magalhaes ; Mme Barbier)

Mme Muller est l’absente institutionnelle. Comme on dit, elle fait le nombre.

C’est comme pour l’art contemporain. Tout est dans le discours qui accompagne …

La délibération (41/2024 du 26 avril) précise que la délégation consentie au maire en 2020 ne l’autorise ouvrir une ligne de trésorerie que dans la limite de 250.000 €, que compte tenu des travaux en cours et dans l’attente du versement des subventions accordées, une ligne de trésorerie de 800.000 € et nécessaire… le maire est autorisé à négocier librement les conditions financières

Est-ce que cela veut dire que la mairie est ruinée ou en cessation de paiement, certainement pas.

En revanche, elle a trop dépensé, mal maitrisé ses engagements, et elle ne disposerait plus de sécurité, ne serait-ce que pour payer les salaires et les dépenses courantes en fin de mois. Ce qui est inquiétant.

Les années passent et ne se ressemblent pas !

Il y a 3 ou 4 ans encore, la commune avait en permanence au minimum un million d’euros en caisse ce qui lui permettait de fonctionner normalement même quand d’importantes subventions tardaient à être versées. De plus la multiplication des ventes de foncier avait singulièrement renforcé la trésorerie (5,2 M€ depuis 2014), c’est pour cela que son assèchement interroge.

Souvenez-vous, Francis PETRE qui n’est pas un conseiller lambda avait voté en octobre dernier contre le principe de l’augmentation de 35% de la taxe d’habitation en affirmant qu’elle était destinée à boucher des trous.

Un panier percé ?

La cause essentielle, ce sont des dépenses de fonctionnement dont on se demande si elles sont encore maîtrisées.

Pour trouver les raisons de l’hémorragie, nul besoin de chercher très loin. Il suffit de regarder l’augmentation des charges de personnel.

En hausse forte et continue chaque année depuis 2021 : 1,2M€ en 2020, 1, 3M€ en 2021, 1,4M€ en 2022, 1,6M€ en 2023 et 1,9M€ pour 2024 soit 57% de hausse depuis 2020.

A ce rythme on atteint vite un cumul de plus de 1.3 million alors que de leur côté, les recettes (décidées par l’Etat) n’ont augmenté que de 900 000 euros en 5 ans.

On peut citer aussi l’entretien des plages : 36 500€ en 2021, 56 500 € en 2022, 110 500€ en 2023.

Le maire vante en trompe-l’œil la baisse de la dette depuis sa première élection. Force est de constater qu’il a engagé un mouvement inverse avec la souscription d’un emprunt de 500 000€ il y a à peine 2 ans qui visiblement n’a pas suffi.

Avant sa dispute, Francis PETRE vantait une gestion de bon père de famille. Le père de famille est devenu un panier percé qui pour faire face est obligé de faire appel à une sorte de crédit revolving. Heureusement dès cette année il va bénéficier d’un apport de 625 000 euros grâce à l’augmentation de l’impôt sur les résidences secondaires. Attention, en cas de nouveau dérapage, ce seront tous les contribuables qui devront mettre la main à la poche.

Le nouveau PLU. Pourquoi si tard ?

Disons-le franchement, le projet de PLU soumis depuis le 17 avril à enquête publique répond à la plupart de nos demandes concernant le zonage et les règlements associés.

Ainsi les nouvelles constructions seront sévèrement encadrées sur toute la partie du village située sous la route départementale, de l’entrée à Pramousquier jusqu’au Petit-Port, classée en UN. Le bas Rayol voit aussi les capacités de nouvelles constructions très réduites. L’augmentation des distances entre habitations et depuis la voirie vont dans le même sens et tous les secteurs de la commune à l’exception du centre du village voient leurs capacités de construction réduites.

Pourquoi tout ce temps perdu, ces décisions auraient dû être prise dès 2016, comme nous étions nombreux à le demander ? L’urbanisation débridée des années Plénat laisse des cicatrices ineffaçables dans notre village.

 Heureusement, ce PLU y met très certainement un coup d’arrêt.

Comment expliquer que nos élus aient été si soudainement touchés par la grâce ? On a beau être en période pascale, il faut admettre que ce genre de miracle ne se produit pas. On y verrait plutôt la main ferme de l’Etat qui a tordu le bras d’un maire qui considérait que les lois, et en premier lieu la loi littorale, ne le concernaient pas. Quoiqu’il en soit le changement de pied entre le projet présenté en juin 2022 et celui d’aujourd’hui est spectaculaire. 

 Tout cependant n’est pas parfait.

L’aménagement du centre du village, son parking souterrain, et les trois immeubles dont une résidence « séniors » restent d’actualité et il est encore nécessaire de se mobiliser.

Si le fameux projet de déclassement d’une vingtaine d’hectares dans le massif des maures au prétexte d’y installer une ferme n’est pas explicitement soumis à l’enquête, il est quand même évoqué, histoire de voir sans doute comment les gens vont réagir.

On nous dit que le projet n’est pas tout à fait prêt, qu’il fera ultérieurement l’objet d’une modification particulière du PLU. Nous réaffirmons que sa présentation n’a rien à voir avec le dossier soumis à enquête et que nous sommes farouchement opposé à ce projet porté par des investisseurs qui ont plus à voir avec la finance qu’avec l’agriculture et que leur proximité avec l’un des principaux élus ne justifie aucun passe-droit, aucune dérogation.

On peut s’étonner au passage que la commune, c’est-à-dire vous et nous, financions des études de faisabilité pour ce projet. Côté commune, on rétorque « qu’ils (les investisseurs) en ont payé de bien plus coûteuses ». Drôle de justification !

Quid de l’ex-hôtel Le Karlina au Canadel ?

Cela ne doit rien à une quelconque conversion mais Jean PLENAT a fait exploser le permis de construire qu’il venait d’accorder pour la réalisation d’un hôtel 4 étoiles en lieu et place du Karlina à l’entrée du village côté Pramousquier.

Deux cubes de béton de deux niveaux chacun, 33 chambres et un restaurant face à la mer, une trentaine de mètres de large, douze à quinze de haut. Du béton comme il en aime. Et pourtant, il s’était bien battu pour faire passer ce dossier en force (et en douce) refusant de nous transmettre le permis de construire, sans doute pour empêcher d’agir.

Pas de chance, l’association Arcane veille

Se doutant que la Commission des sites n'avait pas été consultée, elle a présenté un recours gracieux en ce sens.

Bingo ! Explosion générale. Jean PLENAT découvre tout à coup que ce permis contrevient à toutes les règles concernant cette zone en matière d’assainissement et de voirie et qu’il « compromet la réalisation du futur PLU voté en décembre ».

A la suite de quoi Jean PLENAT « retire et refuse » purement et simplement le permis accordé par PLENAT Jean trois mois plus tôt.  Il n’est pas interdit de s’esclaffer…

A la lecture de l’arrêté de retrait, il lui reproche vertement d’avoir fait preuve d’une incompétence notoire voire d’un amateurisme total. Rassurez-vous, le maire n’est pas devenu un adepte de l’autocritique, ce n’est pas son genre. Il y a fort à parier que le texte a été écrit ou dicté par une autorité supérieure.  En attendant, le détenteur du Permis, une société suisse possédée par des portugais, est furieux et a engagé une procédure. Au vu du dossier, on peut s’attendre à des frais et indemnités lourds pour la commune. Donc vous et nous. Mais vous l’avez compris !

Il y en a une qui doit se réjouir, c’est l’avocate de la mairie

En effet, on apprend dans le Grand livre que 2023 n’a pas été une très grande année pour son cabinet, à peine 50 000 euros. On avait connu beaucoup mieux quand le « premier magistrat » attaquait tous azimuts ses opposants ou supposés tels.

La procédure ? c’est mon dada…

Ses multiples échecs ne l’ont pas pour autant totalement calmé. On découvre en novembre dernier sous l’intitulé « CMN/Good Morning Rayol » 2.040 euros d’honoraires. Probablement l’ébauche d’une plainte en diffamation. Goodmorning d’octobre avait fâché. De là à faire un procès, c’était hasardeux ! On peut tout supposer, on peut tout affirmer. Cela ne suffit pas. Il faut prouver. Tout ce qu’écrit GM est vérifié avant publication. Ça énerve, on comprend mais on ne s’arrêtera pas !

 Il fallait s’y attendre !

L’élection municipale est dans deux ans et déjà le village s’agite et se questionne.

On chuchote la succession de Jean PLENAT.

Au sein des élus ça ne contribue pas à créer une ambiance fraternelle…Pas franchement le malaise, non, juste comme quand on se retrouve à plusieurs dans un vieil ascenseur trop étroit… Vous connaissez surement, on appelle ça le syndrome d’Otis ou le ThyssenKrupp dont les effets indésirables sont pour certains de se perdre dans la contemplation de leurs chaussures pendant que d’autres fixent les chiffres qui n’en finissent pas de défiler ou détaillent le plafonnier qui grésille... Bref, tous attendent la sortie !

Un secret de polichinelle

Depuis plusieurs mois, ça n’a échappé à personne, l’ex-députée madame Sereine MAUBORGNE se fait voir dans le village. L’infirmière libérale a quitté Cogolin pour Bormes les Mimosas et vient assurer une ou deux vacations hebdomadaires au cabinet médical rayolais.

Bien que n’ayant plus de mandat, elle assiste parfois à des manifestations publiques où le maire se montre très prévenant au point qu’il se chuchote que Jean PLENAT lui aurait proposé de prendre sa succession...  Assorti d’une exigence indécente… sauf pour lui…qu’elle reprenne son équipe. Elle n’aurait pas apprécié !

Contactée par nos soins, Mme MAUBORGNE n’a ni confirmé ni démenti.

Wait and see !

A votre bon cœur !

Comme vous le savez, madame Bettina de PONFILLY, toujours très active sur le terrain dans son rôle de ‘’Préposée aux menus plaisirs’’, est inquiétée par une vilaine affaire de prise illégale d’intérêt.

 Le maire est venu tout de suite à son secours et lui a fait voter une protection fonctionnelle, à savoir un avocat payé par la mairie. C’est-à-dire par vous et nous. Cocasse, non ?

On ne sait rien encore de la décision que prendra le procureur mais la commune en est déjà de sa poche à hauteur de 3 000 euros.

Le Bonheur monte d’un cran… !

En poussant plus loin l’analyse des comptes de la mairie on découvre dans les projets à réaliser un devis pour une mission de maîtrise d’œuvre pour la future crèche (sous l’épicerie dans la grotte sans soleil) 16 000 euros hors taxes. Est-ce cher ou pas ? on ne sait pas vous dire, mais 16 000 euros c’est le montant maximum d’un marché qu’une commune peut passer avec un membre de la famille d’un élu. Bon sang mais c’est bien sûr…

Qui est l’heureux attributaire ?

Le mari de la deuxième adjointe, monsieur Jean de Ponfilly…Ah non, pas de ça chez nous…Ses confrères auraient été plus chers. Ok ?

Le projet semble pour le moment au point mort.

 On dira ce que l’on voudra : On vit une époque formidable

 

lundi 1 avril 2024

APARTE A PROPOS DU DERNIER CONSEIL MUNICIPAL

 

Le dernier Conseil municipal du 29 mars dernier consacré au vote du budget devait être pénard, une formalité. Hélas, un sujet est venu s’inviter pour gâcher la fête : la justice !

Comme pourraient le dire les jeunes, hélas rares dans cette enceinte « le budget est passé crème ». Juste une voix discordante, celle d’Olivier GHIBAUDO, absent.  Il avait chargé l'adjointe Bettina de PONFILLY de voter pour lui, à savoir contre alors qu’elle-même naturellement est à fond pour. De quoi rendre schizophrène.

Sur le vote des taux d’imposition, on attendait l’expression des dissidents avec la hausse de 35% de la taxe d’habitation. 

En octobre les conseillers MM. PETRE et PRICA-GRAFEL s’étaient révoltés. PETRE au nom de la bonne gestion, PRICA-GRAFEL pour le respect de l’égalité entre les citoyens. Vendredi, PETRE était aux abonnés absents, PRICA, plongé dans son smartphone, a fait comme s’il ne savait pas qu’il était en train d’acter ce qu’il avait si durement combattu.

Avant de disposer des documents budgétaires, on peut déjà souligner que du côté des charges de personnel, la fête continue cette année. Encore 18% de hausse à 1,915 million. Elles étaient de 1,191 en 2019. Soit 60% d’augmentation en 5 ans. 

C’est la faute à l’Etat, à l’inflation, à l’augmentation des effectifs policiers et à « padbol »…  « Allez regarder nos voisins au lieu de tout critiquer, nous faisons beaucoup mieux qu’eux ! » s’est exclamé, outré, le premier magistrat. Nous sommes allés voir. Effectivement, aucun n’atteint un tel sommet avec des hausses comprises entre 2,5 et 6%, les mauvais ☹️. Sans attendre le budget 2024, , « les contribuables associés » une association bien connue du maire, lui a décerné la note de 2/20 pour l’ensemble de son œuvre en matière de dépense.

Tout le monde, aussi bien les conseillers que les trois pelés et deux tondus en guise de public, semblaient plongés dans une douce somnolence quand tout à coup le maire a haussé le ton, indigné. Il était contraint de demander à ses conseillers de lui octroyer la protection fonctionnelle de la commune et un avocat pour assurer sa défense dans une pénible affaire judiciaire lancée par les trois olibrius qui lui pourrissent la vie depuis 10 ans. (Vous retrouverez leur nom en bas de page). 

Ils avaient osé déposer une plainte au pénal au sujet de la fraude aux élections de 2020, il y a près de 4 ans (et non 6 mois monsieur PLENAT). Après un long, très long silence, l’affaire est aujourd’hui traitée par la justice et elle inquiète. Plusieurs personnes ont été auditionnées dont le maire, deux heures et demie à s’expliquer assis sur une petite chaise dans la Gendarmerie. C’est dur et humiliant ! D’où une violente sainte colère de laquelle il ressortait que l’inspirateur, l’instigateur, l’organisateur de toute cette affaire n’était autre que Jean BOUCHARD, le diable en personne. Suivit une longue litanie de ses méfaits dont le Rayol-Canadel a pu heureusement se relever grâce à Jean PLENAT tel Sisyphe et son rocher !

Les rayolaises et les rayolais seraient bien inspirés de venir assister au Conseil municipal. Au-delà de l’acte citoyen, ils ont droit gratuitement à un des meilleurs Stand-ups de la région sur « la véritable histoire vraie du village » avec Jean PLENAT seul en scène.

Avant de s’inscrire prochainement au Jamel Comedy club, celui-ci nous promet pour bientôt une représentation publique unique et spectaculaire sur le thème : « je dis tout sur Le Dossier Bouchard ».

L'impertinent, celui d'où vient tout le mal, lui adresse cette lettre ouverte 

Jean BOUCHARD - Jérôme LECLERCQ - Bruno PILATO

 

LETTRE OUVERTE  A ''MON JEAN''

 Lors du conseil municipal du 29 mars dernier tu m’as interpellé en me tutoyant.  J’en accepte le ton qui me permet de m'octroyer cette liberté.

Ainsi donc, tu m’as fait l’honneur d’insister sur ma responsabilité dans ce fiasco vieux de 30 ans, un projet d’escalier monumental qui devait relier l’avenue Mistral à la place Michel GOY, projet non abouti mis en chantier lors du mandat (1995-2001) de monsieur Henri Paul Goy maire, Claude Zunino 1er adjoint, moi-même 2e adjoint chargé de l’urbanisme etc.

Tu as proposé, très courageusement il faut le reconnaitre, d’en apporter toutes les preuves. Tu remarqueras que cette fois ce n’est pas moi mais toi qui donne un surplus de travail au personnel administratif qui sera chargé de fouiller les archives, car il va de soi de te demander de sortir le dossier complet de cette affaire pour que chacun puisse en apprécier l’idée, visualiser les plans, les signatures des documents annexes, les retours de l’administration nous mettant en demeure, comme on l’a entendu, d’arrêter les travaux et de démolir l’existant.

Puisque nous en sommes aux confidences tu as dit avec le plus grand sérieux que JE me serais octroyé une augmentation de plus de 50 % de mes émoluments d’adjoint, en évoquant une possible prise illégale d’Intérêts. C’est grave voire diffamatoire. 

Ne me souvenant pas de cet exploit, je ne doute pas que tu auras à cœur d’en apporter les preuves afin que mon conseil puisse, s’il le jugeait utile, prendre les mesures qui s’imposent.

Sur ta lancée et pour la énième fois tu m’as mis en lumière dans ce que tu appelles ’’le désastre de la Tessonnière’’ 

Là encore je te serai reconnaissant de présenter les documents idoines et pourquoi pas te mettre en scène lors d’un petit show télévisé dont tu es si friand pour en exposer les faits avec tous les mensonges et autres tartuferies que tu manies à l’envi. 

Quelques soit la formule adoptée je me réserverais le droit d’intervenir contradictoirement, ce à quoi, en grande démocratie, tu ne sauras t’y opposer.

Enfin je regrette que tu n’aies pas poussé le vice jusqu’à évoquer ma participation active dans cette magnifique aventure qui permet au RAYOL d’être ce qu’il est aujourd’hui. J’entends évidement la réussite du Domaine du RAYOL. Au fait, je n’ai pas souvenir d’avoir vu ton nom dans ce dossier.

 Que te dire de plus ‘’Mon Jean’’ si ce n’est merci pour cette soirée en partie consacrée à ma modeste personne dont le but soulève autant d’interrogations que ta soudaine inquiétude qui te pousse à mettre à l’ordre du jour ta demande d’octroi de la protection fonctionnelle de la commune.

Si cela peut te rassurer, tu as fait ce soir tout ce qu’il fallait pour te ridiculiser. Je n’ose imaginer ce qu’il en serait si en plus je te présentais mes sincères et amicales salutations.


                                                                                                         Jean BOUCHARD

  Au Rayol le 30 mars 2024

 

 


 

vendredi 5 janvier 2024

BONNE ANNEE 2024

 


Goodmorning Rayol vous présente tous ses vœux de bonheur, de santé et de réussite. Dans un monde où les fake news polluent l’information, soyez assurés que nous mettrons toute notre énergie pour vous apporter la meilleure et la vraie information sur les évènements marquants de notre commune.

Et pourtant, la bonne année est mal partie. Il paraît que le village est à feu et à sang ?

Il y aurait comme un air de panique à la mairie.

 Branle-bas de combat.

Devant des craintes de poursuites judiciaires le maire veut que tout le monde fasse bloc derrière lui alors il rameute le ban et l’arrière-ban de ses soutiens et donc toutes les associations paramunicipales issues de sa majorité (Certaines subventionnées avec nos impôts..) qui se mobilisent sous la forme d’un tract qui vient tout juste d’être glissé dans nos boites aux lettres. On se croirait revenu au temps de la ronéo, avant la photocopieuse. Terriblement vintage à l’heure de Facebook, X ou WhatsApp ! Sans couleur ni saveur. On y aurait bien vu dessiné une petite branche de mimosas pour faire locale. Dommage.

 On a bien compris, Goodmorning et ses auteurs sont dans le viseur.

Soyez assurés que nous continuerons calmement et fermement, et avec humour si c’est possible, à dire et à écrire ce que nous pensons des projets municipaux quand ils ne nous conviennent pas, à protester contre les hausses d’impôts injustifiées, contre une gestion à la dérive, ou la croissance non maîtrisée des coûts de personnel. Et en plus, nous attendons de nos élus, dont on sait que la tâche n’est pas facile, qu’ils soient irréprochables et qu’ils respectent les lois.

Cela s’appelle faire vivre la démocratie. 

Un appel à la révolte

« Trop c’est trop » alerte ce flyer. On s’attend à un appel à la révolte genre gilets jaunes ou bonnets rouges contre une augmentation des impôts ou du prix de l’essence. Non, en fait, toutes ces bonnes âmes veulent en finir avec ceux qui critiquent le maire, le dénigrent, le brutalisent, voire l’agressent « souvent violents parfois physiquement ! » rien de moins. Ramenant, excusez nous du peu, à des opposants radicalisés (pourquoi pas des fichiers S ?) le blog Goodmorning Rayol qui rassemble tout de même plus d’un millier de vue à chacune de ses parutions et dont la pertinence de ses publications n’a jamais été contestée. Quelques assauts judiciaires se sont lamentablement effondrés, classés sans suite.

L’un des facteurs déclenchant de la soudaine panique de ce microcosme rayolais ? La présomption de prise illégale d’intérêt de l’adjointe Bettina de Ponfilly, et l’intérêt que semble porter la justice sur la mairie du Rayol-Canadel et ses élus.

 Dans cette affaire qui a fait l’actualité de cette fin d’année, le procureur appréciera les explications du maire qui dans Var Matin du 12 décembre « vient au secours de son adjointe ».

Pour prouver que tout s’est fait dans la transparence il indique que « nous avons fait une publication Facebook auprès des habitants… » Ça risque de se compliquer pour l’édile quand les juges lui en demanderont d’en présenter la preuve, cette publication n’a jamais existé. Cerise sur le gâteau, il poursuit « nous avons informé les voisins directs du terrain pour qu’ils puissent se positionner et ainsi étendre leur bien, donc augmenter leur capacité de bâti ». Question sérieuse, Jean Plénat prend il les juges pour des crétins ?

Pas besoin de vivre au Rayol, un simple plan permet de constater qu’il n’y a pas de voisin. Le terrain est isolé par deux rues et la voie verte. Ce n’est pas un hasard si le lieudit s’appelle ‘’Les 4 chemins’’ !

Enfin nous connaissons quatre ou cinq élus qui ont dû moyennement apprécier d’être mêlés à l’affaire. « Dans cette situation précise, explique Jean Plénat toujours dans Var Matin, tous les élus ont participé à la vente de ce terrain ».

C’est oublier un peu vite que cette vente fut l’objet de la première fronde du premier mandat. Toute notre compassion aux otages.

Bref, comme le dit Jean Plénat  ’’Laissons faire la justice’’

 Au secours Kondolff est revenu !

Depuis la disparition de cet aimable plumitif, intime de Jean Plénat, condamné par les tribunaux pour avoir comparé l’ancienne maire à une péripatéticienne et l’avoir qualifiée de noms d’oiseaux tout aussi délicats les uns que les autres, l’injure avait disparu de l’espace public dans notre beau village.

Voilà qu’un certain Alain Huygue de Mahenge, éditeur d’une jolie revue sur papier glacé, « Vivre au Rayol » à la gloire du maire, renoue avec le genre. On en regretterait presque le style flamboyant du vosgien.

Bêtes et méchants, cons, lui tiennent lieu d’arguments dans un éditorial, lourd et indigeste comme un Kouglof, contre les auteurs de ce blog. Enfin, on a cru comprendre que sa rage était dirigée contre nous bien qu’elle soit liée à une « Fake news » publiée non par nous mais par l’excellent Var Matin qui évoquait la mise en cause de la deuxième adjointe dans cette une triste affaire de prise illégale d’intérêts qui semble susciter la curiosité du Procureur de la république.

 Dilemme, doit-on perdre notre temps à répondre à un con ?

Questionnement déjà soutenu dans les années 80 par Pierre Desproges dans un de ses essais philosophiques « A quoi reconnaître un con… »  On hésite. D’autant que pour l’inclassable docteur Didier Raoult : « …discuter avec un con c’est essayer de jouer aux échecs avec un pigeon. Tu as beau être fort aux échecs, il arrive, renverse les pièces, chie sur l’échiquier et s’en va avec l’air supérieur comme s’il avait gagné ! Vous comprenez notre embarras ?

 Sans réponse immédiate ni appropriée à la situation nous nous sommes résignés, pour ne pas succomber au désarroi ou à la dépression, à tourner fébrilement les pages richement glacées.

 Surprise

Page 2, après avoir résumé quelques dispositions du PLU, l’auteur évoque le projet de Zone agricole sur les contreforts du massif, projet renvoyé à plus tard. « Abandonné » s’en est ému récemment le nouveau conseiller municipal d’opposition Olivier Ghibaudo. Le rédacteur souligne l’intérêt de ce projet pour lutter contre les incendies !

Voilà l’un des arguments massues pour défendre ce projet de création d’une exploitation dédiée au vin et aux arbres fruitiers au centre d’une zone naturelle exceptionnelle pour sa biodiversité. Avouons que c’est un peu pauvre. Le premier adjoint lors d’une conversation informelle avançait des arguments autrement convaincants « Ce sera beau ! » …« un vin cuvée Rayol-Canadel, vous vous rendez compte ! » …Quand même, les promoteurs du projet ont dépensé beaucoup d’argent ! C’est sans doute encore un peu insuffisant pour les représentants de l’État qui ne semblent pas près de signer.

 Continuons à feuilleter ça sent le Goncourt !

Page 8. Catastrophe des catastrophes, comble des calamités, des branquignoles réinventent l’histoire de la création des Jardins du Rayol et l’action des Amis du Rayol-Canadel.

Ça va vous étonner mais l’honnêteté nous oblige à cet instant à les remercier de nous avoir fait redécouvrir la loi de Brandolini qui selon l’ami wikipédia est l’aphorisme selon lequel la quantité d’énergie nécessaire à réfuter des sottises est supérieure à celle nécessaire pour les produire…il ressort de cet aphorisme que la désinformation a un avantage important sur la vérité, car rétablir la vérité est plus coûteuse en temps et en énergie ! 

Qu’importe. Goodmorning rayol, seul journal d’information du Rayol non sponsorisé donc libre… ne compte ni son temps ni son énergie pour vous apporter la bonne information.

 En préambule laissons le soin à Jean Philippe Grillet, responsable PACA du Conservatoire du Littoral, incontournable acteur de ces grandes années, de remettre les pendules à l’heure sur le rôle de tel ou tel dans l’extraordinaire aventure de l’Association des Amis du Rayol-Canadel, génération1980 …‘’ils sont nombreux, ceux qui expliquent être, eux seuls, à l’origine de cette acquisition. La réalité est plus complexe : nous avons tous joué notre partition, là où la chance nous plaçait. Dont acte.

On se doit maintenant de rétablir certaines vérités.

À propos de l’achat du Domaine par le Conservatoire du Rayol. :

« …. Il restait toutefois à convaincre le maire du Rayol-Canadel, Etienne Gola. Alain Briffod  en acceptant de participer au prochain Conseil municipal  promet le soutien de l’Association des Amis du Rayol-Canadel lors des prochaines élections !!! »

Pourquoi faire croire que l’acquisition du Domaine a pu un instant être suspendue au résultat de l’élection municipale du 12 mars 1989. Sans réelle opposition, la partie était gagnée d’avance pour Etienne Gola et le Domaine entre les mains du Conservatoire depuis le 9 mars.

La présence d’Alain Briffod alors vice-président des Amis du Rayol aux côtés d’Etienne Gola était donc anecdotique. En revanche elle suscita l’incompréhension voire la déception de nombreux membres de l’association et un réel sentiment de trahison pour Geneviève Aubert, présidente-fondatrice de l’AARC. 

Le pire devient une évidence

On lit plus loin : « …ils (Sous-entendu les Amis du Rayol) n’hésitent pas à lancer des procédures absurdes du type opposition à la mise au tout à l’égout »

Ces ignares (excusez, parfois on se lâche) oublient que le 21 janvier 1981 Etienne Gola, souhaitant bétonner sans attendre, avait demandé à son Conseil municipal de voter le rejet direct en mer et sans traitement des eaux usées du Rayol dans la baie de Cavalière.

Face à cette immonde monstruosité l’Association des Amis du Rayol avait exercé le 13 juillet 1981 un recours hiérarchique auprès des ministres de la Santé, de la mer et de l’Environnement non pas pour un simple refus de mise au tout à l’égout mais bien pour éviter un rejet direct en mer sans traitement. Vous avez dit absurde ?

L’auteur rappelle le contexte général des années 70 et 80 où « on commence à réaliser qu’il faut lutter contre la bétonisation de nos côtes ». Il aurait pu citer, en contre-exemple Etienne Gola au premier rang des bétonneurs résistants. Outre son soutien au projet d’urbanisation sur le Domaine il voulait aménager ‘’Le petit port au Canadel’’ en port de plaisance. Dix ans plus tard il soutiendra le Baron Empain sur la bétonisation de la Tessonnière.

C’est d’ailleurs pour toute son œuvre que Jean Plénat lui a offert la plus grande avenue et l’oubli pour Geneviève Aubert auquel le village doit tant.

Lier l’action d’Etienne Gola à la création des Jardins, ce n’est rien moins que du révisionnisme.

Toujours à propos de cette belle revue, de méchantes langues mais bien informées affirment que le service communication de la Mairie donnerait un petit coup de main pour l’info graphisme (en dehors des heures de service, bien sûr) et que « l’Ours » (les mentions légales obligatoires) oublierait de signaler l’aimable participation de la deuxième adjointe comme conseillère éditoriale, voire rédactrice en chef.

Enfin, en ce début d’année Goodmorning Rayol a une pensée toute particulière pour monsieur le maire et ses élus. Qu’ils soient assurés qu’il sera toujours à leur service pour y voir plus clair.

 


 Pour lui aussi 2024 c'est mal parti !

Le ponton de la plage Ouest du Rayol aurait-il bougé ?

 

vendredi 6 octobre 2023

Ya de la rumba dans l’air…

 Francis Pêtre un câble !

« Cette augmentation, c’est la double peine pour les résidents secondaires. Moins on habite une commune, moins on utilise ses structures, ses services publics, et plus on paye »

Ce vendredi, Francis Pêtre vient de voter contre la majoration de la taxe d’habitation de 35%. (Var matin 03/10/2023)

Un premier et grand frisson d’émotion dans une salle jusqu’alors si morne.

C’est la première fois depuis 2014 que Jean Plénat voit des conseillers municipaux s’opposer publiquement à lui et ils sont trois.

Francis Pêtre, en charge des résidences  secondaires ; Olivier Ghibaudo ,ex premier adjoint démissionnaire, dont il détenait le pouvoir, et Florin Prica Grafel conseiller.

Rouge de colère et visiblement tendu comme un arc, le conseiller poursuit : « On profite de l’opportunité de pouvoir majorer cette taxe pour boucher, pour une bonne partie, les trous du budget. Comment imaginer que cette majoration va inciter les propriétaires à mettre leurs biens sur le marché locatif ? Comment les belles villas du Rayol Canadel vont-elles se transformer en logements sociaux ? » Et Francis Pêtre en appelle à « la nécessité de gérer la commune en bon père de famille, de commencer par construire les logements de l’OAP et de ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne ».

Il est évident que personne, même pas Jean PLENAT, peut imaginer que cette entourloupe permettra , entre autres, d’acquérir du foncier pour des logements pour actifs alors qu’il a n’a pas hésité de demander à son conseil de vendre à un futur résident secondaire un terrain destiné à des logements pour actifs (Parcelle AL 41- Place des 4 chemins – délibération 43/2014 et 63/2018)  !!

Le premier magistrat insulté

Déjà contrarié par le vote négatif, Jean Plénat est touché au vif. Dans sa longue réponse, il s’explique à nouveau sur la décision mais une phrase reste en travers de la gorge : « Nous dire qu’on ne gèrerait plus la commune en bon père de famille, s’exclame-t-il, je prends ça pour une insulte ! »

« Je n’ai pas voulu t’insulter mais j’ai rejoint cette équipe en 2020 parce qu’elle gérait bien la commune, Je souhaitais que ça continue », réplique le conseiller rebelle, droit dans ses bottes. Fermez le ban.

Quant Florin Prica-Grafel c’est d’une voix de phonographe en fin de course qu’il a tenu à s’expliquer. On a cru comprendre qu’il s’excusait d’avoir été obligé de voter contre ! Certaines mauvaises langues prétendent qu’il ne veut surtout pas se fâcher avec ses bons clients qui vont sérieusement trinquer.

Bref, la majoration de la taxe va rapporter plus de 500 000 euros. L’expliquer par une hausse des coûts liés à la crise, le prix de l’électricité, le coût des services, les assurances, le personnel c’est un peu fort. Plus c’est gros plus ça passe… mais pas cette fois !

L’augmentation des coûts est d’abord due à une gestion calamiteuse qui fait de Jean PLENAT le maire le plus dépensier que la commune du Rayol-Canadel a connu depuis plus de 70 ans !

 Comment expliquer en effet la hausse de la masse salariale. 400 000 euros/an en quatre ans, plus 35%?  Les assurances ? Leur montant a doublé, l’une qui couvrait les accidents du travail/arrêts maladie a dénoncé son contrat. Trop d’événements, l’assurance ne voulait plus couvrir ces risques. Et le nettoyage et l’entretien des plages ? plus de 110.000 euros cette année contre 56 000€ l’année dernière et 37 000€ l’année d’avant.

Comment expliquer le besoin de 4 avocats conseils pour 700 habitants, soit 1 Avocat pour 180 habitants ? ….avec les résultats que l’on sait dans des procédures couteuses et inutiles dont certaines juste pour défendre son Ego surdimensionné. Stupéfiant !

En reportant ce ratio à la Ville de Toulon (181.500 Hab)  C’est  à la louche 1.000 Avocats ! C’est démentiel.

Comment expliquer encore le besoin d’un parc de 5 voitures de Service-Fonction…démesuré pour une si petite commune ;

Comme justifier enfin l’indécente grande bouffe ‘’entre soi’’ avec un ticket de caisse frôlant les 2.000€ ( Voir GoodMoring du 23/5/2023…) etc.

Avec une gestion rigoureuse comme le réclame Francis Pêtre, il n’y a nul besoin de recettes additionnelles pour mener une politique dynamique y compris sur le logement social.

 Un groupe d’opposition ou des démissions ?

 Le vote de vendredi va devoir être renouvelé au moment du vote du budget primitif 2024 car forcément cette mesure y sera incluse.

Voter le budget, ce serait de fait accepter l’augmentation de la taxe. Francis et ses « associés » auront le choix :

Soit, ils reviennent sur leur position, bonjour la honte !

Soit, ils votent contre le budget et de fait ils passent dans l’opposition.

Avec un maire comme J.PLENAT,  un mec qui a l’esprit large mais qui n’aime pas que l’on dise le contraire… comme disait Coluche, il faudra avoir le cuir solide.

Soit, ils démissionnent. Un coup dur supplémentaire pour « le premier magistrat ».

 Ils ont encore une possibilité, le choix de la lâcheté, rester chez eux sans donner de pouvoirs. Francis Pêtre n’est pas homme à rejoindre le bal des faux culs…Il vient de le prouver.

 Sept conseillers « avaient piscine » vendredi 1er octobre

Seuls 8 conseillers ont participé à ce Conseil pourtant de première importance. Les absents pourront dire qu’ils n’ont pas voté cette mesure même si tous avaient donné un pouvoir favorable à l’augmentation. Un grand classique chez nos élus bien timorés. On a des noms !

Quoiqu’il en soit deux adjoints manquaient au dispositif et pas des moindres. Bettina de Ponfily ''intendante des menus plaisirs'' et Philippe Saint-André, 1er adjoint '' Philou'' pour les intimes.

En revanche, la 3e adjointe Pascale Voituron, une amie sur qui il peut compter,  a fait mieux qu’assurer sa fonction, opinant du chef avec une grande détermination à chaque affirmation du « patron » tel le « petit chien pendulaire des plages arrières » qui amusent tant les enfants. Comme d’autres de ses petits camarades on a le sentiment qu’elle réagit aux ordres et obéit au mot d’ordre au sein du Conseil : Il ne faut pas donner l’impression que le divorce est consommé…il est juste en instance !

La ronde infernale du personnel

La rébellion du conseiller chargé des résidents secondaires n’a été pour Good Morning qu’une demi-surprise.

On venait d’apprendre qu'il avait claqué la porte du dernier Conseil privé s’insurgeant contre la hausse excessive de la masse salariale. Rien d’étonnant quand on voit le nombre de départs pour démission, mutation ou mise en disponibilité auxquels il faut ajouter les accidents du travail et les arrêts maladie.

Plus d’une vingtaine d’agents en trois ans pour un effectif de 28 ou 29 salariés permanents. Certains salariés sont remplacés par deux embauchés, des départs se font avec un accord transactionnel.

Tout ça coûte bien cher. À se demander s’il y a un pilote dans l’avion !

En tous cas les recrutements opérés par la copilote, Mme MEUNIER directrice générale des services, sont critiqués dans les couloirs de la mairie.

On dit qu’elle ne cherche pas bien loin ses nouveaux collaborateurs, ici un neveu ou une nièce, là son coach sportif. Et les résultats sont discutables. Un nouveau recruté aurait « oublié » de traiter le dossier Pavillon bleu, ce qui expliquerait que la commune l’a perdu sur ses plages; un autre à peine titularisé et logé a eu une violente algarade avec sa directrice, sa tante à la ville. Il est depuis en arrêt maladie.

Bref, les « Insiders » décrivent le chaos dans l’Hôtel de ville, bonjour l’ambiance !

Dernier départ annoncé, et pas des moindres, Virginie Gentil qui va s'éclipser pour un congé sans solde d'un an. Elle sera remplacée à l’urbanisme par une spécialiste venant de Sète qui partagera son bureau avec une jeune agente immobilière en reconversion.

Coucou, on est là !

Revoilà la police. Venant de la Police Nationale, le nouveau chef de la police municipale a pris ses fonctions. Il a exigé d’avoir un bureau à lui. Pas question d’un Open Space. Il a obtenu gain de cause, on a élargi les murs et sorti les pinceaux.

Un agent des services techniques a été péché pour revêtir l’habit d’ASVP. Pour garder le chef le maire veut lui faire signer un contrat dans lequel il s’engagera à rembourser en partie sa formation s’il quitte la mairie.

Et l’ex patronne de la Police Municipale ?

En arrêt accident du travail, donc toujours payée mais remplacée ! Elle a engagé une procédure à l’encontre du maire et de la mairie pour harcèlement moral au travail et discrimination due à son orientation sexuelle.

Elle a reçu le soutien de SOS Homophobie qui a envoyé une lettre à l’attention du maire, une lettre assez sévère le rappelant à ses obligations. Le maire dément en bloc les accusations. Les indemnités demandées se chiffrent à plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Le massacre de la Saint-André

Vous avez surement été surpris par la mystérieuse et très inhabituelle clôture  vierge de toutes indications , sans permis de construire, au 2 avenue du Commandant Rigaud . 

 
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Derrière ce piteux cache- misère, des pins presque centenaires qui ont eu le tort de pousser dans cette endroit tant convoité, n’ont pu éviter les coups de tronçonneuses du 1er adjoint, nouveau propriétaire de l’ex petite villa l’Oustalet blottie, avant sa récente démolition, dans un épais écrin de verdure au  2 av du Commandant Rigaud et accolée à l’Escalier Monumental ou ‘’Escalier Fleuri’’ classé à l’inventaire des  monuments historiques depuis 1989 !  Qu'en pense l'Architecte des Bâtiments de France ?


Avant

 

Après



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Interrogé (lettre du 7 juillet dernier) On attendait du maire le souci de présenter le feu vert de l'architecte des Bâtiments de France ou tout au moins un avis.  Jean PLENAT, peut-être un peu gêné, a préféré utiliser le sarcasme ‘’Après avoir convoqué le pétitionnaire et avoir fait réaliser une vérification sur place…Je vous confirme que les travaux réalisés sont en conformité etc. 

Le pétitionnaire…N’étant autre que son double, il ne fallait pas s’attendre à autre chose. Et puis,  lui demander si le ''Philou'' peut se jouer de certaines règles d'urbanisme est une insulte! Dans ces conditions, à preuve du contraire, nous sommes en droit de penser que le dossier n'a peut-être pas suivi toute la procédure  ! Pour un 1er adjoint ce serait fâcheux.

 Ceci dit, cette réponse devrait  inspirer Mme Valentine SORRET qui propose au Patec des séances de ‘’YOGA du RIRE ‘’(Var Matin 08/08/2023) aussi bien en présentiel qu’en distanciel…Ça vous intéresse ? jvrire@gmail.com  Mobile 07.78.79.21.22

''Philou'' l'embrouille..

Ne cherchez pas le panneau du permis à l’entrée du chantier. Trop vu. Ringard !

Il est lui aussi blotti dans écrin de verdure mais une rue en dessous, avenue des Américains, en limite de la propriété dudit 1er adjoint face au bailli de Suffren et souvent caché par les véhicules en stationnement. C’est ballot car on est tenté de croire que le hasard n’y est pour rien ! 

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On vit une époque formidable !

Amicalement vôtre.

Avec :

Pour l'écriture Jean BOUCHARD – Jérôme LECLERCQ – Bruno PILATO

Pour la mise en page : Emeline DOUAILIN

 

 

 

mercredi 21 juin 2023

 

Qu’avez-vous fait du pavillon bleu ?





Le Pavillon Bleu ne flottera pas sur nos plages pour la saison 2023 !

 …. ‘’Le Rayol-Canadel-sur-Mer disparaît complètement des certifications cette année:…. À noter que pour obtenir le label Pavillon Bleu, les communes doivent déposer une candidature : certaines villes ne vont donc même pas chercher à l'obtenir. Cela peut être une des raisons pour laquelle Le Rayol-Canadel-sur-Mer a disparu des lauréats 2023. (Association TERAGIR distributrice du label)

Toujours bien informé l’hebdomadaire Charlie Hebdo (N°1562-29/6/2022) précise ‘’le Pavillon bleu, selon ses propres termes est ‘’Un label de qualité environnementale exemplaire’’

Son absence aura un impact touristique non négligeable ce que confirment les élus…Une plage Pavillon Bleu est une plage qui respecte une politique de développement touristique durable…(’La Voix Du Rayol’’ de l’été  2022)

Certains s’inquiètent déjà. Pas de panique :  Pour la qualité des eaux de baignades vous ne serez pas obligés de faire trempette en combinaison étanche ou prendre une douche à la ‘’Bétadine’’ après le bain, non. Comme le précise l’hebdomadaire cité plus haut ‘Le Pavillon Bleu ne fait aucune analyse par lui-même, et se contente de celles obligatoires, menées par les agences régionales de santé(ARS) elles-mêmes s’appuyant sur une directive européenne dite 2006/7/CE…

Ceci dit, pourquoi le Pavillon bleu ne flottera pas en 2023 au Rayol-Canadel ?

Quelques pistes possibles :

Les élus ont-ils pris conscience qu’après un nouveau mandat catastrophique sur le plan environnemental les conditions du label n’étaient plus remplies et étaient assurés de ne pas l’obtenir ?

Ou a-t-on tout simplement oublié le dossier sous la pile de gauche ? C’est hélas le plus probable

Ce serait le comble avec la pléthore de personnel administratif engagé.

Au cours des trois dernières années les charges de personnel ont augmenté de 35.5 %, 1181 777 € en 2019à 1614 900 € au BP 2023

 À force de creuser on trouve même l’invraisemblable

En octobre 2018, à la surprise générale, le maire demandait à son conseil de l’autoriser à mettre en vente pour 600 000 euros le petit parking naturel dit « des quatre chemins », le long de la voie verte au carrefour en haut de l’avenue des anglais. Une double surprise, d’abord parce que la méthode était différente de l’habitude, le maire demandait l’autorisation alors qu’elle lui était déléguée depuis le début de son mandat, et il n’indiquait pas d’acheteur. C’est la seule fois en plus de 8 ans qu’il a agi de la sorte.

L’autre étonnement a été la rapidité avec laquelle s’est montée cette affaire. Dès Le 7 mars le nouveau propriétaire dépose sa demande de permis de construire (En fait, il a signé le compromis 2 jours piles après la fin du deuxième mois suivant la délibération), moins d’un mois plus tard, le 3 avril, le PC lui était délivré et un panneau affiché sur les lieux indiquant la construction d’une villa dont l’architecte était le cabinet AWAZU-PONFILY, dirigé par… le mari de la troisième adjointe !

Naturellement les mauvaises langues se disaient, il y a anguille sous roche et ce marché inespéré pour M. Jean de PONFILY ne doit rien au hasard. Sa femme a même donné deux voix à la cession du terrain, la sienne et celle d’une de ses collègues absentes.

Du côté de la mairie, on se félicitait de cette affaire qui allait faire rentrer de l’argent frais, la commune étant confrontée à de grandes difficultés à la suite de l’éboulement au-dessus des Iles d’or.

Alors, hasard ou lézard ?

Quatre ans plus tard, on peut vous le confirmer. Il n’y a pas de hasard.  L’acheteur était (est) un ami, une connaissance de l’adjointe Bettina de PONFILY qui est intervenue lourdement en sa faveur pour que ce terrain, qu’elle lui avait montré, lui soit vendu.

Cela avait fait grincer quelques dents chez plusieurs élus qui n’avaient pas oublié que dans leur programme la mairie devait construire à cet endroit des logements pour actifs. On leur avait vite fait comprendre que les promesses n’engagent que ceux qui les croient !

Une adjointe qui propose un terrain municipal à un ami, vote la vente à cet ami qui va faire appel à un architecte qui n’est autre que son mari, on en voit qui vont immédiatement pousser des cris d’orfraies : « prise illégale d’intérêt ! favoritisme ! » et autre gros mots. Cela mériterait, pensent-ils, une mise en examen immédiate. Non pas forcément : 

1/ On est dans le Var où l’interprétation des textes semble moins stricte qu’au nord de la Loire.

2/ la loi est plus « arrangeante » avec les petites communes de moins de 1000 habitants. « On ne peut pas y empêcher les femmes ou maris d’élus de travailler » nous dit-on, en outre le maire a toute liberté de vendre à qui il veut pourvu que le prix soit raisonnable. Les Domaines n’ont même pas à être consultés.

Légal, pas légal, ça se discute mais éthique ? Ce n’est assurément pas une valeur mise en avant par l’équipe municipale

Trop fort le Grand Maître du Monopoly rayolais

Le 9 mai dernier, des passants assistent médusés à l’abattage de plusieurs arbres dont un pin blanc centenaire dans le jardin d’une petite villa nommée L’Oustallet au 2 avenue du Commandant Rigaud juste à côté des escaliers classés.

Une petite villa qui appartenait à une quasi centenaire décédée il y a un peu plus d’un an. Sur place le premier adjoint, Philippe Saint-André, explique : « On ne peut pas construire, hélas, sans devoir abattre quelques arbres !»


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Villa l’Oustalet Avant la coupe des arbres


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Villa L’Oustalet Après la coupe des arbres

                                                          

Aux abords de la maison, pas de panneau de permis de construire. En fait, il faut aller à plus de 200 mètres de là, avenue des Américains pour le trouver, si personne ne s’est garé devant.



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Le petit carré blanc entre les 2 véhicules avenue des américains : le permis de construire dans les arbres

Le panneau fait état de la démolition d’une construction existante de 48,50m² et de l’extension d’une maison individuelle de 95,30m² sur une propriété comportant deux parcelles. Fallait connaître le cadastre sur le bout des doigts pour comprendre que la villa L’Oustallet allait disparaître. Tout cela est légal, bien entendu. Le panneau doit être affiché à l’extérieur de la propriété et lisible. Visible ? ce n’est pas précisé. La transparence n’est pas non plus une valeur promue par l’équipe municipale.

Enfin, le projet a été soumis aux Architectes des Bâtiments de France. Des recommandations ont été faites avec un impératif absolu : « Les arbres existants hors emprise de la construction seront impérativement conservés ».

Pas de bol, un pin blanc centenaire n’aurait pas dû être abattu. Trop tard ! Il faut noter que les travaux de démolition ont débuté le jour même où le permis de construire pouvait être considéré comme acquis. Depuis il ne se passe plus rien. Pourquoi une telle urgence ?

Un peu de transparence… c’est bon pour le moral  !

 Certaines communes font une large publicité chaque fois qu’elles mettent en vente un terrain communal. On est évidemment très loin des pratiques plénatesques qui ne profitent qu’à quelques initiés proches du pouvoir. C’est dommage voire discriminatoire.

Pour exemple : En juin 2022 un terrain de 1075 m2 au Rayol a été vendu ou plutôt ‘’Offert’’ pour 122.000€ ! soit 114 € du m2 …Alors que dans le bas rayol on ne trouve rien à moins de 500€ voire 5.000 € du m2 pour une cabine de bains. Oui, mais elle est au bord de l'eau !!!

Bref combien de jeunes locaux en quête de logement n’auraient pas tenté l’aventure à devenir propriétaires ?

 Il faut sauver le soldat PLENAT

C’est en résumé ce qu’il ressort de la Tribune 81 de l’ADRER dite ‘’MINIMANDAT’’

Quoiqu’il l’en coûte on tente de convaincre en énumérant les actions du conseil municipal  depuis sa prise de pouvoir …Cette technique qui sent fort la naphtaline est d’une naïveté confondante !!

 C’est bon à savoir

 Au cas où la mairie décidait de taire cette déconvenue, n’hésitez pas à vous rapprocher de Francis PÊTRE, l’élu chargé des résidences secondaires qui souhaitait…’’ entretenir avec les résidents secondaires un lien exclusif’’  et pour ce faire, il avait créé une adresse mail qui vous est spécifiquement dédiée :

résidents.secondaires@rayol-canadel.fr

Les résidents secondaires peuvent nous écrire pour poser toutes les questions souhaitées, notamment celles restées sans réponse après consultation du site internet de la Mairie (Sic) !  (‘’La Voix Du Rayol ‘’été 2021 Page 4)

 À preuve du contraire sur le site de la mairie il n’y a pas de chapitre du type ‘’Les rayolais parlent aux rayolais - Questions - Réponses ‘’!

Un détail pour notre sympathique ‘’Patrick CHIRAC’’ rayolais. On ne doute pas qu’il fera tout pour vous dire tout sur tout…

 Les fuites de la Micro-crèche, va-t-on vers un Plenatgate … ?

 Le 7 septembre 2018, le conseil municipal avait créé la surprise en votant l’achat ‘’Sans voir’’ et dans un contexte  limite du conflit d’intérêt  pour 180.000 € du local situé sous  le Petit Casino pour y installer une crèche, halte-garderie pour les moins de 3 ans.

Personne n’avait jamais entendu parler d’un tel projet d’autant qu’on sait, hélas, qu’il n’y a en moyenne que deux naissances par an au Rayol-Canadel depuis plus de 30 ans.

Aujourd’hui le maire découvre fortuitement…de graves problèmes d’étanchéité qui l’obligent à lancer un référé expertise contre la SPL LESOURD - Patrice l’ancien boulanger -  et la société CASINO afin qu’un expert judiciaire puisse déterminer d’où viennent les fuites qui causent des détériorations dans le local appartenant à la mairie et qui doit les réparer ! (CM du 18/11/2022)

Selon les premiers bruits on irait vers des travaux titanesques avec une facture béton !.

Bref, la micro crèche n’est pas prête à voir le jour avec en ligne de mire une énième procédure judiciaire pour un dossier pourri conduit à la légère qui met les finances communales, c’est-à-dire notre argent, dans le pétrin... À suivre.

 Flash-back

L’ensemble de l’immeuble a été mis en vente par l’indivision Filigheddu, famille d’Olivier Ghuibaudo premier adjoint démissionnaire. Le boulanger Patrice LESOURD s’était porté acquéreur à 1.400.000 €.

Malgré une offre équivalente, les gérants du Petit Casino ont été étrangement écartés !

Bref, les 156 m² acquis par la mairie le sont à 1.150 euros  le m² alors que dans la transaction les indivisaires et l’acquéreurs le lot duquel il est détaché, qui comprend entre autres un appartement et un local commercial, n’était estimé qu’à 645 euros de m². Vous avez dit bizarre ?

 Lu dans la presse 

 Parkings, clôtures : Les règles se durcissent (Var Matin 30 mai 2023)

Jean Plenat dans le texte :

 Pour les parkings.Il faut nécessairement des emplacements nouveaux afin qu’ils correspondent aux règles du PLU….Afin d’éviter que les voitures se garent n’importe où dans les rues !! Ah bon ? 

Même aux abords de la ‘’Villa Douce’’ propriété de l’adjoint Philippe Saint-André ? Chiche !

 Et pour les clôtures ? ..Nous vérifierons qu’elle soit faite dans les règles du PLU. (sic) 

Même celles des petits copains ? Wahou..du boulot en perspective.

 

Impérial, le maire consulte les associations

 Comme à son habitude Jean PLENAT fait semblant d’écouter et au final :





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  Canard Enchaîné du 17 mai 2023  n°5349 

avec l’aimable autorisation de

 l’illustrateur Lefred Thouron

On vit une époque formidable…

Cordialement vôtre,


Le Comité de rédaction Jean BOUCHARD – Jérôme LECLERCQ – Bruno PILATO