Var matin du 9 mai fait un compte
rendu de la séance du Conseil Municipal du 7 mai 2015. Son échotière, vu le
style de son papier, aurait été bien inspirée de titrer : « Le
RAYOL-CANADEL ou le Pays des Bisounours ». Mais elle a préféré en
rester au factuel avec les annonces multiples sur la construction de logements
tout en laissant paraître ses propres doutes avec un point d’interrogation
cruel : «Des
logements pour revitaliser le village ? ». A elle aussi, ces
annonces paraissent illusoires!
PEPONE aurait dans ses cartons
pas moins de 80 logements. 7 dans l’hôtel Centro récemment acquis plus une
quarantaine derrière la pharmacie et les HLM. Enfin, une trentaine sur
l’ex zac Tessonnière! Il compte sans doute sur une aphasie totale du Préfet et
de son administration pour construire, ni vu ni connu, sur cette zone
ultra-sensible ! Plus fort, la Commission d’attribution de ces logements
virtuels, ils n’existent même pas en dessin, va être incessamment créée.
Cet homme est trop fort. Il est
capable de miracles. Un claquement de doigts et il vous fait surgir de terre
trois ou quatre immeubles, un autre claquement de doigts, il vous fait
disparaître un restaurant de plage ! Autour de lui quatorze apôtres dont
pas un ne moufte. Ils se contentent de voter.
« Devant une salle
bondée », souligne Var-Matin, à la louche 30 personnes pour un village de
700 habitants, « Le maire a mené la séance avec une précision
d’horloger »… Oups! Je vous dois combien ?
Pharmacie.
Le mal de tête
En fin de séance, la parole
ne circule plus dans la salle. PEPONE, grand seigneur tente une dernière muleta
démocratique. Il s’adresse au MAIRE 2 : « Vous avez bien une
question à poser ? » ce à quoi l’autre de répondre : « Puisque
vous me donnez la parole je la prends. Qu’en est-il de l’avenir de la
pharmacie ? ». Lui, droit dans ses bottes : «La
pharmacie, elle restera bel et bien au même endroit ! ». Du
cousu main permettant à PEPONE de relancer ses attaques contre l’ancienne municipalité.
Et s’il a fait enlever les ALGECOS, « c’est parce qu’il n’y avait
rien d’autre (projet) derrière (sic) ».
Mais alors, contre quel dossier
fantôme l’opposant PLENAT et ses spadassins, l’ADRER en tête, se sont-ils
confondus en procédures pendant plus de 5 années? Allez savoir. Bref un an
après, on est revenu au point de départ. « On attend les conclusions de
l’expertise judiciaire pour réaliser les travaux de rénovation de
l’immeuble » se désole-t-il.
Rappel rapide, pour ceux qui
n’ont pas suivi ; Durant la campagne électorale, PEPONE s’était engagé à
régler l’affaire en moins de trois semaines. Arrivé aux affaires, Il éjecte
pour environ 30 000 euros les ALGECOS. Puis il constate que les travaux de
rénovation coûteraient fort cher. Le fidèle Rantanplan annonce tout sourire
qu’une solution a été trouvée. L’officine s’installera dans ses propres locaux
face au « Maurin ». Des locaux qui attendent désespérément un
locataire depuis de nombreuses années. C’était sans compter sur l’apothicaire,
elle-même, qui n’entendait pas voir flamber à terme son loyer et qui bloque
avec force le projet. D’où ce retour à la case départ.
Tout ça pour ça! Ce qui sera le
plus drôle (si ça fait encore rire quelqu’un), on peut d’ores et déjà parier
qu’il sera contraint de faire revenir les ALGECOS, le temps de réaliser les
travaux. Quand on pense qu’il traitait ses prédécesseurs d’amateurs !
La voie
verte en plan
Question posée par un administré
attentif et inquiet après les éboulements sur la voie verte. Pas de de
nouvelle, pas de réponse. On « attendrait » toujours que le Conseil
départemental, propriétaire de la voie, entreprenne la purge de ses abords.
Croisons les doigts. Apparemment cette collectivité n’aurait pas les moyens de
faire plus. Ouf !
Débroussaillement.
PIMPOM a la manœuvre
Nous ne pouvons qu’être d’accord
avec cette initiative, encore faudrait-il qu’elle s’applique à tous avec la
même rigueur !
La grogne semble monter chez
certains propriétaires contre les «cordiales» interventions de PIMPOM, mandaté
par PEPONE, pour la mise en conformité des propriétés face aux obligations de
débroussaillement.
Pour évaluer ce que l’on entend
par non-conformité, la transparence s’impose. La mairie se doit de publier un
premier bilan du nombre de vérifications faites sur le terrain assorti du
nombre de non-conformités observées accompagnées de leurs fiches techniques de
contrôle.
En tout état de cause, appliquer
stricto sensu les articles du code forestier et autres arrêtés préfectoraux
reste utopique sauf à éradiquer à grands coups de tronçonneuse notre
environnement exceptionnel. Leur application partielle est une évidence.
Où se situe alors la
responsabilité des uns et des autres en cas de sinistre ?
PIMPOM relève « Ses
non-conformités » et vous devez obtempérer sous peine de sanctions.
La mairie vous donnera –t-elle
pour autant un certificat de conformité ? En cas de sinistre quelle sera
sa responsabilité vis-à-vis des contentieux juridiques inévitables qui
s’en suivront ?
Allo mairie, pouvez-vous préciser
?
On vend les
bijoux de famille
Les administrés sont en droit de
savoir que les élus continuent à vendre notre foncier. De petits lots comme la
parcelle de 136 m2 recevant l’antenne-relais ; une parcelle plus
importante de 4.000 m2, Corniche Maurin des Maures, dont une grande partie
serait inconstructible… etc.
L’ancienne municipalité avait
opté pour la conservation de notre patrimoine immobilier voire de le conforter.
Les nouveaux élus préfèrent s’en séparer. A quand la vente de l’éclairage
urbain.
L’entretien
de la voirie privatisé ?
L’article de Var-Matin fait
mention d’une Convention avec l’association des jardiniers du Domaine du RAYOL.
Pourtant le point 7 de l’ordre du
jour évoque lui une convention avec l’Association des jardiniers du Rayol-Canadel-Pramousquier
qui regrouperait certaines entreprises privées d’entretien des jardins
travaillant sur la Commune. C’est ce que nous avons cru comprendre.
Cette association pourra recevoir
des subventions pour l’achat ou la location de matériels ; des aides à la
formation etc.
L’article évoque aussi un arrêté
pris par la mairie en date du 6 mai 2015 … Qui réglementerait l’entretien
des abords des voies, des trottoirs, des caniveaux etc.
En revanche
nous avons bien entendu que si vous ne balayez pas vos trottoirs et caniveaux
(Accrochez-vous au balai.Un avaloir bouché c'est la double peine assurée)
et si vous n’entretenez pas vos haies de clôtures avec un respect de 2 mètres
de hauteur, l’association effectuera les travaux de propreté qu’elle estimera
nécessaire. Va-t-on vous demander votre accord? La facture transitera par la
mairie via les propriétaires. Reconnaissons que pour l’entretien des haies
de clôtures certains propriétaires sont pour le moins bien négligents. Pour
autant cette manœuvre permet de déléguer à l’extérieur un travail qui
revient normalement aux employés municipaux. Il y a là matière à s’interroger
sur la légalité de ce business. N’est-on pas en train de tenter de nous faire
payer un travail déjà compris dans nos impôts locaux ?
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