Et pourtant, la bonne année est mal
partie. Il paraît que le village est à feu et à sang ?
Il y aurait comme un air de panique à
la mairie.
Devant des craintes de poursuites judiciaires le maire veut
que tout le monde fasse bloc derrière lui alors il rameute le ban et l’arrière-ban
de ses soutiens et donc toutes les associations paramunicipales issues
de sa majorité (Certaines subventionnées avec nos impôts..) qui se mobilisent sous
la forme d’un tract qui vient tout juste d’être glissé dans nos
boites aux lettres. On se croirait revenu au temps de la ronéo, avant la
photocopieuse. Terriblement vintage à l’heure de Facebook, X ou WhatsApp !
Sans couleur ni saveur. On y aurait bien vu dessiné une petite branche de
mimosas pour faire locale. Dommage.
Soyez assurés que nous continuerons calmement
et fermement, et avec humour si c’est possible, à dire et à écrire ce que nous
pensons des projets municipaux quand ils ne nous conviennent pas, à protester
contre les hausses d’impôts injustifiées, contre une gestion à la dérive, ou la
croissance non maîtrisée des coûts de personnel. Et en plus, nous attendons de
nos élus, dont on sait que la tâche n’est pas facile, qu’ils soient irréprochables
et qu’ils respectent les lois.
Cela s’appelle
faire vivre la démocratie.
Un appel à la révolte
« Trop
c’est trop » alerte ce flyer. On s’attend à un appel à la révolte genre
gilets jaunes ou bonnets rouges contre une augmentation des impôts ou du prix
de l’essence. Non, en fait, toutes ces bonnes âmes veulent en finir avec ceux
qui critiquent le maire, le dénigrent, le brutalisent, voire l’agressent
« souvent violents parfois physiquement ! » rien de moins.
Ramenant, excusez nous du peu, à des opposants radicalisés (pourquoi pas
des fichiers S ?) le blog Goodmorning Rayol qui rassemble tout de même
plus d’un millier de vue à chacune de ses parutions et dont la pertinence de
ses publications n’a jamais été contestée. Quelques assauts judiciaires se sont
lamentablement effondrés, classés sans suite.
L’un des facteurs déclenchant de la
soudaine panique de ce microcosme rayolais ? La présomption de prise
illégale d’intérêt de l’adjointe Bettina de Ponfilly, et l’intérêt que semble
porter la justice sur la mairie du Rayol-Canadel et ses élus.
Pour prouver que tout s’est fait dans la
transparence il indique que « nous avons fait une publication Facebook
auprès des habitants… » Ça risque de se compliquer pour l’édile quand les
juges lui en demanderont d’en présenter la preuve, cette publication n’a jamais
existé. Cerise sur le gâteau, il poursuit « nous avons informé les voisins
directs du terrain pour qu’ils puissent se positionner et ainsi étendre leur
bien, donc augmenter leur capacité de bâti ». Question sérieuse, Jean
Plénat prend il les juges pour des crétins ?
Pas besoin de vivre au Rayol, un simple plan permet de constater
qu’il n’y a pas de voisin. Le terrain est isolé par deux rues et la voie verte.
Ce n’est pas un
hasard si le lieudit s’appelle ‘’Les 4 chemins’’ !
Enfin nous connaissons quatre ou cinq élus qui ont dû moyennement apprécier
d’être mêlés à l’affaire. « Dans cette situation précise, explique Jean
Plénat toujours dans Var Matin, tous les élus ont participé à la vente de ce
terrain ».
C’est oublier un peu vite que cette vente fut l’objet de la
première fronde du premier mandat. Toute notre compassion aux otages.
Bref, comme le dit Jean Plénat ’’Laissons
faire la justice’’
Depuis la disparition de cet aimable
plumitif, intime de Jean Plénat, condamné par les tribunaux pour avoir comparé
l’ancienne maire à une péripatéticienne et l’avoir qualifiée de noms d’oiseaux
tout aussi délicats les uns que les autres, l’injure avait disparu de l’espace
public dans notre beau village.
Voilà qu’un certain Alain Huygue de
Mahenge, éditeur d’une jolie revue sur papier glacé, « Vivre au
Rayol » à la gloire du maire, renoue avec le genre. On en regretterait presque
le style flamboyant du vosgien.
Bêtes et méchants, cons, lui tiennent lieu d’arguments dans un
éditorial, lourd et indigeste comme un Kouglof, contre les auteurs de ce blog.
Enfin, on a cru comprendre que sa rage était dirigée contre nous bien qu’elle soit
liée à une « Fake news » publiée non par nous mais par l’excellent
Var Matin qui évoquait la mise en cause de la deuxième adjointe dans cette une
triste affaire de prise illégale d’intérêts qui semble susciter la curiosité du
Procureur de la république.
Questionnement déjà soutenu dans les années 80
par Pierre Desproges dans un de ses essais philosophiques « A quoi
reconnaître un con… » On
hésite. D’autant que pour l’inclassable docteur Didier Raoult : « …discuter
avec un con c’est essayer de jouer aux échecs avec un pigeon. Tu as beau être
fort aux échecs, il arrive, renverse les pièces, chie sur l’échiquier et s’en
va avec l’air supérieur comme s’il avait gagné ! Vous comprenez notre embarras
?
Page 2, après avoir résumé quelques
dispositions du PLU, l’auteur évoque le projet de Zone agricole sur les contreforts
du massif, projet renvoyé à plus tard. « Abandonné » s’en est ému
récemment le nouveau conseiller municipal d’opposition Olivier Ghibaudo. Le
rédacteur souligne l’intérêt de ce projet pour lutter contre les
incendies !
Voilà l’un des arguments massues pour défendre
ce projet de création d’une exploitation dédiée au vin et aux arbres fruitiers
au centre d’une zone naturelle exceptionnelle pour sa biodiversité. Avouons que
c’est un peu pauvre. Le premier adjoint lors d’une conversation informelle
avançait des arguments autrement convaincants « Ce sera
beau ! » …« un vin cuvée Rayol-Canadel, vous vous rendez
compte ! » …Quand même, les promoteurs du projet ont dépensé beaucoup
d’argent ! C’est sans doute encore un peu insuffisant pour les représentants
de l’État qui ne semblent pas près de signer.
Page 8. Catastrophe des catastrophes, comble
des calamités, des branquignoles réinventent l’histoire de la création des Jardins
du Rayol et l’action des Amis du Rayol-Canadel.
Ça va
vous étonner mais l’honnêteté nous oblige à cet instant à les remercier de nous
avoir fait redécouvrir la loi de Brandolini qui selon l’ami wikipédia est l’aphorisme
selon lequel la quantité d’énergie nécessaire à réfuter des sottises est
supérieure à celle nécessaire pour les produire…il ressort de cet aphorisme que
la désinformation a un avantage important sur la vérité, car rétablir la vérité
est plus coûteuse en temps et en énergie !
Qu’importe. Goodmorning rayol, seul journal d’information du Rayol
non sponsorisé donc libre… ne compte ni son temps ni son énergie pour vous
apporter la bonne information.
On se doit maintenant de rétablir certaines vérités.
À propos de l’achat du Domaine par le
Conservatoire du Rayol. :
« …. Il restait toutefois à convaincre le
maire du Rayol-Canadel, Etienne Gola. Alain Briffod en acceptant de participer au prochain
Conseil municipal promet le soutien de
l’Association des Amis du Rayol-Canadel lors des prochaines élections !!! »
Pourquoi faire croire que l’acquisition du
Domaine a pu un instant être suspendue au résultat de l’élection municipale du 12
mars 1989. Sans réelle opposition, la partie était gagnée d’avance pour Etienne
Gola et le Domaine entre les mains du Conservatoire depuis le 9 mars.
La présence d’Alain Briffod alors vice-président des Amis du Rayol aux côtés d’Etienne Gola était donc anecdotique. En revanche elle suscita l’incompréhension voire la déception de nombreux membres de l’association et un réel sentiment de trahison pour Geneviève Aubert, présidente-fondatrice de l’AARC.
Le pire devient une évidence
On lit plus loin : « …ils (Sous-entendu
les Amis du Rayol) n’hésitent pas à lancer des procédures
absurdes du type opposition à la mise au tout à l’égout »
Ces ignares (excusez, parfois on se lâche)
oublient que le 21 janvier 1981 Etienne Gola, souhaitant bétonner sans
attendre, avait demandé à son Conseil municipal de voter le rejet direct en mer
et sans traitement des eaux usées du Rayol dans la baie de Cavalière.
Face à cette immonde monstruosité
l’Association des Amis du Rayol avait exercé le 13 juillet 1981 un recours
hiérarchique auprès des ministres de la Santé, de la mer et de l’Environnement
non pas pour un simple refus de mise au tout à l’égout mais bien pour
éviter un rejet direct en mer sans traitement. Vous avez dit absurde ?
L’auteur rappelle le contexte général des
années 70 et 80 où « on commence à réaliser qu’il faut lutter contre la
bétonisation de nos côtes ». Il aurait pu citer, en contre-exemple Etienne
Gola au premier rang des bétonneurs résistants. Outre son soutien au projet
d’urbanisation sur le Domaine il voulait aménager ‘’Le petit port au Canadel’’ en
port de plaisance. Dix ans plus tard il soutiendra le Baron Empain sur la
bétonisation de la Tessonnière.
C’est d’ailleurs pour toute son œuvre que Jean
Plénat lui a offert la plus grande avenue et l’oubli pour Geneviève Aubert auquel le
village doit tant.
Lier l’action d’Etienne Gola à la création des
Jardins, ce n’est rien moins que du révisionnisme.
Toujours à propos de cette belle revue, de
méchantes langues mais bien informées affirment que le service communication de
la Mairie donnerait un petit coup de main pour l’info graphisme (en dehors des
heures de service, bien sûr) et que « l’Ours » (les mentions légales
obligatoires) oublierait de signaler l’aimable participation de la deuxième
adjointe comme conseillère éditoriale, voire rédactrice en chef.
Enfin, en ce début d’année Goodmorning Rayol a
une pensée toute particulière pour monsieur le maire et ses élus. Qu’ils soient
assurés qu’il sera toujours à leur service pour y voir plus clair.
Le ponton de la plage Ouest du Rayol aurait-il bougé ?
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