Les mensonges de Jean PLENAT depuis 2014 sur la pitoyable affaire de la pharmacie du Rayol, contraignent une nouvelle fois la pharmacienne à sortir de sa réserve par la plume de son avocat Maitre J.C PIAUX
Ci-dessous l'intégralité du courrier de Maitre PIAUX
DROIT DE
REPONSE DE LA PHARMACIE DU RAYOL-CANADEL
Après
avoir acquis le fonds d'officine de pharmacie, la SELAS PHARMACIE DU RAYOL
CANADEL, représentée par Madame Cécile ORHON, a pris possession du local
commercial le 1erAvril 2011.
A partir du début de l'année 2012, Madame
ORHON a constaté l'apparition d'infiltrations et de remontées d'humidité qui se
sont aggravées au fil des mois au point que chaque intempérie occasionnait l'inondation
de la pharmacie. _
Confrontée
à l'inertie de la commune, propriétaire du local, la SELAS a saisi le Président
du Tribunal de Grande Instance de DRAGUIGNAN aux fins de demander une expertise
judiciaire.
Malgré l'opposition
de la commune, le juge des référés a ordonné l'expertise sollicitée par une ordonnance
du 24juillet2013.
L'expertise a débuté normalement mais, à
l'arrivée de la nouvelle équipe municipale en avril 2014, la COMMUNE DU RAYOLCANADEL a tout mis en œuvre pour faire
"traîner" cette expertise en multipliant les procédures et les recours,
ce qui a d'ailleurs été constaté par 3 juridictions différentes et qui a donné
lieu à sa condamnation à verser à la SELAS des dommages et intérêts.
Déplorant également cette attitude, l'expert
n'a pu déposer son rapport que le 15 octobre2018.
Celui—ci
a mis en relief les manquements de la commune et a relevé d'importants
désordres, dégradations et altérations "de nature à compromettre l'activité
d'officine de pharmacie" et "à rendre le local impropre à sa
destination".
L'expert a chiffré le coût de travaux de
remise en état à 138 240 € TTC et, s'agissant du transfert de la pharmacie dans
un local provisoire durant les travaux à 85 080 € TTC.
Suite au dépôt de ce rapport, la SELAS
PHARMACIE DU RAYOL CANADEL a demandé à la commune d'effectuer les travaux au
strict respect des préconisations de l'expert ou, à son choix, de lui verser
les montants ci-dessus afin qu'elle les fasse réaliser elle—même.
Ces deux
propositions ayant été refusées, la SELAS a été contrainte de saisir le
Tribunal de Grande Instance afin de faire condamner la commune aux montants
chiffrés par
l‘expert de manière à lui permettre de financer les travaux.
Prise de
panique à la réception de l'assignation (et à l‘approche des élections municipales...),
la commune a fait intervenir dans la précipitation une entreprise d‘étanchéité
au niveau de la terrasse située au—dessus de la pharmacie sans toutefois
respecter les préconisations de l‘expert et sans aucune surveillance par un
maître d‘œuvre.
Ces
travaux ont été effectués alors que la pharmacie était ouverte au public,
manifestement au mépris des règles de l'art puisqu‘un ouvrier maniant un
marteau piqueur a perforé la dalle de part en part, occasionnant la chute d'un
bloc de béton dans la réserve...
Toujours
sous l'effet du marteau piqueur, une importante fissure est apparue sur toute la
longueur d‘une poutre en béton.
La commune a alors fait intervenir un
ingénieur béton qui, après avoir constaté les nouveaux dégâts, s‘est avéré très
critique à l'égard de l‘intervention de l‘entreprise et a indiqué à la
pharmacienne que, vu l‘urgence, il transmettrait immédiatement un rapport écrit
au maire pour lui faire part de ses préconisations.
Curieusement,
ce rapport n‘a jamais été versé aux débats dans le cadre du procès !...
Par
ailleurs, la commune profitait de cette procédure pour demander la condamnation
de la SELAS PHARMACIE DU RAYOL CANADEL à lui rembourser une somme de 47 188,59
€ au titre de la location d'un ”ALGECO" mis en place en début de procédure
par l'ancienne municipalité pour y transférer la pharmacie durant les travaux.
'L‘ancienne
municipalité avait fait installer cet ALGECO à la hâte sans aucune concertation
avec la pharmacienne mais surtout sans s‘inquiéter des règles applicables aux
officines, ce qui avait conduit l'Agence Régionale de Santé à rejeter sa demande
de transfert au motif de l‘absence de conformité aux dispositions du Code de la
Santé Publique.
Alors en campagne électorale, le candidat
devenu depuis le maire de la commune avait de son côté convoqué la pharmacienne
en présence de son avocat pour la dissuader d‘accepter le transfert dans
l’ALGECO, la menaçant, s‘il était élu, de ne jamais lui faire regagner le local
actuel !…
Une fois
le nouveau conseil municipal en place, la commune avait ensuite très
lourdement insisté pour que la pharmacienne résilie son bail et devienne
locataire d‘un local commercial vacant depuis plusieurs années dont le premier
adjoint était propriétaire, moyennant une indemnité forfaitaire de 103 000 €
censée couvrir les travaux de mise en conformité du local et une partie du
montant du nouveau loyer qui, à cette occasion, aurait doublé...
Au
regard de l'aspect particulièrement douteux de ce montage, la SELAS PHARMACIE
DU RAYOL a refusé cette proposition.
Par son jugement
du 81 octobre 2019, le Tribunal de
Grande Instance a débouté la commune de sa demande relative au remboursement
des frais de location de l‘ALGECO et l‘a condamnée à verser à la SELAS
PHARMACIE DU RAYOL CANADEL les montants chiffrés par l'expert au titre des
travaux de remise en état et des frais de transfert.
La
commune a également été condamnée à verser des dommages et intérêts pour
procédure dilatoire ainsi qu'à l‘ensemble des frais de procédure.
Elle a fait appel de ce jugement, non pas pour
demander la prise en compte de la somme de 35 636,70 € TTC qu'elle a réglé à
l'entreprise d‘étanchéité intervenue en cours de procédure mais pour s'opposer,
à titre principal, à ce que la SELAS bénéficie de la moindre indemnisation.
Ainsi,
en s'opposant à ce que les frais de remise en état du local demeurent à sa
charge, la COMMUNE DU RAYOL CANADEL
plaide pour la disparition pure et simple de la pharmacie, sachant que les
conditions actuelles d'exploitation, compte tenu notamment de l'insalubrité, risquent
de conduire à sa fermeture avant même que la cour d’appel ait statué.
Un commentaire ?
Peut-être de Jean PLENAT : « Tout ceci n'aurait jamais été
possible sans une équipe complice qui a su garder le silence pendant toutes ces années ! »
La Pharmacie n'a-t elle pas déjà perçu la somme de 228.316,40 euros en exécution du jugement du 31 octobre 2019 pour réaliser ses travaux ?...
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RépondreSupprimerBonne soirée
Le comité de rédaction
A quoi bon faire des commentaires vous vous gardez bien de les publier
RépondreSupprimerFaites donc !
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