jeudi 21 mars 2019

AFFAIRE MAC LEHOSE, LE TRIBUNAL FUSTIGE LE CONSEIL MUNICIPAL


Dernièrement, le 2 et 12 mars, nous vous parlions de l’affaire MAC LEHOSE au Canadel, cette famille franco-britannique résidente à la Malpagne au Canadel, tourmentée par Jean Plenat, jusqu'à s'en prendre directement à elle en public, pour avoir osé lancer une pétition pour éviter une possible urbanisation du petit Port.

Il lui était reproché d’avoir effectué il y a une vingtaine d’années, des travaux dans sa villa sans avoir fait de déclaration préalable. Ces travaux de rénovation étaient conformes aux règles d’urbanisme mais Madame Mac LEHOSE ignorait qu’il fallait les déclarer. Mise en cause par le maire, elle a, afin de se mettre en conformité, déposé une déclaration préalable de travaux que le maire a refusé. 
 Cette affaire vient notamment après le procès contre la pharmacienne, condamnation pour « manœuvre dilatoire », le procès contre les habitants de l’immeuble Douce France pour un passage public extravagant dans leur propriété, perdu en référé, en première instance, en appel et que le maire porte aujourd’hui en cassation, et d’autres affaires encore en cours et tout ceci évidemment avec l’argent du contribuable…
A quand la responsabilité personnelle et financière des élus pour procédure abusive ? Depuis ces dernières affaires, la question se pose.
Ainsi donc le tribunal vient de remettre ses conclusions. Un réquisitoire d’une rare violence.
Un maire condamné pour avoir agi de mauvaise foi dans l'intention de nuire à l'un de ses administrés, c’est extrêmement grave. La Commune n'a jamais eu à supporter un tel affront. 
‘’Attendu que la jurisprudence retient les cas où la partie a agi témérairement, a agi de mauvaise foi et dans l’intention de nuire ;
Qu’elle a agi dans l’intention de nuire puisque monsieur le maire se serait dit prêt à régulariser si Madame MAC LEHOSE renonçait à son mouvement d’opposition au PLU et qu’il avait attaqué Madame MAC LEHOSE lors de la réunion d’octobre 2016 sur le PLU c’est-à-dire bien avant les constats…
…Le tribunal allouera donc à Madame MAC LEHOSE la somme de 2.000 € sur le fondement de l’article 472 du code de procédure pénale…’’ 
En attendant, la sévérité extrêmement rare de ces attendus fait le tour des prétoires régionaux et ridiculise une fois de plus la commune du Rayol-Canadel et ses habitants.

Qu’importe…

Cette volée de bois vert n’a pas empêché le conseil municipal d’interjeter appel de ce jugement le 11 mars !! 
Pour demander quoi ? Tous les prétendus griefs sont prescrits ; la relaxe pour l’abattage de l’arbre a été prononcée ; un arbre a été replanté. Que veulent-ils, sa peau ?

Et en même temps.…

C’est en toute illégalité que les entreprises poursuivent allégrement l’insensé chantier de l’arrière plage du Rayol sans panneau de chantier obligatoire pour tous…. Les élus auraient-ils édicté leurs propres règles d’urbanisme ?  
Qui fait quoi et pour qui ? Allez le demander à la mairie, répondent les entreprises sur place …  Curieux, non ? Il y a beaucoup trop de mystère autour de ce chantier…Après on s’étonne que l’on puisse se poser des questions.

LE TROPICANA ''Mis sur le sable'' par les élus !  
 
Après avoir évincé de la plage Ouest du Rayol la famille Bontemps, rayolaise depuis les années 55-60, c’est au tour de la famille Blatgé, au Canadel depuis les années 40...De perdre son fond de commerce ...Les candidats plagistes du Rayol-Canadel-Pramousquier peuvent compter sur nous...C'est notre rôle et nous l'assumerons ! (Jean Plenat-Journal communal 12/2018)


Ce n'est pas moi, ce sont les autres...!

C'est en substance ce que l'on peut retenir de la lettre de Jean Plenat en réponse à  la lettre que lui a adressée Julia Blatgé. 
...Ce n'est pas le maire qui "refuse de renouveler"...Mais les résultats du travail de la commission des plages qui aboutissent au choix du délégataire...!


Pour une bonne information, les membres de la commission des plages sont :

Président : Jean Plénat
Titulaires : Mme Voituron Pascale; Mr Vernalde Charles Henry; Mr Delmonte André;
Suppléantes : Mme Allonson Irène; Mme Lang  Virginie; Mme De Ponfilly Bétina

C'est la commune qui est touchée touristiquement, humainemant. Ce sont des emplois locaux qui disparaissent. C'est une famille meurtrie financièrement, moralement
Ce n'est pas le maire qui refuse....? C'est donc aux titulaires de justifier leur décision. Juste une question de transparence voire d'honnêteté vis à vis de celle à qui on a fait perdre son boulot. 
 
Qu’en est-il ? 

Pour favoriser l’implantation d’un nouvel exploitant sur la plage du Tropicana au Canadel, Jean Plenat avait modifié les caractéristiques du lot de plage dans le dossier de concession qui a été annulé in fine en novembre par le préfet. 
Jusque-là il ne comportait que l’exploitation de parasols et de matelas et le maire avait ajouté la possibilité d’installer des structures temporaires pour permettre de créer un local de stockage et une baraque à frites entre l’entrée du Tropicana et la plage…
Par l'action de l'association ARCANE, la manœuvre avait échoué. Mais cela ne l’empêche pas d’attribuer quand même cette plage à un exploitant bien connu venant de Saint-Tropez – Eliminé dans l’appel d’offres des concessions des plages de Pampelone à Ramatuelle- Qui a comme critère de notation déterminant par rapport au dossier du Tropicana...De ne disposer d’aucune structure pour exploiter la plage et notamment pas de toilettes privées et donc rien pour  les handicapé(es) comme le veut la réglementation. !!!!

…L’intérêt général aurait été d’assurer aux estivants les mêmes services que par le passé, services que nous leur devons…(Jean Plenat – Journal Communal 12/2018)

Enfin ce dernier aurait ''Gonflé'' sa redevance de telle façon à ce qu'elle soit supérieure à celle proposée par la famille Blatgé pour enlever le morceau.

Quand on met tout cela en perspective, on ne peut faire abstraction du fait que Julia Blatgé n’aura peut-être pas d’autre choix que de vendre cet établissement crée par son père Yves Blatgé en 1965, aujourd'hui décédé ! 
De facto la perte de sa plage réduit dans des proportions considérables la valeur du restaurant-bar. 
Les vautours rodent autour du Tropicana. Y a-t-il un lien de causes à effets avec cette décision que va voter vendredi 22 le conseil municipal ?
En attendant, nous invitons tous les amoureux de ce lieu mythique de rejoindre en masse la pétition qui circule : http://chng.it/vTW4rhwgh5
ou


https://www.change.org/p/anne-belheur-sauvons-le-tropicana-sur-plage-du-canadel

La pétition n'est en ligne que depuis d'hier. A l'heure où nous vous proposons cet édito, nous frôlons les 550 signatures. Il ne faut évidemment pas s'arrêter là. Le Rayol-Canadel compte sur vous.

1er Photo - Classe 1940-1941 au RAYOL Dans les locaux qui abrite aujourd’hui la pharmacie




A/ Au dernier rang en haut en partant de la G :

1er / le jeune Jacques CHIRAC –Futur président de la République 
Directement sa gauche :  l'élève Alain POTEZ fils de l’industriel et avionneur de l’entre-deux guerres, Henry POTEZ propriétaire du Domaine POTEZ qui deviendra Domaine du Rayol en 1989 par l’action de Mm Geneviève AUBERT alors présidente des Amis du Rayol- Canadel.

B/ 2e rang la 4e élève en bas en partant de la gauche : Chantal POTEZ sœur d’Alain POTEZ

C/ Assis au 1er Rang, le 5e élève en partant de la gauche : Yves Blatgé (Aujourd’hui décédé) fondateur et propriétaire du Tropicana au Canadel

2eme photo - Classe 1941-1942 au RAYOL



Dernier rang - 2e élève en partant de la droite : le Jeune Jacques CHIRAC