mardi 26 juillet 2016

JEAN PLENAT VEUT-IL TUER LA PHARMACIE ?

Après avoir utilisé la pharmacie « en grand danger » pendant la campagne électorale et érigé la pharmacienne en quasi Jeanne d’Arc de la commune, Jean PLENAT semble aujourd’hui vouloir sa perte. 
A travers une bataille a priori technique, c’est un véritable règlement de compte qui se joue entre la pharmacienne et le maire, celui-ci faisant prendre à sa commune le risque de perdre l’un de ses services les plus nécessaires. 
Pourquoi ? 
Parce que la pharmacienne lui a résisté. Elle veut garder l’occupation de son bâtiment, propriété municipale, et a refusé d’être transférée dans des locaux voisins (propriété du premier adjoint!). 
Il faut dire que les conditions proposées par le bailleur, notamment le loyer, étaient nettement différentes de celles consenties aujourd’hui par la mairie. 
On ne s’oppose pas, ainsi, impunément au premier magistrat local. Alors il se venge. 
Les travaux de mise hors d’eau de la pharmacie, ce ne sera pas pour demain et tant pis si le risque est grand d’une fermeture administrative ! Le procédé est si grossier que le Tribunal administratif a condamné la mairie pour « manœuvre dilatoire ». 
Madame Orhon avait, en effet, mandaté un expert après les inondations de 2013 pour faire un état des lieux et indiquer les travaux à effectuer. Celui-ci a rendu son pré-rapport en aout 2015, il y a juste un an. 
Jean PLENAT a préféré jouer la montre, et au lieu de s’exécuter, a demandé une extension de l’expertise aux causes des inondations. Ce qui renvoie sciemment les travaux aux calendes grecques. 
La pharmacienne a intenté un référé et la sanction est tombée brutalement contre le maire. « Manœuvre dilatoire » a tranché la cour et la commune devra verser 1000 euros à la pharmacienne ainsi qu’à ses voisins mis en cause par le maire. 
Ils ont bonne mine aujourd’hui les conseillers municipaux qui s’étaient tant démenés pour faire signer la pétition pour la sauvegarde de la pharmacie. 
Mais peut-être ne sont-ils pas au courant des exploits de leur patron ? Il est vrai qu’il ne s’en vante pas. Maintenant que cela se sait, oseront-ils demander des explications ou feront-ils comme d’habitude : se soumettre ?

 

CONSEILLER MUNICIPAL, DUR, DUR…


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Pauvres élus ! 
Un bon nombre étaient sans doute sincères. 
Oui, ils allaient réveiller le Rayol-Canadel. Oui, ils allaient embellir le village. Ils allaient changer la vie. 
Hélas, deux ans plus tard ils ont avalé leur chapeau et bien des couleuvres.
Les cours de tennis, qui, « on vous le promet, seront réhabilités » (cf lettre n°7 ci-dessus), vont s’effacer au profit notamment de la future résidence services qui va occulter la magnifique perspective sur la baie du Rayol. 
Jolie promotion immobilière dont il se murmure que le deuxième adjoint serait le principal instigateur. Le maire ne s’est même pas donné la peine d’habiller  l’abandon de cet « atout du Rayol Canadel » par une étude « d’infaisabilité » ! 
Et tous ces logements pour actifs qui devaient éclore ici et là, aux quatre chemins, au Canadélia, sur le terrain de la pharmacie ? Oubliés au profit d’un programme fumeux sur la zac des Arômes qui fera l’objet de multiples contentieux et a donc autant de chance de voir le jour que Jean PLENAT d’être député ou sénateur. 
Et tous les logements municipaux dans un si triste état qui devaient être rénovés et qui doivent attendre..
Enfin, le Petit Port menacé d’un saccage en bonne et due forme par un déclassement de ses EBC (Espaces boisés classés) et un futur zonage catastrophique en UB que le maire, normalement si prolixe, a été incapable d’expliquer. Et bien sûr, la pharmacie toujours pas sauvée des eaux.
Beau bilan. 
De quoi raser les murs comme monsieur Saint-André, seul élu présent à l’assemblée générale de l’association des amis du Rayol Canadel. Assis, on pourrait dire caché, au fond de la salle, l’élu n’a pas bronché quand l’absence prudente de son collègue 1er adjoint Olivier Ghibaudo, a été saluée par une bronca. 
Grâce à Dieu, peu d’habitants connaissent son visage et il a ainsi pu conserver son anonymat jusqu’à la fin de la réunion.

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