lundi 18 avril 2016

PLENAT EN PLEINE LUMIERE

Bel exercice de com’ Du maire et de son complice Tintin reporter. « La Zac Empain de retour en pleine lumière » proclame Var Matin du 16 avril dernier. 
En fait, c’est surtout Jean PLENAT qui est mis en pleine lumière, mais pour dire quoi ? 
J’ai tout essayé, j’ai fait faire de multiples études, j’ai un projet, La Tessonnière et les Aromes « pourraient redevenir accessibles à l’urbanisation »
Ici, la sémantique a toute son importance, en quelques semaines, le discours est passé de « seront » en partie constructibles à « pourraient ». Et de sortir  de son chapeau une nouvelle étude confiée à l’Etablissement Public Foncier PACA  qu’il a fait voter lors du dernier conseil municipal. 
Cela faisait 18 mois que l’on n’avait plus entendu parler de l’EPF. Pourquoi, parce que aucun promoteur privé n’a cru au montage proposé par le maire. 
Pour faire court, le promoteur achète au meilleur prix l’ensemble des parcelles réputées non constructibles, cède le haut de la Tessonnière au Conservatoire pour trois euros six sous et, avec une partie des bénéfices sur les reventes des terrains constructibles, verse un bonus aux anciens propriétaires qui ainsi n’auront pas tout perdu dans cette triste affaire. Cela démontre une belle créativité mais ça n’a pas convaincu.

Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une solution, faire appel à l’Etablissement Public Foncier. L’EPF PACA est un établissement public de l’Etat créé par la région en 2001 pour aider les collectivités dans leurs politiques foncières. 
L’EPF n’est ni un aménageur ni un promoteur (Comme il est dit à tort dans le VM du 16/4) Sa mission est d’acheter des terrains bâtis ou non, éventuellement de réunir des parcelles, de les conserver le temps nécessaire à la préparation des projets. 
Il les revend au moment où le projet est prêt à être réalisé. Il a une compétence forte en ingénierie foncière et dans ce cadre, il réalise les études de faisabilité. 
Tout cela est bien expliqué sur son site www.epfpaca.com Pour l’acquisition des terrains, l’établissement public se fonde sur les estimations des domaines, il y est contraint par la loi comme les collectivités. 
Non constructibles aujourd’hui, ceux de La Tessonnière ne valent pas grand-chose mais on voit mal les propriétaires les céder à 15 ou 20 euros du mètre carré (c’est ce que leur offrait Marignan), alors que dans le nouveau PLU ils seront, pour les 2/3, dans une zone à urbaniser. 
Quant à l’idée de voir l’établissement public acheter l’ensemble, puis revendre en plusieurs lots et partager les bénéfices avec les anciens propriétaires, il n’y a que ces derniers pour ne pas en rire.

UNE EXPROPRIATION DES PROPRIETAIRES


En faisant appel à l’EPF, Jean Plénat menace en fait indirectement les propriétaires d’expropriation, car c’est une possibilité offerte à l’établissement public.  
Ainsi à Ramatuelle, pour le projet Les Combes Jauffret, l’EPF explique sur son site web : « Les négociations auprès des propriétaires n’ont pas abouti car le site est sous promesse avec un promoteur depuis longtemps pour un prix très élevé. Pour débloquer la situation, une procédure de DUP a été engagée par l'EPF. L'arrêté a été obtenu en octobre 2011. L'ordonnance d'expropriation a été rendue en novembre 2011. Le jugement sur le prix en janvier 2012. Acquisition des terrains en 2012 par expropriation. » 
Est-ce le nouveau projet de Jean PLENAT ? Hier, pour obtenir leurs votes, il promettait aux propriétaires, de les indemniser en rendant constructible une partie de la zone, aujourd’hui il menace tout bonnement de les exproprier. Il leur précise que la zone étant qualifiée « réserve foncière », ils ont neuf ans pour réfléchir avant qu’elle ne soit définitivement classée zone naturelle.
Reste toujours un problème majeur et incontournable. Il manque au moins une étude, l’étude juridique. Comment outrepasser une décision du Conseil d’Etat ? 
Le préfet du Var, Paul Mourier, aujourd’hui directeur général des services de la région, disait à propos d’un déclassement des Zac Tessonnière et des Aromes : « qu’il était impensable que l’on puisse revenir sur la chose jugée, que les procédures récentes vont vers un renforcement de la protection de la nature et non pas sur un assouplissement de la loi Littoral. » et dans un courrier au maire il insistait « la pugnacité de certains n’aura pas raison de la ténacité de la puissance publique ». Ce n’était pas au siècle dernier mais fin 2011, il y a moins de cinq ans.

DE MARIGNAN A WATERLOO

Marignan 1515, François 1er écrase les suisses. 
Marignan 2016, Jean Plénat s’écrase sur la zac des Arômes. 
Marignan est un promoteur privé d’envergure nationale avec qui le maire avait passé un deal. Vous vous débrouillez pour racheter les terrains de la Zac des Arômes et moi je les rends constructibles. Vous devrez alors réaliser mon projet, la construction de deux petits collectifs et une quinzaine de villas en accession à la propriété. 
Tout ça ne semble pas bien légal mais qu’importe. 
Le hic, c’est que les propriétaires ne sont pas tombés de la dernière pluie et quand on leur a proposé de leur verser une aumône pour des terrains appelés à devenir, dans la foulée, constructibles, ils ont senti l’arnaque. Après Marignan, Waterloo.

Quant aux ambitions du maire-bétonneur, si l’on en croit Var Matin du 16 avril, elles ont été revues sérieusement à la baisse. Tintin n’évoque plus que deux résidences pour 500m² de plancher et 5 maisons en copropriété sur la zac des Arômes. Jean Plénat se vante d’avoir, comme il est écrit : « démêlé l’imbroglio », il s’est juste emmêlé les pinceaux et il est dans la mouise.

lundi 11 avril 2016

Un mini « Cœur de village »

C’est comme ça que Var Matin (11/04/16) qualifie le nouveau projet de construction sur le terrain de la pharmacie dont les 80 % vont être affectés à la réalisation de deux petits immeubles pour un total de 10 logements. Voilà donc définitivement abandonnée l’idée de construire des logements pour actifs sur cette parcelle dont le premier projet remonte à plus de 15 ans. Il était alors porté au Conseil municipal par M. Jean Mansiaux. Jean Plénat s’était engagé en 2014 à faire un programme social à cet endroit « mais plus intelligemment » que l’équipe de Mme Coumarianos qualifiée « équipe d’amateurs ». L’objectif affiché de Jean PLENAT pendant la campagne était  de : « construire en arrière – plan (de la pharmacie) une résidence de  10 logements pour les actifs de la commune.  Conserver la propriété du foncier, proposer un bail à construction pour récupérer à terme la propriété de l’immobilier ». On voit le résultat. Sa décision précipitée d’avril 2014 exposait la commune à un risque financier considérable, 600000 euros, il se voit donc contraint d’accepter un projet immobilier dont seront écartés les actuels et futurs actifs du village.

Plaquette de campagne de Jean Plénat

Se souvenant qu’elle avait porté cette partie « logement » du programme électoral, Muriel Muller, 3ème adjointe, s’est abstenue. Ne pas dire avec enthousiasme « oui, chef », c’est déjà un acte de rébellion ! Son comparse Charles-Henri Vernalde, 4ème adjoint, corédacteur du programme, dont le logement social n’est pas qu’un attribut mais son métier, n’a pas moufté.

Après avoir été instrumentalisée pendant la campagne électorale, avoir subi le chantier de reconstruction de la route, vu abandonnés les travaux d’étanchéité de son officine, la pharmacienne voit se profiler un autre enfer ; le passage des engins de construction à quelques mètres de sa porte. De quoi lui donner le cafard. On la comprend. 

L’envoyé spécial de Var-Matin perd ses nerfs


L’envoyé spécial permanent de Var-Matin auprès du maire du Rayol-Canadel était rouge de colère vendredi soir. Fidèle lecteur de Good Morning, il n’a pas apprécié la petite leçon de rigueur que nous lui avons infligé dernièrement, à juste titre. Il a menacé et agressé, verbalement, tous ceux ce qui pouvaient être apparentés à l’opposition. Il s’en est fallu de peu que Jean Bouchard en fasse physiquement les frais. Il n’a été épargné « d’un poing dans la gueule », selon l’échotier, que grâce à un léger handicap passager. Concernant la signature de l’article sur le dernier conseil municipal qui n’était pas la sienne, Il a plaidé une erreur du journal.  A sa place, c’était tellement nul qu’on aurait laissé le confrère porter le chapeau.
Au fait ! Rien dans Var Matin sur la condamnation à 3.000 € d'amendes du bras droit de campagne de Jean PLENAT et secrétaire général de l'ADRER, Richard Kondolff, pour injures publiques envers une élue, ce n’est sans doute pas une information. Sûr, en revanche, qu’une vieille dame mordue par un chien aurait justifié un articulet dans notre quotidien favori.

mercredi 6 avril 2016

ANNE-MARIE COUMARIANOS MET KONDOLFF K-O

Notre fameux quérulant-processif, porte-parole de Jean Plénat pendant la campagne électorale et secrétaire général de l'ADRER, était allé en cassation pour contester sa condamnation par la cour d’appel d’Aix en Provence pour injures publiques envers l’ancienne maire.  
La cour de cassation confirme la sentence d’appel qui le condamnait à 3000 euros d’amende auxquels il faut ajouter deux fois 2000 euros à verser à madame Coumarianos pour couvrir ses frais de justice. 7000 euros plus ses propres frais d’avocat ! les œuvres littéraires du comique troupier rayolais sont décidemment hors de prix.
A la suite d’un conseil municipal en avril 2013 où avait été évoqué, à la demande de la Trésorerie de Saint-Tropez, le recouvrement d’amendes pénales le concernant (il avait perdu plusieurs procès contre la mairie) Richard Kondolff avait publié en nombre des e-mails mettant personnellement en cause madame Coumarianos avec des parodies de textes et de chansons paillardes accompagnées d’une reproduction d’une œuvre de Toulouse-Lautrec représentant la Goulue. L’illustre femme de petite vertu figurait affalée dans un fauteuil, un verre à la main dans une position suggestive. Le dessin avait pour légende « Goulue la pompe en séance privée avant des libations… ». Fine allusion (Kondolff fait toujours dans la nuance) à madame la maire avant la tenue de son conseil.
Richard Kondolff plaidait la relaxe, considérant que ses propos n’étaient ni injurieux, ni grossiers, ni vulgaires. Les juges n’ont pas rigolé à la lecture de sa prose. Franchement, ils n’ont aucun humour…

mardi 5 avril 2016

GOOD MORNING, STAR DU CONSEIL MUNICIPAL


Très en colère Jean PLENAT en fin de Conseil Municipal quand il a fallu évoquer les sujets difficiles. Lui qui se vante de ne pas lire Good Morning en a fait une lecture publique. Pour dire que tout ce qui est écrit est, naturellement, faux. Chiche, alors qu’il le confirme par écrit ! Pour notre part nous ne retranchons rien. A quand un bulletin municipal ? Souvenez-vous de l’opposant vindicatif et querelleur qui considérait que l’insuffisance de la communication de l’équipe en place était une insulte aux Rayolais et Canadéliens. A l’époque, Il y avait un journal au moins une fois par an et, sur des sujets particuliers, des lettres de la maire à l’ensemble de la population. Mais, ça, c’était avant…
Les sujets pourtant ne manquent pas. Il n’est qu’à lire Good Morning. Le maire beau-parleur serait-il un piètre scribouillard ? On n’ose le croire. Les choses sont-elles si inavouables qu’il est souhaitable d’en garder le secret ou du moins de rester discret. Il pourrait ainsi évoquer les actions juridiques engagées par le maire contre tel particulier ou professionnel du BTP qui se terminent en piteuses transactions ou les montages envisagés avec tel ou tel promoteur à la limite de la légalité… Avec sa légèreté coutumière et sa grâce, incapable de répondre sur le fonds et pour cause, le maire préfère manier l’insulte. Tout opposant est un « loser », souffrant de « remontées gastriques ». Rassurez-le, nous nous portons bien, mais lui devrait se calmer. Vendredi, il était très proche de la surtension et du burn-out.

Un journaliste aux ordres
Suite à une question du public, Jean Plénat a annoncé que le terrain derrière la pharmacie allait être vendu au promoteur AKTIMO, celui qui avait conçu le projet porté par l’ancienne municipalité que le nouveau maire avait rayé d’un trait de plume dès son arrivée. Un trait de plume à 600.000 euros. C’est du moins, si l’on en croit ses dires, le montant des indemnités encourues par la commune dans son procès avec le promoteur. Pour éviter l’affront et la colère des habitants, Jean Plénat défend aujourd’hui l’idée d’une transaction se traduisant par la cession du terrain à AKTIMO pour 1.400.000 euros, pour solde de tout compte. Pendant la campagne il avait promis la construction sur ce terrain de logements pour actifs. S’il ne conserve pas le foncier communal pour y construire les logements pour actifs promis aux électeurs, on est en droit de douter de ses engagements en la matière quand il s’agit de terrains privés aménagés par des promoteurs privés. Suivez notre regard.
Se tournant vers le correspondant du journal local, il crut bon de préciser « Vous n’écrivez pas là-dessus, bien sûr. Ce ne sont que des projets… » Et l’autre d’acquiescer.
Obéissant, le plumitif se contente dans son compte-rendu du 3 avril d’annoncer que « le dossier du projet immobilier situé juste derrière l’officine va bientôt devenir une réalité ». Il livre même une version inattendue pour expliquer l’affaire : « la vente des terrains devrait apporter une bouffée d’oxygène aux finances locales ». Sympa la presse locale, le maire n’avait même pas pensé à cette justification !

L'un écoute, l'autre signe
Encore un mot sur l’honorable correspondant de Var Matin qui ne craint pas, saisissant au vol les propos du maire d’affirmer : « visiblement, les opposants malheureux de 2014 n’ont toujours pas enterré la hache de guerre ». Curieuse conception de la démocratie et du journalisme. L’opposant ne peut être qu’un aigri et ses propos dictés par la haine. Ça sent bon la Pravda ! Quant au journaliste, il ne s’interroge pas une seconde sur la pertinence de nos informations, la version officielle lui convient. Et quand il parle « de documents à l’appui » pour « tordre le cou aux accusations », il oublie de préciser que le seul document cité en cette fin de Conseil est GOOD MORNING dont le maire a assuré la lecture.
S’il regrette notre silence au Conseil, parce qu’il y est impossible de s’exprimer sans se faire insulter, il en a été lui-même témoin, il peut toujours nous contacter pour juger de la véracité de nos propos. Faire son boulot, quoi !
Mais au fait, qui a fait le boulot ? Chacun (on parle de ceux qui assistaient au Conseil municipal) aura pu noter que ce n’est pas le journaliste qui était sur place qui a signé le compte-rendu. Une sorte de journalisme par procuration à moins que ces deux-là ne partagent, outre la même admiration pour Jean Plénat, le même pseudonyme.
Pas étonnant dans ces conditions que le rédacteur se prenne les pieds dans le tapis mélangeant dans son texte « foncier bâti » et « foncier non bâti ». Hélas pour les propriétaires de vastes terrains bâtis, la baisse ne les concerne pas. Et il faut être gonflé ou ignare pour faire de cette taxe un événement en y consacrant le titre de l’article : « la taxe du foncier non bâti revue nettement à la baisse » alors que c’était probablement l’information la moins importante de ce conseil. Jean Plénat l’avait précisé lui-même, cette taxe est totalement marginale. Enfin, gardons la mesure, il ne s’agit que d’une baisse de la forte hausse prévue. Elle intervient parce que les règlements contraignent le maire de se contenter de +25,79% en 2016 alors qu’il voulait +40%. Des baisses comme celle-là, on s’en passerait bien !

La pharmacie attendra
Le dossier est bloqué, semble regretter Jean Plénat. Bloqué de la faute de la pharmacienne (sic) Celle-ci, toujours selon le maire, a refusé ses propositions et il faut attendre les conclusions de l’expertise qu’elle avait commandée et qui n’est pas près d’être rendue. Et pour cause. Rappelons que l’expert était sur le point de la finaliser fin 2015 quand Jean Plénat a demandé que l’étude soit élargie à une analyse des causes des inondations, c’est du moins ce qu’il affirmait au Conseil de décembre dernier. Et dire que ce dossier devait-être traité en trois semaines ! Mais ça, c’était avant…
Concernant notre étonnement sur le curieux changement de zone de la Villa Saint-Jean, de UC en UB dans le projet de PLU, Jean Plénat a plaidé une raison technique : « justement pour pouvoir faire un hôtel ».
Faire un hôtel, c’est ce qui figure depuis 18 ans sur le permis de construire que n’avait pas respecté le propriétaire. « L’adjoint à l’urbanisme de l’époque n’avait pas vu le coup venir » accuse Jean Plénat en fusillant du regard le coupable assis dans les rangs du public. L’ancien adjoint, Jean Bouchard faut-il le préciser, a des dossiers. Il tient à la disposition du Conseil municipal une lettre du 6 août 1998 de H-P. Goy au préfet dénonçant le non-respect du permis accordé quatre mois plus tôt par le promoteur qui commençait à vendre l’immeuble « à la découpe ».

IMPOTS : Le Rayol Canadel champion du golfe
Dur, dur pour les contribuables. La note va être salée. Tout le monde a décidé de sa petite (ou grosse) hausse des taxes. Jean Plénat avait ouvert le feu avec, dans son projet de budget 2016, des augmentations en particulier de la taxe d’habitation (qui ne doit toucher que les non-résidents, merci pour eux).  C’est au tour du Département et de la ComCom, officiellement pour compenser le désengagement de l’Etat et la baisse des dotations, de présenter des hausses de toutes les taxes : habitation, foncier bâti et non bâti, contribution des entreprises. A en lire Var Matin (31/03/16), Jean Plénat s’est même fait l’un des plus ardents avocats de ces hausses. Il est loin le temps où le chef de l’opposition rayolaise pestait contre ces impôts toujours plus lourds et demandait avec force à madame Coumarianos de « compenser la totalité des augmentations d’impôts de la ComCom par la baisse de nos taxes locales ». Mais ça, c’était avant…