dimanche 10 mai 2015

TOUT VA TRES BIEN…



Var matin du 9 mai fait un compte rendu de la séance du Conseil Municipal du 7 mai 2015. Son échotière, vu le style de son papier, aurait été bien inspirée de titrer : « Le RAYOL-CANADEL ou le Pays des Bisounours ».  Mais elle a préféré en rester au factuel avec les annonces multiples sur la construction de logements tout en laissant paraître ses propres doutes avec un point d’interrogation cruel : «Des logements pour revitaliser le village ? ». A elle aussi, ces annonces paraissent illusoires!
PEPONE aurait dans ses cartons pas moins de 80 logements. 7 dans l’hôtel Centro récemment acquis plus une quarantaine derrière  la pharmacie et les HLM. Enfin, une trentaine sur l’ex zac Tessonnière! Il compte sans doute sur une aphasie totale du Préfet et de son administration pour construire, ni vu ni connu, sur cette zone ultra-sensible ! Plus fort, la Commission d’attribution de ces logements virtuels, ils n’existent même pas en dessin, va être incessamment créée.
Cet homme est trop fort. Il est capable de miracles. Un claquement de doigts et il vous fait surgir de terre trois ou quatre immeubles, un autre claquement de doigts, il vous fait disparaître un restaurant de plage ! Autour de lui quatorze apôtres dont pas un ne moufte. Ils se contentent de voter.
« Devant une salle bondée », souligne Var-Matin, à la louche 30 personnes pour un village de 700 habitants, « Le maire a mené la séance avec une précision d’horloger »… Oups! Je vous dois combien ?

Pharmacie. Le mal de tête

En fin de séance,  la parole ne circule plus dans la salle. PEPONE, grand seigneur tente une dernière muleta démocratique. Il s’adresse au MAIRE 2 : « Vous avez bien une question à poser ? » ce à quoi l’autre de répondre : « Puisque vous me donnez la parole je la prends. Qu’en est-il de l’avenir de la pharmacie ? ». Lui, droit dans ses bottes : «La pharmacie,  elle restera bel et bien au même endroit ! ». Du cousu main permettant à PEPONE de relancer ses attaques contre l’ancienne municipalité. Et s’il a fait enlever les ALGECOS, « c’est  parce qu’il n’y avait rien d’autre (projet) derrière (sic) ». 
Mais alors, contre quel dossier fantôme l’opposant PLENAT et ses spadassins, l’ADRER en tête, se sont-ils confondus en procédures pendant plus de 5 années? Allez savoir. Bref un an après, on est revenu au point de départ. « On attend les conclusions de l’expertise judiciaire pour réaliser les travaux de rénovation de l’immeuble » se désole-t-il.
Rappel rapide, pour ceux qui n’ont pas suivi ; Durant la campagne électorale, PEPONE s’était engagé à régler l’affaire en moins de trois semaines. Arrivé aux affaires, Il éjecte pour environ 30 000 euros les ALGECOS. Puis il constate que les travaux de rénovation coûteraient fort cher. Le fidèle Rantanplan annonce tout sourire qu’une solution a été trouvée. L’officine s’installera dans ses propres locaux face au  « Maurin ». Des locaux qui attendent désespérément un locataire depuis de nombreuses années. C’était sans compter sur l’apothicaire, elle-même, qui n’entendait pas voir flamber à terme son loyer et qui bloque avec force le projet. D’où ce retour à la case départ. 
Tout ça pour ça! Ce qui sera le plus drôle (si ça fait encore rire quelqu’un), on peut d’ores et déjà parier qu’il sera contraint de faire revenir les ALGECOS, le temps de réaliser les travaux. Quand on pense qu’il traitait ses prédécesseurs d’amateurs !

La voie verte en plan

Question posée par un administré attentif et inquiet après les éboulements sur la voie verte. Pas de de nouvelle, pas de réponse. On « attendrait » toujours que le Conseil départemental, propriétaire de la voie, entreprenne la purge de ses abords. Croisons les doigts. Apparemment cette collectivité n’aurait pas les moyens de faire plus. Ouf !

Débroussaillement. PIMPOM a la manœuvre

Nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette initiative, encore faudrait-il qu’elle s’applique à tous avec la même rigueur !
La grogne semble monter chez certains propriétaires contre les «cordiales» interventions de PIMPOM, mandaté par PEPONE, pour la mise en conformité des propriétés face aux obligations de débroussaillement. 
Pour évaluer ce que l’on entend par non-conformité, la transparence s’impose. La mairie se doit de publier un premier bilan du nombre de vérifications faites sur le terrain assorti du nombre de non-conformités observées accompagnées de leurs fiches techniques de contrôle.
En tout état de cause, appliquer stricto sensu les articles du code forestier et autres arrêtés préfectoraux reste utopique sauf à éradiquer à grands coups de tronçonneuse notre environnement exceptionnel. Leur application partielle est une évidence.
Où se situe alors la responsabilité des uns et des autres en cas de sinistre ?
PIMPOM relève « Ses non-conformités » et vous devez obtempérer sous peine de sanctions.
La mairie vous donnera –t-elle pour autant un certificat de conformité ? En cas de sinistre quelle sera sa responsabilité  vis-à-vis des contentieux juridiques inévitables qui s’en suivront ?
Allo mairie, pouvez-vous préciser ?

On vend les bijoux de famille
Les administrés sont en droit de savoir que les élus continuent à vendre notre foncier. De petits lots comme la parcelle de 136 m2 recevant l’antenne-relais ; une parcelle plus importante de 4.000 m2, Corniche Maurin des Maures, dont une grande partie serait inconstructible… etc.
L’ancienne municipalité avait opté pour la conservation de notre patrimoine immobilier voire de le conforter. Les nouveaux élus préfèrent s’en séparer. A quand la vente de l’éclairage urbain.

L’entretien de la voirie privatisé ?

L’article de Var-Matin fait mention d’une Convention avec l’association des jardiniers du Domaine du RAYOL. 
Pourtant le point 7 de l’ordre du jour évoque lui une convention avec l’Association des jardiniers du Rayol-Canadel-Pramousquier qui regrouperait certaines entreprises privées d’entretien des jardins travaillant sur la Commune. C’est ce que nous avons cru comprendre.
Cette association pourra recevoir des subventions pour l’achat ou la location de matériels ; des aides à la formation etc.
L’article évoque aussi un arrêté pris par la mairie en date du 6 mai 2015 … Qui réglementerait l’entretien des abords des voies, des trottoirs, des caniveaux etc.
En revanche nous avons bien entendu que si vous ne balayez pas vos trottoirs et caniveaux (Accrochez-vous au balai.Un avaloir bouché c'est la double peine assurée) et si vous n’entretenez pas vos haies de clôtures avec un respect de 2 mètres de hauteur, l’association effectuera les travaux de propreté qu’elle estimera nécessaire. Va-t-on vous demander votre accord? La facture transitera par la mairie via les propriétaires. Reconnaissons que pour l’entretien des haies de clôtures certains propriétaires sont pour le moins bien négligents. Pour autant cette manœuvre  permet de déléguer à l’extérieur un travail qui revient normalement aux employés municipaux. Il y a là matière à s’interroger sur la légalité de ce business. N’est-on pas en train de tenter de nous faire payer un travail  déjà compris dans nos impôts locaux ? 

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