vendredi 25 avril 2025

Récit d’un conseil municipal ordinaire stupéfiant… !

 

En entrée ce vendredi 21 avril, l’affaire du contrôle positif à la cocaïne du chauffeur du bus scolaire ?

Rien de bien grave, juste « un regrettable incident » avance Jean PLENAT qui se ravise rapidement, sans doute conscient de l’énormité du propos. Et comme si ça ne suffisait pas, il rajoute une couche quelques minutes plus tard en osant la comparaison : « Qui n’a pas un jour pris le volant après avoir bu deux bières ? »

En une phrase, quarante ans de prévention routière réduits à néant par un claquement de langue municipale.

Pas d’annonce publique, encore moins de remise en cause. On attendrait les sanctions édictées par le Centre de gestion et la fin de l’enquête !

Mais quelle enquête ? 

le fautif n’a-t-il pas été condamné en comparution immédiate ?

Le maire était informé depuis plusieurs mois des addictions de son agent mais n’a jamais jugé utile d’agir ? En réponse, un grand coup de menton et une provocation : « Dénoncez-moi au procureur ! ». Très bien, c’est noté. 

On s'attendait à une plainte en diffamation de sa part ! Curieux...

 Comptes publics et règlements de comptes personnels

 Le conseil était convoqué pour parler budget 2025. Dans les faits, le maire a monopolisé la moitié du temps pour régler ses comptes… personnels. 

Son obsession ? Bouchard, Leclercq et Pilato : Des gens à qui, comme pour les lépreux, il aimerait bien mettre une crécelle pour déambuler sur les plages !

 Leur crime ?

 Envoyer une demi-douzaine de demandes d'information par an qui occuperaient au moins une personne à mi-temps ! On comprend mieux maintenant pourquoi les effectifs sont passés en dix ans de 23/25 agents à plus de 40. À ce rythme-là, il va bientôt falloir un chargé de mission pour imprimer les organigrammes.

 Transparence financière : Jean Plénat a de bonnes raisons de verrouiller

 Alors que la sous-préfète en est déjà à son deuxième rappel à la loi, le maire refuse obstinément de transmettre les documents comptables. Et on comprend pourquoi. Jugez plutôt : en fouillant un peu, on tomberait sur un communiqué de presse rédigé par l’avocate Me BAUDUCCO pour justifier les ennuis judiciaires d’une élue. Prix du roman judiciaire ? 1 440 €. A faire pâlir de jalousie Havas ou Publicis !


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Autre trouvaille qui mérite une standing ovation, l’appel d’un détective privé « CASERIO Assistance Conseil », spécialiste de la filoche pour les divorces.

Un détective privé, payé avec de l’argent public, pour surveiller… on ne sait qui ou quoi. Dans une commune où tout le monde est déjà au courant de tout, même avant que ça se passe, il fallait oser.

 2024, un grand cru pour le cabinet BAUDUCCO,

 60 000 euros sur un total d’honoraires de 117 000€.

À ce prix, pourquoi ne pas l’installer dans la mairie à gérer les délibérations, corriger les fautes d’orthographe et faire les comptes-rendus en alexandrins.

 Des charges qui explosent, des conseillers muets

 Ils étaient donc 9 ou plutôt, comme le dirait Pierre Desproges, 9 ‘’chaises avec des gens assis dessus…’’ autour du maire pour le vote du budget 2025 et du Compte financier 2024. 

Personne n’a bougé, pas une question, pas un froncement de sourcil, un moment messianique juste troublé par LE vote unanime. 

 Pourtant les dépenses ont encore bondi

 De plus de 10%. En 4 ans, les charges de personnel sont, elles, passées de 1,22 million à 1,89 million d’euros et le nombre d’agents de 30 à plus de 40.

 Qui recrute ? Pourquoi ? Mystère.

 Même des agents municipaux s’étonnent que certains collègues soient « payés à gêner les autres ».

Pendant ce temps, les impôts locaux montent et bouchent les trous : plus de 600 000€ en deux ans, grâce essentiellement à la hausse de la taxe d’habitation. Merci, les résidents secondaires. Sans eux, on serait à la limite de la déroute.

 La trésorerie dévisse.

 Le maire a dû convoquer d’urgence un nouveau conseil pour ouvrir une ligne de crédit de 500 000 €. Les conseillers ont voté pour, comme un seul homme.

Naguère la commune avait jusqu’à plus d’un million d’euros de trésorerie, elle doit aujourd’hui quémander aux banques un peu de sous pour payer les salaires.

Comment est dépensé votre argent ? On commence à comprendre. Il n’y a plus d’adjudant à la septième compagnie !

 Quand la DGS fait son marché, ça coûte une blinde

 Saison après saison, les factures gonflent. Pas les scrupules.

Entre coups de balai et coups de canif dans le Code de la commande publique, la mairie semble avoir trouvé la recette : un zeste de favoritisme, une louche de saucissonnage, un gros couvercle sur la transparence. Et surtout, une DGS (Directrice Générale des Services) qui fait ses emplettes comme à Carrefour un dimanche soir : à l’arrache, sans ticket de caisse, et toujours au-dessus du budget. 

La légalité ? C’est pour les nuls. Exemple, le marché des plages. C’est un peu compliqué mais savoureux.

 2022, on jardine les plages

 Avant, c’était simple. CLARISSE Environnement, entreprise d’insertion, nettoyait les plages pour 39 000 euros. Pas cher, efficace, solidaire.

 Toujours en 2022, changement de casting.

C’est ‘’Bibil Jardins’’, une entreprise locale du Rayol, qui prend la relève.

Tout va bien, le boulot est fait, le devis est à 55 000 euros. Bon, ça dépasse le seuil de 40 000 euros HT seuil à partir duquel il faut organiser un marché public, dit MAPA, qui permet la plus large concurrence. Mais paraît-il, ils n’avaient matériellement plus le temps !

 2023, ‘’Bibil Jardins’’ se fait dégager sans préavis.

 Officiellement ? Une sombre histoire de carte grise et de contrôle technique "pas valables". En creusant un peu – oui, on a vérifié – tout était parfaitement en règle. Mais bon, il fallait bien un prétexte, même bancal, pour évincer ‘’Bibil Jardins’’ et faire de la place à un petit nouveau : PROPOLIS, filiale du groupe PIZZORNO. Un peu comme quand on accuse le chat d’avoir mangé le gâteau juste pour pouvoir le finir tranquille.

 Le contrat est de 66 344 euros HT pour le nettoiement des plages.

 L’entreprise était un peu plus chère que sa concurrente, MADALINA-nettoyage (la société chargée de faire le ménage dans les locaux municipaux).

Cet autoentrepreneur est écarté, jugé trop fragile. Mais alors pourquoi l’avoir consulté, interrogera le benêt ? Un faux-nez répondront les méchantes langues.

 C’était sans compter sur un petit curieux,

 Qui découvre qu’en douce, un deuxième contrat pour l’entretien des toilettes publiques a aussi été confié à PROPOLIS. 

Montant ? 44 229 €. Donc au total, 110 573 €. Oups ! Et toujours sans mise en concurrence.

La DGS, Madame MEUNIER, explique que ce n’était pas nécessaire, qu’il s’agissait de trois prestations distinctes, toutes en dessous (ou presque) du seuil de 40 000 euros HT. On appelle ça : saucissonner !

Trois devis distincts ? Scindés après les questions intrusives du petit curieux, d’où ce festival de créativité contractuelle.

 2024 : Un festival à plus de 160 000 euros !

 Au départ, on y a cru. Vraiment. La mairie décide début 2024 de faire les choses dans les règles ; En janvier, elle lance un marché public pour l’ensemble des prestations. Propre, net, administratif. On est prêt à sortir les cotillons, on applaudit.

Mais… petit souci : un seul candidat se présente. Et pas n’importe qui : PROPOLIS (encore eux !).

 Problème : Un devis à plus de 170 000 € TTC

 La belle mécanique déraille. Panique à bord, on annule tout et on se met à consulter au feeling. Genre casting sauvage.

Au menu, MADALINA, déjà connue, et un nouveau, sorti de nulle part : TERIDEAL, une boîte parisienne avec une filiale dans les Alpes-Maritimes. À croire qu’ils ont été tirés au sort lors d’un loto des marchés publics.

 Nettoyage express… et gymnastique budgétaire

 Pour MADALINA, c’est simple : elle récupère le nettoyage des sanitaires. Moins chère que PROPOLIS, rien à dire.

Pour TERIDEAL, c’est un peu plus… acrobatique. Les délais sont trop courts pour démarrer à temps. Idée lumineuse : on propose à PROPOLIS d’assurer les trois premiers mois, avant que TERIDEAL n’entre en scène en juillet.

 Mais attention, on est à RAYOLWOOD il faut de l’intrigue

 Le contrat de PROPOLIS s’arrête pile au 23 juin, celui de TERIDEAL commence le 1er juillet. Et au milieu ? Bah… personne.

La semaine du 24 au 30 juin, c’est le triangle des Bermudes. Les services de la mairie ont demandé à PROPOLIS de ne pas la faire, histoire de ne pas dépasser le seuil magique des 40 000 €.

 Et pendant ce temps-là,

 La mairie signe tranquillou un contrat de 70 000 € avec TERIDEAL, alors qu’elle est… plus chère que PROPOLIS. 652€ par jour contre 561 €. Allez comprendre.

 Make a public market... plouf again !

 Résultat, TERIDEAL +MADALINA + PROPOLIS, il en coûte à la mairie, donc à vous à nous, pauvres contribuables,164 314€ TTC pour la saison.

 En résumé ? Trois saisons magiques.

 On coche toutes les cases : violation répétée des règles de la commande publique, soupçons de favoritisme, saucissonnage à volonté, et en bonus, des documents qu’on aurait apparemment datés avec une machine à remonter le temps – ou à bidouiller les PDF.

Bref, un joli bingo de l’illégalité. Il ne manque plus que un lâcher de Sopalin pour fêter ça… et la curiosité d’un procureur.

 Et le maire, dans tout ça ?

 C’est la grande énigme de cette affaire : Jean PLENAT est plus insaisissable qu’un jour de soleil en novembre.

 Une constante saute pourtant aux yeux

 Dans la paperasse municipale les contrats sont systématiquement signés par une formule mystérieuse, « pour le maire empêché ».

Traduction : le maire n’est pas là. Mais en droit, cette mention n’est pas une formule magique. Elle ne peut être accordée qu’à un adjoint, par délibération du conseil municipal, que si le maire est gravement malade, en incapacité totale d’exercer sa fonction, en cavale… ou mort.

Or, à notre connaissance (On n’a peut-être pas toutes les infos …) Jean PLENAT n’est ni hospitalisé, ni recherché par Interpol, ni enterré.

 Ça ressemble à une jolie pirouette mais c’est totalement illégal...

 A la septième compagnie, ils se sont pris pour des génies, mais non, ils ont juste redéfini la connerie administrative qui donne envie de monter une cagnotte pour qu’ils arrêtent de nous donner des leçons !

 Moralité

 Quand les règles de la commande publique deviennent optionnelles et que les contrats se signent au feeling, ce n’est plus de la gestion, c’est quasiment de la fiction. Et pendant que certains se croient dans une série Netflix version mairie, on oublie que c’est le citoyen qui paie l’abonnement.

A part ça ? Tout va merveilleusement mal !  

Comme dit le caricaturiste Alberto Brito (Canard 16/4/2025)

 

                            On vit une époque formidable !


Allez, il reste 12 mois à tirer. Courage !

 

 Rédacteurs : J. BOUCHARD - J. LECLERCQ - B. PILATO - Mise en page : E. DOUAILIN

 

Mél : contact@goodmorningrayol.fr

 

 

 

mercredi 26 février 2025

 

Bus scolaire. Une affaire dans l’affaire…

 A la suite de l’accident d’un car scolaire qui a coûté la vie à une lycéenne fin janvier, une vaste campagne de contrôles des conducteurs de tous les transports scolaires a été lancée par le gouvernement. Plusieurs ont été menés dans le département le 3 et le 6 février dernier.

Deux chauffeurs ont été testés positifs, l’un à Pierrefeu au cannabis et l’autre au Rayol ou le chauffeur du car scolaire a été testé positif au Cannabis et à la cocaïne.

L’information est diffusée le 10 février sur le site de la Gendarmerie du Var.

 Circulez, rien à voir

Curieusement, si l’affaire de Pierrefeu a été prise au sérieux par la presse locale, si la procédure s’est déroulée normalement, si le chauffeur a reconnu les faits et a été condamné en comparution immédiate à 4 mois de prison avec sursis et 6 mois de suspension du permis de conduire, il n’en a pas été de même au Rayol-Canadel.

Le conducteur a protesté de son innocence expliquant le résultat du test par son traitement médical et a demandé de nouvelles analyses…

Si à Pierrefeu le conducteur a été mis à pied immédiatement à titre conservatoire, au Rayol il lui aurait été recommandé de partir en vacances. C'est bien connu, c'est dans ces moments que la montagne ça vous gagne !

A la demande de la mairie, le mot Rayol disparaît du communiqué de la Gendarmerie quelques heures après sa publication. Il se dit que l’intervention du bourgmestre aurait été peu appréciée.

 Bravant le conseil de Richelieu qui disait à Louis XIII

« Sire, méfiez-vous des infos sur internet, Elles ne sont pas toutes vraies ! »

Il n’en fallait pas plus pour nous pousser à aller voir derrière le décor car, vers la mairie par exemple car comme on dit dans le bocage vendéen : « Il faut arrêter de balader le brochet dans l’étang … » c’est silence radio. Pas le moindre communiqué. A croire qu’il ne s’est rien passé.

Pourtant l’affaire n’est pas anodine. Il s’agit quand même de la mise en danger d’enfants ! Plusieurs personnes témoignent spontanément auprès de Goodmorning, le maire et la directrice générale des services connaissaient depuis plusieurs mois les addictions du chauffeur et auraient été alertés à plusieurs reprises. Si cette information est avérée, quelles mesures ont-ils pris pour à la fois assurer la sécurité des enfants et celle du salarié ?

Une fois les faits connus, le contrôle à la cocaïne, il ne semble pas que des mesures disciplinaires adaptées aient été prises.

Des questions se posent légitimement. Jean PLENAT et sa directrice paraissent avoir protégé le salarié au-delà du raisonnable. Pourquoi ? Par compassion ? Ce n’est pas le genre de la maison. Pour éviter une mauvaise publicité pour la commune ? Probablement. Pour se protéger eux-mêmes, on peut le croire.

 Ce n’est pas avec Julien Courbet qu’on va régler le conflit

Goodmorning a donc pris sa plume le 20 février dernier et adressé un mél au maire et à madame Meunier, directrice des services, pour savoir s’ils étaient au courant des addictions de cet employé comme on nous l’affirme :

« …Si vous avez été effectivement alerté, quelles suites avez-vous données, quelles mesures avez-vous prises dans l’intérêt des enfants ?

Pourquoi avez-vous maintenu le salarié à ce poste ? Lui avez-vous proposé de s’inscrire dans un programme de lutte contre les addictions ?

Ce salarié a indiqué aux gendarmes qu’il suit un traitement médical incluant des produits incompatibles avec la conduite d’un véhicule de transport collectif. Le saviez-vous ?

Quelles mesures disciplinaires avez-vous décidées au lendemain de la confirmation de prise de drogues par votre agent ? »

Nos courriels sont demeurés sans réponse.

Pourquoi, après plusieurs jours, n’ont-ils pas encore jugé utile de nous répondre et de démentir nos informations ? On sent comme une stupéfaction, un peu comme le lapin pris dans les phares. Vous voyez ?

 Les faits pourraient intéresser le Procureur de la République. Lors du jugement en comparution immédiate du chauffeur de Pierrefeu, Var Matin rapporte que le procureur Julien DUTEL n’a pas maché ses mots : « Il est chauffeur de bus scolaire, c’est une personne qui a trahi la confiance qu’on met en lui ».

Les parents d’élèves doivent se sentir eux-mêmes trahis non seulement par le chauffeur mais surtout par la commune chargée d’assurer des transports collectifs sûrs. Des familles pourraient porter plainte pour la mise en danger de leurs enfants.

 Jean PLENAT plume de Var Matin ?

 On pourrait le croire, tant les choix éditoriaux du quotidien semblent correspondre aux attentes du maire.

Pour nos concitoyens, Var Matin, c’est le quotidien de la vie heureuse au Rayol-Canadel. Que des informations consensuelles. « Les visites au Jardin ne faiblissent pas », nous nous en réjouissons, « Flora de « The Voice » est passée par l’école communale », ça fait rêver quelques ados, « Les Rolls-Royce créées par Sir Henry Royce au Canadel », on est fier même si c’est pousser le bouchon un peu loin.

Mais une adjointe convoquée en correctionnelle pour prise illégale d’intérêt, un projet Cœur de village contesté et maintenant un conducteur de bus scolaire contrôlé positif aux stupéfiants là vous pouvez tourner votre journal dans tous les sens, vous ne trouverez rien.

Bon, de là à se rabattre sur ‘’Pétanque et Pastis magazine’’…Quoique !

 Interrogé sur l’absence d’information sur les derniers contrôles routiers dans le golfe. A Var Matin St Tropez, la réponse a été « ah, on n’est pas au courant !».

Bref, en ouvrant votre canard, vous aurez plus de chances d’avoir des informations sérieuses sur Ampus ou Mazaugues qu’au Rayol-Canadel.

Var Matin n’assiste même plus au Conseil municipal et le maire semble s’en accommoder. Il ne faut surtout pas prendre de risque.

Des journalistes ont osé, parfois, accorder quelques lignes aux opposants victimes d’attaques publiques du maire. C’était trop, mieux vaut les tenir à l’écart.

D’ailleurs, ceux qui se sont risqués à l’exercice n’ont pas fait de vieux os dans le secteur, leur direction leur a opportunément proposé un poste un peu plus loin. Cette situation semble convenir à la direction du journal.

Noooonnnnnnn !!! Pas ça !

« Ils sont devenus fous !» c’est la réaction de tous les promeneurs et des habitants qui parcourent la voie verte ces jours-ci. Des travaux ont commencé il y a plusieurs semaines, chacun pensait qu’il s’agissait de resurfacer la voie mais en fait les entreprises commencent à recouvrir une portion de macadam.

Certes ce sont des travaux financés par le Département mais on ne peut croire qu’ils peuvent être réalisés sans l’accord de la municipalité.

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On marche sur la tête.

A l’heure où dans certaines communes on arrache les enrobés, à l’heure où on nous rabat les oreilles avec le problème de l'artificialisation des sols…Au Rayol on couvre de bitume cette magnifique voie unique en son genre ! 

Une portion est en cours. Jusqu’où iront-ils ?

 On ne peut vous laisser sans une bonne nouvelle : 

Goodmorning explose les compteurs.

Goodmorning est né le 21 septembre 2014. Nous venons de fêter ses 11 ans dans la plus stricte intimité.

Depuis nous vous avons proposé 128 éditions qui à ce jour comptabilisent 169.725 vues soit une moyenne de1.325 vues par parution avec des pointes à 2.000 vues comme ce mois-ci !

Cela fait chaud au cœur pour nous qui vivons de multiples aventures pour vous apporter la vraie information, quitte à gouter aux geôles de garde à vue de la Gendarmerie de la Croix-Valmer pourtant bien mal notées par Tripadvisor …Nous vous remercions pour votre fidélité.

 A part ça ? tout va bien. Il reste 14 mois à tirer. Courage !

 On vit une époque formidable !

 Rédacteurs : J. BOUCHARD - J. LECLERCQ - B. PILATO

Mise en page : E. DOUAILIN

 

Mél : contact@goodmorningrayol.fr

 

 

mardi 11 février 2025

 

PLENAT vise la pharmacienne, c’est le notaire qui est touché...


Il n’est pas bon de se trouver entre la cible et la pointe du fusil, le notaire du village vient d’en faire les frais.

Pour les non-initiés l’affaire est complexe voire vicieuse. 

On va essayer d’être clair… Ce n’est pas évident. On résume. 

Le 1er magistrat n’a toujours pas digéré d’avoir perdu le bras de fer qu’il a engagé il y a presque 10 ans avec la pharmacienne et qui a coûté 138.000 € à la commune, assortie de plusieurs milliers d’euros de dommages et intérêts au titre notamment de « manœuvres dilatoires ».

 Aujourd’hui le bourgmestre (Un petit coucou à nos amis belges…) veut toutes les factures pour savoir si cette somme a été bien employée. C’est l'argent des contribuables. Cela peut paraitre logique. Les rayolais ont le droit de savoir. Tout est possible si on présente les choses avec tact et élégance. Ce qui de notoriété publique ne fait hélas pas partie de des qualités du Sindaco du Rayol (Un petit coucou à nos amis italiens... )

Certains esprits chagrins diront qu’il fait encore un caprice digne du petit Abdallah dans « Tintin au pays de l’or noir »

D’autres diront qu’il est en manque. Chacun sait depuis le temps que la procédure est son ADN, son adrénaline ! 

Problème. La commune a vendu au notaire le bâtiment qui reçoit la pharmacie…Elle n’est donc plus le bailleur. La pharmacienne peut refuser d’obtempérer. Elle ne veut répondre qu’aux demandes de son propriétaire qui s’est contenté de faire passer les factures qu’elle lui a transmises.

Le notaire n’était pas chaud pour se joindre à l’action du maire. C’est sur lui que ce dernier a donc déclenché la foudre. Voilà pourquoi il l’assigne en « référé et en intervention forcée » devant le tribunal judiciaire pour avoir le droit de se plonger dans les comptes, ce qui semble assez téméraire d’autant que le jugement ne fixait pas de date limite pour les travaux.

 Une véritable alternative ?

Quant aux élus, du moins ceux qui prennent le soin et le temps de lire le relevé de décisions du Conseil municipal, ils ont dû être surpris car ce n’est pas l’histoire qui leur a été contée au dernier conseil en ouverture de séance.

Mr Mayor (Un petit coucou à nos amis britanniques…) les a en effet informés qu’il avait assigné en référé la pharmacie parce qu’elle refuse de lui transmettre les factures des travaux, avec un lourd sous-entendu sur le devenir de la somme non dépensée. A ce jour il n’y en aurait que pour 28.000 euros.

Le public du Conseil municipal nombreux, quatre personnes le représentant de Good Morning compris, avait entendu le maire dire : « Pour cette action on a mis Maitre MINAGLOU dedans, nous en tant qu’ancien bailleur et lui en tant que nouveau bailleur et la pharmacienne en face ». L’effet n’est pas le même, c’est le notaire qui prend la balle en pleine poire. Ce n’est pas beau de raconter des histoires !

Tout cela est bien tordu. On a hâte de voir comment finira cette rocambolesque affaire. Une de plus pour le Rayol diront certains et encore 2 à 3.000 euros de frais de justice  pour assouvir la vengeance inextinguible du maire quérulent processif.

 Quand l’OAP cache un autre projet

Alors que de nombreux habitants commencent à peine à se mobiliser contre la construction d’un « Varhabitatland » en plein centre du village avec 43 logements dans trois immeubles et d’un grand parking au Cœur du village sur les anciens courts de tennis et voilà qu’arrive un promoteur qui, outre la rénovation du bâtiment boulangerie/supérette, propose d’en ajouter un quatrième avec 12 logements dans une résidence de trois étages en remplacement de la Cabane Bambou et des habitations en aval !

Ce promoteur s’était vu refuser en 2024 un permis de construire pour un ensemble plus vaste de quatre étages car non conforme au PLU.

Ce nouveau projet ne l’est pas plus mais qu’à cela ne tienne, il n’y a qu’à le modifier.

Jean PLENAT a donc proposé aux élus une nouvelle révision du PLU et le plus fort est qu’il ne l’assume pas vraiment. Il explique que le promoteur lui a assuré qu’il y a eu une démarche personnelle vis à vis du voisinage et des associations, beaucoup d’échanges et aucune observation négative. « Cela reste une déclaration de sa part, je n’en ai aucune preuve » conclut-il mais il en prend acte.

Si les voisins et les associations ont dit oui, pourquoi s’opposer ?

Les voisins les plus proches s’indignent et contestent avoir rencontré le promoteur et si ARCANE l’a reçu, à sa demande, les responsables de l’association lui ont opposé un refus poli.

Bref, sans l’OAP un tel projet pourrait être discuté mais c’est un préalable qu’a bien entendu refusé le maire.

C’est bon à savoir

OAP en médecine veut dire Œdème Aigu du Poumon… souvent mortel !  Mais c’est un détail !

 A noter que cette fois le conseil municipal s’est divisé.

Francis Petre s’est abstenu et Jean-Pierre Magalhaes  a voté contre, sans explication. Peut-être qu'ils s'interrogent sur l’intérêt de concevoir un nouveau PLU si à la moindre intervention d’un promoteur on cherche à le contourner ?

Der Burguemeister (Un petit coucou à nos amis allemands...) peut affirmer à longueur de colonnes ou de réunions qu’il y a eu concertation des habitants sur ce projet, il serait bien en peine d’en citer une.

En effet, la seule réunion publique faite date de juillet 2021 et il avait été présenté un projet avec deux bâtiments, un parking de 70 places et 32 logements. Cela avait entrainé une pétition de plus de 700 signataires contre ce projet.

Depuis rien, sinon les réunions d’un comité Théodule baptisé « Commission consultative sur l’urbanisme » composée d’élus qui ont l’habitude de se coucher aux pieds du maire, de personnes physiques qui entre deux séances de yoga inclusif s’intéressent aux cancans communaux et certaines associations depuis toujours inféodées au maire.

On est plus proche d’une amicale de boulistes que d’un think-tank. En plus, nous dit-on, ses membres étaient tenus par un engagement de confidentialité. C’est ce que Jean Plenat appelle ‘’Concertation’’

Bref, les associations ARCANE, les Amis du Rayol Canadel et les Amis de la Baie du Canadel, associations qui pour Jean Plenat ont mauvaise haleine, ont sollicité un rendez-vous avec le président de Var Habitat, par ailleurs vice-président du département et maire de la ville de La Valette pour qu’il leur présente le projet et réponde aux questions qu’il soulève.

M. Albertini a sèchement refusé, considérant que c’était inutile puisqu’il y avait eu des réunions en mairie en 2023 avec le fameux comité consultatif.

La transparence ne doit pas être la marque de fabrique de cet élu, président du premier organisme HLM, qui voit sa commune année après année sanctionnée financièrement pour ne pas respecter ses obligations en matière de logement social. Il en compte moins de 15%, soit du même niveau que notre commune touristique qu’il voudrait voir passer à plus de 25%.

 Et un premier rendez-vous au tribunal pour Jean Plenat, un...Et ce n’est pas fini. 

Que la fête commence !

‘’Jean Bouchard vs Jean Plenat au Tribunal’’

C’était l’affiche du 21 janvier à la chambre correctionnelle de Draguignan. 

Jean Bouchard entendait obtenir réparation des graves accusations que le maire avait porté contre lui en plein conseil municipal. Il l’accusait ni plus ni moins d’avoir tapé dans la caisse en s’octroyant un supplément d’indemnités (80 euros par mois !) lorsqu’il était adjoint de 1995 à 2001 en montant un stratagème portant sur le classement de la commune comme cité touristique. Clap de fin le 24 mars.

Le cynisme chez Jean Plenat n’est pas un défaut, c’est sa nature

Avec ses airs de vendeur de voitures d’occasions, Jean Plenat s’est approché du pupitre pour s’expliquer à la cour « Je n’ai fait qu’exercer ma liberté d’expression et si je n’ai pas apporté les preuves dans les dix jours qui m’étaient impartis c’est que je n’ai pas eu le temps de trouver dans les archives ‘’

Culotté ! Lorsqu’il avait tenu ses propos en conseil municipal il avait invité tous ceux qui pouvaient douter « à venir constater qu’il détenait toutes les preuves en comptabilité ! »

Bref, il s’est ensuite lancé dans un long et indigeste développement sur le mystérieux label de commune touristique pour en arriver à la conclusion que Jean Bouchard en personne avait fait croire... Que la commune eût ce label pour pouvoir s’octroyer des indemnités complémentaires.

Abrégez, lance madame la juge qui visiblement est guère passionnée par ce débat hors sujet…Nous ne sommes pas là pour juger le problème des communes touristiques ! Touché.

Pour l’heure, ce que l’on en a retenu du gloubi-boulga, c’est qu’insulter et salir les autres c’est juste exercer son droit d’expression !

Maître Rudy Romero, L’avocat de Jean Bouchard,  a démontré de façon clinique que les propos de Jean Plenat était bien diffamatoires, faux et prononcés avec l’intention de nuire.

Silence… La parole à la défense ! 

« Le véritable maire de 1995 à 2001 était Jean Bouchard, comprenez le maire en titre n’était qu’un agent immobilier bien incapable de maîtriser la complexité des textes administratifs. Il a tout manigancé »  Lance l'avocat du maire Mr Jean-Michel Garry ! 

Faut reconnaître...C'est du brutal ! 

On regrette de ne pas connaître cet auxiliaire de justice. Il nous paraît capable de tout. Même de présenter la météo ou de nous expliquer le conflit russo-ukrainien à travers la recette des petits pois farcis ! Chapeau.

En attendant...  

C'est minable pour Monsieur Henri Paul Goy aujourd’hui décédé. Un homme intègre  qui savait ce que voulait dire '' gérer en bon père de famille'' et qui, ne l’oublions pas, a mis fin à 40 ans de suprématie Golaienne en matière de bétonisation. Certes, largement dépassée depuis l’arrivée en 2014 de son disciple « Bétonman » !

C’est sympathique pour son équipe : Claude Zunino alors 1er adjoint - Artisan Maçon), Pierre Noël Benvenuti qui en a vu d’autres...Monique Sarazin (Retraité de l'enseignement - Maman de Sophie et Jean Sarazin) Mlle Ghislaine Clerton (Secrétaire), Sophie Gueronik (Producteur Cinéma), Jean louis Dumont (Fonctionnaire DDE), Philippe Leger (Artisan Peintre) Madame Dupuis-Deltor (fonctionnaire des finances) Roger Guilhot (Ingénieur Conseil) Evelyne Guilhot (Mère de famille) Gérard Orlando (Retraité de l'enseignement), Gilbert Peretti (Electricien), Lionel Rome (Electro-Mécanicien) des gens qui n'avaient rien à envier à un vendeur de camionnettes qui se prend pour Miss France 2024 de la gestion communale! 

Quant aux directeurs d’agences immobilières du Rayol ?  Nous ne pouvons que compatir.

Qu’importe ! Comme disait Nabila « La bave du crapaud n’atteint pas la crème solaire… » Non mais allô quoi !

 Bettina de PONTFILLY rend la monnaie

En octobre 2023, le Conseil municipal avait accordé la protection judiciaire fonctionnelle à la deuxième adjointe suspectée d’une prise illégale d’intérêt dans la vente d’une parcelle communale. Ce jour-là, le maire, indigné, s’était élevé bruyamment contre cette mise en cause de l’élue et avait réaffirmé sa confiance totale en Madame de Ponfilly.

 Aujourd’hui Jean Plenat soutient son adjointe comme la corde soutient le pendu…

C’est d’une voix monocorde de responsable des cartes grises à la sous-préfecture de Brive-la-Gaillarde, que le maire a lu une lettre que lui avait envoyée son adjointe quelques jours plus tôt. Celle-ci indiquait à son chef qu’elle venait de recevoir du Procureur une convocation au Tribunal correctionnelle de Draguignan en octobre 2025 afin d’y être jugée pour des faits présumés de prise illégale d’intérêt.

Elle se disait surprise, ne comprenant pas le reproche qui lui était fait mais « contente de pouvoir désormais avoir accès à son dossier et se consacrer à sa défense avec son avocat ».

Pathétiquement vôtre !

Chère Madame de Ponfilly, bien entendu toujours présumée innocente, vous seriez donc envoyée par le procureur en correctionnelle pour y être jugée sans même avoir été interrogée par les enquêteurs et confrontée aux pièces et témoignages vous accusant ?

Et puis quoi encore. Demain vous allez peut-être nous dire qu’il y avait quelqu’un dans Casimir ? Désolé mais ce n'est pas comme ça que vous allez augmenter vos followers.

Décidément les voies de l’intérêt personnel sont impénétrables mais « sur un malentendu ça peut marcher ! »

 Madame l’adjointe un peu de sérieux.

Pour moins que cela, si les faits sont avérés, on peut être punie à des travaux d’intérêt général comme shampouiner tous les matins le parc automobile de véhicules de « fonction à usage privatif » et autres « véhicules de service » … Au Rayol, il y a du boulot. Tout de même 9 véhicules mis à la disposition des élus et autres agents !  (Sans compter les 2 véhicules de la police) Pour une commune de 700 habitants c’est un record !

En tous cas, la présumée innocente ne peut prétendre à la protection fonctionnelle pour les faits qui lui sont reprochés d’où la nécessité de voter une délibération retirant celle d’octobre 2023 et pour elle de rembourser à la mairie les frais déjà engagés pour sa défense, soit 1890 euros TTC.

Pour tout commentaire, le maire s’est contenté de « respecter la démarche de madame de PONFILLY qui clarifie la situation » Waouh ! C’est aussi beau qu’une reprise de la recette du flan aux œufs par Yvette Horner !

On plaisante mais c’est peut-être le départ d’une affaire à se retrouver en tongs en haut de l’Himalaya. A suivre !

 Article R412 – 19 du code de la route : En voiture Simone fait attention à la ligne blanche !

La Gendarmerie nationale a lancé une vaste campagne de dépistage d’alcoolémie et d’usage de stupéfiants auprès des chauffeurs de bus scolaires dans toute la France.

Notre petit village n’a pas fait exception. La gendarmerie du Var a communiqué sur Facebook le résultat de ses contrôles effectués du 3 au 6 février. 18 chauffeurs de bus scolaires ont été testés dans le département. Un seul s’est révélé positif au cannabis et à la cocaïne, celui du Rayol Canadel. Il s’apprêtait à prendre les enfants en charge devant l’école communale. Il affirme qu’il n’a rien pris, ce sont ses médicaments…Il semble ne pas avoir convaincu. Du coup, l'ancien chauffeur bien connu au Rayol a repris le volant.

Le maire furieux de l’image déplorable que cette affaire donne à sa commune aurait demandé aux gendarmes de retirer leur post. il aurait obtenu gain de cause. 

Trop tard, deux heures après publication, il circulait à grande vitesse sur les réseaux.


                           Avant                                               Après 

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 Prudence !

Il semble que les PV pour stationnement interdit pleuvent au Rayol-Canadel comme à Gravelotte et ça peut coûter cher, jusqu’à 135 euros.

Et à part ça, quoi de neuf sur la commune ?

On n’est pas très forts en calcul mais quand même le dernier tableau des effectifs de la mairie fait apparaître plus de 40 salariés sans compter les saisonniers bien entendu.

Lorsque Madame COUMARIANOS avait rendu les clés en 2014 on en comptait moins de trente.

Depuis la population a perdu près de 80 habitants sur un peu plus de 700 et quelques compétences ont été transférées à la communauté de communes. Francis PÊTRE défendait récemment la gestion en « bon père de famille ». Le concept a dû être étendu à la collectivité, la famille élargie. Et, il n'y en a pas encore assez.

Une employée de l’urbanisme part en congés maternité, pour faire face, du jamais vu, la mairie va faire appel à un cabinet spécialisé pour instruire une partie des permis de construire. Tout cela a un coût, une flambée des charges salariales et générales.

Pas besoin d'appeler François Lenglet...

On sent bien que la situation financière se dégrade, la mairie a de nouveau recours à l’emprunt : 500.000 euros pour les travaux de voirie.

Au premier semestre 2024 il avait fallu lancer une opération forte en urgence pour encaisser toutes les subventions promises car la mairie risquait de se trouver dans l’impossibilité de faire face à ses charges.

Gouvernés par la « Septième Compagnie » mais en moins drôle, on pourrait penser qu’au moins les conditions de travail sont bonnes. Hélas, les échos qui nous reviennent n’évoquent pourtant pas le Club méditerranée !  Plusieurs agents seraient en arrêt pour « Burn out » ! Certains dénoncent un management toxique.

A part ça ? tout va bien. Il reste 18 mois à tirer. Courage !

 On vit une époque formidable !


PS : Si vous sentez que certains articles sont susceptibles de  nous reconduire au trou, merci de nous en informer !!


Rédacteurs    : J. BOUCHARD - J. LECLERCQ - B. PILATO
Mise en page : E. DOUAILIN
 

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