Le 22 mai dernier les trois rédacteurs de Good Morning ont été convoqués à la gendarmerie de la Croix-Valmer sous le régime de la garde à vue.
La compagne de Jean Bouchard graphiste qui s’occupe de la mise en page du blog était, elle aussi, conviée en audition libre pour complicité.
Le crime : « La divulgation d’informations personnelles permettant d’identifier ou de localiser une personne dépositaire de l’autorité publique et exposant à un risque direct d’atteinte à la personne et aux biens et diffamation publique… » C’est l’article modificatif de loi qui fait suite à l’affaire Samuel Paty, cet enseignant décapité par un terroriste dans une rue de Conflans- Saint Honorine en octobre 2020 !
Ce 22 mai 2024 à 9h le ciel est dégagé avec un grand soleil à la Croix Valmer où quatre avocats dépêchés de Marseille… déboulent à la gendarmerie pour assister les quatre mis en cause : Jean Bouchard et sa compagne graphiste, Jérôme Leclercq, Bruno Pilato, Good Morning rayol au complet. Ils seront environ 7 enquêteurs à leurs petits soins pour les interrogatoires et la surveillance…
Pour la graphiste, ce sera 2h30 d’interrogatoire avec la saisie de son ordinateur. Mais qu’espéraient-ils trouver ? Des propos racistes, des courriels codés ? Des projets d’actions violentes pendant les JO ? un acte terroriste ? Elle sera relâchée vers 12h, et récupère son PC immédiatement restitué à la demande expresse des avocats.
Que la fête commence.
Entendus séparément les autres se voient reproché par les enquêteurs d’avoir commis un délit d’une extrême gravité.
Ils avaient publié en octobre 2023 un court article dans lequel ils annonçaient l’arrivée du nouveau chef de la police et s’étonnaient qu’il soit logé à titre provisoire et précaire Villa Morel, un bâtiment décrété insalubre et bourré d’amiante par le maire lui-même quelques mois plus tôt. Ils ajoutaient, diffamation grave, que le policier avait demandé à bénéficier d’un bureau qui avait nécessité quelques travaux avant son arrivée. Ils n’avaient même pas indiqué le coût de l’opération !
Ces quelques mots méritaient assurément une sanction pénale exemplaire. « Vous avez gravement exposé le policier en en faisant une cible pour des malfrats qui auraient eu à faire à ce policier dans sa vie antérieure ou même à un terroriste voulant « se faire un flic » soulignaient doctement les enquêteurs aux prévenus.
Le caractère grotesque de l’accusation ne semblait pas les émouvoir.
Nos réponses évidentes et sans concertation : Un, Villa Morel n’est pas une adresse (demandez à votre GPS) et deux, le nom du policier n’était pas donné.
Le Maire en revanche ne s’était pas embarrassé de la loi lorsqu’il avait présenté son arrêté d’attribution en Conseil municipal. Après avoir cité la villa Morel, Il avait même donné le nom du bénéficiaire. Mais certains des pandores n’en démordaient pas, le crime était très grave. D’où un flot de questions. Trois heures d’interrogatoire où tout y passe.
Avez-vous conscience de la gravité des faits qui vous sont reprochés ? Avez-vous plusieurs comptes en banque ? Avez-vous des comptes à l’étranger ?Avez-vous un coffre à la maison ?Quels sont vos revenus, vos activités, Combien gagnez-vous ? etc.
L’accusation sur la diffamation avait vite été mise de côté, trop ridicule.
Marche à l’ombre
L’adjudant-chef indique qu’il réalise une synthèse à transmettre dans la foulée au Procureur.
Pendant ce temps comme pour n’importe quel voyou soupçonné des pires délits, c’est la séance photos, qui a peu à voir avec une prise de vue chez Harcourt ! et les prises d’empreintes digitales et palmaires. Au fait, ils ont oublié la prise d’ADN et la fouille à corps !
Le chef enquêteur revient bredouille, le Procureur est parti déjeuner. D’ailleurs lui-même et ses collègues ont faim. Une seule solution, placer les gardés à vue en cellule et séparément pour éviter qu’ils ne se concertent au sujet de faits commis huit mois avant. Pensez -vous donc, même ayant reçu une convocation 5 jours plus tôt, ils auraient attendu une audition pour se parler ? En plus de délinquants, on les a pris pour des benêts ! Les protestations et indignations des avocats n’ébranlent guère les pandores qui acceptent quand même que les défenseurs apportent à leurs clients des sandwiches et de l’eau.
Déjà délestés du téléphone, des clés de voiture, kleenex et menue monnaie, une petite palpation de routine avant de déposer chaussures, lacés, ceintures et bretelles, l’ami Bruno Pilato se retrouve enfermé dans le bureau dit « salle des avocats » munie d’une table et de quatre chaises scellées dans le sol.
Pour Jérôme Leclercq et Jean Bouchard, c’est le gnouf ! chacun sa cellule.
Chambre à part
Une porte blindée, une lucarne que l'on ne peut atteindre, un éclairage que l’on ne peut éteindre, rien pour pendre ou se pendre ! Pour le repos, un socle tout béton - dit bat-flanc- sur lequel gît un ersatz de matelas plastique de 2 à 3cm d’épaisseur à la couleur indéfinissable et une couverture qui a oublié le visage de la dame du pressing !
Comble du luxe, un coin toilette très intimiste. Pas de point d’eau, juste un trou dit « toilette à la turque » …pas de papier toilette…
Principe : ‘’La chose faite’’ on tambourine à la porte, on narre l’aventure et le gendarme actionne la chasse de l’extérieur et rebelotte pour le papier…Simple, pratique, efficace… Tout semble bien rodé si le gendarme n’est pas trop occupé.
Pour le lavage des mains ce sera à la sortie du VIP room !
Durant les trois heures de détention, personne ne viendra s’enquérir de l’état psychologique ou physique des trois détenus, dont on peut l’avouer, ils ne sont plus très jeunes, deux sont âgés de 82 ans et le troisième de 74.
De retour de son déjeuner, devant la vacuité du dossier, le procureur a classé sans suite cette procédure et ordonné leur libération immédiate.
Bien entendu cette affaire suscite de nombreuses interrogations : pourquoi cette garde à vue sachant que l’affaire a été classée immédiatement après les auditions, quels sont les indices permettant de considérer que cette mesure était nécessaire, y-a-til eu instrumentalisation de la justice pour faire taire des opposants ? Coïncidence du calendrier, la plainte est intervenue juste après le signalement au procureur des agissements de Mme de Ponfilly et d’auditions au sujet de la fraude aux inscriptions sur les listes électorales. De là à penser à une vengeance du maire, nous laissons les lecteurs se faire leur propre idée. A ce jour, malgré des demandes réitérées l’accès au dossier est toujours impossible.
Voyez comme on danse…
Les terrains de la villa Morel et des tennis en vente
Principal dossier du Conseil, la vente des terrains des tennis et de la villa Morel.
La grâce semblait avoir frappé l’équipe municipale. Abandonnée la vaste promotion immobilière à but lucratif.
Les terrains sont proposés à Var Habitat pour réaliser un projet à caractère social pour pouvoir offrir des logements à des prix abordables aussi bien pour les personnes âgées que pour les jeunes actifs.
La Résidence Séniors sera « inclusive », et des logements seront proposés en accession sociale à la propriété ou à la location. Pour les appartements qui seront mis à la vente, le foncier restera propriété de Var Habitat. L’ensemble fera d’un grand concours d’architectes.
Présenté comme cela à l’oral, le projet est intéressant. Mais quand la délibération est publiée avec plus de détails, ce n’est plus la même histoire. C’est tout simplement le projet initial de l’OAP qui nous revient sous un nouvel habillage, avec son belvédère, le parking, bref la disparition des espaces verts constitués par les tennis. On ne peut que s’y opposer résolument.
Parlons chiffres !
Les terrains ont été évalués par France Domaines 767 000 et 691 000 euros, soit un montant total de 1 558 000 euros pour une superficie totale de 4 237m², ramené par la mairie à 1 340 000 euros parce que l’acheteur est un bailleur social.
Dans tous les cas de figure, quel que soit le projet, pourquoi vendre et ne pas procéder à un bail emphytéotique pour que le foncier reste dans le patrimoine communal, formule que défendait ardemment Jean PLENAT en 2014 pour le terrain de la pharmacie et qu’il a appliquée pour le HLM L’Orée de Pramousquier?
Comment France-Domaines peut-il justifier cette évaluation à 1 558 000 euros pour 4237m² alors que le terrain de la pharmacie de 2600 m² avait été estimé par ses services 1 572 000 euros en 2010 ? 368 euros le m² en 2024, 604 euros en 2010 alors que les agences immobilières sont plus près de 1000 euros, c’est curieux. A ce prix-là, il est impératif de conserver le foncier d’autant qu’à notre connaissance, les caisses de la mairie ne sont pas encore totalement vides et que cette recette n’est pas nécessaire !
‘’Sur un malentendu ça peut marcher…’’
Cet été la mer a repris ses droits et fait migrer le sable d’une plage à l’autre comme au bon vieux temps…
Plage Ouest Rayol 4 août 2024 10h
Cliquer pour agrandir
Et donc ?
‘’Depuis le 1er octobre des travaux sont en cours pour la mise en place d’un nouveau Geotude en textile innovant qui favorisera la formation de GEOCORAIL…Des fils métalliques ont été intégrés dans le tissage du textile
Comment ça marche ?
- Une cathode conductrice est placée sur le géotube, reliée à un générateur de courant électrique à basse tension.
- Une anode complète le circuit et l'eau de mer sert d'électrolyte.
Avec un bon ‘’mix’’ musical ce sont de belles soirées technos assurées !
Eloignez les enfants...
- Ce dispositif crée une réaction électrochimique, précipitant des ions de calcium et de magnésium, qui se transforment en une sorte de "ciment naturel". Ce dépôt solide, au contact des sédiments et débris coquilliers, crée alors une concrétion rocheuse autour de la structure’’.
En fait, en plus technique, c’est ce qu’on nous disait lors de la pose des geotubes, mais ça va coûter encore un peu plus cher.
‘’Quand te reverrai-je ? pays merveilleux… ’’
Olivier GUIBAUDO, surnommé Rantanplan pour sa fidélité exemplaire qu’il vouait à Jean Plenat, disparaît du trombinoscope du site de la commune.
Il joua le rôle de simple conseil municipal aux abonnés absents après avoir occupé la prestigieuse fonction de premier adjoint en charge de l’urbanisme ce qui pour un architecte de profession allait de soi …En désamour avec son mentor, il vient de ranger définitivement l’écharpe !
C’est donc sans pot de départ et dans un silence assourdissant qu’on a appris qu’il était rayé des cadres. Sa photo a été enlevé sur le site mais on n’a pas osé, à la soviétique, le faire disparaitre de la photo de groupe.
Mauvaise passe…
Un rayolais au caractère éruptif et la dent dure… a été arrêté par la police new yorkaise, pardon rayolaise… menotté et conduit à la gendarmerie de la Croix-Valmer.
Un excès de zèle ou une réelle dangerosité ?
Mais que s’est-il-donc passé ? Un vol à l’arrachée ? Un attentat à la pudeur ?
Des observateurs du bistro voisin ont cru à un tournage de série B.
Tout aurait commencé par un stationnement ‘’ à la marseillaise’’ à proximité du salon de coiffure suivi d’un échange musclé. Trop loin pour apprécier le dialogue, les spectateurs supputent un problème de mise en plis qui se termine par une mise au pas ! Vu le lieu et les intervenants ça se tient.
Hélas, tout se termine mal. La pose des bracelets trop serrée aurait sérieusement blessé le poignet du mis en cause. On évoque une ‘’neuropathie radiale superficielle’’ qui se solde parfois par une perte de sensibilité de la main. C’est ballot, gênant et douloureux !
Un dépôt de plainte avec constat médical ne surprendra personne.
Comptez sur nous pour en savoir plus sur cette grande première au village depuis sa séparation avec la Môle en 1949 et qui devrait donner de LA VOIX …au rédacteur du journal municipal.
Il n’y a pas à dire, on vit une époque formidable…
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