mardi 28 juin 2016

L’ESPRIT DE RESPONSABILITE. IL N’EST PAS TROP TARD



Amateurisme ! C’était une sorte de gimmick adressé à tous propos par Jean PLENAT et ses amis à l’égard de l’ancienne équipe municipale. Un mantra d’une grande souplesse qui s’appliquait à tout ; un projet d’aménagement, des travaux de voirie, le budget… 
Pour qualifier l’action de la municipalité actuelle, un seul mot ne peut suffire. Mais que choisir ? incompétence, irresponsabilité, bêtise, arrogance ?
L’incompétence. Elle est consacrée par cette bourde énorme d’écarter des documents essentiels de l’enquête publique, au risque de voir l’ensemble du PLU annulé. 
L’irresponsabilité, c’est de vouloir imposer, malgré des décisions de justice et les lois, la constructibilité de la Tessonnière et des Arômes, des déclassements de zones injustifiables et d’engager la commune dans des contentieux juridiques hasardeux et financièrement très couteux. L’irresponsabilité c’est aussi le rejet par l’élu de la faute sur l’autre, en l’occurrence ici son service d’urbanisme. Qui commande, alors ?
La bêtise, c’est quand faute d’argumentation, un élu justifie les décisions qu’il a votées d’un définitif « faut que ça bouge, faut que ça change ! ». 
Quant à l’arrogance, allez assister au conseil municipal et regarder ces visages bouffis de suffisance qui jugent la qualité d’un dossier à son épaisseur comme le mauvais élève qui pense qu’il a rendu une bonne rédaction parce qu’elle fait huit pages au lieu de quatre. 
L’absence du dossier d’enquête publique des avis de la commission des sites nous l’avions identifiée dès le premier jour. Face à ce vice de procédure majeur, que fallait-il faire ? N’en rien dire et attendre l’adoption du PLU pour faire annuler l’ensemble du dossier ou le signaler, assez tard dans le déroulement de l’enquête, pour en provoquer une suspension d’une durée significative. Ce n’est pas de gaité de cœur que nous avons choisi la deuxième option, la première eut été irresponsable. Tout un travail considérable réalisé par le cabinet SDP pour la municipalité précédente et complété depuis 2014 aurait été mis au panier, des dizaines de milliers d’euros gâchés et la perspective, faute de PLU, de voir l’urbanisation du Rayol-Canadel administrée par le seul code de l’urbanisme.
Le RAYOL-CANDEL a besoin d’un PLU, c’est une évidence. Mais un PLU à son image, respectueux de son exceptionnel environnement, au plus près des attentes des habitants, qui en grande partie, refusent le bétonnage intensif voté par les quinze élus. 
Nous avons pensé qu’une suspension du PLU serait une occasion rêvée pour les élus de revoir leur copie. Nous osons croire que la plupart d’entre eux aiment leur village, voudraient en préserver son caractère exceptionnel, et ne souhaitent pas engager la commune dans des frais de justice de plusieurs dizaines de milliers d’euros pour la seule satisfaction de l’égo du maire.
Aujourd’hui, ont-ils compris que ce qui a motivé le commissaire-enquêteur à demander la suspension de l’enquête n’est que l’écume de la vague au regard de ce que l’on peut trouver comme âneries dans ce document qui, en l’état, conduiront les tribunaux à l’anéantir.

Allez, au boulot, il est encore temps !

Jean Bouchard - Jérôme Leclercq - Bruno Pilato

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