PLENAT
vise la pharmacienne, c’est le notaire qui est touché...
Il
n’est pas bon de se trouver entre la cible et la pointe du fusil, le notaire du
village vient d’en faire les frais.
Pour
les non-initiés l’affaire est complexe voire vicieuse.
On va essayer d’être
clair… Ce n’est pas évident. On
résume.
Le 1er magistrat n’a toujours pas digéré d’avoir perdu le bras de fer
qu’il a engagé il y a presque 10 ans avec la pharmacienne et qui a coûté
138.000 € à la commune, assortie de plusieurs milliers d’euros de dommages et
intérêts au titre notamment de « manœuvres dilatoires ».
Aujourd’hui
le bourgmestre (Un petit coucou à nos amis belges…) veut toutes les factures
pour savoir si cette somme a été bien employée. C’est l'argent des contribuables. Cela
peut paraitre logique. Les rayolais ont le droit de savoir. Tout est possible si
on présente les choses avec tact et élégance. Ce qui de notoriété publique ne
fait hélas pas partie de des qualités du Sindaco du Rayol (Un petit coucou à nos amis italiens... )
Certains
esprits chagrins diront qu’il fait encore un caprice digne du petit Abdallah
dans « Tintin au pays de l’or noir »
D’autres
diront qu’il est en manque. Chacun sait depuis le temps que la procédure est
son ADN, son adrénaline !
Problème.
La commune a vendu au notaire le bâtiment qui reçoit la pharmacie…Elle n’est donc plus le bailleur. La pharmacienne peut refuser d’obtempérer. Elle ne veut
répondre qu’aux demandes de son propriétaire qui s’est contenté de faire passer les
factures qu’elle lui a transmises.
Le
notaire n’était pas chaud pour se joindre à l’action du maire. C’est sur lui
que ce dernier a donc déclenché la foudre. Voilà pourquoi il l’assigne en «
référé et en intervention forcée » devant le tribunal judiciaire pour avoir le
droit de se plonger dans les comptes, ce qui semble assez téméraire d’autant
que le jugement ne fixait pas de date limite pour les travaux.
Une
véritable alternative ?
Quant
aux élus, du moins ceux qui prennent le soin et le temps de lire le relevé de
décisions du Conseil municipal, ils ont dû être surpris car ce n’est pas
l’histoire qui leur a été contée au dernier conseil en ouverture de séance.
Mr
Mayor (Un petit coucou à nos amis britanniques…) les a en effet informés qu’il
avait assigné en référé la pharmacie parce qu’elle refuse de lui transmettre
les factures des travaux, avec un lourd sous-entendu sur le devenir de la somme
non dépensée. A ce jour il n’y en aurait que pour 28.000 euros.
Le
public du Conseil municipal nombreux, quatre personnes le représentant de Good
Morning compris, avait entendu le maire dire : « Pour cette action on a mis
Maitre MINAGLOU dedans, nous en tant qu’ancien bailleur et lui en tant que
nouveau bailleur et la pharmacienne en face ». L’effet n’est pas le même,
c’est le notaire qui prend la balle en pleine poire. Ce n’est pas beau de
raconter des histoires !
Tout
cela est bien tordu. On a hâte de voir comment finira cette rocambolesque
affaire. Une de plus pour le Rayol diront certains et encore 2 à 3.000 euros de
frais de justice pour assouvir la vengeance
inextinguible du maire quérulent processif.
Quand
l’OAP cache un autre projet
Alors
que de nombreux habitants commencent à peine à se mobiliser contre la
construction d’un « Varhabitatland » en plein centre du village avec
43 logements dans trois immeubles et d’un grand parking au Cœur du village sur
les anciens courts de tennis et voilà qu’arrive un promoteur qui, outre la
rénovation du bâtiment boulangerie/supérette, propose d’en ajouter un quatrième
avec 12 logements dans une résidence de trois étages en remplacement de la
Cabane Bambou et des habitations en aval !
Ce
promoteur s’était vu refuser en 2024 un permis de construire pour un ensemble
plus vaste de quatre étages car non conforme au PLU.
Ce
nouveau projet ne l’est pas plus mais qu’à cela ne tienne, il n’y a qu’à le
modifier.
Jean
PLENAT a donc proposé aux élus une nouvelle révision du PLU et le plus fort est
qu’il ne l’assume pas vraiment. Il
explique que le promoteur lui a assuré qu’il y a eu une démarche personnelle
vis à vis du voisinage et des associations, beaucoup d’échanges et aucune
observation négative. « Cela reste une déclaration de sa part, je n’en ai
aucune preuve » conclut-il mais il en prend acte.
Si
les voisins et les associations ont dit oui, pourquoi s’opposer ?
Les
voisins les plus proches s’indignent et contestent avoir rencontré le promoteur
et si ARCANE l’a reçu, à sa demande, les responsables de l’association lui ont
opposé un refus poli.
Bref,
sans l’OAP un tel projet pourrait être discuté mais c’est un préalable qu’a
bien entendu refusé le maire.
C’est
bon à savoir
OAP
en médecine veut dire Œdème Aigu du Poumon… souvent mortel ! Mais c’est un détail !
A
noter que cette fois le conseil municipal s’est divisé.
Francis
Petre s’est abstenu et Jean-Pierre Magalhaes a voté contre, sans explication. Peut-être qu'ils s'interrogent sur l’intérêt de concevoir un nouveau PLU si à la moindre
intervention d’un promoteur on cherche à le contourner ?
Der Burguemeister (Un petit coucou à nos amis allemands...) peut affirmer à longueur de colonnes ou de réunions qu’il y a eu
concertation des habitants sur ce projet, il serait bien en peine d’en citer
une.
En
effet, la seule réunion publique faite date de juillet 2021 et il avait été
présenté un projet avec deux bâtiments, un parking de 70 places et 32
logements. Cela avait entrainé une pétition de plus de 700 signataires contre
ce projet.
Depuis
rien, sinon les réunions d’un comité Théodule baptisé « Commission consultative
sur l’urbanisme » composée d’élus qui ont l’habitude de se coucher aux pieds du
maire, de personnes physiques qui entre deux séances de yoga inclusif s’intéressent
aux cancans communaux et certaines associations depuis toujours inféodées au
maire.
On
est plus proche d’une amicale de boulistes que d’un think-tank. En plus, nous
dit-on, ses membres étaient tenus par un engagement de confidentialité. C’est
ce que Jean Plenat appelle ‘’Concertation’’
Bref,
les associations ARCANE, les Amis du Rayol Canadel et les Amis de la Baie du
Canadel, associations qui pour Jean Plenat ont mauvaise haleine, ont sollicité
un rendez-vous avec le président de Var Habitat, par ailleurs vice-président du
département et maire de la ville de La Valette pour qu’il leur présente le
projet et réponde aux questions qu’il soulève.
M.
Albertini a sèchement refusé, considérant que c’était inutile puisqu’il y avait
eu des réunions en mairie en 2023 avec le fameux comité consultatif.
La
transparence ne doit pas être la marque de fabrique de cet élu, président du
premier organisme HLM, qui voit sa commune année après année sanctionnée
financièrement pour ne pas respecter ses obligations en matière de logement
social. Il en compte moins de 15%, soit du même niveau que notre commune
touristique qu’il voudrait voir passer à plus de 25%.
Et
un premier rendez-vous au tribunal pour Jean Plenat, un...Et ce n’est pas fini.
Que la fête commence !
‘’Jean
Bouchard vs Jean Plenat au Tribunal’’
C’était
l’affiche du 21 janvier à la chambre correctionnelle de Draguignan.
Jean
Bouchard entendait obtenir réparation des graves accusations que le maire avait
porté contre lui en plein conseil municipal. Il
l’accusait ni plus ni moins d’avoir tapé dans la caisse en s’octroyant un
supplément d’indemnités (80 euros par mois !) lorsqu’il était adjoint de
1995 à 2001 en montant un stratagème portant sur le classement de la commune
comme cité touristique. Clap de fin le 24 mars.
Le cynisme chez Jean Plenat n’est pas un défaut, c’est sa nature
Avec ses airs de vendeur de voitures d’occasions, Jean Plenat s’est approché du pupitre pour s’expliquer à la cour « Je n’ai fait qu’exercer ma liberté d’expression et si je n’ai pas apporté les preuves dans les dix jours qui m’étaient impartis c’est que je n’ai pas eu le temps de trouver dans les archives ‘’
Culotté ! Lorsqu’il avait tenu ses propos en conseil municipal il avait invité tous ceux qui pouvaient douter « à venir constater qu’il détenait toutes les preuves en comptabilité ! »
Bref, il s’est ensuite lancé dans un long et indigeste développement sur le mystérieux label de commune touristique pour en arriver à la conclusion que Jean Bouchard en personne avait fait croire... Que la commune eût ce label pour pouvoir s’octroyer des indemnités complémentaires.
Abrégez, lance madame la juge qui visiblement est guère passionnée par ce débat hors sujet…Nous ne sommes pas là pour juger le problème des communes touristiques ! Touché.
Pour l’heure, ce que l’on en a retenu du gloubi-boulga, c’est qu’insulter et salir les autres c’est juste exercer son droit d’expression !
Maître Rudy Romero, L’avocat de Jean Bouchard, a démontré de façon clinique que les propos de Jean Plenat était bien diffamatoires, faux et prononcés avec l’intention de nuire.
Silence…
La parole à la défense !
«
Le véritable maire de 1995 à 2001 était Jean Bouchard, comprenez le maire en
titre n’était qu’un agent immobilier bien incapable de maîtriser la complexité
des textes administratifs. Il a tout manigancé » Lance l'avocat du maire Mr Jean-Michel Garry !
Faut reconnaître...C'est du brutal !
On regrette de ne pas connaître cet auxiliaire de justice. Il nous paraît capable de tout. Même de présenter la météo ou de nous expliquer le conflit russo-ukrainien à travers la recette des petits pois farcis ! Chapeau.
En attendant...
C'est minable pour Monsieur Henri Paul Goy aujourd’hui décédé. Un homme intègre qui savait ce que voulait dire '' gérer en bon père de famille'' et qui, ne l’oublions
pas, a mis fin à 40 ans de suprématie Golaienne en matière de bétonisation.
Certes, largement dépassée depuis l’arrivée en 2014 de son disciple « Bétonman » !
C’est sympathique pour son équipe : Claude Zunino alors 1er
adjoint - Artisan Maçon), Pierre Noël Benvenuti qui en a vu d’autres...Monique Sarazin (Retraité de l'enseignement - Maman de Sophie et Jean Sarazin) Mlle Ghislaine Clerton (Secrétaire), Sophie Gueronik (Producteur Cinéma), Jean louis Dumont (Fonctionnaire DDE), Philippe Leger (Artisan Peintre) Madame Dupuis-Deltor (fonctionnaire des finances) Roger Guilhot (Ingénieur Conseil) Evelyne Guilhot (Mère de famille) Gérard Orlando (Retraité de l'enseignement), Gilbert Peretti (Electricien), Lionel Rome (Electro-Mécanicien) des gens qui n'avaient rien à envier à un vendeur de camionnettes qui se prend pour Miss France 2024 de la gestion communale!
Quant
aux directeurs d’agences immobilières du Rayol ? Nous ne pouvons que compatir.
Qu’importe !
Comme disait Nabila « La bave du crapaud n’atteint pas la
crème solaire… » Non mais allô quoi !
Bettina
de PONTFILLY rend la monnaie
En
octobre 2023, le Conseil municipal avait accordé la protection judiciaire
fonctionnelle à la deuxième adjointe suspectée d’une prise illégale d’intérêt
dans la vente d’une parcelle communale. Ce jour-là, le maire, indigné, s’était
élevé bruyamment contre cette mise en cause de l’élue et avait réaffirmé sa
confiance totale en Madame de Ponfilly.
Aujourd’hui
Jean Plenat soutient son adjointe comme la corde soutient le pendu…
C’est
d’une voix monocorde de responsable des cartes grises à la sous-préfecture de
Brive-la-Gaillarde, que le maire a lu une lettre que lui avait envoyée son
adjointe quelques jours plus tôt. Celle-ci
indiquait à son chef qu’elle venait de recevoir du Procureur une convocation au
Tribunal correctionnelle de Draguignan en octobre 2025 afin d’y être jugée pour
des faits présumés de prise illégale d’intérêt.
Elle
se disait surprise, ne comprenant pas le reproche qui lui était fait mais « contente
de pouvoir désormais avoir accès à son dossier et se consacrer à sa défense
avec son avocat ».
Pathétiquement
vôtre !
Chère Madame de Ponfilly, bien entendu toujours présumée innocente, vous seriez donc
envoyée par le procureur en correctionnelle pour y être jugée sans même avoir
été interrogée par les enquêteurs et confrontée aux pièces et témoignages vous accusant ?
Et
puis quoi encore. Demain vous allez peut-être nous dire qu’il y avait quelqu’un
dans Casimir ? Désolé mais ce n'est pas comme ça que vous allez augmenter vos followers.
Décidément les
voies de l’intérêt personnel sont impénétrables mais « sur un
malentendu ça peut marcher ! »
Madame
l’adjointe un peu de sérieux.
Pour
moins que cela, si les faits sont avérés, on peut
être punie à des travaux d’intérêt général comme shampouiner tous les matins le
parc automobile de véhicules de « fonction à usage privatif » et
autres « véhicules de service » … Au Rayol, il y a du boulot. Tout de
même 9 véhicules mis à la disposition des élus et autres agents ! (Sans compter les 2 véhicules de la police)
Pour une commune de 700 habitants c’est un record !
En
tous cas, la présumée innocente ne peut prétendre à la protection fonctionnelle
pour les faits qui lui sont reprochés d’où la nécessité de voter une
délibération retirant celle d’octobre 2023 et pour elle de rembourser à la
mairie les frais déjà engagés pour sa défense, soit 1890 euros TTC.
Pour
tout commentaire, le maire s’est contenté de « respecter la démarche de
madame de PONFILLY qui clarifie la situation » Waouh !
C’est aussi beau qu’une reprise de la recette du flan aux œufs par Yvette
Horner !
On
plaisante mais c’est peut-être le départ d’une affaire à se retrouver en tongs
en haut de l’Himalaya. A suivre !
Article R412 – 19 du code de la route : En voiture Simone fait attention à la ligne blanche !
La Gendarmerie nationale a lancé une vaste campagne de dépistage d’alcoolémie et d’usage de stupéfiants auprès des chauffeurs de bus scolaires dans toute la France.
Notre petit village n’a pas fait exception. La gendarmerie du Var a communiqué sur Facebook le résultat de ses contrôles effectués du 3 au 6 février. 18 chauffeurs de bus scolaires ont été testés dans le département. Un seul s’est révélé positif au cannabis et à la cocaïne, celui du Rayol Canadel. Il s’apprêtait à prendre les enfants en charge devant l’école communale. Il affirme qu’il n’a rien pris, ce sont ses médicaments…Il semble ne pas avoir convaincu. Du coup, l'ancien chauffeur bien connu au Rayol a repris le volant.
Le maire furieux de l’image déplorable que cette affaire donne à sa commune aurait demandé aux gendarmes de retirer leur post. il aurait obtenu gain de cause.
Trop tard, deux heures après publication, il circulait à grande vitesse sur les réseaux.
Avant Après
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Prudence !
Il semble que les PV pour stationnement interdit pleuvent au Rayol-Canadel comme à Gravelotte et ça peut coûter cher, jusqu’à 135 euros.
Et
à part ça, quoi de neuf sur la commune ?
On
n’est pas très forts en calcul mais quand même le dernier tableau des effectifs
de la mairie fait apparaître plus de 40 salariés sans compter les saisonniers
bien entendu.
Lorsque
Madame COUMARIANOS avait rendu les clés en 2014 on en comptait moins de trente.
Depuis
la population a perdu près de 80 habitants sur un peu plus de 700 et quelques
compétences ont été transférées à la communauté de communes. Francis PÊTRE
défendait récemment la gestion en « bon père de famille ». Le concept a dû être
étendu à la collectivité, la famille élargie. Et, il n'y en a pas encore assez.
Une
employée de l’urbanisme part en congés maternité, pour faire face, du jamais
vu, la mairie va faire appel à un cabinet spécialisé pour instruire une partie
des permis de construire. Tout
cela a un coût, une flambée des charges salariales et générales.
Pas besoin d'appeler François Lenglet...
On sent bien que la
situation financière se dégrade, la mairie a de nouveau recours à l’emprunt : 500.000
euros pour les travaux de voirie.
Au
premier semestre 2024 il avait fallu lancer une opération forte en urgence pour
encaisser toutes les subventions promises car la mairie risquait de se trouver
dans l’impossibilité de faire face à ses charges.
Gouvernés
par la « Septième Compagnie » mais en moins drôle, on pourrait penser qu’au
moins les conditions de travail sont bonnes. Hélas, les échos qui nous
reviennent n’évoquent pourtant pas le Club méditerranée ! Plusieurs agents seraient en arrêt pour « Burn
out » ! Certains dénoncent un management toxique.
A
part ça ? tout va bien. Il reste 18 mois à tirer. Courage !
On vit une époque
formidable !
PS : Si vous sentez que certains articles sont susceptibles de nous reconduire au trou, merci de nous en informer !!
Rédacteurs : J. BOUCHARD - J. LECLERCQ - B. PILATO
Mise en page : E. DOUAILIN
Site : Good Morning Rayol
Mél : contact@goodmorningrayol.fr