lundi 29 septembre 2014

DOUCE France. L'abracadabrantesque scène du balcon fleuri !


Annie, ma sœur Annie ne vois-tu rien venir ?

Pour toucher l’ancien premier adjoint, « Coco » Benvenuti, qui a osé s’opposer à la liste made in ADRER, Jean ‘’Le Bon’’ s’en prend à sa sœur, Annie.




DOUCE France était jusqu’à maintenant un petit immeuble collectif sans histoire situé sur la Place du Révérend Père PIRE, en face de l’église du CANADEL, cadastré AI113. Il est composé de 2 niveaux, en rez-de-chaussée d’anciens locaux commerciaux et garages et au premier 3 appartements auxquels on accède de la Place RP PIRE par un escalier à forte déclinaison au Sud et par un petit escalier donnant au Nord sur la RD 559 avec un petit portillon pour assurer la sécurité des biens et des personnes.

Acte 1.

Le 25 mars 2013, soit le lendemain de l’élection municipale de mars dernier, Jean PLENAT, alors qu’il n’est pas encore maire, mandate le chef de  la police municipale pour faire constater avec force photos à l’appui l’obstruction d’un passage public par un portillon verrouillé. Aux yeux de tous, ce passage n’est qu’un balcon qui conduit aux trois logements de ce petit collectif qui jusque-là portait bien son nom : Douce France. 
Le responsable de l’obstruction désigné par l’ex-leader de l’opposition porte un nom : « Annie Benvenuti », c’est du moins ce que lui indique le représentant de l’ordre municipal croisé quelques heures plus tard sur la place du village.


Acte 2

La semaine se passe avec la mise en place du conseil municipal  et le sacre du nouveau chef de village.
Débute le mandat de « la rupture et du changement ». 
Pas un instant à perdre, le chef de la police est prié toutes affaires cessantes d’aller constater si le ‘’passage public’’ a été ou non rétabli et de remettre une lettre en main propre à Mme Benvenuti que celle-ci refuse de prendre. 
Qu’on soit un 1er avril ne lui fait pas craindre que l’initiative soit prise pour une farce !
Et non ! Le rapport du chef de la Police Municipale est bien daté du 1er avril. Il est accompagné de la photo prise le 25 mars (date inscrite sur  la photo).



Que dit ce rapport? :
« Certifions avoir constaté qu’un passage publique(sic) communal reliant la route  départementale RD 559 et la place ……Passage constitué d’un escalier et d’un cheminement en balcon… A été fermé par un portillon de bois, des jardinières fleuries entravant le passage. Nous avons rencontré sur place madame Anne Marie BENVENUTI, résidente permanente….ELLE NOUS A DECLARE AVOIR ELLE-MEME FERME CE PASSAGE ET  FLEURI  LES LIEUX DE JARDINIERES. Nous lui avons indiqué etc.»*
Sûrement dû à des troubles auditifs et à l’émotion notre sympathique chef de la police municipale ‘’En tenue d’uniforme et munis des insignes apparentes’’ (re-sic*)  fait, à l’insu de son plein gré, une déclaration "inadéquate".
Annie BENVENUTI  a fleuri son balcon, quoi de plus naturel, mais n’a pas pu déclarer avoir fermé ‘’Elle-même’’ ce portillon.
Pourquoi ? Et bien on va vous le dire
Le portillon était déjà en place bien avant son arrivée dans l’immeuble en 1994, comme l’atteste sur l’honneur* la responsable volontaire de la copropriété Douce France.
Il aurait suffi au maire d’interroger madame MULLER, l’une de ses adjointes, qui a habité dans cette copropriété bien avant l’arrivée de la famille BENVENUTI en 1994, ou le président de l’Association de Chasse de la Commune…
En soirée Annie Benvenuti reçoit la visite des gendarmes. Sollicités par qui ? Le maire ? Le policier ? Toujours est-il qu’ils viennent investiguer sur l’objet du trouble public, lisent l’acte de propriété de Mme Benvenuti en concluent (de mémoire) «qu’il n’y a pas matière à embêter des gens qui sont chez eux !» et regagnent leur caserne.
Le 2 avril, Annie BENVENUTI reçoit une lettre RAR  (Réf. JP/MG N°417) signée par le maire et le chef de la Police Municipale indiquant : ‘’Vous avez fermé un passage  publique communal…..Nous vous demandons d’enlever le portillon et les jardinières qui encombrent le passage, sous huit jours…Sans réaction de votre part…Un procès-verbal sera dressé et transmis à Monsieur le procureur de la République…’’
« Moi maire » peut bien s’énerver, cela n’impressionne pas pour autant Annie Benvenuti.

Acte 3

L’homme a de la suite dans les idées et plus certainement un bon conseiller juridique. Le 12 juin,  il change de pied et s’en prend à l’ensemble des copropriétaires pour une nouvelle couche. (Lettre RAR JP/AL/MG/VG N° 371) ‘’Le passage a été fermé par les copropriétaires ….Par un portillon…Nous vous demandons de libérer le passage sous 10 jours…Sans intervention... Une constatation sera relevée par huissier de justice et une procédure sera engagée par la commune devant le Tribunal civil…’’
Oubliée Annie BENVENUTI,  à la poubelle  la menace du procès-verbal qui devait être transmis dans les huit jours au procureur…
C’est maintenant aux copropriétaires actuels d’être accusés d’avoir « fermé le passage », accusation sans preuve et abusive. Sur l’honneur, la responsable de la copropriété, assure qu’à son arrivée, dans les années 80, le portillon était déjà là….Oups la baffe!

Question : Mais pourquoi tient-il absolument à transformer ce balcon, privatif depuis près de 40 ans, en passage public ? Et bien on va vous le dire...
Sans aucun doute pour  « punir » la famille BENVENUTI, sanctionnant du même coup deux autres familles totalement étrangères aux « guéguerres » locales.

Jean PLENAT tente de justifier son action par des plans cadastraux souvent contradictoires et autres documents aujourd’hui entre les mains de la justice. 
Mais il lui faut aussi montrer que ce passage est d’utilité publique et là la ficelle est grosse !
Les copropriétaires voient, soudainement et en rangs serrés, défiler sur leur balcon des personnes dans la tenue du parfait petit baigneur. Habituellement les riverains de la route départementale qui veulent se rendre à la plage empruntent un passage 100 m plus loin.
Les habitants des lieux questionnent. Réponse : « La Mairie nous a informés de ce tout nouveau passage » et même « c’est affiché en mairie » (Sic). La ficelle est un peu grosse car il n’y a pas eu d’affichage de quelque document que ce soit. L’information a juste été distillée à ces initiés pour en faire le meilleur usage.

Acte 4

Le maire a porté l’affaire devant le T.G.I de Draguignan. Il demande le rétablissement du passage et en cas de refus, une astreinte de 300 euros par jour…
Délibéré le 8 octobre.
Déjà un gagnant, le cabinet d’avocats de la Mairie qui va probablement toucher 5 à 10 000 euros d’honoraires.
Les perdants ?… vous pouvez vous compter.
Cette pathétique décision, pierre angulaire du début de mandat de Jean ‘’Le Juste’’, offrirait sans aucun doute de quoi sourire et de quoi rire, si elle ne pourrissait pas la vie à des gens obligés de se défendre par avocats interposés.

La justice tranchera. On ne peut qu’espérer que le bon sens fera force de loi. Il en va de ‘’l’intérêt général’’


*Documents à votre disposition

Graphisme et mise en page, Emeline DOUAILIN

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