Dans le GOODMORNING du 2 avril, nous évoquions le vote par les conseillers municipaux le 23 mars dernier d’une demande de subvention de 450 000 euros auprès du Conseil régional au titre du F.R.A.T (Fond Régional d’Aménagement du Territoire) sans autre explication que : «une acquisition foncière pour le réaménagement du centre du village.»
Quand c’est flou c’est qu’y a un loup…se dit un administré qui n’était d’ailleurs pas le seul à s’interroger sur cette fameuse acquisition et qui séance tenante écrit au maire.
Ce dernier, outré qu’on lui pose une telle question, renvoie l’impudent au projet global « d’Orientation d’Aménagement et de Programmation du PLU ». Sans autres précisions, circulez, il n’y a rien à voir!
Ce dernier, outré qu’on lui pose une telle question, renvoie l’impudent au projet global « d’Orientation d’Aménagement et de Programmation du PLU ». Sans autres précisions, circulez, il n’y a rien à voir!
L’Association ARCANE tente l’aventure à son tour et pose la même question en courrier recommandé le 24 avril. Pas de réponse à ce jour. Juste pour anecdote, le maire a répondu le 10 avril à la lettre de cet administré reçue le 6 en mairie !
Nos très chers Amis du Rayol-Canadel très souvent en conclave avec le premier magistrat, sans doute pour prendre le thé, ne sont pas au courant. Ils orientent un adhérent qui les interroge vers la lecture de la Tribune de l’ADRER qui benoitement indique qu’il s’agit de l’achat des tennis. Ces 450.000 € correspondraient au montant proposé (ou envisagé) pour la reprise des terrains du tennis. Un prix à faire saliver bien des promoteurs.
Résumons : « On » fait campagne sur le thème : « Il faut sauver les tennis » Et hop, une fois élus, « on » relooke le slogan : « Les tennis ce n’est pas rentable » Conclusion peut-être un peu hâtive, non ?
PETIT FLASH BACK DE CAMPAGNE
Var Matin du 17/3/2014 – Réunion d’informations du 14/3/2014 Liste Jean PLENAT
« Si les électeurs nous font confiance, nous aiderons le propriétaire des tennis à remettre en état 2 courts et nous lui autoriserons l’implantation d’une structure modulaire avec toit végétalisé et baie vitrée pour abriter un club-house… On soutiendra aussi de nouvelles activités sportives comme le basket et le tir à l’arc… »
La suite est logique. On fait sauter par la vertu du PLU le zonage NDs (Non constructible et à vocation sportive) qui protégeait le terrain. On élargit la zone UA (Constructible) de façon à y englober les dits tennis pour y implanter une maison pour séniors et un parking souterrain avec ascenseur. On ne va pas, en plus, lésiner. On est centre-ville, non ?
Reste à attendre la réaction des propriétaires et du Conseil Régional !
A propos, « On » ne pourrait pas nous dire qui va construire la résidence-service ? C’est trop demander peut-être !
Les tennis aujourd’hui
ET PENDANT CE TEMPS L’HERBE POUSSE….PAS SEULEMENT QUE SUR LES TENNIS
Cimetière à l’abandon. Escaliers fleuries d’herbes folles etc. Il est vrai qu’avec toutes les procédures en cours nos élus ont fort à faire et frisent le burn-out.
MY GOD, CES FRENCHIES JAMAIS A COURT DE JOKES
Il faut donc trouver un accès à cette future maison pour séniors.
La descente Morel n’est pas spécialement compatible avec le projet. Qu’à cela ne tienne. Il suffit de passer par en dessous. La Mairie actionne la procédure des emplacements réservés, en l’occurrence ici le N°6, Avenue Ernest CHANCRIN. Et qu’importe si la propriété privée d’un ressortissant britannique est gravement atteinte ! Mais, foi de gentleman propriétaire, il n’est pas sûr que cela se fasse « so easily ».
BRAVO L’ARTISTE !
Philippe SAINT ANDRE est vraiment très fort. Il y a du magicien dans cet homme-là. Il n’y a pas un an, il n’était propriétaire de rien à la Villa SAINT-JEAN.
Puis, au 7 juin comme le précisait son avocat, il faisait l’acquisition juste de deux lots.
Au 31 août, expliquait son conseil, rien n’était encore fait.
En septembre GOOD MORNING avait constaté qu’un panneau avait été déposé sur le chantier faisant apparaître le nom d’une SCI « Villa du RAYOL » basée à Valence.
Alors que ce mystérieux maître d’ouvrage prend une conseillère municipale comme architecte d’intérieur, la Mairie, interrogée par nos soins, affirmait ne pas être au courant et ignorer l’existence de cette société.
Hasard, le panneau disparaissait le jour même.
Puis, au 7 juin comme le précisait son avocat, il faisait l’acquisition juste de deux lots.
Au 31 août, expliquait son conseil, rien n’était encore fait.
En septembre GOOD MORNING avait constaté qu’un panneau avait été déposé sur le chantier faisant apparaître le nom d’une SCI « Villa du RAYOL » basée à Valence.
Alors que ce mystérieux maître d’ouvrage prend une conseillère municipale comme architecte d’intérieur, la Mairie, interrogée par nos soins, affirmait ne pas être au courant et ignorer l’existence de cette société.
Hasard, le panneau disparaissait le jour même.
« Les changements de nom, c’est comme les faux nez, ça n’abuse pas grand monde et ça ne change rien aux réalités (Erik Emptaz-Canard 24/5) ».
Grâce à Infogreffe, on apprenait que cette société comptait deux actionnaires : Philippe SAINT-ANDRE et sa société SOFIANE.
Huit mois plus tard, le 13 Mai dernier, un exploit, le promoteur, par ailleurs deuxième adjoint au maire, recevait le ban et l’arrière ban du canton pour présenter son nouvel établissement flambant neuf, dénommé Villa Douce, « un paradis 4 étoiles » comme s’est exclamé Var Matin.
Lyrique, Philippe SAINT ANDRE raconte la genèse de son projet :
« La Villa Saint-Jean était un énorme cocon, une grosse chrysalide où petit à petit la bête avec une mutation lente (sic) s’est métamorphosée… ».
La réalisation de cet hôtel en si peu de temps est, reconnaissons-le, une performance remarquable. Il faudrait cependant éviter d’en faire trop. Le timing n’est pas tout à fait ce que l’on veut nous faire croire. « L’assistant » du magicien avait vendu la mèche dès les premières semaines de 2016, signalant l’entrée dans le dossier de son deuxième adjoint. Puis il tenta le mois suivant de faire machine arrière. Il est vrai qu’au même moment, et c’était pour le moins fâcheux, le conseil municipal (en l’absence de M. SAINT-ANDRE) adoptait son projet de PLU qui comportait, entre autres, une modification concernant le terrain sur lequel est bâti l’immeuble.
« La Villa Saint-Jean était un énorme cocon, une grosse chrysalide où petit à petit la bête avec une mutation lente (sic) s’est métamorphosée… ».
La réalisation de cet hôtel en si peu de temps est, reconnaissons-le, une performance remarquable. Il faudrait cependant éviter d’en faire trop. Le timing n’est pas tout à fait ce que l’on veut nous faire croire. « L’assistant » du magicien avait vendu la mèche dès les premières semaines de 2016, signalant l’entrée dans le dossier de son deuxième adjoint. Puis il tenta le mois suivant de faire machine arrière. Il est vrai qu’au même moment, et c’était pour le moins fâcheux, le conseil municipal (en l’absence de M. SAINT-ANDRE) adoptait son projet de PLU qui comportait, entre autres, une modification concernant le terrain sur lequel est bâti l’immeuble.
Un peu de transparence n’aurait sans doute pas nui à cette belle réalisation qui s’accompagne de la création de 11 emplois permanents, 18 en saison.
Au passage, Jean PLENAT serait bien avisé de demander ses recettes à son deuxième adjoint pour faire avancer ses propres dossiers de logements pour actifs. Pas un seul réalisé depuis l’élection et pourtant la Mairie a acheté, comme lui, et un an plus tôt début 2015, un ancien hôtel : « Le Centro ». On attend de connaître le projet et la date du premier coup de pioche.
PATAQUÈS AU PETIT PORT
Massacre aux bulldozers dans un espace boisé classé depuis 1986
pour l’autoroute CUMENGE
Un beau matin, sans prévenir quiconque, et surtout pas les riverains, le Maire a fait « parler » les bulldozers. Il s’agissait de prolonger le Chemin de La Tour des Sarrazins jusqu’à l’avenue Cumenge. Un projet déjà ancien qui faisait l’objet depuis 4 à 5 ans d’un contentieux juridique avec un riverain. Les responsables des travaux n’y sont pas allés avec le dos de la cuiller n’hésitant pas à raser plusieurs arbres au moins cinquantenaires. Les propriétaires voisins ont modérément apprécié l’esprit de bâtisseur-défricheur du Maire et ont engagé plusieurs procédures en référé. On aurait omis, outre une information préalable, de procéder au bornage des terrains. Les travaux sont arrêtés pour un temps indéterminé.
« Bande d’amateurs ! » avait coutume de qualifier ses prédécesseurs, Jean PLENAT.
Il semble, à son tour, frappé par cette même fatalité.
Il semble, à son tour, frappé par cette même fatalité.
C’ETAIT HIER
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