jeudi 11 mai 2023

120ème GMR

L’histoire de GoodMorningRayol commence en septembre 2014 tandis que le Rayol-Canadel entre dans la tourmente ! 

Germe alors dans la tête d'un petit groupe de citoyens l'idée de créer un blog totalement indépendant et libre pour lever le voile sur une politique urbanistique communale basée sur un mensonge, sans se douter, il faut l'avouer, qu'il serait encore actif presque 10 ans après...

Avec une moyenne de plus de 1.000 vues par numéro, 145.203 vues exactement  à ce jour, GODMORNING RAYOL fait aujourd’hui partie intégrante de notre patrimoine communal.

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Allo, la Police ! 

Gaston y a l'téléfon qui son et y a jamais person qui répond ?  

Au mieux, vous aurez pour interlocuteur un ASVP  (Agent de Surveillance de la Voie Publique) fraîchement recruté, non assermenté à ce que l’on dit, qui ne pourra pas faire grand-chose pour vous, ni contre vous d’ailleurs !

Comment en est-on arrivé là ? Un turn-over insensé à la Mairie et une augmentation fulgurante des départs négociés, des mutations, des mises en disponibilités, des arrêts maladie et des accidents du travail. 

Dernier en date, l’accident du travail de la cheffe de la police. Un arrêt qui tombe au plus mal, les rangs de ses services étant décimés.

Alors, quid aujourd’hui de la sécurité de la commune et de ses habitants ? avec un ASVP sans supérieur hiérarchique …Autant dire totalement inexistante !

Une question au hasard : qui supervise aujourd’hui les opérations funéraires au Rayol-Canadel qui normalement ne peuvent être effectuées que par une autorité de police nationale ou municipale ?

La mairie, une "Armée mexicaine"

Le climat entre les élus n’est pas au beau fixe. Certains ne s’adressent même plus la parole. Mais ce n’est pas le plus grave. Il semble que plus rien ne soit maîtrisé, à part hélas la création de postes avec doublons notamment à l’urbanisme ou à la comptabilité…Et l’inexorable production de permis de construire sur le moindre petit m² quitte si nécessaire à faire des échanges de parcelles et autres subtilités urbanistiques.

Ce n’est pas tout. 

A la dernière revue des effectifs en février, on en était à 38 postes, 12 de plus qu’en 2020 soit une hausse de 48 %, alors que plusieurs services ont été externalisés, tel que le débroussaillement assuré désormais par l’ONF  et que la commune ne compte pas plus d’habitants. Ne comptez pas pour autant bénéficier d’un service de meilleure qualité. 

Celui qui se croyait César semble ne plus trop savoir où il va au point de devenir EL JUANITO  premier commandant en chef d’une mairie qui ressemble de plus en plus à une armée mexicaine.

Pourquoi faire pour moins cher quand on peut faire pour plus

Les tarifs 2023 des mouillages n’ont toujours pas été votés. Dans la délibération de 2022, il n’était pas indiqué que ceux-ci étaient fixés pour l’éternité. 

Ce n’est pas très régulier mais pas de fausse joie pour les plaisanciers, cela ne veut pas dire qu’ils ne seront pas taxés !   

Les plaisanciers qui se souviennent qu’en 2022 les tarifs avaient bondi de 32 %, conséquence de la signature par la mairie de la convention avec la SPL Port de Cavalaire. 

Il s’agissait de la mise à disposition de personnels pour assurer l’encaissement et les navettes entre pontons et mouillages au prix de 42 000 euros soit un cout trois fois plus élevé que lorsque le service était assuré en interne.

Pharmacie, la bonne affaire ? En tout cas pas pour la commune. 

Le bâtiment qui abrite la pharmacie (une sorte de monument historique pour la Rayol Canadel) a été vendu à la fin de l’année dernière au plus offrant pour 650 000 € dans une procédure assez opaque. 

Un cadeau, soulignent certains mauvais esprits et c’est tant mieux pour l’acquéreur ! Environ 2500 € du m² alors que les appartements du nouvel immeuble construits derrière l’établissement ont été proposés à la vente à plus de 10 000 € le m².

Quand on fait la totalité des comptes, l’affaire est encore plus calamiteuse pour la mairie car de ces 650.000 € il convient de retrancher les travaux de rénovation effectués pendant la cession, plusieurs dizaines de milliers d’euros, et la provision de l’ordre de 200 000 € versée par décision judiciaire à la pharmacienne pour remettre à neuf l’officine dont elle n’est que locataire. On frise les 400.000 €.

Un des derniers bâtiments communaux à ce prix, c'est du gâchis !

Une unanimité fracturée ?

Deux élus se sont abstenus lors du débat sur la vente incompréhensible de cet emblématique immeuble dont Francis PÊTRE élu en charge des résidences secondaires.

Francis PÊTRE c’est un peu notre "Patrick CHIRAC" héros de la série Camping ... Un gars sympathique dont on ne comprend pas ce qu’il fait au poste qui lui est dévolu à part peut-être de regarder les résidences secondaires pousser comme des champignons.

Fait rarissime depuis 2014 avec l’abstention en mars 2019 de madame l’adjointe "Intendante des menus plaisirs" qui laissa échapper une larme lors  du vote  pour l’expulsion de la famille BLATGE, fondatrice du "Tropicana", de la plage du Canadel au profit d’un concurrent qui fonctionnait sans buvette, sans local de rangement, sans douche ni toilettes… Tout nu les mains dans les poches, comme disent les militaires...

Situation ubuesque que Jean PLENAT a vite résolu en demandant aux "expulsés" de collaborer avec le nouvel arrivant ! On reconnait là toute la délicatesse du 1er Élu !

Elle n’est pas belle la vie ?

Après la dizaine de voitures de fonction que l’on peut remiser à son domicile, le maire sait se montrer bienveillant avec ses élus et ses cadres !

Il les invite de temps en temps avec leurs conjoints, à nos frais cela s’entend, à se taper la cloche dans un établissement réputé de la région. Ici au Lavandou, là à La Môle. Ils ne payent pas avec des tickets restaurants (qui ne suffiraient pas) rassurez-vous. 

Non, la commune sait se montrer généreuse. Et comme le disait une ancienne ministre, plus on est proche de la mer côte, plus l’addition est salée.

Voyez plutôt : Pour un dîner, on frise les 2.000 € pour une vingtaine de couverts. 

Il devait y avoir de l’ambiance car les apéritifs et les vins fins représentent à eux seuls plus de la moitié de la facture. 

Ca fait du bien

Des élus qui ont compris que pour les administrés l'important est la bonne utilisation de l'argent public...De quoi rassurer ceux qui se posent encore la question : Mais où vont nos impôts ?

Un petit jeu pour finir.

Qui n’a pas participé aux agapes ? On est sûr d’un nom : Muriel Muller en délicatesse avec le maire depuis plusieurs années. Peut-être l’ancien premier adjoint qui a toujours milité pour que ce genre d’agape se tienne sur le territoire communal. Y en aurait-il un ou une autre ?

Et pour que les petits chéris se remettent de leurs difficiles conditions de travail et du stress

Saluons l’initiative de la conseillère Katia Barbier, sophrologue à la ville, qui ne pouvait pas mieux tomber. La mairie a organisé avec sa collaboration une journée d’initiation à la sophrologie à l’attention de l’ensemble du personnel. Celle-ci s’est déroulée le 21 avril et pour l’occasion, la mairie a été fermée.

Hélas, certains réfractaires auraient refusé malgré tout de participer à cette journée de formation et pourtant elle ne pouvait pas mieux tomber. Comme l’indique le flyer de madame Barbier, la sophrologie permet : « de se connecter à ce qui est réellement important … Elle permet de gérer le stress, les douleurs liées aux conditions de travail ».


La prestation de madame BARBIER n’était pas rémunérée mais tout n’est pas perdu pour elle puisque l’ambiance de travail a probablement pu, allez savoir, élargir sa base de clientèle. On le lui souhaite.

Les villas citronniers

Le lotissement « Les Citronniers » commence sa pub et ça ne fait pas que des contents.

Le magnifique panneau installé dans le virage de Thalassa a été odieusement tagué. Sous les tags, on arrive à lire que vont être construites « 7 villas d’exceptions avec piscines » et le moins qu’on puisse dire est que ça ne plait pas à tout le monde notamment à tous les amoureux de ce lieu extraordinaire qu’est le petit port.


Une fois encore les amoureux du béton l’ont emporté sur les amoureux de la nature. Les premiers, il est vrai sont à la mairie, les seconds n’ont que leurs yeux pour pleurer. Rappelons que 7 villas avec piscine et garage vont être construites sur un terrain de 7000 m² en bordure d’une zone naturelle à une centaine de mètres du rivage. Et, voyez-vous, ça n’a même pas choqué les autorités préfectorales et la commission des sites. 

On vit une époque formidable !