samedi 12 octobre 2024

Les papies font de la résistance

 Le 22 mai dernier les trois rédacteurs de Good Morning ont été convoqués à la gendarmerie de la Croix-Valmer sous le régime de la garde à vue. 

La compagne de Jean Bouchard graphiste qui s’occupe de la mise en page du blog était, elle aussi, conviée en audition libre pour complicité.

Le crime : « La divulgation d’informations personnelles permettant d’identifier ou de localiser une personne dépositaire de l’autorité publique et exposant à un risque direct d’atteinte à la personne et aux biens et diffamation publique… » C’est l’article modificatif de loi qui fait suite à l’affaire Samuel Paty, cet enseignant décapité par un terroriste dans une rue de Conflans- Saint Honorine en octobre 2020 !

Ce 22 mai 2024 à 9h le ciel est dégagé avec un grand soleil à la Croix Valmer où quatre avocats dépêchés de Marseille… déboulent à la gendarmerie pour assister les quatre mis en cause : Jean Bouchard et sa compagne graphiste, Jérôme Leclercq, Bruno Pilato, Good Morning rayol au complet. Ils seront environ 7 enquêteurs à leurs petits soins pour les interrogatoires et la surveillance…

Pour la graphiste, ce sera 2h30 d’interrogatoire avec la saisie de son ordinateur. Mais qu’espéraient-ils trouver ?  Des propos racistes, des courriels codés ?  Des projets d’actions violentes pendant les JO ? un acte terroriste ? Elle sera relâchée vers 12h, et récupère son PC immédiatement restitué à la demande expresse des avocats.

 Que la fête commence.

Entendus séparément les autres se voient reproché par les enquêteurs d’avoir commis un délit d’une extrême gravité.

Ils avaient publié en octobre 2023 un court article dans lequel ils annonçaient l’arrivée du nouveau chef de la police et s’étonnaient qu’il soit logé à titre provisoire et précaire Villa Morel, un bâtiment décrété insalubre et bourré d’amiante par le maire lui-même quelques mois plus tôt. Ils ajoutaient, diffamation grave, que le policier avait demandé à bénéficier d’un bureau qui avait nécessité quelques travaux avant son arrivée. Ils n’avaient même pas indiqué le coût de l’opération !

Ces quelques mots méritaient assurément une sanction pénale exemplaire. « Vous avez gravement exposé le policier en en faisant une cible pour des malfrats qui auraient eu à faire à ce policier dans sa vie antérieure ou même à un terroriste voulant « se faire un flic » soulignaient doctement les enquêteurs aux prévenus.

Le caractère grotesque de l’accusation ne semblait pas les émouvoir.

Nos réponses évidentes et sans concertation : Un, Villa Morel n’est pas une adresse (demandez à votre GPS) et deux, le nom du policier n’était pas donné.

Le Maire en revanche ne s’était pas embarrassé de la loi lorsqu’il avait présenté son arrêté d’attribution en Conseil municipal. Après avoir cité la villa Morel, Il avait même donné le nom du bénéficiaire. Mais certains des pandores n’en démordaient pas, le crime était très grave. D’où un flot de questions. Trois heures d’interrogatoire où tout y passe.

Avez-vous conscience de la gravité des faits qui vous sont reprochés ? Avez-vous plusieurs comptes en banque ? Avez-vous des comptes à l’étranger ?Avez-vous un coffre à la maison ?Quels sont vos revenus, vos activités, Combien gagnez-vous ? etc. 

L’accusation sur la diffamation avait vite été mise de côté, trop ridicule.

 Marche à l’ombre

L’adjudant-chef indique qu’il réalise une synthèse à transmettre dans la foulée au Procureur.

Pendant ce temps comme pour n’importe quel voyou soupçonné des pires délits, c’est la séance photos, qui a peu à voir avec une prise de vue chez Harcourt ! et les prises d’empreintes digitales et palmaires. Au fait, ils ont oublié la prise d’ADN et la fouille à corps !

Le chef enquêteur revient bredouille, le Procureur est parti déjeuner. D’ailleurs lui-même et ses collègues ont faim. Une seule solution, placer les gardés à vue en cellule et séparément pour éviter qu’ils ne se concertent au sujet de faits commis huit mois avant. Pensez -vous donc, même ayant reçu une convocation 5 jours plus tôt, ils auraient attendu une audition pour se parler ? En plus de délinquants, on les a pris pour des benêts ! Les protestations et indignations des avocats n’ébranlent guère les pandores qui acceptent quand même que les défenseurs apportent à leurs clients des sandwiches et de l’eau.

Déjà délestés du téléphone, des clés de voiture, kleenex et menue monnaie, une petite palpation de routine avant de déposer chaussures, lacés, ceintures et bretelles, l’ami Bruno Pilato se retrouve enfermé dans le bureau dit « salle des avocats » munie d’une table et de quatre chaises scellées dans le sol.

Pour Jérôme Leclercq et Jean Bouchard, c’est le gnouf ! chacun sa cellule.

 Chambre à part

Une porte blindée, une lucarne que l'on ne peut atteindre, un éclairage que l’on ne peut éteindre, rien pour pendre ou se pendre ! Pour le repos, un socle tout béton - dit bat-flanc- sur lequel gît un ersatz de matelas plastique de 2 à 3cm d’épaisseur à la couleur indéfinissable et une couverture qui a oublié le visage de la dame du pressing !

Comble du luxe, un coin toilette très intimiste. Pas de point d’eau, juste un trou dit « toilette à la turque » …pas de papier toilette…

Principe : ‘’La chose faite’’ on tambourine à la porte, on narre l’aventure et le gendarme actionne la chasse de l’extérieur et rebelotte pour le papier…Simple, pratique, efficace… Tout semble bien rodé si le gendarme n’est pas trop occupé.

Pour le lavage des mains ce sera à la sortie du VIP room !

Durant les trois heures de détention, personne ne viendra s’enquérir de l’état psychologique ou physique des trois détenus, dont on peut l’avouer, ils ne sont plus très jeunes, deux sont âgés de 82 ans et le troisième de 74.

De retour de son déjeuner, devant la vacuité du dossier, le procureur a classé sans suite cette procédure et ordonné leur libération immédiate.

Bien entendu cette affaire suscite de nombreuses interrogations : pourquoi cette garde à vue sachant que l’affaire a été classée immédiatement après les auditions, quels sont les indices permettant de considérer que cette mesure était nécessaire, y-a-til eu instrumentalisation de la justice pour faire taire des opposants ? Coïncidence du calendrier, la plainte est intervenue juste après le signalement au procureur des agissements de Mme de Ponfilly et d’auditions au sujet de la fraude aux inscriptions sur les listes électorales.  De là à penser à une vengeance du maire, nous laissons les lecteurs se faire leur propre idée. A ce jour, malgré des demandes réitérées l’accès au dossier est toujours impossible. 

 Voyez comme on danse…

 Les terrains de la villa Morel et des tennis en vente

 Principal dossier du Conseil, la vente des terrains des tennis et de la villa Morel.

 La grâce semblait avoir frappé l’équipe municipale. Abandonnée la vaste promotion immobilière à but lucratif.

Les terrains sont proposés à Var Habitat pour réaliser un projet à caractère social pour pouvoir offrir des logements à des prix abordables aussi bien pour les personnes âgées que pour les jeunes actifs.

La Résidence Séniors sera « inclusive », et des logements seront proposés en accession sociale à la propriété ou à la location. Pour les appartements qui seront mis à la vente, le foncier restera propriété de Var Habitat. L’ensemble fera d’un grand concours d’architectes.

Présenté comme cela à l’oral, le projet est intéressant. Mais quand la délibération est publiée avec plus de détails, ce n’est plus la même histoire. C’est tout simplement le projet initial de l’OAP qui nous revient sous un nouvel habillage, avec son belvédère, le parking, bref la disparition des espaces verts constitués par les tennis. On ne peut que s’y opposer résolument.

Parlons chiffres !

Les terrains ont été évalués par France Domaines 767 000 et 691 000 euros, soit un montant total de 1 558 000 euros pour une superficie totale de 4 237m², ramené par la mairie à 1 340 000 euros parce que l’acheteur est un bailleur social.

Dans tous les cas de figure, quel que soit le projet, pourquoi vendre et ne pas procéder à un bail emphytéotique pour que le foncier reste dans le patrimoine communal, formule que défendait ardemment Jean PLENAT en 2014 pour le terrain de la pharmacie et qu’il a appliquée pour le HLM L’Orée de Pramousquier?

Comment France-Domaines peut-il justifier cette évaluation à 1 558 000 euros pour 4237m² alors que le terrain de la pharmacie de 2600 m² avait été estimé par ses services 1 572 000 euros en 2010 ? 368 euros le m² en 2024, 604 euros en 2010 alors que les agences immobilières sont plus près de 1000 euros, c’est curieux. A ce prix-là, il est impératif de conserver le foncier d’autant qu’à notre connaissance, les caisses de la mairie ne sont pas encore totalement vides et que cette recette n’est pas nécessaire !

 ‘’Sur un malentendu ça peut marcher…’’

 Cet été la mer a repris ses droits et fait migrer le sable d’une plage à l’autre comme au bon vieux temps…

 

Plage Ouest Rayol 4 août 2024 10h

Cliquer pour agrandir

Et donc ?

‘’Depuis le 1er octobre des travaux sont en cours pour la mise en place d’un nouveau Geotude en textile innovant qui favorisera la formation de GEOCORAIL…Des fils métalliques ont été intégrés dans le tissage du textile

Comment ça marche ?

- Une cathode conductrice est placée sur le géotube, reliée à un générateur de courant électrique à basse tension.

- Une anode complète le circuit et l'eau de mer sert d'électrolyte.

Avec un bon ‘’mix’’ musical ce sont de belles soirées technos assurées !

Eloignez les enfants...

- Ce dispositif crée une réaction électrochimique, précipitant des ions de calcium et de magnésium, qui se transforment en une sorte de "ciment naturel". Ce dépôt solide, au contact des sédiments et débris coquilliers, crée alors une concrétion rocheuse autour de la structure’’.

En fait, en plus technique, c’est ce qu’on nous disait lors de la pose des geotubes, mais ça va coûter encore un peu plus cher.

 ‘’Quand te reverrai-je ? pays merveilleux… ’’

Olivier GUIBAUDO, surnommé Rantanplan pour sa fidélité exemplaire qu’il vouait à Jean Plenat, disparaît du trombinoscope du site de la commune.

Il joua le rôle de simple conseil municipal aux abonnés absents après avoir occupé la prestigieuse fonction de premier adjoint en charge de l’urbanisme ce qui pour un architecte de profession allait de soi …En désamour avec son mentor, il vient de ranger définitivement l’écharpe !

C’est donc sans pot de départ et dans un silence assourdissant qu’on a appris qu’il était rayé des cadres. Sa photo a été enlevé sur le site mais on n’a pas osé, à la soviétique, le faire disparaitre de la photo de groupe.

 

Photo tirée du site de la mairie
Cliquer pour agrandir

 Mauvaise passe…

 Un rayolais au caractère éruptif et la dent dure… a été arrêté par la police new yorkaise, pardon rayolaise… menotté et conduit à la gendarmerie de la Croix-Valmer.

Un excès de zèle ou une réelle dangerosité ?

Mais que s’est-il-donc passé ? Un vol à l’arrachée ? Un attentat à la pudeur ?

Des observateurs du bistro voisin ont cru à un tournage de série B.

Tout aurait commencé par un stationnement ‘’ à la marseillaise’’ à proximité du salon de coiffure suivi d’un échange musclé. Trop loin pour apprécier le dialogue, les spectateurs supputent un problème de mise en plis qui se termine par une mise au pas ! Vu le lieu et les intervenants ça se tient.

Hélas, tout se termine mal. La pose des bracelets trop serrée aurait sérieusement blessé le poignet du mis en cause. On évoque une ‘’neuropathie radiale superficielle’’ qui se solde parfois par une perte de sensibilité de la main. C’est ballot, gênant et douloureux ! 

Un dépôt de plainte avec constat médical ne surprendra personne.

Comptez sur nous pour en savoir plus sur cette grande première au village depuis sa séparation avec la Môle en 1949 et qui devrait donner de LA VOIX …au rédacteur du journal municipal.

 

Il n’y a pas à dire, on vit une époque formidable…

 

 

 

 

 

jeudi 11 juillet 2024

 

Un projet qui n’a pas fini de faire du bruit et qui déjà inquiète…

 

Le 30 avril 2024 la ‘’Sam Immobilier ‘’ a déposé le permis PC 083 152 24 00018 - 06/05/2024

Lieu des travaux : 6 avenue du Capitaine Thorel 83820

Il concerne les parcelles AM 242 - AM243 – AM 60 – AM 58

Une petite opération de18 logements et 2 commerces  

Sur une surface de plancher créée de 1287 M2

Une surface de plancher démolie de 420 M2

Cliquer pour agrandir
Cliquer pour agrandir

Si l'on se réfère à ce qui est écrit : 

La parcelle AM 58 concerne la Boulangerie, le petit casino et le projet de la mini crèche dans l’ancienne pizzeria de la famille Césari.

Les parcelles AM 242 et AM 243 concernent la Cabane Bambou et sa maison attenante

La parcelle AM 60 c’est la résidence du 6 avenue du Capitaine Thorel

Nous ne manquerons pas d’y revenir dès que nous aurons accès au dossier.

La voix de Rayol été 2024 vient de paraître

 Avec en supplément une magnifique rétrospective du débarquement de Provence qui fête ses 80 ans

Plus modestement mais non moins intéressant  nous vous offrons cet article du Var matin du 15 août 1994 qui ne manque pas de piquant. Les commentaires sont libres  !

 

 

cliquer pour agrandir


Une idée qui fera son chemin !

Cliquer pour agrandir

Un bon point pour les travaux de la plage du Canadel

 



Cliquer pour agrandir ( Photos postées sur le site de la mairie)

On dit qu’il aurait quelques mécontents, ceux qui regrettent de ne plus pouvoir stationner aux abords de la plage. Difficile de contenter tout le monde.

 🎵🎵 Aujourd’hui peut-être ou alors demain...🎵🎵

9 jours, c’est le temps qu’il faut au service de l’urbanisme pour expédier un fichier informatique de 67kb concernant un permis de construire.

9 jours c’est juste le temps qu’il restait pour former un éventuel recours.

Une mairie en surchauffe. Et pourtant les effectifs du service ont été doublés …Est-ce suffisant ? On peut se poser la question.

 Avec des amis pareils on n’a pas besoin d’ennemis !

 C’est toujours avec plaisir que nous parcourons le magnifique journal local ‘’Vivre au Rayol ‘’ le magazine des amoureux du Rayol-Canadel’ ’dont le président Alain Huyghe de Mahenge est un homme qui a la chance de savoir tout sur tout, au point de donner un avis éclairé sur ‘’des dossiers chauds’’ comme celui sur le soupçon de prise illégale d’intérêts de la 3e ajointe, madame Bettina de Ponfilly,  dossier qu’il dit avoir bien étudié pour en conclure, lors d’une conversation anodine les pieds dans le sable, que le dossier était ‘’Carré’’ et qu’il n’y voyait rien d’anormal !

Conclusion que l’on respecte même si elle nous parait un peu hâtive.

Mais au fait, comment a-t-il pu consulter un dossier en cours d’instruction ?

Une question qui titille la curiosité comme cette phrase volontairement énigmatique qui sert d’entame de son dernier édito (VIVRE au Rayol N°7)

’Nous avons retenu que vous souhaitiez comme nous vivre dans une commune apaisée, où il n’y a pas place aux calomnies dirigées contre les élus du village …Vous êtes unanimes pour refuser la politique du « tous pourris » ‘ qui n’est pas opportune dans une petite commune comme la nôtre.

Cher ami vous avez raison, trois fois raison et merci de faire appel à la mémoire collective sur ces temps maudits où la Calomnie (Avec un grand C)  était distillée par un certain Richard Kondolff, aujourd’hui disparu, un exécrable individu proche du pouvoir au point d’être appelé le ‘’Maire 2’’, quérulent processif, sexiste, antisémite notoire qui qualifia de Barde étoilé un conseiller municipal d’opposition à Jean Plenat, un xénophobe aux régurgitations fétides que beaucoup souhaitait voir retourner dans l’anonymat duquel il n’aurait jamais dû sortir.

Bref, ce Bras Armé de Jean Plenat, avait pour habitude dans les années 2012-2020 de prendre la plume afin de s’exprimer de manière particulièrement belliqueuse, par le biais de « note d’humeurs » sur les actions et/ou inactions de Madame le Maire de la Commune et notamment via le site internet « Rayolnews » avec, à preuve du contraire, la bénédiction quasi complice des élus et de l’association ADRER dont il fût membre fondateur et secrétaire général.

Il fût heureusement condamné en 2016 par le tribunal correctionnel pour injures publiques envers un dépositaire de l’autorité publique aux motifs que les termes utilisés par M. Kondolff visent directement Mme Coumarianos, maire de la commune en raison de ses fonctions ; …que la phrase « tiens Titine voilà cent sous qu’à mon trésorier j’alloue » fait allusion à une délibération du Conseil municipal à laquelle assistait M. Kondolff, ce que ne conteste pas celui-ci ; que le caractère public des textes et documents envoyés par M. Kondolff ne peut être contesté ; que la photographie d’une femme en partie dénudée, dans une position suggestive avec un verre d’alcool à la main avec cette mention « Goulue la Pompe en séance privée avant des libations » et le document comportant un texte ainsi libellé : « j’étais l’autre jour au théâtre municipal où l’on donnait la pièce du jour les fanfaronnades de la goulue », ainsi que « sachez que j’ai retrouvé les positions de La Goulue, avide et fanfaronne »

Vous avez dit calomnie, vous êtes servi !

Madame La Maire en La Goulue ? Pourquoi ne pas l’avoir traité de Pute pendant qu’il y était. Ce faisant, il est à parier que son entourage associatif et autres élus ne l’auraient pas condamné pour autant. C’est l’application nouvelle du mot d’ordre « Touche pas à mon pote » 


 On a beau dire, on vit une époque formidable.

 



Comité de rédaction : Jean Bouchard - Jérôme Leclercq - Bruno Pilato

 Mise en page : Emeline Douailin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

vendredi 3 mai 2024

 

Jean Plenat a-t-il « cramé la caisse » ?

Lors du dernier conseil municipal les élus ont voté la demande de Jean Plenat d’ouvrir dans la banque de son choix une ligne de crédit de 800 000 euros (Consentie sur 12 mois) pour faire face à des difficultés de trésorerie…

Une annonce à coller des insomnies à un yogi sous anxiolytiques… Et pourtant le vote à encore reçu l’inénarrable unanimité des 8 présents,  4 absents représentés (Mme Voituron ; Mr Julien ; Mr Prica-Grafel ; Mr Ghibaudo ayant donné sa voix à Madame de Ponfilly)  et 2 absents excusés (Mme Botton-Magalhaes ; Mme Barbier)

Mme Muller est l’absente institutionnelle. Comme on dit, elle fait le nombre.

C’est comme pour l’art contemporain. Tout est dans le discours qui accompagne …

La délibération (41/2024 du 26 avril) précise que la délégation consentie au maire en 2020 ne l’autorise ouvrir une ligne de trésorerie que dans la limite de 250.000 €, que compte tenu des travaux en cours et dans l’attente du versement des subventions accordées, une ligne de trésorerie de 800.000 € et nécessaire… le maire est autorisé à négocier librement les conditions financières

Est-ce que cela veut dire que la mairie est ruinée ou en cessation de paiement, certainement pas.

En revanche, elle a trop dépensé, mal maitrisé ses engagements, et elle ne disposerait plus de sécurité, ne serait-ce que pour payer les salaires et les dépenses courantes en fin de mois. Ce qui est inquiétant.

Les années passent et ne se ressemblent pas !

Il y a 3 ou 4 ans encore, la commune avait en permanence au minimum un million d’euros en caisse ce qui lui permettait de fonctionner normalement même quand d’importantes subventions tardaient à être versées. De plus la multiplication des ventes de foncier avait singulièrement renforcé la trésorerie (5,2 M€ depuis 2014), c’est pour cela que son assèchement interroge.

Souvenez-vous, Francis PETRE qui n’est pas un conseiller lambda avait voté en octobre dernier contre le principe de l’augmentation de 35% de la taxe d’habitation en affirmant qu’elle était destinée à boucher des trous.

Un panier percé ?

La cause essentielle, ce sont des dépenses de fonctionnement dont on se demande si elles sont encore maîtrisées.

Pour trouver les raisons de l’hémorragie, nul besoin de chercher très loin. Il suffit de regarder l’augmentation des charges de personnel.

En hausse forte et continue chaque année depuis 2021 : 1,2M€ en 2020, 1, 3M€ en 2021, 1,4M€ en 2022, 1,6M€ en 2023 et 1,9M€ pour 2024 soit 57% de hausse depuis 2020.

A ce rythme on atteint vite un cumul de plus de 1.3 million alors que de leur côté, les recettes (décidées par l’Etat) n’ont augmenté que de 900 000 euros en 5 ans.

On peut citer aussi l’entretien des plages : 36 500€ en 2021, 56 500 € en 2022, 110 500€ en 2023.

Le maire vante en trompe-l’œil la baisse de la dette depuis sa première élection. Force est de constater qu’il a engagé un mouvement inverse avec la souscription d’un emprunt de 500 000€ il y a à peine 2 ans qui visiblement n’a pas suffi.

Avant sa dispute, Francis PETRE vantait une gestion de bon père de famille. Le père de famille est devenu un panier percé qui pour faire face est obligé de faire appel à une sorte de crédit revolving. Heureusement dès cette année il va bénéficier d’un apport de 625 000 euros grâce à l’augmentation de l’impôt sur les résidences secondaires. Attention, en cas de nouveau dérapage, ce seront tous les contribuables qui devront mettre la main à la poche.

Le nouveau PLU. Pourquoi si tard ?

Disons-le franchement, le projet de PLU soumis depuis le 17 avril à enquête publique répond à la plupart de nos demandes concernant le zonage et les règlements associés.

Ainsi les nouvelles constructions seront sévèrement encadrées sur toute la partie du village située sous la route départementale, de l’entrée à Pramousquier jusqu’au Petit-Port, classée en UN. Le bas Rayol voit aussi les capacités de nouvelles constructions très réduites. L’augmentation des distances entre habitations et depuis la voirie vont dans le même sens et tous les secteurs de la commune à l’exception du centre du village voient leurs capacités de construction réduites.

Pourquoi tout ce temps perdu, ces décisions auraient dû être prise dès 2016, comme nous étions nombreux à le demander ? L’urbanisation débridée des années Plénat laisse des cicatrices ineffaçables dans notre village.

 Heureusement, ce PLU y met très certainement un coup d’arrêt.

Comment expliquer que nos élus aient été si soudainement touchés par la grâce ? On a beau être en période pascale, il faut admettre que ce genre de miracle ne se produit pas. On y verrait plutôt la main ferme de l’Etat qui a tordu le bras d’un maire qui considérait que les lois, et en premier lieu la loi littorale, ne le concernaient pas. Quoiqu’il en soit le changement de pied entre le projet présenté en juin 2022 et celui d’aujourd’hui est spectaculaire. 

 Tout cependant n’est pas parfait.

L’aménagement du centre du village, son parking souterrain, et les trois immeubles dont une résidence « séniors » restent d’actualité et il est encore nécessaire de se mobiliser.

Si le fameux projet de déclassement d’une vingtaine d’hectares dans le massif des maures au prétexte d’y installer une ferme n’est pas explicitement soumis à l’enquête, il est quand même évoqué, histoire de voir sans doute comment les gens vont réagir.

On nous dit que le projet n’est pas tout à fait prêt, qu’il fera ultérieurement l’objet d’une modification particulière du PLU. Nous réaffirmons que sa présentation n’a rien à voir avec le dossier soumis à enquête et que nous sommes farouchement opposé à ce projet porté par des investisseurs qui ont plus à voir avec la finance qu’avec l’agriculture et que leur proximité avec l’un des principaux élus ne justifie aucun passe-droit, aucune dérogation.

On peut s’étonner au passage que la commune, c’est-à-dire vous et nous, financions des études de faisabilité pour ce projet. Côté commune, on rétorque « qu’ils (les investisseurs) en ont payé de bien plus coûteuses ». Drôle de justification !

Quid de l’ex-hôtel Le Karlina au Canadel ?

Cela ne doit rien à une quelconque conversion mais Jean PLENAT a fait exploser le permis de construire qu’il venait d’accorder pour la réalisation d’un hôtel 4 étoiles en lieu et place du Karlina à l’entrée du village côté Pramousquier.

Deux cubes de béton de deux niveaux chacun, 33 chambres et un restaurant face à la mer, une trentaine de mètres de large, douze à quinze de haut. Du béton comme il en aime. Et pourtant, il s’était bien battu pour faire passer ce dossier en force (et en douce) refusant de nous transmettre le permis de construire, sans doute pour empêcher d’agir.

Pas de chance, l’association Arcane veille

Se doutant que la Commission des sites n'avait pas été consultée, elle a présenté un recours gracieux en ce sens.

Bingo ! Explosion générale. Jean PLENAT découvre tout à coup que ce permis contrevient à toutes les règles concernant cette zone en matière d’assainissement et de voirie et qu’il « compromet la réalisation du futur PLU voté en décembre ».

A la suite de quoi Jean PLENAT « retire et refuse » purement et simplement le permis accordé par PLENAT Jean trois mois plus tôt.  Il n’est pas interdit de s’esclaffer…

A la lecture de l’arrêté de retrait, il lui reproche vertement d’avoir fait preuve d’une incompétence notoire voire d’un amateurisme total. Rassurez-vous, le maire n’est pas devenu un adepte de l’autocritique, ce n’est pas son genre. Il y a fort à parier que le texte a été écrit ou dicté par une autorité supérieure.  En attendant, le détenteur du Permis, une société suisse possédée par des portugais, est furieux et a engagé une procédure. Au vu du dossier, on peut s’attendre à des frais et indemnités lourds pour la commune. Donc vous et nous. Mais vous l’avez compris !

Il y en a une qui doit se réjouir, c’est l’avocate de la mairie

En effet, on apprend dans le Grand livre que 2023 n’a pas été une très grande année pour son cabinet, à peine 50 000 euros. On avait connu beaucoup mieux quand le « premier magistrat » attaquait tous azimuts ses opposants ou supposés tels.

La procédure ? c’est mon dada…

Ses multiples échecs ne l’ont pas pour autant totalement calmé. On découvre en novembre dernier sous l’intitulé « CMN/Good Morning Rayol » 2.040 euros d’honoraires. Probablement l’ébauche d’une plainte en diffamation. Goodmorning d’octobre avait fâché. De là à faire un procès, c’était hasardeux ! On peut tout supposer, on peut tout affirmer. Cela ne suffit pas. Il faut prouver. Tout ce qu’écrit GM est vérifié avant publication. Ça énerve, on comprend mais on ne s’arrêtera pas !

 Il fallait s’y attendre !

L’élection municipale est dans deux ans et déjà le village s’agite et se questionne.

On chuchote la succession de Jean PLENAT.

Au sein des élus ça ne contribue pas à créer une ambiance fraternelle…Pas franchement le malaise, non, juste comme quand on se retrouve à plusieurs dans un vieil ascenseur trop étroit… Vous connaissez surement, on appelle ça le syndrome d’Otis ou le ThyssenKrupp dont les effets indésirables sont pour certains de se perdre dans la contemplation de leurs chaussures pendant que d’autres fixent les chiffres qui n’en finissent pas de défiler ou détaillent le plafonnier qui grésille... Bref, tous attendent la sortie !

Un secret de polichinelle

Depuis plusieurs mois, ça n’a échappé à personne, l’ex-députée madame Sereine MAUBORGNE se fait voir dans le village. L’infirmière libérale a quitté Cogolin pour Bormes les Mimosas et vient assurer une ou deux vacations hebdomadaires au cabinet médical rayolais.

Bien que n’ayant plus de mandat, elle assiste parfois à des manifestations publiques où le maire se montre très prévenant au point qu’il se chuchote que Jean PLENAT lui aurait proposé de prendre sa succession...  Assorti d’une exigence indécente… sauf pour lui…qu’elle reprenne son équipe. Elle n’aurait pas apprécié !

Contactée par nos soins, Mme MAUBORGNE n’a ni confirmé ni démenti.

Wait and see !

A votre bon cœur !

Comme vous le savez, madame Bettina de PONFILLY, toujours très active sur le terrain dans son rôle de ‘’Préposée aux menus plaisirs’’, est inquiétée par une vilaine affaire de prise illégale d’intérêt.

 Le maire est venu tout de suite à son secours et lui a fait voter une protection fonctionnelle, à savoir un avocat payé par la mairie. C’est-à-dire par vous et nous. Cocasse, non ?

On ne sait rien encore de la décision que prendra le procureur mais la commune en est déjà de sa poche à hauteur de 3 000 euros.

Le Bonheur monte d’un cran… !

En poussant plus loin l’analyse des comptes de la mairie on découvre dans les projets à réaliser un devis pour une mission de maîtrise d’œuvre pour la future crèche (sous l’épicerie dans la grotte sans soleil) 16 000 euros hors taxes. Est-ce cher ou pas ? on ne sait pas vous dire, mais 16 000 euros c’est le montant maximum d’un marché qu’une commune peut passer avec un membre de la famille d’un élu. Bon sang mais c’est bien sûr…

Qui est l’heureux attributaire ?

Le mari de la deuxième adjointe, monsieur Jean de Ponfilly…Ah non, pas de ça chez nous…Ses confrères auraient été plus chers. Ok ?

Le projet semble pour le moment au point mort.

 On dira ce que l’on voudra : On vit une époque formidable

 

lundi 1 avril 2024

APARTE A PROPOS DU DERNIER CONSEIL MUNICIPAL

 

Le dernier Conseil municipal du 29 mars dernier consacré au vote du budget devait être pénard, une formalité. Hélas, un sujet est venu s’inviter pour gâcher la fête : la justice !

Comme pourraient le dire les jeunes, hélas rares dans cette enceinte « le budget est passé crème ». Juste une voix discordante, celle d’Olivier GHIBAUDO, absent.  Il avait chargé l'adjointe Bettina de PONFILLY de voter pour lui, à savoir contre alors qu’elle-même naturellement est à fond pour. De quoi rendre schizophrène.

Sur le vote des taux d’imposition, on attendait l’expression des dissidents avec la hausse de 35% de la taxe d’habitation. 

En octobre les conseillers MM. PETRE et PRICA-GRAFEL s’étaient révoltés. PETRE au nom de la bonne gestion, PRICA-GRAFEL pour le respect de l’égalité entre les citoyens. Vendredi, PETRE était aux abonnés absents, PRICA, plongé dans son smartphone, a fait comme s’il ne savait pas qu’il était en train d’acter ce qu’il avait si durement combattu.

Avant de disposer des documents budgétaires, on peut déjà souligner que du côté des charges de personnel, la fête continue cette année. Encore 18% de hausse à 1,915 million. Elles étaient de 1,191 en 2019. Soit 60% d’augmentation en 5 ans. 

C’est la faute à l’Etat, à l’inflation, à l’augmentation des effectifs policiers et à « padbol »…  « Allez regarder nos voisins au lieu de tout critiquer, nous faisons beaucoup mieux qu’eux ! » s’est exclamé, outré, le premier magistrat. Nous sommes allés voir. Effectivement, aucun n’atteint un tel sommet avec des hausses comprises entre 2,5 et 6%, les mauvais ☹️. Sans attendre le budget 2024, , « les contribuables associés » une association bien connue du maire, lui a décerné la note de 2/20 pour l’ensemble de son œuvre en matière de dépense.

Tout le monde, aussi bien les conseillers que les trois pelés et deux tondus en guise de public, semblaient plongés dans une douce somnolence quand tout à coup le maire a haussé le ton, indigné. Il était contraint de demander à ses conseillers de lui octroyer la protection fonctionnelle de la commune et un avocat pour assurer sa défense dans une pénible affaire judiciaire lancée par les trois olibrius qui lui pourrissent la vie depuis 10 ans. (Vous retrouverez leur nom en bas de page). 

Ils avaient osé déposer une plainte au pénal au sujet de la fraude aux élections de 2020, il y a près de 4 ans (et non 6 mois monsieur PLENAT). Après un long, très long silence, l’affaire est aujourd’hui traitée par la justice et elle inquiète. Plusieurs personnes ont été auditionnées dont le maire, deux heures et demie à s’expliquer assis sur une petite chaise dans la Gendarmerie. C’est dur et humiliant ! D’où une violente sainte colère de laquelle il ressortait que l’inspirateur, l’instigateur, l’organisateur de toute cette affaire n’était autre que Jean BOUCHARD, le diable en personne. Suivit une longue litanie de ses méfaits dont le Rayol-Canadel a pu heureusement se relever grâce à Jean PLENAT tel Sisyphe et son rocher !

Les rayolaises et les rayolais seraient bien inspirés de venir assister au Conseil municipal. Au-delà de l’acte citoyen, ils ont droit gratuitement à un des meilleurs Stand-ups de la région sur « la véritable histoire vraie du village » avec Jean PLENAT seul en scène.

Avant de s’inscrire prochainement au Jamel Comedy club, celui-ci nous promet pour bientôt une représentation publique unique et spectaculaire sur le thème : « je dis tout sur Le Dossier Bouchard ».

L'impertinent, celui d'où vient tout le mal, lui adresse cette lettre ouverte 

Jean BOUCHARD - Jérôme LECLERCQ - Bruno PILATO

 

LETTRE OUVERTE  A ''MON JEAN''

 Lors du conseil municipal du 29 mars dernier tu m’as interpellé en me tutoyant.  J’en accepte le ton qui me permet de m'octroyer cette liberté.

Ainsi donc, tu m’as fait l’honneur d’insister sur ma responsabilité dans ce fiasco vieux de 30 ans, un projet d’escalier monumental qui devait relier l’avenue Mistral à la place Michel GOY, projet non abouti mis en chantier lors du mandat (1995-2001) de monsieur Henri Paul Goy maire, Claude Zunino 1er adjoint, moi-même 2e adjoint chargé de l’urbanisme etc.

Tu as proposé, très courageusement il faut le reconnaitre, d’en apporter toutes les preuves. Tu remarqueras que cette fois ce n’est pas moi mais toi qui donne un surplus de travail au personnel administratif qui sera chargé de fouiller les archives, car il va de soi de te demander de sortir le dossier complet de cette affaire pour que chacun puisse en apprécier l’idée, visualiser les plans, les signatures des documents annexes, les retours de l’administration nous mettant en demeure, comme on l’a entendu, d’arrêter les travaux et de démolir l’existant.

Puisque nous en sommes aux confidences tu as dit avec le plus grand sérieux que JE me serais octroyé une augmentation de plus de 50 % de mes émoluments d’adjoint, en évoquant une possible prise illégale d’Intérêts. C’est grave voire diffamatoire. 

Ne me souvenant pas de cet exploit, je ne doute pas que tu auras à cœur d’en apporter les preuves afin que mon conseil puisse, s’il le jugeait utile, prendre les mesures qui s’imposent.

Sur ta lancée et pour la énième fois tu m’as mis en lumière dans ce que tu appelles ’’le désastre de la Tessonnière’’ 

Là encore je te serai reconnaissant de présenter les documents idoines et pourquoi pas te mettre en scène lors d’un petit show télévisé dont tu es si friand pour en exposer les faits avec tous les mensonges et autres tartuferies que tu manies à l’envi. 

Quelques soit la formule adoptée je me réserverais le droit d’intervenir contradictoirement, ce à quoi, en grande démocratie, tu ne sauras t’y opposer.

Enfin je regrette que tu n’aies pas poussé le vice jusqu’à évoquer ma participation active dans cette magnifique aventure qui permet au RAYOL d’être ce qu’il est aujourd’hui. J’entends évidement la réussite du Domaine du RAYOL. Au fait, je n’ai pas souvenir d’avoir vu ton nom dans ce dossier.

 Que te dire de plus ‘’Mon Jean’’ si ce n’est merci pour cette soirée en partie consacrée à ma modeste personne dont le but soulève autant d’interrogations que ta soudaine inquiétude qui te pousse à mettre à l’ordre du jour ta demande d’octroi de la protection fonctionnelle de la commune.

Si cela peut te rassurer, tu as fait ce soir tout ce qu’il fallait pour te ridiculiser. Je n’ose imaginer ce qu’il en serait si en plus je te présentais mes sincères et amicales salutations.


                                                                                                         Jean BOUCHARD

  Au Rayol le 30 mars 2024

 

 


 

vendredi 5 janvier 2024

BONNE ANNEE 2024

 


Goodmorning Rayol vous présente tous ses vœux de bonheur, de santé et de réussite. Dans un monde où les fake news polluent l’information, soyez assurés que nous mettrons toute notre énergie pour vous apporter la meilleure et la vraie information sur les évènements marquants de notre commune.

Et pourtant, la bonne année est mal partie. Il paraît que le village est à feu et à sang ?

Il y aurait comme un air de panique à la mairie.

 Branle-bas de combat.

Devant des craintes de poursuites judiciaires le maire veut que tout le monde fasse bloc derrière lui alors il rameute le ban et l’arrière-ban de ses soutiens et donc toutes les associations paramunicipales issues de sa majorité (Certaines subventionnées avec nos impôts..) qui se mobilisent sous la forme d’un tract qui vient tout juste d’être glissé dans nos boites aux lettres. On se croirait revenu au temps de la ronéo, avant la photocopieuse. Terriblement vintage à l’heure de Facebook, X ou WhatsApp ! Sans couleur ni saveur. On y aurait bien vu dessiné une petite branche de mimosas pour faire locale. Dommage.

 On a bien compris, Goodmorning et ses auteurs sont dans le viseur.

Soyez assurés que nous continuerons calmement et fermement, et avec humour si c’est possible, à dire et à écrire ce que nous pensons des projets municipaux quand ils ne nous conviennent pas, à protester contre les hausses d’impôts injustifiées, contre une gestion à la dérive, ou la croissance non maîtrisée des coûts de personnel. Et en plus, nous attendons de nos élus, dont on sait que la tâche n’est pas facile, qu’ils soient irréprochables et qu’ils respectent les lois.

Cela s’appelle faire vivre la démocratie. 

Un appel à la révolte

« Trop c’est trop » alerte ce flyer. On s’attend à un appel à la révolte genre gilets jaunes ou bonnets rouges contre une augmentation des impôts ou du prix de l’essence. Non, en fait, toutes ces bonnes âmes veulent en finir avec ceux qui critiquent le maire, le dénigrent, le brutalisent, voire l’agressent « souvent violents parfois physiquement ! » rien de moins. Ramenant, excusez nous du peu, à des opposants radicalisés (pourquoi pas des fichiers S ?) le blog Goodmorning Rayol qui rassemble tout de même plus d’un millier de vue à chacune de ses parutions et dont la pertinence de ses publications n’a jamais été contestée. Quelques assauts judiciaires se sont lamentablement effondrés, classés sans suite.

L’un des facteurs déclenchant de la soudaine panique de ce microcosme rayolais ? La présomption de prise illégale d’intérêt de l’adjointe Bettina de Ponfilly, et l’intérêt que semble porter la justice sur la mairie du Rayol-Canadel et ses élus.

 Dans cette affaire qui a fait l’actualité de cette fin d’année, le procureur appréciera les explications du maire qui dans Var Matin du 12 décembre « vient au secours de son adjointe ».

Pour prouver que tout s’est fait dans la transparence il indique que « nous avons fait une publication Facebook auprès des habitants… » Ça risque de se compliquer pour l’édile quand les juges lui en demanderont d’en présenter la preuve, cette publication n’a jamais existé. Cerise sur le gâteau, il poursuit « nous avons informé les voisins directs du terrain pour qu’ils puissent se positionner et ainsi étendre leur bien, donc augmenter leur capacité de bâti ». Question sérieuse, Jean Plénat prend il les juges pour des crétins ?

Pas besoin de vivre au Rayol, un simple plan permet de constater qu’il n’y a pas de voisin. Le terrain est isolé par deux rues et la voie verte. Ce n’est pas un hasard si le lieudit s’appelle ‘’Les 4 chemins’’ !

Enfin nous connaissons quatre ou cinq élus qui ont dû moyennement apprécier d’être mêlés à l’affaire. « Dans cette situation précise, explique Jean Plénat toujours dans Var Matin, tous les élus ont participé à la vente de ce terrain ».

C’est oublier un peu vite que cette vente fut l’objet de la première fronde du premier mandat. Toute notre compassion aux otages.

Bref, comme le dit Jean Plénat  ’’Laissons faire la justice’’

 Au secours Kondolff est revenu !

Depuis la disparition de cet aimable plumitif, intime de Jean Plénat, condamné par les tribunaux pour avoir comparé l’ancienne maire à une péripatéticienne et l’avoir qualifiée de noms d’oiseaux tout aussi délicats les uns que les autres, l’injure avait disparu de l’espace public dans notre beau village.

Voilà qu’un certain Alain Huygue de Mahenge, éditeur d’une jolie revue sur papier glacé, « Vivre au Rayol » à la gloire du maire, renoue avec le genre. On en regretterait presque le style flamboyant du vosgien.

Bêtes et méchants, cons, lui tiennent lieu d’arguments dans un éditorial, lourd et indigeste comme un Kouglof, contre les auteurs de ce blog. Enfin, on a cru comprendre que sa rage était dirigée contre nous bien qu’elle soit liée à une « Fake news » publiée non par nous mais par l’excellent Var Matin qui évoquait la mise en cause de la deuxième adjointe dans cette une triste affaire de prise illégale d’intérêts qui semble susciter la curiosité du Procureur de la république.

 Dilemme, doit-on perdre notre temps à répondre à un con ?

Questionnement déjà soutenu dans les années 80 par Pierre Desproges dans un de ses essais philosophiques « A quoi reconnaître un con… »  On hésite. D’autant que pour l’inclassable docteur Didier Raoult : « …discuter avec un con c’est essayer de jouer aux échecs avec un pigeon. Tu as beau être fort aux échecs, il arrive, renverse les pièces, chie sur l’échiquier et s’en va avec l’air supérieur comme s’il avait gagné ! Vous comprenez notre embarras ?

 Sans réponse immédiate ni appropriée à la situation nous nous sommes résignés, pour ne pas succomber au désarroi ou à la dépression, à tourner fébrilement les pages richement glacées.

 Surprise

Page 2, après avoir résumé quelques dispositions du PLU, l’auteur évoque le projet de Zone agricole sur les contreforts du massif, projet renvoyé à plus tard. « Abandonné » s’en est ému récemment le nouveau conseiller municipal d’opposition Olivier Ghibaudo. Le rédacteur souligne l’intérêt de ce projet pour lutter contre les incendies !

Voilà l’un des arguments massues pour défendre ce projet de création d’une exploitation dédiée au vin et aux arbres fruitiers au centre d’une zone naturelle exceptionnelle pour sa biodiversité. Avouons que c’est un peu pauvre. Le premier adjoint lors d’une conversation informelle avançait des arguments autrement convaincants « Ce sera beau ! » …« un vin cuvée Rayol-Canadel, vous vous rendez compte ! » …Quand même, les promoteurs du projet ont dépensé beaucoup d’argent ! C’est sans doute encore un peu insuffisant pour les représentants de l’État qui ne semblent pas près de signer.

 Continuons à feuilleter ça sent le Goncourt !

Page 8. Catastrophe des catastrophes, comble des calamités, des branquignoles réinventent l’histoire de la création des Jardins du Rayol et l’action des Amis du Rayol-Canadel.

Ça va vous étonner mais l’honnêteté nous oblige à cet instant à les remercier de nous avoir fait redécouvrir la loi de Brandolini qui selon l’ami wikipédia est l’aphorisme selon lequel la quantité d’énergie nécessaire à réfuter des sottises est supérieure à celle nécessaire pour les produire…il ressort de cet aphorisme que la désinformation a un avantage important sur la vérité, car rétablir la vérité est plus coûteuse en temps et en énergie ! 

Qu’importe. Goodmorning rayol, seul journal d’information du Rayol non sponsorisé donc libre… ne compte ni son temps ni son énergie pour vous apporter la bonne information.

 En préambule laissons le soin à Jean Philippe Grillet, responsable PACA du Conservatoire du Littoral, incontournable acteur de ces grandes années, de remettre les pendules à l’heure sur le rôle de tel ou tel dans l’extraordinaire aventure de l’Association des Amis du Rayol-Canadel, génération1980 …‘’ils sont nombreux, ceux qui expliquent être, eux seuls, à l’origine de cette acquisition. La réalité est plus complexe : nous avons tous joué notre partition, là où la chance nous plaçait. Dont acte.

On se doit maintenant de rétablir certaines vérités.

À propos de l’achat du Domaine par le Conservatoire du Rayol. :

« …. Il restait toutefois à convaincre le maire du Rayol-Canadel, Etienne Gola. Alain Briffod  en acceptant de participer au prochain Conseil municipal  promet le soutien de l’Association des Amis du Rayol-Canadel lors des prochaines élections !!! »

Pourquoi faire croire que l’acquisition du Domaine a pu un instant être suspendue au résultat de l’élection municipale du 12 mars 1989. Sans réelle opposition, la partie était gagnée d’avance pour Etienne Gola et le Domaine entre les mains du Conservatoire depuis le 9 mars.

La présence d’Alain Briffod alors vice-président des Amis du Rayol aux côtés d’Etienne Gola était donc anecdotique. En revanche elle suscita l’incompréhension voire la déception de nombreux membres de l’association et un réel sentiment de trahison pour Geneviève Aubert, présidente-fondatrice de l’AARC. 

Le pire devient une évidence

On lit plus loin : « …ils (Sous-entendu les Amis du Rayol) n’hésitent pas à lancer des procédures absurdes du type opposition à la mise au tout à l’égout »

Ces ignares (excusez, parfois on se lâche) oublient que le 21 janvier 1981 Etienne Gola, souhaitant bétonner sans attendre, avait demandé à son Conseil municipal de voter le rejet direct en mer et sans traitement des eaux usées du Rayol dans la baie de Cavalière.

Face à cette immonde monstruosité l’Association des Amis du Rayol avait exercé le 13 juillet 1981 un recours hiérarchique auprès des ministres de la Santé, de la mer et de l’Environnement non pas pour un simple refus de mise au tout à l’égout mais bien pour éviter un rejet direct en mer sans traitement. Vous avez dit absurde ?

L’auteur rappelle le contexte général des années 70 et 80 où « on commence à réaliser qu’il faut lutter contre la bétonisation de nos côtes ». Il aurait pu citer, en contre-exemple Etienne Gola au premier rang des bétonneurs résistants. Outre son soutien au projet d’urbanisation sur le Domaine il voulait aménager ‘’Le petit port au Canadel’’ en port de plaisance. Dix ans plus tard il soutiendra le Baron Empain sur la bétonisation de la Tessonnière.

C’est d’ailleurs pour toute son œuvre que Jean Plénat lui a offert la plus grande avenue et l’oubli pour Geneviève Aubert auquel le village doit tant.

Lier l’action d’Etienne Gola à la création des Jardins, ce n’est rien moins que du révisionnisme.

Toujours à propos de cette belle revue, de méchantes langues mais bien informées affirment que le service communication de la Mairie donnerait un petit coup de main pour l’info graphisme (en dehors des heures de service, bien sûr) et que « l’Ours » (les mentions légales obligatoires) oublierait de signaler l’aimable participation de la deuxième adjointe comme conseillère éditoriale, voire rédactrice en chef.

Enfin, en ce début d’année Goodmorning Rayol a une pensée toute particulière pour monsieur le maire et ses élus. Qu’ils soient assurés qu’il sera toujours à leur service pour y voir plus clair.

 


 Pour lui aussi 2024 c'est mal parti !

Le ponton de la plage Ouest du Rayol aurait-il bougé ?