samedi 6 juin 2015

VALLON COURMES, C’EST QUOI CE MASSACRE ?

Vous êtes nombreux à nous interroger sur  la déforestation  de la partie basse du vallon COURMES qui jouxte la propriété CAVALLO.


Au service municipal de l’urbanisme, « On n’a pas de dossier (Sic) », nous a-t-il été répondu.
Les élus sont toujours aux abonnés absents, au courant de rien. Reste la rumeur. On dit qu’il s’agirait d’implanter un parking pour les visiteurs du jardin.
Pour y voir plus clair, nous nous sommes procuré des copies de courriers du président de l’APVC (Association Protection du Vallon Courmes) au maire et à la DDE et nous vous en proposons les principaux extraits. Ainsi, il écrit : 
« Nous vous avons encore une fois demandé d’intervenir afin que ce désastre soit stoppé, et que le terrain soit au minimum replanté d’arbres et de bosquets ».
Il rappelle l’article 8 du cahier des charges du lotissement : « L’abattage des arbres est interdit…, les arbres morts doivent être remplacés immédiatement par des sujets de même essence qu’eux à raison d’un pour un ».
« Votre projet se situe dans un vallon verdoyant sur lequel a été constitué un lotissement communal qui interdisait formellement ce genre d’installations au bas d’une colline protégée par le Conservatoire du Littoral, et au cœur d’un des rares paysages authentiques existant encore dans cette région…. »
Le défrichement a été réalisé « sans autorisation municipale préalable, contrairement à ce que prévoit le code de l’urbanisme….. »
« L’équilibre écologique de ce vallon a été ainsi profondément modifié. »
Dans un autre courrier adressé à la DDE, le président insiste : « Par ailleurs, je vous informe à nouveau que toute modification du POS qui entrainerait un changement pour l’utilisation « du chemin de fer » ou l’installation d’un parking sans consultation préalable de notre Association au sein du Vallon Courmes, nous mettrait dans l’obligation de porter ce dossier devant les autorités compétentes. » 
Mais qui est ce président si combattif, défenseur intransigeant de (son) l’environnement, prêt à en découdre devant les tribunaux ? Il s’agit de PLENAT Jean, président de l’Association pour la Protection du Vallon COURMES. Ces lettres adressées à M. Etienne Gola et au directeur de la DDE datent de 1991 et 1992. Nous les tenons à disposition de ceux qui pourraient douter de la véracité de nos écrits.

Au-delà de la prose passée de Jean PLENAT, alors grand combattant de la cause écologique, la mairie a bien « déforesté » sans urgence, sans autorisation, à proximité du Domaine du RAYOL. 
Tout ça  pour RIEN puisqu’aujourd’hui la zone est fermée et qu’elle n’a pas d’accès. L’acte de vente de la parcelle au Conservatoire est sur le point d’être signé, ce sera donc à ses dirigeants de faire le nécessaire.  
Curieusement la direction du Domaine laisse planer un silence assourdissant sur ce massacre. On pourrait imaginer en faire un thème de discussion au bistrot du village? Il s’y trouve, parait-il, des personnes bien informées…

ARRIERE-PLAGES. Enfin un projet

Selon un représentant des Amis du RAYOL-CANADEL présent à la réunion des Associations : 
Le Canadel se contentera d’un escalier sur le côté Ouest.
Le RAYOL verra construire ‘’ Un terrain plat à l’arrière des plages et d’assurer des descentes par la route le plus près possible de la plage’’ (Sic) Où, comment ? 
Pour le reste :
- Réaménager le terrain de jeux des enfants et l’aire de volley pour les adolescents. C’est bien.
- Réaménager la plateforme au-dessus des garages pour en faire une aire aménagée de repos avec chaises et parasols, avec bien sûr l’accord des propriétaires. Faut voir le projet.
- Construire un ascenseur près du restaurant pour les handicapés. Quel restaurant, le Grand Bleu, celui que PEPONE a fait fermer ?
- Faire une descente pour aller vers la plage Est ? Où, comment ?  
- Réaliser une structure appuyée sur l’escalier pour passer de la plage est vers la plage ouest au-dessus de la mer. « Pourquoi ?  nous demande un lecteur de Good Morning, puisque nos élus envisagent de faire revenir le sable en 4 ans ? ».  Et puis quel intérêt d’une telle structure, artificielle, sinon de permettre au Bailli de privatiser le haut comme ses responsables en ont émis le souhait depuis fort longtemps? Si nous avons, nous aussi, envisagé de réaliser un passage « immergé » entre les deux plages, c’était d’abord pour protéger l’escalier lui-même des attaques de la mer.
La réalisation globale  couterait environ 1,5 M€
Si à cela on ajoute le 1M€, pour tenter de retenir le sable, sans garantie de résultat comme le souligne l’observatoire marin, la plage Ouest deviendra Emeraude Beach et tout le monde s’en félicitera… on n’est pas obligé d’y croire !