Devant le recours des Amis du Rayol et d’une famille mitoyenne, le projet de construction derrière la pharmacie d’un immeuble de luxe, aux volets fermés 8 mois sur 12, est planté pour plusieurs années et le maire cherche une sortie.
L’association exige que des logements pour actifs soient construits sur cette parcelle comme l’équipe municipale s’y était engagée pendant la campagne électorale. Dans ces conditions, le maire aurait proposé d’en revenir au premier projet concocté par la précédente municipalité. Projet contesté par lui-même et son groupe.
Les ARC sont d’accord moyennant quelques aménagements et notamment le retour dans le patrimoine municipal du local accueillant la pharmacie comme le demande le plus grand nombre. Tout serait simple si Jean Plenat n’avait à convaincre la pharmacienne, et ses élus les plus proches dont l’hostilité à ce projet n’a pas faibli. Les ARC, jouant les médiateurs, s’agitent beaucoup.
Nous nous contenterons de noter que trois années ont été perdues.
En attentant le panneau publicitaire vantant les mérites d’AKTIMO 2, mis à terre par la tempête n’a pas été relevé. Est-ce un signe ?
BILAN A MI-MANDAT ? LE NEANT INFINI
Voilà trois ans maintenant que Jean PLENAT et ses amis ont pris « possession » de la Mairie.
De grands professionnels qui succédaient à des amateurs voire des illettrés (sic…) Tout allait changer, les rayolais et canadéiens allaient voir ce qu’ils allaient voir emportés par un tourbillon d’innovations.
Une sorte de combinaison entre « le New Deal », « la Nouvelle Frontière » et « Oui, nous le pouvons »*. Hélas, il fallut vite déchanter. Le maire n’est pas de la race des visionnaires, juste un petit potentat local qui voit l’opportunité de régler ses comptes avec la puissance et les moyens de la collectivité.
Son bilan, c’est d’abord une longue liste de procès intentés à tous ceux qui s’étaient mis en travers de sa route. Dans le cas présent le terme lamentable n’est pas assez fort. La plupart sont toujours en cours et les premiers jugements ne lui ont pas été favorables. (Pharmacie, Douce France…) Il peut seulement se satisfaire du remboursement de 72 euros de photocopies réclamés au maire sortant tout en faisant supporter par la Mairie les frais de justice de l’ordre de 2000 euros. Superbe opération, saluée par les contribuables !
A Goodmorning, au-delà des divergences que nous avons avec « le premier magistrat » comme il aime à se qualifier, nous essayons d’informer avec rigueur et honnêteté. Il nous faut donc reconnaître à l’actif de ce mandat l’installation d’un médecin à demeure (très appréciée des patients), l’aménagement des rythmes scolaires, un Comité des Fêtes qui satisfait une partie de la population résidentielle, le balisage des chemins et, et, et ? Vous conviendrez que c’est un peu court pour faire chavirer les cœurs et les têtes.
En revanche, le passif est lourd et inquiétant. Au cours de ces trois ans, une grande partie du temps et de l’énergie de la municipalité ont été monopolisés par l’élaboration du PLU pour un résultat catastrophique.
Quatre associations ont déposé des recours. Tout cela pour avoir confondu propagande et concertation. Un minimum d’échanges avec les habitants aurait convaincu rapidement qu’il était illusoire de vouloir déclasser en partie le Petit Port ou rayer d’un trait de plume les tennis sans soulever de fortes hostilités. Le maire tente d’affoler les gens en affirmant qu’en cas d’annulation le PLU serait remplacé par le RNU (Règlement National d’Urbanisme) et que ce serait catastrophique.
C’est doublement faux et les textes, concernant une situation comme celle du Rayol Canadel, indiquent que dans l’attente du nouveau PLU, c’est l’ancien POS qui s’appliquera, donc rien de dramatique pour le village.
LUTTE CONTRE L’EROSION DES PLAGES : L’ADDITION EST SALEE
En juin 2015, une étude d’un cabinet spécialisé estimait à 1,5 million d’euros la mise en place pour la plage Est du Rayol d’un dispositif à base de tubes géotextiles.
Le plan de financement indiquait des subventions à hauteur de 80% provenant de la Région, du Département et de l’Europe (FEDER).
Finalement, le coût total a été quelque peu réévalué, un peu plus de 2 millions d’euros HT. La vraie surprise est que, la Région et le Département limitant leur intervention à 20% et 14% et l’Europe aux abonnés absents, la commune prendra à sa charge 66% de la dépense soit 1,329 000 euros.
1 million de plus que prévu pour un résultat loin d’être assuré, pratiquement la moitié du budget annuel de fonctionnement de la commune !
On sait maintenant pourquoi le maire a vendu avec une telle frénésie une grande partie du patrimoine foncier municipal. Un beau projet comme celui-ci n’aurait-il pas mérité une présentation aux citoyens avec la participation des membres du bureau d’études et des scientifiques ?
ARRIERE- PLAGES, C’EST QUAND LA CONCERTATION ?
Faut-il rappeler que les projets sont d’un montant estimé de 1,9 M€ pour le Rayol et 600 000€ pour le Canadel.
Une subvention de 520 000€ est demandée au Conseil Départemental pour la plage du Rayol.
Qui va payer le 1,4 million restant ?
Seule information sur le sujet des plans difficilement compréhensibles pour de pauvres esprits comme nous. A quand, là aussi, la concertation avec les habitants ?
LE BUDGET EN TROMPE L’OEIL
Le dernier conseil municipal a validé les comptes et il en ressort un excédent d’exploitation de 1,258 million d’euros pour l’année.
Un chiffre qui a étourdi le localier de Var Matin. Il est vrai que dans la région il est plus habitué à entendre parler d’augmentation vertigineuse de la dette.
Pour autant ce chiffre ne traduit pas les résultats d’une bonne gestion, bien au contraire. Il souligne d’abord que si l’on n’a pas dépensé ce qui était prévu, c’est qu’on n’a rien fait. Plus critiquable, il y a un écart manifestement démesuré entre les besoins de la commune et le montant de l’impôt collecté.
Total des ressources : 4,34 M€, total des dépenses : 3,74 M€.
L’explication, le maire la donne un peu plus loin, c’est une sorte d’épargne de précaution qui s’ajoute à la dilapidation du foncier municipal qui va permettre à la commune de réaliser ses projets fastueux sans recours à l’emprunt et face à des taux d’intervention de ses partenaires –Région et Département- extrêmement faibles.
Au passage, une manière pour eux de laisser entendre que ces projets les laissent parfaitement sceptiques.
LA PHARMACIE, UNE PLAIE OUVERTE
Le problème devait être réglé en trois semaines (tract de mars 2014). Trois ans plus tard et deux procès perdus, la situation semble bloquée.
Le maire se refuse toujours à entreprendre les travaux d’étanchéité du bâtiment au risque de voir menacée l’existence même de la pharmacie. Pourquoi ? Une incompatibilité d’humeur avec la pharmacienne.
Pour respecter la réglementation, la mairie a dû installer, en urgence, l’accès pour les personnes à mobilité réduite.
Les délais étaient largement dépassés.
On a pu assister à des initiatives cocasses menées dans la précipitation. Des ouvriers sont arrivés un matin, sans prévenir la première intéressée, et ont construit, côté gauche, un espace pour l’installation de l’ascenseur.
Visiblement tout cela n’avait été ni pensé, ni calculé et quelques jours plus tard il a fallu tout casser et c’est finalement le côté droit qui a été choisi.
Tout le monde pourra se réjouir de la qualité esthétique de l’aménagement ! Au départ, il était prévu une rampe s’étendant sur 18 mètres dont la réalisation est devenue impossible puisqu’elle empiétait sur la parcelle promise à AKTIMO.
A noter que les travaux ont été réalisés sans panneaux de chantier et de mise en garde pour la sécurité. A ce jour les abords sont toujours en chantier.
LOGEMENTS MUNICIPAUX. LE FLOU ET LA PRECARITE
Le dernier conseil municipal a adopté une liste d’employés communaux qui pourront prétendre à l’obtention d’un logement de fonction.
Neuf personnes pour trois logements fléchés.
On pourrait croire à une volonté de transparence dans ce domaine sensible de l’attribution des logements municipaux. Il n’en est rien.
En fait il s’agit de précariser ceux qui en bénéficient. Désormais, dès qu’ils quitteront leur emploi, par exemple en partant à la retraite, ils devront remettre les clés.
Le maire ne décolère pas de voir tel ou tel ancien couler une retraite heureuse dans son appartement municipal.
Où iront-ils se loger après ? Visiblement la question n’est pas posée.
Fait exceptionnel, Mme Allanson s’est abstenue.
Une autre voix s’est élevée pour contester la délibération. Mme Voituron a voté contre soulignant l’insuffisance des critères d’attribution.
Au fait, quand un (une) élu(e) quittera son poste devra-t-il (elle) aussi quitter son logement ?
PRESQUE INAPERCU
Lors de ce même conseil (24/03), nos élus ont voté une demande de subvention de 450.000 € au conseil régional au titre du Fonds Régional d’Aménagement du Territoire (FRAP) pour, entre autres, l’acquisition foncière pour le réaménagement du centre du village. Les rumeurs vont bon train. Acquisition foncière ? A ce prix le rachat des Tennis serait un coup fumeux. On est en droit de douter !
LA VENGEANCE EST UN PLAT QUI SE MANGE FROID
Trois années ont passé mais la haine envers l’ancien premier adjoint n’a pas baissé d’intensité. Dernièrement on a entendu le maire traiter ce dernier de voleur (qui lui a conseillé fermement de ne pas récidiver).
L’autre soir il a pu savourer sa pleine puissance en supprimant l’association des chasseurs « l’écureuil » de la liste des associations subventionnées.
L’Ecureuil, créée en 1950, a été soutenue par tous les maires successifs. En 2015, la subvention était de 2000 euros, 1200 en 2016 et pour 2017 le maire a juste signifiée qu’elle ne serait pas reconduite, sans explication. Les mauvaises langues feront remarquer que le vice-président est M. Pierre-Noël Benvenuti et le secrétaire, son fils Julien.
Au fait, la prime de 40 € par sangliers abattus promise lors de la campagne électorale, doit-elle être ajoutée à la longue liste des promesses non tenues ?
Alors que le préfet autorise des battues exceptionnelles dans les collines environnantes, au Rayol nos élus coupent les vivres aux chasseurs. On s’interroge, l’association pourra-t-elle encore mener les battues contre les sangliers ? L’histoire ne le précise pas. En revanche, les propriétaires qui verront leurs jardins d’autant plus labourés par des hordes de marcassins sauront vers qui se retourner.
GOODMORNING RESTE LE SEUL JOURNAL DU RAYOL CANADEL
Var-Matin a présenté en février avec emphase La Voix, la chaîne Youtube du Rayol Canadel, un « moyen de communiquer bien dans l’air du temps… avec les administrés pour les informer sur les actions menées en cours mais aussi celles à venir » explique la chargée de communication de la mairie.
La saison 1 de THE VOICE a produit 3 séquences. Pas de quoi faire trembler twitter.
L’une, fort sympathique, conduite par M. BOEMARE sur l’école Lou Calen et deux shows ‘’trumpélisés’’ qui ne sont que des enregistrements revus et corrigés des discours du maire. Deux monologues que certains résument en « Je suis fou de moi » ou « Je m’aime, moi non plus ».
On a connu plus attrayant et vigoureux comme communication. Quelques lignes et une photo, ce serait déjà bien et les rayolais canadéliens s’en réjouiraient. Dire qu’en 2014, le candidat Plenat déclarait que l’absence de communication de la maire de l’époque marquait son mépris à l’égard de ses concitoyens.
Elle, elle avait au moins publié deux exemplaire du Petit Journal et distribué deux ou trois lettres dans les boites.
C’ETAIT HIER
CREATION DE LA STATION DU CANADEL
BULLETIN MUNICIPAL 1982
Archives Dr DAULNOY
BULLETIN MUNICIPAL 1982
Archives Dr DAULNOY
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