jeudi 12 juillet 2018

ILS L’ONT FAIT



Beaucoup ne pensait pas qu’ils iraient jusque-là…Et pourtant, ils l’ont fait.

Les copropriétaires de l'immeuble DOUCE FRANCE viennent d'être informés que le conseil municipal, par la voix du maire, a déposé le 15/5/2018 un pourvoi en cassation contre la (les) décision(s) de la Cour d’Appel d’Aix à l'encontre de la copropriété "Douce France" où réside, entre autres, la famille de Coco BENVENUTI qui subit, depuis Avril 2014, les foudres de Jean PLENAT pour le seul motif qu’il a osé s’opposer à lui lors des élections municipales de 2014 
Un crime de lèse-majesté sous cette mandature...Et qui perdure. Pour preuve, l'affaire des travaux vieux de 30 ans dans une propriété du petit port au Canadel que nous évoquions dans notre article (Point 4) du 10 juillet dernier. 
Comme le disait le grand romancier britannique William THACKERAY : Un homme plein de lui-même fait un joli paquet…
Bref, cette affaire, initiée par Plenat Jean alors qu’il n’était pas encore maire, n’est rien d’autre que le fruit d’une inconcevable vengeance personnelle post-électorale au frais du contribuable.
Quant aux copropriétaires de DOUCE FRANCE, ils ne taperont pas dans la caisse communale...  Ce sera au minimum 4.000 € de provisions à prendre une nouvelle fois sur leurs deniers personnels !

Nous avons largement commenté cette tragi-comédie qui scandalise plus d’un au Rayol-Canadel. Sous le titre "HONTE A VOUS"  notre édito du 31 mars dernier revenait sur les faits. 
Pour bien comprendre les enjeux…Nous vous invitons à le relire.

Et le Conseil municipal dans tout ça ? Comme à son habitude : Unanime. Il fonce encore tête baissée pour valider le délire procédurier du chef de village…
Tous ces votes ''À l'unanimité'' montrent à quel point les élus(es) ont été briffés(es) pour ne pas dire dressés(es) ! À croire que pour éviter les couacs, le boss fournit lui-même les éléments de langage... C'est triste, non ?

Rectificatif

Pour tromper le lecteur, le rédacteur de LA VOIX du Rayol-Canadel, qui par ailleurs ne signe pas ses articles, matérialise (Page 19 de La Voix du Rayol-Canadel) son article sur DOUCE FRANCE avec une photo des soi-disant encombrants stockés sur le domaine public.
Un rectificatif s’impose :
1/ Bancs et chaises, propriété de la Société de Chasse de la Commune, sont sur le domaine privé de la copropriété.
2/Cet espace n’est nullement concerné puisque le litige, si tant est qu’il y en ait un, relève du balcon fleuri au 1er étage de l’immeuble et qui serait un fantomatique passage public...(Voir article "Honte à vous" 31 mars 2018)
Un peu de vrai dans tout ce fatras de faux, s’il vous plait !


La parole à un copropriétaire de l’immeuble DOUCE-FRANCE 

Nous ouvrons volontiers nos colonnes à Monsieur Guillaume  PIEGAY, copropriétaire dans DOUCE-FRANCE qui souhaite vous faire part de sa lettre ouverte à monsieur le maire.

(Cliquer sur la lettre)





Le Conseil municipal se dote d’un nouveau cabinet d’avocats

Lors du conseil Municipal du 22 juin 2018 – Délibération N°41/2018 - Le maire a informé le conseil municipal des affaires pendantes devant les instances administratives (Tribunal administratif, tribunal de grande instance, cour d’appel et autres) et qu’il convient de désigner un second cabinet d’avocats pour défendre les intérêts de la commune….

QUESTION : Les termes intérêts de la Commune sont-ils bien appropriés ?
 Est-ce vraiment les intérêts de la Commune qui sont en jeu ou les intérêts du Conseil municipal ?
On est en droit de se poser la question tant il est vrai que face à ses propres décisions souvent inaudibles, le Conseil municipal valide sans broncher sa quérulence procédurière unique dans l’histoire de la commune depuis plus de 40 ans. 

mardi 10 juillet 2018

JE DÉCLARE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE OUVERTE


JE DÉCLARE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE 2020 OUVERTE...

C’est ce qui résume la sortie du Journal Municipal de Juin 2018. 
Son slogan ?  Le pas vrai du pas faux !
Terminé l’entretien bon enfant avec le Jean-Pierre Pernaut local!
Une chute de l’audimat ? Une sanction du C.S.A pour ne pas avoir signalé que ce programme pouvait choquer les plus jeunes ? Allez savoir !
Bref on monte d’un cran, avec dans le rôle de monsieur Loyal l’incontournable Gérard Cresteil journaliste Indépendant (sic) !...
La qualité du papier, le format, le nombre de pages et excusez-nous du peu, 4 couleurs… On pouvait s’attendre au scoop : Le Rayol recevra le prochain G20 ou encore le conseil municipal institue Goodmorning Rayol journal officiel de la commune… C’était l’occasion, dommage !

Dans son éditorial "Jean moi-même", le pull négligemment jeté sur les épaules, donne le ton : Sérénité, décontraction et pas question de répondre à ses détracteurs : Je n’ai jamais voulu le faire jusqu’à présent, refusant d’entrer en polémiques stériles…
Ça saute aux yeux, pas moins de 20 pages sur 32 pour expliquer pourquoi Goodmorning Rayol est aujourd’hui incontournable….

Difficile d’analyser point par point cette fracassante entrée en campagne qui hélas ne nous apprend rien de ce que nous savions déjà.

1/ Sur le PLU

Prudent il reconnaît que l’on peut être en désaccord sur des choix comme la Tessonnière, le petit port ou le Centre Village…C’est-à-dire sur TOUT car mis à part ces points chauds, le reste n’est que littérature… Curieusement Jean Plenat craint (à tort…) qu’un rejet global n’entraine une quasi mise sous tutelle urbanistique avec obligation d’appliquer le R.N.U (règlement national d’Urbanisme) !
Notre homme s’est-il posé la même question quand il a fomenté 7 recours sur le projet de PLU présenté par l’ancienne municipalité pour finalement le faire annuler ? Et puis, si tout le monde reconnait que le PLU permet de préserver la commune et d’éviter à tout prix de la défigurer...On se demande bien pourquoi l’élu nous fait part de ses inquiétudes puisque lui seul à raison, tous les autres sont des imbéciles !

2/ Sur les plages et arrière-plages

Parole au 2e adjoint qui répète mot pour mot ce que son mentor nous a déjà distillé  lors d’une interview télévisuelle.

LE PAS VRAI DU PAS FAUX : Rien de bien nouveau, si ce n’est toujours les mêmes fausses informations sur l’accès aux plages du Rayol pour les personnes à mobilité réduite, dossier que nous avons largement commenté dans notre édito du 17 mai 2018.
Un point qui peut passer inaperçu :  
« Pour les cales de mise à l’eau, le projet des arrière-plages prévoit d’adoucir la pente au Canadel en face du Tropicana, de déplacer celle du Rayol pour l’écarter du restaurant de plage et la coller aux garages,
Surtout n’allez pas croire que cet énorme chantier n’est envisagé que pour satisfaire l’ami plagiste du Boukarou, ce ne serait qu’insinuations, supputations, accusations gratuites.   
A propos, on a chiffré le petit arrangement entre amis ?
- La verrue au-dessus des garages (Plage Ouest) devra disparaître…Il faudrait déjà que la mairie réponde au courrier des propriétaires des locaux (4/10/17) qui souhaitent simplement que soit défini les droits qu’elle veut acquérir sur la terrasse de chaque garage ;  savoir dans quelle situation juridique l’opération de prise de possession doit se faire etc.

3/ Sur un port au CANADEL

Certaines personnes font courir le bruit qu’un port va voir le jour au Canadel !

LE PAS VRAI DU PAS FAUX : Seul le maire Étienne Gola, avait inscrit dans le P.O.S de 87 une telle monstruosité, initiative d’ailleurs saluée par Jean Plenat qui, pour cette brillante idée, lui a attribué pas moins que la principale rue qui traverse le village…

4/ Sur l'Hôtel VILLA DOUCE

Quand on voit avec quelle obstination il est allé farfouiller les archives pour extirper une hypothétique non-conformité sur des travaux  réalisés il y a plus de 30 ans dans une propriété du Petit Port au Canadel… On s’étonne que le dossier de la Villa Douce  n’ait  pas retenu son attention ! 
De surcroît il feint de ne pas comprendre pourquoi  certains peuvent douter de l’impartialité de la commune dans ce dossier. 
Un petit coup de mou peut-être !

LE PAS VRAI DU PAS FAUX : Le permis modificatif accordé à son 2e adjoint n’est pas contesté, c’est juste qu’il n’est pas respecté…Un détail !
En premier lieu il faudrait qu’il nous dise où il trouve les 40 places de parkings réalisées dans l’enceinte de la propriété !
Cela dit, si les places de stationnement prévues au permis n’ont pas été effectuées conformément aux plans; si au nord, les places ont été réalisées perpendiculairement à la voie (Les plans les positionnent parallèlement à la voie…) ce qui, de par la gêne occasionnée, a contraint la mairie à mettre par arrêté la Corniche de Paris en sens unique et ce, sans consultation des riverains…Si les parkings au bas du terrain au droit de l’avenue Clément Bayard ne sont toujours pas réalisés, si tous ces "petits détails" ne sont pas des arrangements entre amis, il faut nous expliquer ?

5/ Sur la résidence DOUCE FRANCE

L’élu a raison, C’est une affaire rocambolesque surtout par ses multiples procédures pour tourmenter, avec l’argent du contribuable,  ceux qui se sont opposés à lui lors des dernières municipales.
Là encore Goodmorning Rayol, a largement informé la population sur le vrai du faux et dernièrement dans son édito du 31 mars.
En assimilant à des zadistes des familles respectables propriétaires depuis plus de 20 ans, c’est dire le peu de considération que l’élu peut avoir pour ses administrés et ses 3 prédécesseurs qui n’ont, à juste titre, jamais contesté la privatisation évidente de ce balcon fleuri ! (GM 31/3/18)
En désespoir de cause et après avoir été par 3 fois débouté, il nous annonce un pourvoi en cassation !

LE PAS VRAI DU PAS FAUX : C’est minable, c’est du Plenat !

6/Sur les projets immobiliers et l’incompréhensible hostilité de certaines associations...

Nous avons dû louper un épisode car nous n’avons pas lu ou entendu que certaines associations étaient contre les logements sociaux de l’Orée de Pramousquier’’ (Hôtel CENTRO) contre le prolongement de la résidence Paulette Gola ou contre la rénovation de la Maison Morel sous la poste.
Mieux, dans notre édito du 24/2, nous nous sommes étonnés de ne pas voir ces projets déjà en chantier….Elle est où l'hostilité, elle est où ?

LE PAS VRAI DU PAS FAUX : Ce qui fait débat c’est l'incompréhensible programme immobilier sur la zone ludique et de détente recevant les Tennis, qui conduit aujourd’hui les 3 principales associations A.A.R.C, A.B.C et ARCANE à plancher sur un projet commun pour contrecarrer une bétonisation inutile et dévastatrice au cœur même du Centre village.

7/ Sur la Pharmacie

Sous le titre ‘’Quel avenir pour la pharmacie ?’’ Jean Plenat n’hésite pas à écarter d’un revers de main son entière responsabilité dans ce dossier.

LE PAS VRAI DU PAS FAUX : Avec le temps il oublie qu’il fut partie prenante dans pas moins de 7 recours pour faire capoter le projet AKTIMO 1 (Pharmacie- Centre village) avec ses logements sociaux et la réfection totale de la pharmacie
Aujourd’hui il serait question d’un possible accord amiable afin de sortir de cette impasse ! On peut en savoir plus ?

8/ Sur la Z.A.C de la TESSONNIERE

Le 1er adjoint estime que ce dossier épineux a été traité ! Ah bon ?

LE PAS VRAI DU PAS FAUX : Si traiter c’est présenter un projet immobilier sans tenir compte de la chose jugée (Arrêt du Conseil d’État) c’est peut-être aller un peu vite, non ?
Pour le chef du village, le préfet serait d’accord sur sa constructibilité …??
Quand vous aurez un moment, sortez du chapeau le document préfectoral qui atteste ce que vous avancez peut-être imprudemment…

9/ Un silence qui étonne 

Étonnant en effet que "La Voix" reste muette sur les déboires de plusieurs propriétaires de l’avenue des Îles d’Or (Parcelles AI3 à AI10 et AD25) aujourd’hui quartier interdit ! 

LE PAS VRAI DU PAS FAUX : Un propriétaire aurait en son temps informé la mairie des risques potentiels d’un effondrement de la falaise au-dessus de l’avenue des Îles d’Or, chemin des crêtes sur des parcelles communales…
Cet hiver, suite aux intempéries, un rocher s’est détaché de la falaise pour terminer sa course dans la cuisine d’une villa !
Face aux risques imminents, le maire prend, le 1er juin,  un arrêté signifiant aux propriétaires des parcelles ci-dessus référencées qu’ils doivent immédiatement quitter ces parcelles afin de pallier aux dangers de décrochage d’une partie de la falaise les surplombant … ! Aujourd’hui il est formellement interdit d’emprunter ses voies.
Au-delà des frais considérables (Éclatement de roches; cloutage des rochers ; installation de grillages de sécurité etc.) qui se chiffreraient à la louche à 2 millions d’euros, s’ajoutent les indemnisations des sinistrés (10 villas) dont huit résidents à l’année à reloger à l’hôtel ou dans des locations aux alentours. Impossible de les reloger aujourd’hui au Rayol-Canadel en pleine saison…Ces sinistrés ne pourraient pas retrouver leurs domiciles avant janvier prochain (Var Matin 5/6) !
Dans le Var Matin du 29/6 l’élu est plus nuancé, la situation va donc s’inscrire dans le temps…
Les résidents secondaires n’auront donc pas leurs résidences pour l' été ; les loueurs de biens seront dans l’impossibilité de respecter leurs engagements etc.
Jean Plenat aurait promis à ces gens qu’ils seraient entièrement indemnisés ! Avec quel budget ?
On ne peut que regretter le silence des élus sur cette affaire qui nous paraît plus importante pour la commune que d’annoncer à grand frais qu’elle se pourvoit en cassation dans un dossier ridicule ou de plaider le "C’est pas moi c’est l’autre" dans le grand journal communal…

8/  ERRATUM

Dans notre édito du 24 février 2018 nous nous étonnions à tort qu’une place de parking à hauteur du 36 de l’avenue Étienne GOLA avait été privatisée. La mairie a été interrogée sans donner la bonne réponse que l’on peut trouver aujourd’hui dans le journal municipal page 11. Nous avons contacté les intéressés. Nous supposons qu’ils ont accepté nos excuses.
En revanche, jean Plenat se garde bien d’évoquer les autres places matérialisées sur ce même  trottoir, places qui obstruent totalement le passage et obligent handicapés, poussettes d’enfants et piétons en tout genre  à se déporter sur la RD 559 avec tous les risques encourus. Aurait-il ses raisons ?

Et le Conseil Municipal dans tout ça ? 
Égal à lui-même. Il joue à merveille le rôle que le chef de village lui a attribué : Unanimité de façade…De mauvaises langues colportent que pour supporter la pression on leur organise des séances de méditation !

LE PAS VRAI DU PAS FAUX : Au bout de 32 pages, rien de bien nouveau sous le beau soleil Rayolais, juste une hésitation entre paranoïa et folie des grandeurs.


Au fait, elle nous coûte combien cette entrée en campagne  ?