mercredi 15 janvier 2020

QUESTION DE GOÛT

Après avoir voulu nous faire croire, dans le pitoyable communiqué publié à la suite du jugement rendu par le TGI de Draguignan en faveur de la pharmacie, que la fessée judiciaire était due à l’ancienne équipe, le maire Jean PLENAT et son équipe ont eu le mauvais goût de remettre le couvert à propos de l’affaire MAC LEHOSE.


On a déjà beaucoup parlé de cette triste affaire. Les derniers articles parus dans la presse  méritent que l'on y revienne. 
L’ego boursouflé du maire lui impose de justifier l’injustifiable : une honorable famille n’a fait qu’entretenir son bien et la foudre municipale lui est tombée sur la tête au motif qu’elle aurait effectué des travaux sans déclaration préalable. 
Rappelons que ces travaux ont été effectués il y a plus de 15 ans et notre vaillante équipe municipale en place, après avoir fait en 2017 un signalement au procureur qui n’allait pas assez vite à son goût, n’a pas hésité à porter l’affaire devant le tribunal correctionnel de Draguignan en mars 2018, soit quatre ans après son élection. 
La famille MAC LEHOSE n’a pourtant pas construit de piscine, ni fait un étage supplémentaire, ou creusé le sol pour faire un appartement, ou encore agrandi une maison acquise en 1957  ou « fait un studio dans le garage » comme on a voulu le faire croire. 
En effet, est-ce que l’absence de cette formalité administrative pour de l’entretien et quelques réfections mineures dont la coupe d’un arbre malade et la reprise d’un portail existant, valait-il l'humiliation inadmissible pour Mme MAC LEHOSE d'être convoquée, avec l’accord du conseil municipal unanime, à la gendarmerie pour une prise d’empreintes digitales, recueil de salive pour l’ADN, photos de profil, de face, en pied... On a frôlé la fouille au corps !
Au regard du non-respect du permis de construire de la Villa Douce, hôtel propriété du 2e adjoint, on peut s’interroger…
Humiliation d'autant plus inacceptable que pour Jean PLENAT et sa suite, ces travaux n’avaient que peu d’importance. Preuve en est qu’ils étaient prêts à stopper les poursuites si cette famille franco-britannique faisait amande honorable sur le bien-fondé de sa pétition... .Pétition qui n'avait qu'un seul but, sensibiliser la population au risque que certaines dispositions du PLU pouvaient engendrer un bétonnage de la zone du Petit Port au Canadel….!

Rappelons aussi que le Tribunal correctionnel a motivé son jugement en relevant que l’action pénale contre les travaux était prescrite et que l’arbre, nécrosé, devait être abattu.
Les juges auraient pu en rester là mais, sans doute lassés par l’inconséquence
des élus, ont bien précisé que « l’aire de stationnement, le chemin d’accès et le terrain de boules ont toujours existé » et « que Mme Mac Lehose a donc entretenu la propriété dont elle est responsable avec goût ». Voilà qui n’a pas dû être de celui du Maire !
Mais ce n’est pas tout ! Le Tribunal a retenu « que la commune a agi témérairement … dans l’intention de nuire… » Et l’a condamnée à payer à Mme MAC LEHOSE la somme de 2000 euros de dommages et intérêts.
Il n'échappe à personne que cette affaire n’est qu’une vengeance personnelle pour atteinte à l’égo d’un seul soutenu par un conseil municipal complice.
Enfin, s’il était digne de sa fonction, Jean PLENAT rembourserait la Commune sur ses propres deniers la facture de cette procédure dont l'intérêt général ne peut être ici retenu ! 
Il est permis de douter qu’il ait le bon goût de le faire.



Petit avant-goût pour l’été prochain...Et ceux à venir !


Sur la photo ci-jointe, on voit en transparence une partie (Rien qu’une partie…) du dispositif sensé stopper l'érosion des plages du Rayol et donc ralentir la montée des eaux...! 

Dans l'environnement de cet ouvrage toutes activités nautiques…Baignade comprise, seront interdites !  No comment !



Aux abris, ils reviennent !


C’était un secret de polichinelle. Jean PLENAT est évidemment candidat à sa propre succession avec son noyau dur : Olivier GUIBAUDO, Philippe Saint-André et André DELMONTE. Quelques nouveaux venus dont certains se poseraient déjà la question de leur maintien sur la liste !

L’appui sans faille de l’Association ADRER, ‘’la maison maire’’ des élus en place, ne sera pas de trop pour alimenter l’illusion…!

Nous rappelons aux retardataires qu’ils peuvent encore s’inscrire sur les listes électorales. Date limite : 7 février 2020.


Le RAYOL-CANADEL le vaut bien.

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