mercredi 26 février 2025

 

Bus scolaire. Une affaire dans l’affaire…

 A la suite de l’accident d’un car scolaire qui a coûté la vie à une lycéenne fin janvier, une vaste campagne de contrôles des conducteurs de tous les transports scolaires a été lancée par le gouvernement. Plusieurs ont été menés dans le département le 3 et le 6 février dernier.

Deux chauffeurs ont été testés positifs, l’un à Pierrefeu au cannabis et l’autre au Rayol ou le chauffeur du car scolaire a été testé positif au Cannabis et à la cocaïne.

L’information est diffusée le 10 février sur le site de la Gendarmerie du Var.

 Circulez, rien à voir

Curieusement, si l’affaire de Pierrefeu a été prise au sérieux par la presse locale, si la procédure s’est déroulée normalement, si le chauffeur a reconnu les faits et a été condamné en comparution immédiate à 4 mois de prison avec sursis et 6 mois de suspension du permis de conduire, il n’en a pas été de même au Rayol-Canadel.

Le conducteur a protesté de son innocence expliquant le résultat du test par son traitement médical et a demandé de nouvelles analyses…

Si à Pierrefeu le conducteur a été mis à pied immédiatement à titre conservatoire, au Rayol il lui aurait été recommandé de partir en vacances. C'est bien connu, c'est dans ces moments que la montagne ça vous gagne !

A la demande de la mairie, le mot Rayol disparaît du communiqué de la Gendarmerie quelques heures après sa publication. Il se dit que l’intervention du bourgmestre aurait été peu appréciée.

 Bravant le conseil de Richelieu qui disait à Louis XIII

« Sire, méfiez-vous des infos sur internet, Elles ne sont pas toutes vraies ! »

Il n’en fallait pas plus pour nous pousser à aller voir derrière le décor car, vers la mairie par exemple car comme on dit dans le bocage vendéen : « Il faut arrêter de balader le brochet dans l’étang … » c’est silence radio. Pas le moindre communiqué. A croire qu’il ne s’est rien passé.

Pourtant l’affaire n’est pas anodine. Il s’agit quand même de la mise en danger d’enfants ! Plusieurs personnes témoignent spontanément auprès de Goodmorning, le maire et la directrice générale des services connaissaient depuis plusieurs mois les addictions du chauffeur et auraient été alertés à plusieurs reprises. Si cette information est avérée, quelles mesures ont-ils pris pour à la fois assurer la sécurité des enfants et celle du salarié ?

Une fois les faits connus, le contrôle à la cocaïne, il ne semble pas que des mesures disciplinaires adaptées aient été prises.

Des questions se posent légitimement. Jean PLENAT et sa directrice paraissent avoir protégé le salarié au-delà du raisonnable. Pourquoi ? Par compassion ? Ce n’est pas le genre de la maison. Pour éviter une mauvaise publicité pour la commune ? Probablement. Pour se protéger eux-mêmes, on peut le croire.

 Ce n’est pas avec Julien Courbet qu’on va régler le conflit

Goodmorning a donc pris sa plume le 20 février dernier et adressé un mél au maire et à madame Meunier, directrice des services, pour savoir s’ils étaient au courant des addictions de cet employé comme on nous l’affirme :

« …Si vous avez été effectivement alerté, quelles suites avez-vous données, quelles mesures avez-vous prises dans l’intérêt des enfants ?

Pourquoi avez-vous maintenu le salarié à ce poste ? Lui avez-vous proposé de s’inscrire dans un programme de lutte contre les addictions ?

Ce salarié a indiqué aux gendarmes qu’il suit un traitement médical incluant des produits incompatibles avec la conduite d’un véhicule de transport collectif. Le saviez-vous ?

Quelles mesures disciplinaires avez-vous décidées au lendemain de la confirmation de prise de drogues par votre agent ? »

Nos courriels sont demeurés sans réponse.

Pourquoi, après plusieurs jours, n’ont-ils pas encore jugé utile de nous répondre et de démentir nos informations ? On sent comme une stupéfaction, un peu comme le lapin pris dans les phares. Vous voyez ?

 Les faits pourraient intéresser le Procureur de la République. Lors du jugement en comparution immédiate du chauffeur de Pierrefeu, Var Matin rapporte que le procureur Julien DUTEL n’a pas maché ses mots : « Il est chauffeur de bus scolaire, c’est une personne qui a trahi la confiance qu’on met en lui ».

Les parents d’élèves doivent se sentir eux-mêmes trahis non seulement par le chauffeur mais surtout par la commune chargée d’assurer des transports collectifs sûrs. Des familles pourraient porter plainte pour la mise en danger de leurs enfants.

 Jean PLENAT plume de Var Matin ?

 On pourrait le croire, tant les choix éditoriaux du quotidien semblent correspondre aux attentes du maire.

Pour nos concitoyens, Var Matin, c’est le quotidien de la vie heureuse au Rayol-Canadel. Que des informations consensuelles. « Les visites au Jardin ne faiblissent pas », nous nous en réjouissons, « Flora de « The Voice » est passée par l’école communale », ça fait rêver quelques ados, « Les Rolls-Royce créées par Sir Henry Royce au Canadel », on est fier même si c’est pousser le bouchon un peu loin.

Mais une adjointe convoquée en correctionnelle pour prise illégale d’intérêt, un projet Cœur de village contesté et maintenant un conducteur de bus scolaire contrôlé positif aux stupéfiants là vous pouvez tourner votre journal dans tous les sens, vous ne trouverez rien.

Bon, de là à se rabattre sur ‘’Pétanque et Pastis magazine’’…Quoique !

 Interrogé sur l’absence d’information sur les derniers contrôles routiers dans le golfe. A Var Matin St Tropez, la réponse a été « ah, on n’est pas au courant !».

Bref, en ouvrant votre canard, vous aurez plus de chances d’avoir des informations sérieuses sur Ampus ou Mazaugues qu’au Rayol-Canadel.

Var Matin n’assiste même plus au Conseil municipal et le maire semble s’en accommoder. Il ne faut surtout pas prendre de risque.

Des journalistes ont osé, parfois, accorder quelques lignes aux opposants victimes d’attaques publiques du maire. C’était trop, mieux vaut les tenir à l’écart.

D’ailleurs, ceux qui se sont risqués à l’exercice n’ont pas fait de vieux os dans le secteur, leur direction leur a opportunément proposé un poste un peu plus loin. Cette situation semble convenir à la direction du journal.

Noooonnnnnnn !!! Pas ça !

« Ils sont devenus fous !» c’est la réaction de tous les promeneurs et des habitants qui parcourent la voie verte ces jours-ci. Des travaux ont commencé il y a plusieurs semaines, chacun pensait qu’il s’agissait de resurfacer la voie mais en fait les entreprises commencent à recouvrir une portion de macadam.

Certes ce sont des travaux financés par le Département mais on ne peut croire qu’ils peuvent être réalisés sans l’accord de la municipalité.

Cliquer pour agrandir

On marche sur la tête.

A l’heure où dans certaines communes on arrache les enrobés, à l’heure où on nous rabat les oreilles avec le problème de l'artificialisation des sols…Au Rayol on couvre de bitume cette magnifique voie unique en son genre ! 

Une portion est en cours. Jusqu’où iront-ils ?

 On ne peut vous laisser sans une bonne nouvelle : 

Goodmorning explose les compteurs.

Goodmorning est né le 21 septembre 2014. Nous venons de fêter ses 11 ans dans la plus stricte intimité.

Depuis nous vous avons proposé 128 éditions qui à ce jour comptabilisent 169.725 vues soit une moyenne de1.325 vues par parution avec des pointes à 2.000 vues comme ce mois-ci !

Cela fait chaud au cœur pour nous qui vivons de multiples aventures pour vous apporter la vraie information, quitte à gouter aux geôles de garde à vue de la Gendarmerie de la Croix-Valmer pourtant bien mal notées par Tripadvisor …Nous vous remercions pour votre fidélité.

 A part ça ? tout va bien. Il reste 14 mois à tirer. Courage !

 On vit une époque formidable !

 Rédacteurs : J. BOUCHARD - J. LECLERCQ - B. PILATO

Mise en page : E. DOUAILIN

 

Mél : contact@goodmorningrayol.fr

 

 

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