« Je ne passerai pas un hiver de plus dans ces conditions », c’est la promesse que faisait la pharmacienne en mars dernier au plus fort de la campagne électorale quand elle se félicitait du soutien de Jean PLENAT et de ses associés face aux « méchants » qui voulaient détruire sa pharmacie pour lui en offrir une toute nouvelle dans un immeuble flambant neuf.
Quant à Jean « Le Magicien », dénonçant l’amateurisme de l’équipe sortante, il s’était promis de régler le problème en moins de trois semaines en faisant de menus travaux sans déplacer sa locataire.
8 mois plus tard tout ce beau monde patauge et le temps exécrable n’est pas responsable de tout. Les avocats s’échangent des amabilités et le problème est loin d’être réglé. On n’ose pas imaginer la disparition pure et simple de la pharmacie et pourtant la porte de sortie est loin d’être évidente.
Prévoyant le lancement de la construction du projet « Cœur de village », et surtout les épisodes pluvieux à venir, la
maire sortante Mme COUMARIANOS avait fait installer le 9 décembre
2013 des ALGECOS sur la place du village pour accueillir la pharmacie
pendant les travaux. Cela s’était fait dans la précipitation, sans
respecter la réglementation et contre l’avis de la première intéressée.
Pour la pharmacienne, la situation était simple.
Avec l’équipe BOUCHARD elle n’aurait d’autre choix que de rejoindre les ALGECOS en attendant des locaux neufs dans le programme « Cœur de Village ».
Avec L’équipe PLENAT, elle aurait aussi de grandes chances d’aller dans les ALGECOS, le temps que la pharmacie soit réhabilitée car les travaux ne pouvaient être effectués en y maintenant l’activité.
Affichant ouvertement ses préférences pour la liste PLENAT pendant la campagne électorale, prise au piège des multiples procédures diligentées par l’ADRER, « le Maire 2 » et l’Association des Commerçants, pour retarder le projet « Cœur de Village », procédures toutes rejetées, la pharmacienne n’a pas cherché à parvenir à un accord avec la municipalité avant les élections.
Au revoir les ALGECOS, bonjour le conflit d’intérêt…
Promesse tenue, peu après son arrivée, Le Magicien renvoie les ALGECOS à leur propriétaire moyennant un confortable dédit approchant les 20 000 euros. Il constate rapidement, comme tous les gens sérieux le lui disaient, que la mise aux normes de la pharmacie serait trop coûteuse et très difficile réaliser sans déplacer la locataire.
Alors, il propose tout bonnement à la pharmacienne de l’installer chez son premier adjoint qui cherche depuis si longtemps à louer ses locaux en plein centre du village. Installation qui serait forcément définitive car selon la loi, il ne peut pas y avoir de transfert temporaire dans du «dur».
La belle affaire ! Patatras, au lieu de sauter de joie, la pharmacienne voyant les coûts d’aménagement et le loyer lui oppose un refus net. Furieux, Jean « Le Professionnel » claque la porte, ce sera la guerre. Finis les amabilités, place aux hommes de loi !
Quand on pense que le 1er adjoint faisait un beau geste, il aurait accepté de diviser par deux son loyer estimé auparavant à quelques 4000 euros mensuel… Et quand de bonnes âmes s’inquiétaient d’un possible conflit d’intérêt, il ouvrait ses grands yeux, tout étonné.
Aujourd’hui, le blocage est total. La pharmacienne éponge et le contribuable peut se préparer à en faire de même. Ou il prendra en charge le coût des travaux d’aménagement et le surcoût du loyer ou il supportera les indemnités en cas de fermeture de l’établissement. Dans les deux cas la facture sera salée.
Reste une troisième solution, faire revenir les ALGECOS mais là, l’égo de Jean « Le Professionnel » en prendrait un bon coup.
La disparition de la pharmacie du Rayol Canadel n’est pas hélas une vue de l’esprit, c’est devenue une éventualité.
Il reste aux habitants du RAYOL-CANADEL d’espérer que tout ce beau monde saura se mobiliser pour s’imposer une solution de bon sens.
Quelle vision bien simpliste !!!!!!
RépondreSupprimerIl y aurait les « méchants » et les « gentils » ,et la petite pharmacienne prête à croire tout ce qu’on lui raconte …
Ceux qui voulaient casser la pharmacie ( appelés par eux- même « méchants » dans le texte) voulaient lui « en offrir une toute nouvelle dans un immeuble flambant neuf »…mais je comprends pas alors ………eux,en fait c’est pas les « méchants », c’est les « gentils » !!! Quelle est bête cette petite pharmacienne !!!!!
Assez plaisanté…
Je n’ai jamais eu de garantie et de sécurité de pouvoir intégrer ce fameux local tout neuf après mon séjour de 2 ans minimum dans les ALGECO…..Et pour cause , dans le projet Cœur de village mon futur propriétaire n’était plus la mairie , mais le promoteur immobilier que je n’ai jamais vu. !!!
Il est nécessaire toutefois de rappeler les faits…
Les ALGECO ont été installés sans que j’en sois informée. Mme COUMARIANOS ( maire à l’époque) avait elle seule fait le dossier de demande de transfert aux ARS alors qu’il n’appartient qu’au pharmacien et à lui seul de faire cette demande…
Une fois ce bâtiment modulaire en place, et devant l’urgence de voir la pharmacie déménager avant les élections, Mme Coumarianos m’a fait une sommation par voie d’huissier pour que je puisse « prendre immédiatement possession des locaux modulaires installés » car « l’exercice professionnel dans les locaux s’avère désormais critique » dit –elle.
Alors , difficile de trouver un accord avec la mairie avant les élections dans ces conditions , ne pensez-vous pas ?
Enfin, dernière chose… Je n’ai jamais « affiché ouvertement ma préférence pour PLENAT », comme il est écrit,… je m’en suis bien gardée, ni pour la liste de Mr Plénat , ni pour celle de Mr Bouchard d’ailleurs…pour la bonne raison que je ne vote pas au Rayol…
Ce que je souhaite , c’est que tout ce beau monde (de tout bord) qui déploie une énergie folle pour régler ses compte, utilise enfin son dynamisme à sortir le Rayol de l’asphyxie…
Il ne reste plus qu’aux habitants du Rayol- Canadel à espérer que toutes belles têtes pensantes cessent leurs querelles de clocher et travaillent ensemble pour l’avenir de notre village.
Cécile ORHON- Pharmacienne au Rayol