Francis
Pêtre un câble !
« Cette
augmentation, c’est la double peine pour les résidents secondaires. Moins on
habite une commune, moins on utilise ses structures, ses services publics, et
plus on paye »
Ce vendredi,
Francis Pêtre vient de voter contre la majoration de la taxe d’habitation de
35%. (Var matin 03/10/2023)
Un premier
et grand frisson d’émotion dans une salle jusqu’alors si morne.
C’est la
première fois depuis 2014 que Jean Plénat voit des conseillers municipaux
s’opposer publiquement à lui et ils sont trois.
Francis
Pêtre, en charge des résidences secondaires
; Olivier Ghibaudo ,ex premier adjoint démissionnaire, dont il détenait le
pouvoir, et Florin Prica Grafel conseiller.
Rouge de
colère et visiblement tendu comme un arc, le conseiller poursuit : « On profite
de l’opportunité de pouvoir majorer cette taxe pour boucher, pour une bonne
partie, les trous du budget. Comment imaginer que cette majoration va inciter
les propriétaires à mettre leurs biens sur le marché locatif ? Comment les
belles villas du Rayol Canadel vont-elles se transformer en logements sociaux ?
» Et Francis Pêtre en appelle à « la nécessité de gérer la commune en bon père
de famille, de commencer par construire les logements de l’OAP et de ne pas
dépenser plus que ce que l’on gagne ».
Il est
évident que personne, même pas Jean PLENAT, peut imaginer que cette entourloupe
permettra , entre autres, d’acquérir du foncier pour des logements
pour actifs alors qu’il a n’a pas hésité de demander à son conseil de vendre à
un futur résident secondaire un terrain destiné à des logements pour actifs
(Parcelle AL 41- Place des 4 chemins – délibération 43/2014 et 63/2018) !!
Le
premier magistrat insulté
Déjà
contrarié par le vote négatif, Jean Plénat est touché au vif. Dans sa longue
réponse, il s’explique à nouveau sur la décision mais une phrase reste en
travers de la gorge : « Nous dire qu’on ne gèrerait plus la commune en bon père
de famille, s’exclame-t-il, je prends ça pour une insulte ! »
« Je n’ai
pas voulu t’insulter mais j’ai rejoint cette équipe en 2020 parce qu’elle
gérait bien la commune, Je souhaitais que ça continue », réplique le conseiller
rebelle, droit dans ses bottes. Fermez le ban.
Quant Florin
Prica-Grafel c’est d’une voix de phonographe en fin de course qu’il a tenu à
s’expliquer. On a cru comprendre qu’il s’excusait d’avoir été obligé de voter
contre ! Certaines mauvaises langues prétendent qu’il ne veut surtout pas se
fâcher avec ses bons clients qui vont sérieusement trinquer.
Bref, la majoration de la taxe va rapporter plus de 500 000 euros. L’expliquer par une hausse des coûts liés à la crise, le prix de l’électricité, le coût des services, les assurances, le personnel c’est un peu fort. Plus c’est gros plus ça passe… mais pas cette fois !
L’augmentation
des coûts est d’abord due à une gestion calamiteuse qui fait de Jean PLENAT le
maire le plus dépensier que la commune du Rayol-Canadel a connu depuis plus de
70 ans !
Comment expliquer le besoin de 4 avocats conseils pour 700 habitants, soit 1 Avocat pour 180 habitants ? ….avec les résultats que l’on sait dans des procédures couteuses et inutiles dont certaines juste pour défendre son Ego surdimensionné. Stupéfiant !
En reportant ce ratio à la Ville de Toulon (181.500 Hab)
C’est à la louche 1.000 Avocats
! C’est démentiel.
Comment
expliquer encore le besoin d’un parc de 5 voitures de Service-Fonction…démesuré
pour une si petite commune ;
Comme
justifier enfin l’indécente grande bouffe ‘’entre soi’’ avec un ticket de
caisse frôlant les 2.000€ ( Voir GoodMoring du 23/5/2023…) etc.
Avec une
gestion rigoureuse comme le réclame Francis Pêtre, il n’y a nul besoin de
recettes additionnelles pour mener une politique dynamique y compris sur le
logement social.
Voter le
budget, ce serait de fait accepter l’augmentation de la taxe. Francis et ses «
associés » auront le choix :
Soit, ils
reviennent sur leur position, bonjour la honte !
Soit, ils
votent contre le budget et de fait ils passent dans l’opposition.
Avec un
maire comme J.PLENAT, un mec qui a
l’esprit large mais qui n’aime pas que l’on dise le contraire… comme disait
Coluche, il faudra avoir le cuir solide.
Soit, ils
démissionnent. Un coup dur supplémentaire pour « le premier magistrat ».
Ils ont encore une possibilité, le choix de la lâcheté, rester chez eux sans donner de pouvoirs. Francis Pêtre n’est pas homme à rejoindre le bal des faux culs…Il vient de le prouver.
Seuls 8
conseillers ont participé à ce Conseil pourtant de première importance. Les
absents pourront dire qu’ils n’ont pas voté cette mesure même si tous avaient
donné un pouvoir favorable à l’augmentation. Un grand classique chez nos élus
bien timorés. On a des noms !
Quoiqu’il en soit deux adjoints manquaient au dispositif et pas des moindres. Bettina de Ponfily ''intendante des menus plaisirs'' et Philippe Saint-André, 1er adjoint '' Philou'' pour les intimes.
En revanche, la 3e adjointe Pascale Voituron, une amie sur qui il peut compter, a fait mieux qu’assurer sa fonction, opinant du chef avec une grande détermination à chaque affirmation du « patron » tel le « petit chien pendulaire des plages arrières » qui amusent tant les enfants. Comme d’autres de ses petits camarades on a le sentiment qu’elle réagit aux ordres et obéit au mot d’ordre au sein du Conseil : Il ne faut pas donner l’impression que le divorce est consommé…il est juste en instance !
La ronde
infernale du personnel
La rébellion du conseiller chargé des résidents secondaires n’a été pour Good Morning qu’une demi-surprise.
On venait
d’apprendre qu'il avait claqué la porte du dernier Conseil privé s’insurgeant contre
la hausse excessive de la masse salariale. Rien d’étonnant quand on voit le
nombre de départs pour démission, mutation ou mise en disponibilité auxquels il
faut ajouter les accidents du travail et les arrêts maladie.
Plus d’une
vingtaine d’agents en trois ans pour un effectif de 28 ou 29 salariés
permanents. Certains salariés sont remplacés par deux embauchés, des départs se
font avec un accord transactionnel.
Tout ça
coûte bien cher. À se demander s’il y a un pilote dans l’avion !
En tous cas
les recrutements opérés par la copilote, Mme MEUNIER directrice générale des services,
sont critiqués dans les couloirs de la mairie.
On dit qu’elle ne cherche pas bien loin ses nouveaux collaborateurs, ici un neveu ou une nièce, là son coach sportif. Et les résultats sont discutables. Un nouveau recruté aurait « oublié » de traiter le dossier Pavillon bleu, ce qui expliquerait que la commune l’a perdu sur ses plages; un autre à peine titularisé et logé a eu une violente algarade avec sa directrice, sa tante à la ville. Il est depuis en arrêt maladie.
Bref, les « Insiders
» décrivent le chaos dans l’Hôtel de ville, bonjour l’ambiance !
Dernier départ annoncé, et pas des moindres, Virginie Gentil qui va s'éclipser pour un congé sans solde d'un an. Elle sera remplacée à l’urbanisme par une spécialiste venant de Sète qui partagera son bureau avec une jeune agente immobilière en reconversion.
Coucou, on est là !
Revoilà la police. Venant de la Police Nationale, le nouveau chef de la police municipale a pris ses fonctions.
Un agent des services techniques a été péché pour revêtir l’habit d’ASVP. Pour garder le chef le maire veut lui faire signer un contrat dans lequel il s’engagera à rembourser en partie sa formation s’il quitte la mairie.
Et l’ex patronne de la Police Municipale ?
En arrêt
accident du travail, donc toujours payée mais remplacée ! Elle a engagé une procédure
à l’encontre du maire et de la mairie pour harcèlement moral au travail et
discrimination due à son orientation sexuelle.
Elle a reçu
le soutien de SOS Homophobie qui a envoyé une lettre à l’attention du maire,
une lettre assez sévère le rappelant à ses obligations. Le maire dément en bloc
les accusations. Les indemnités demandées se chiffrent à plusieurs dizaines de
milliers d’euros.
Le
massacre de la Saint-André
Vous avez surement été surpris par la mystérieuse et très inhabituelle clôture vierge de toutes indications , sans permis de construire, au 2 avenue du Commandant Rigaud .
Cliquer pour agrandir
Interrogé (lettre du 7 juillet dernier) On attendait du maire le souci de présenter le feu vert de l'architecte des Bâtiments de France ou tout au moins un avis. Jean PLENAT, peut-être un peu gêné, a préféré utiliser le sarcasme ‘’Après avoir convoqué le pétitionnaire et avoir fait réaliser une vérification sur place…Je vous confirme que les travaux réalisés sont en conformité etc.
Le pétitionnaire…N’étant autre que son double, il ne fallait pas s’attendre à autre chose. Et puis, lui demander si le ''Philou'' peut se jouer de certaines règles d'urbanisme est une insulte! Dans ces conditions, à preuve du contraire, nous sommes en droit de penser que le dossier n'a peut-être pas suivi toute la procédure ! Pour un 1er adjoint ce serait fâcheux.
Ceci dit, cette réponse devrait inspirer Mme Valentine SORRET qui propose au Patec des séances de ‘’YOGA du RIRE ‘’(Var Matin 08/08/2023) aussi bien en présentiel qu’en distanciel…Ça vous intéresse ? jvrire@gmail.com Mobile 07.78.79.21.22
''Philou'' l'embrouille..
Ne cherchez pas le panneau du permis à l’entrée du chantier. Trop vu.
Ringard !
Il est lui aussi blotti dans écrin de verdure mais une rue en dessous, avenue des Américains, en limite de la propriété dudit 1er adjoint face au bailli de Suffren et souvent caché par les véhicules en stationnement. C’est ballot car on est tenté de croire que le hasard n’y est pour rien !
On vit une
époque formidable !
Amicalement
vôtre.
Avec :
Pour
l'écriture Jean BOUCHARD – Jérôme LECLERCQ – Bruno PILATO
Pour la mise
en page : Emeline DOUAILIN