mardi 5 juillet 2016

PLU, l’ADRER ASSURE LE SERVICE MINIMUM

Dans la défense du PLU qui en a bien besoin, l’ADRER qui en est le grand inspirateur, est appelée à monter au créneau. 
Elle s’acquitte de la tâche en assurant le service minimum après avoir désigné madame Anne-Marie MANSIAUX comme avocate commise d’office.

En cliquant ci-dessous, vous pouvez lire la lettre de madame Mansiaux suivie de notre réponse …

 


Pour commencer, c’est un procès en incompétence et mauvaise foi qui nous est fait. Nous ferions des effets d’annonce avec les références aux lois Littoral, SRU, ALUR  dont nous passerions sous silence le fait qu’elles auraient été prises en compte dans le projet. Certes, ces textes sont bien évoqués, mais c’est pour mieux leur « tordre le bras » ou en ignorer les  prescriptions. 
Concernant le rivage du Canadel ou la Villa Saint-Jean, nous ferions un procès d’intention. Mais ce serait tout bonnement irresponsable de ne pas se poser de questions quand la finalité d’une modification majeure n’est pas claire ou simplement pas exposée. C’est dommage. Le contre de madame Mansiaux aurait pu être décisif si elle avait pu argumenter.
Quant à l’histoire de la Tessonnière,  celui dont elle insinue qu’il est « à l’origine de cet état de fait » n’a pas souvenir de l’avoir croisé lors des débats. Ce n’est donc qu’au moyen de « on-dit » qu’elle distille le venin. C’est dommage. 
Le plus étonnant dans votre courrier, chère madame Mansiaux,  est le fait que vous voulez faire croire que le projet de PLU de 2013, parce qu’il n’a pas été adopté, n’aurait pas existé. Pas plus que l’enquête publique et que les avis du commissaire enquêteur de l’époque. Tout cela parce que ce dernier avait contré un à un tous les arguments et demandes de l’association ADRER dirigée par…M. Mansiaux, votre époux à la ville.
Vous proposez de laisser aller l’enquête publique jusqu’à sa fin et attendre l’adoption du PLU pour voir comment va s’exercer le contrôle de légalité.  C’est curieux. Ainsi, pour les habitants du Rayol Canadel, la connaissance de la position de l’Etat sur le projet ne présenterait aucun intérêt au moment de l’enquête publique ? Pas sûr que le président de l’ADRER aurait partagé cette opinion lors de l’enquête de 2013.
Enfin, négliger de joindre au dossier des pièces essentielles n’est pour vous qu’une petite faute administrative. Oublier de joindre l’avis de la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites  est pourtant une des raisons bien connues d’annulation d’un PLU devant une instance juridique. Tous les élus du département connaissent le sujet. C’est un grand classique, certains en ont fait les frais.

Mais problème,  était-ce un oubli ? 
En effet, après avoir constaté que ce document essentiel était manquant, nous avons interrogé le service d’Urbanisme, injustement incriminé dans cette affaire, puisqu’il ne peut agir que sous le contrôle évident des élus. Réponse du service : « Non, les avis de la commission des sites n’en font pas partie  (Sous-entendu du dossier…) »  Et le Guide Suprême n’aurait pas vu la bourde. Lui qui s’occupe de tout, veut tout voir et est aussi tatillon? Pourquoi, comment, la question mérite d’être posée.
Le commissaire enquêteur, lui, a su prendre la mesure qui s’imposait  pour éviter à  la commune un désastre annoncé. 

Merci encore, chère madame, des leçons que vous vous plaisez à nous donner concernant les règles administratives. Nous savons parfaitement que le projet ne peut être modifié pendant la période de suspension. Nous espérions tout simplement que, au vu des nombreuses réactions et objections des habitants et des failles de son dossier, le maire saisirait cette opportunité pour le reprendre et le corriger. Mieux vaut y consacrer encore quelques mois que de prendre le risque d’un naufrage total.

Enfin, vous nous reprochez de ne pas faire de propositions. 
Nous en avions fait pendant la campagne électorale, elles n’ont pas été retenues. Aujourd’hui les élus sont comptables des promesses qu’ils ont faites, de l’action qu’ils mènent et des projets qu’ils forment pour l’avenir du Rayol-Canadel. GOOD MORNING RAYOL, seul journal d’information de la commune, est là pour leur rappeler leurs engagements et analyser leurs actes. 
Le décalage est si grand avec les attentes suscitées en 2014 que nous comprenons votre désarroi.  Face à un silence jamais vu de la Mairie, notre rôle d’informateurs et d’empêcheurs de ‘’PLENATISER en rond’’ est plus indispensable que jamais. A voir le nombre de lecteurs et de sympathisants, ça porte et on comprend que ça gène. La bonne question que vous devriez poser est « pourquoi n’y a-t-il plus de bulletin municipal, pourquoi le maire se refuse-t-il à communiquer avec ses administrés ? »
Aujourd’hui, comme le joueur dépendant vient demander à se faire interdire de Casino, vous nous demandez de vous rayer de notre liste de diffusion. Soyez rassurée, vous êtes exaucée. 

Nous savons cependant que vous resterez une lectrice fidèle. Vous le dites vous-même, vous ne pouvez résister. Vous n’êtes pas la seule. Même le maire, qui se targue pourtant de ne jamais nous lire. Souvenez-vous de ce fameux conseil municipal du 1er avril dernier (ça ne s’invente pas..) où il a lu publiquement, sans en changer une virgule, un article entier de GOOD MORNING RAYOL  pour étoffer son discours. Certes, sans cet appui la soirée eut été bien terne. 

Enfin, nous vous remercions d’apporter votre contribution au débat. Dommage que votre propos ne soit pas solidement argumenté. Vous parlez « d’un entassement de généralités et d’affirmations peu crédibles parce que certaines sont fausses… ». Le lecteur en voudrait plus. Lesquelles, à quel sujet ? Quand nous affirmons en préambule : « Ce PLU est confus et incompréhensible sur des sujets essentiels », nous disons lesquels et pourquoi cela pose problème. On a bien lu votre préambule, maintenant on attend avec impatience la suite, du concret. 


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