vendredi 6 octobre 2023

Ya de la rumba dans l’air…

 Francis Pêtre un câble !

« Cette augmentation, c’est la double peine pour les résidents secondaires. Moins on habite une commune, moins on utilise ses structures, ses services publics, et plus on paye »

Ce vendredi, Francis Pêtre vient de voter contre la majoration de la taxe d’habitation de 35%. (Var matin 03/10/2023)

Un premier et grand frisson d’émotion dans une salle jusqu’alors si morne.

C’est la première fois depuis 2014 que Jean Plénat voit des conseillers municipaux s’opposer publiquement à lui et ils sont trois.

Francis Pêtre, en charge des résidences  secondaires ; Olivier Ghibaudo ,ex premier adjoint démissionnaire, dont il détenait le pouvoir, et Florin Prica Grafel conseiller.

Rouge de colère et visiblement tendu comme un arc, le conseiller poursuit : « On profite de l’opportunité de pouvoir majorer cette taxe pour boucher, pour une bonne partie, les trous du budget. Comment imaginer que cette majoration va inciter les propriétaires à mettre leurs biens sur le marché locatif ? Comment les belles villas du Rayol Canadel vont-elles se transformer en logements sociaux ? » Et Francis Pêtre en appelle à « la nécessité de gérer la commune en bon père de famille, de commencer par construire les logements de l’OAP et de ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne ».

Il est évident que personne, même pas Jean PLENAT, peut imaginer que cette entourloupe permettra , entre autres, d’acquérir du foncier pour des logements pour actifs alors qu’il a n’a pas hésité de demander à son conseil de vendre à un futur résident secondaire un terrain destiné à des logements pour actifs (Parcelle AL 41- Place des 4 chemins – délibération 43/2014 et 63/2018)  !!

Le premier magistrat insulté

Déjà contrarié par le vote négatif, Jean Plénat est touché au vif. Dans sa longue réponse, il s’explique à nouveau sur la décision mais une phrase reste en travers de la gorge : « Nous dire qu’on ne gèrerait plus la commune en bon père de famille, s’exclame-t-il, je prends ça pour une insulte ! »

« Je n’ai pas voulu t’insulter mais j’ai rejoint cette équipe en 2020 parce qu’elle gérait bien la commune, Je souhaitais que ça continue », réplique le conseiller rebelle, droit dans ses bottes. Fermez le ban.

Quant Florin Prica-Grafel c’est d’une voix de phonographe en fin de course qu’il a tenu à s’expliquer. On a cru comprendre qu’il s’excusait d’avoir été obligé de voter contre ! Certaines mauvaises langues prétendent qu’il ne veut surtout pas se fâcher avec ses bons clients qui vont sérieusement trinquer.

Bref, la majoration de la taxe va rapporter plus de 500 000 euros. L’expliquer par une hausse des coûts liés à la crise, le prix de l’électricité, le coût des services, les assurances, le personnel c’est un peu fort. Plus c’est gros plus ça passe… mais pas cette fois !

L’augmentation des coûts est d’abord due à une gestion calamiteuse qui fait de Jean PLENAT le maire le plus dépensier que la commune du Rayol-Canadel a connu depuis plus de 70 ans !

 Comment expliquer en effet la hausse de la masse salariale. 400 000 euros/an en quatre ans, plus 35%?  Les assurances ? Leur montant a doublé, l’une qui couvrait les accidents du travail/arrêts maladie a dénoncé son contrat. Trop d’événements, l’assurance ne voulait plus couvrir ces risques. Et le nettoyage et l’entretien des plages ? plus de 110.000 euros cette année contre 56 000€ l’année dernière et 37 000€ l’année d’avant.

Comment expliquer le besoin de 4 avocats conseils pour 700 habitants, soit 1 Avocat pour 180 habitants ? ….avec les résultats que l’on sait dans des procédures couteuses et inutiles dont certaines juste pour défendre son Ego surdimensionné. Stupéfiant !

En reportant ce ratio à la Ville de Toulon (181.500 Hab)  C’est  à la louche 1.000 Avocats ! C’est démentiel.

Comment expliquer encore le besoin d’un parc de 5 voitures de Service-Fonction…démesuré pour une si petite commune ;

Comme justifier enfin l’indécente grande bouffe ‘’entre soi’’ avec un ticket de caisse frôlant les 2.000€ ( Voir GoodMoring du 23/5/2023…) etc.

Avec une gestion rigoureuse comme le réclame Francis Pêtre, il n’y a nul besoin de recettes additionnelles pour mener une politique dynamique y compris sur le logement social.

 Un groupe d’opposition ou des démissions ?

 Le vote de vendredi va devoir être renouvelé au moment du vote du budget primitif 2024 car forcément cette mesure y sera incluse.

Voter le budget, ce serait de fait accepter l’augmentation de la taxe. Francis et ses « associés » auront le choix :

Soit, ils reviennent sur leur position, bonjour la honte !

Soit, ils votent contre le budget et de fait ils passent dans l’opposition.

Avec un maire comme J.PLENAT,  un mec qui a l’esprit large mais qui n’aime pas que l’on dise le contraire… comme disait Coluche, il faudra avoir le cuir solide.

Soit, ils démissionnent. Un coup dur supplémentaire pour « le premier magistrat ».

 Ils ont encore une possibilité, le choix de la lâcheté, rester chez eux sans donner de pouvoirs. Francis Pêtre n’est pas homme à rejoindre le bal des faux culs…Il vient de le prouver.

 Sept conseillers « avaient piscine » vendredi 1er octobre

Seuls 8 conseillers ont participé à ce Conseil pourtant de première importance. Les absents pourront dire qu’ils n’ont pas voté cette mesure même si tous avaient donné un pouvoir favorable à l’augmentation. Un grand classique chez nos élus bien timorés. On a des noms !

Quoiqu’il en soit deux adjoints manquaient au dispositif et pas des moindres. Bettina de Ponfily ''intendante des menus plaisirs'' et Philippe Saint-André, 1er adjoint '' Philou'' pour les intimes.

En revanche, la 3e adjointe Pascale Voituron, une amie sur qui il peut compter,  a fait mieux qu’assurer sa fonction, opinant du chef avec une grande détermination à chaque affirmation du « patron » tel le « petit chien pendulaire des plages arrières » qui amusent tant les enfants. Comme d’autres de ses petits camarades on a le sentiment qu’elle réagit aux ordres et obéit au mot d’ordre au sein du Conseil : Il ne faut pas donner l’impression que le divorce est consommé…il est juste en instance !

La ronde infernale du personnel

La rébellion du conseiller chargé des résidents secondaires n’a été pour Good Morning qu’une demi-surprise.

On venait d’apprendre qu'il avait claqué la porte du dernier Conseil privé s’insurgeant contre la hausse excessive de la masse salariale. Rien d’étonnant quand on voit le nombre de départs pour démission, mutation ou mise en disponibilité auxquels il faut ajouter les accidents du travail et les arrêts maladie.

Plus d’une vingtaine d’agents en trois ans pour un effectif de 28 ou 29 salariés permanents. Certains salariés sont remplacés par deux embauchés, des départs se font avec un accord transactionnel.

Tout ça coûte bien cher. À se demander s’il y a un pilote dans l’avion !

En tous cas les recrutements opérés par la copilote, Mme MEUNIER directrice générale des services, sont critiqués dans les couloirs de la mairie.

On dit qu’elle ne cherche pas bien loin ses nouveaux collaborateurs, ici un neveu ou une nièce, là son coach sportif. Et les résultats sont discutables. Un nouveau recruté aurait « oublié » de traiter le dossier Pavillon bleu, ce qui expliquerait que la commune l’a perdu sur ses plages; un autre à peine titularisé et logé a eu une violente algarade avec sa directrice, sa tante à la ville. Il est depuis en arrêt maladie.

Bref, les « Insiders » décrivent le chaos dans l’Hôtel de ville, bonjour l’ambiance !

Dernier départ annoncé, et pas des moindres, Virginie Gentil qui va s'éclipser pour un congé sans solde d'un an. Elle sera remplacée à l’urbanisme par une spécialiste venant de Sète qui partagera son bureau avec une jeune agente immobilière en reconversion.

Coucou, on est là !

Revoilà la police. Venant de la Police Nationale, le nouveau chef de la police municipale a pris ses fonctions. Il a exigé d’avoir un bureau à lui. Pas question d’un Open Space. Il a obtenu gain de cause, on a élargi les murs et sorti les pinceaux.

Un agent des services techniques a été péché pour revêtir l’habit d’ASVP. Pour garder le chef le maire veut lui faire signer un contrat dans lequel il s’engagera à rembourser en partie sa formation s’il quitte la mairie.

Et l’ex patronne de la Police Municipale ?

En arrêt accident du travail, donc toujours payée mais remplacée ! Elle a engagé une procédure à l’encontre du maire et de la mairie pour harcèlement moral au travail et discrimination due à son orientation sexuelle.

Elle a reçu le soutien de SOS Homophobie qui a envoyé une lettre à l’attention du maire, une lettre assez sévère le rappelant à ses obligations. Le maire dément en bloc les accusations. Les indemnités demandées se chiffrent à plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Le massacre de la Saint-André

Vous avez surement été surpris par la mystérieuse et très inhabituelle clôture  vierge de toutes indications , sans permis de construire, au 2 avenue du Commandant Rigaud . 

 
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Derrière ce piteux cache- misère, des pins presque centenaires qui ont eu le tort de pousser dans cette endroit tant convoité, n’ont pu éviter les coups de tronçonneuses du 1er adjoint, nouveau propriétaire de l’ex petite villa l’Oustalet blottie, avant sa récente démolition, dans un épais écrin de verdure au  2 av du Commandant Rigaud et accolée à l’Escalier Monumental ou ‘’Escalier Fleuri’’ classé à l’inventaire des  monuments historiques depuis 1989 !  Qu'en pense l'Architecte des Bâtiments de France ?


Avant

 

Après



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Interrogé (lettre du 7 juillet dernier) On attendait du maire le souci de présenter le feu vert de l'architecte des Bâtiments de France ou tout au moins un avis.  Jean PLENAT, peut-être un peu gêné, a préféré utiliser le sarcasme ‘’Après avoir convoqué le pétitionnaire et avoir fait réaliser une vérification sur place…Je vous confirme que les travaux réalisés sont en conformité etc. 

Le pétitionnaire…N’étant autre que son double, il ne fallait pas s’attendre à autre chose. Et puis,  lui demander si le ''Philou'' peut se jouer de certaines règles d'urbanisme est une insulte! Dans ces conditions, à preuve du contraire, nous sommes en droit de penser que le dossier n'a peut-être pas suivi toute la procédure  ! Pour un 1er adjoint ce serait fâcheux.

 Ceci dit, cette réponse devrait  inspirer Mme Valentine SORRET qui propose au Patec des séances de ‘’YOGA du RIRE ‘’(Var Matin 08/08/2023) aussi bien en présentiel qu’en distanciel…Ça vous intéresse ? jvrire@gmail.com  Mobile 07.78.79.21.22

''Philou'' l'embrouille..

Ne cherchez pas le panneau du permis à l’entrée du chantier. Trop vu. Ringard !

Il est lui aussi blotti dans écrin de verdure mais une rue en dessous, avenue des Américains, en limite de la propriété dudit 1er adjoint face au bailli de Suffren et souvent caché par les véhicules en stationnement. C’est ballot car on est tenté de croire que le hasard n’y est pour rien ! 

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On vit une époque formidable !

Amicalement vôtre.

Avec :

Pour l'écriture Jean BOUCHARD – Jérôme LECLERCQ – Bruno PILATO

Pour la mise en page : Emeline DOUAILIN