dimanche 25 septembre 2016

Au Rayol-Canadel le 30 septembre, ce sera la fête à NEUNEU

Jean PLENAT mobilise le 30 septembre son conseil municipal et ses supporters pour fêter le PLU. 
Et ils peuvent être fiers, tout est mis en place pour organiser le saccage du village. Disparition des tennis, urbanisation du petit-port, constructions sur les Arômes et la Tessonnière. 
Enfin, c’est ce qu’ils veulent bien croire mais la partie n’est pas finie. La mobilisation des rayolais et canadeliens reste encore grande et la légalité de l’ensemble est loin d’être assurée. 
Ils peuvent néanmoins se féliciter du travail accompli par le commissaire-enquêteur. Au vu des premiers éléments dont nous disposons, les 15 recommandations du commissaire, on ne peut être que consterné. Une liste de 15 recommandations insipides, redondantes, hors de propos. 
On hésite entre amateurisme, je m’en foutisme ou collusion. 


Le Conseil Municipal se fracasse dans la coursive fleurie



Cette coursive était l’enjeu d’un des premiers procès lancés par le conseil municipal au lendemain de l’élection. 

Les nouveaux élus voulaient faire de ce couloir qui mène à trois appartements un passage public entre la RD 559 et la place du Révérend Père Pire au Canadel (Place de l’Eglise). Pourquoi cette idée, tout simplement, pour nuire à l’une des habitantes qui n’est autre que la sœur de l’ancien premier adjoint, Annie BENVENUTI

Dit comme cela, cela semble aberrant et pourtant c’est vrai et le tribunal d’instance de Draguignan ne s’y est pas trompé en notant qu’il y avait dans cette affaire un fond de « rivalités électorales » et a débouté la commune de sa demande et l’a condamnée pour procédure abusive. 
La facture est salée : 2000 euros de dommages et intérêts, la prise en charge des frais de procédures (les avocats de la cause qui en ont fait la demande et l’avance sont autorisés à les recouvrer directement auprès de la mairie) et 2500 euros des frais de procédure non compris dans les dépens. 
Si vous ajoutez à ces condamnations les honoraires d’avocats pour ce procès et celui perdu en référé pour la même affaire, les coûts doivent dépasser les 10 000 euros. Cela s’appelle une bonne gestion des deniers publics ! Que disent les conseillers municipaux : stop ou encore !
Saluons, au passage, les deux d’entre eux qui ont produit de fausses attestations pour complaire à leur « patron ». L’effet a été nul sur les juges et ils garderont longtemps cette tâche sur leur mandat.

Des miracles à la villa Saint-Jean
Mais qui donc est propriétaire de la villa Saint-Jean où les travaux de restructuration battent leur plein ? 
Miracle, magie ou maladresse, Philippe SAINT-ANDRE apparait puis disparait. Jusqu’en juillet, la réponse était simple : c’est le deuxième adjoint. D’ailleurs il vantait en public les mérites du futur quatre étoiles. 
Le maire lui-même s’en félicitait lors de la réunion du 11 juillet en mairie organisée par les AARC. Il ajoutait que grâce aux négociations qu’il avait menées personnellement jusqu’à leur terme avec les MMA, une solution était enfin mise sur les rails et l’hôtel allait voir le jour dans un proche avenir.
Sur le chantier, le panneau de permis de construire avait disparu, remplacé par un autre stipulant que le maître d’ouvrage de la restructuration de ce bâtiment était la SCI Villa du Rayol, propriété à 100% de Philippe SAINT-ANDRE via sa société SOFIANE et même que la décoration intérieure était assurée par Mme Christelle CHIAPPA, conseillère municipale.

Et puis au mois d’août, patatras. Nombre de Rayolais et Canadéliens scandalisés par les dispositions du PLU concernant la villa Saint-Jean et la résidence services sur les tennis, s’élèvent contre le mélange des genres, adjoints au maire et architecte ou promoteur de profession avec en ligne de mire M. SAINT-ANDRE. 

A partir de là, le ton change et la propriété des lieux devient incertaine. 
Le maire temporise : « je souhaite qu’il en devienne propriétaire, mais ce n’est pas encore fait », puis « il n’est pas propriétaire » et subrepticement le panneau de la SCI disparait au profit de l’ancien dont le maître d’ouvrage est REA Immobilier. 
Au service Urbanisme de la mairie, on affirme ne pas connaître la SCI Villa du Rayol et ne pas avoir été informé d’un changement de propriétaire. 
Bref, un embrouillamini incroyable. Et pourtant, il y a bien quelqu’un qui commande et paye les travaux. A moins que nous soyons victime d’un mirage…