samedi 5 décembre 2020

Quoi de neuf  au Rayol-Canadel ?

Plage Ouest - 28 novembre 2020 * Cliquez sur la photo pour l'agrandir


Nous sommes très heureux de vous revoir . 

Que s'est-il passé durant tous ces derniers mois de cette année 2020 à nulle autre pareil ?

L’enquête publique pour l’attribution des lots de plages 

Elle se termine dans l’indifférence du plus grand nombre. Quand on décide de faire  une enquête dite publique au moment où les principaux intéressés viennent juste de se disperser aux quatre coins de la France et hors frontières pour certains, Il ne faut pas s’attendre à plus d’engouement.
Cela dit, l’Association ARCANE a rencontré le commissaire enquêteur.
Elle s’est d’abord félicitée de constater que :
1/Les remarques qu’elle a soulevé lors de l’enquête de 2018 ont été prises en compte, notamment le retrait des espaces rocheux dans le calcul de superficie et de longueur des plages. Ainsi, l’espace public est préservé et la règle des 80% respectée.
2/ La sanctuarisation des zones de stockage des engins de plage tant au Rayol qu’au Canadel et le libre passage jusqu’à la mer de l’escalier/descente sur la plage ouest du Rayol sont aussi une grande satisfaction. 

Toutefois elle s’interroge sur les plans présentés, réalisés à partir de mesures prises au cours de l’été 2019 (avant les travaux d’engraissement de la plage).

 Le plan des plages du Rayol fait apparaître une augmentation significative du trait de côte de plusieurs mètres. Décidément, les relevés successifs vont à contrecourant des discours officiels qui affirment un mouvement contraire d’une même ampleur justifiant des investissements considérables pour la lutte contre l’érosion. Qui écouter, qui croire ?
L’association regrette l’aveuglement des porteurs du dossier qui a conduit en 2018 à une annulation de l’ensemble de la procédure, à un désaveu du Préfet et à une condamnation pécuniaire de l’Etat.

Plage Est - 28 novembre 2020. Cliquez sur la photo pour l'agrandir

 
On retiendra :

-Le lot 1 dit "Canadel Centre" ou actuel Ancre d’Or  est installé à proximité des sanitaires publics. Un système qui fonctionne très bien depuis de nombreuses années. On comprend mal que le prochain titulaire ait obligation d’installer des toilettes !
Si ce dernier s’exonère de cette obligation, il s’exposera à de possibles recours de candidats évincés pour le non-respect du cahier des charges !

-Lot 2, lot dit "Canadel Est" ou actuel Pauline à la Plage 

situé devant le Tropicana n’est pas relier au réseau communal. Des travaux sont-ils programmés ? Dans le cas contraire on ne voit pas comment le titulaire de la plage pourra respecter l’intégralité du cahier des charges !
Au cours des dernières saisons, les clients de « Pauline à la plage » avaient la possibilité d’utiliser les toilettes publiques et bénéficiaient d’une certaine tolérance de la part du restaurant Le Tropicana qui laissait généralement un libre accès à ses équipements.
Sans doute, serait-il préférable que la commune ne raccorde pas ce lot au réseau et en limite les activités à l’exploitation de parasols, de matelas et d’engins nautiques.
Une telle décision aurait le double avantage de maximiser l’espace dédié à l’accueil du public et de ne pas organiser une concurrence absurde avec le bar/restaurant Tropicana.

-Lot 3. Plage du Rayol Ouest

Il est indiqué improprement comme « attenant à l’établissement Boukarou Beach ».
En fait, légalement, il ne s’agit pas d’un restaurant mais de la parcelle AM 122 relevant du domaine public communal sur laquelle la municipalité  a construit (mars 1982)  des locaux pour accueillir un poste de sécurité, un espace de stockage, des toilettes et un espace dédié à un SNACK. Cet équipement fait l’objet d’une convention d’occupation temporaire permettant au titulaire de la plage, le temps de sa concession, d’entreposer son matériel et de développer une activité de bar et restaurant.
Le Conseil municipal rappelait en 2014* : « l’activité de restauration développée sur la parcelle AM 122 se rattache de façon directe à l’exploitation du service public des bains de mer concédée dans le cadre du lot de plage n°3 (…) l’activité de restauration, indissociable de l’exploitation du service public des bains de mer, à l’issue d’une procédure de mise en concurrence… ».
Sachant qu’il n’est pas juridiquement possible de lier les deux lots dans la même consultation, il serait convenable d’indiquer aux postulants que cet équipement sera concédé par la commune au titulaire de la sous concession pour la période accordée et en mettant à leur disposition notamment le règlement d’occupation et les conditions financières.
Le maintien dans sa forme actuelle de ce cahier des charges n’autorise pas la concurrence.

En effet, la plage dont il est écrit qu’elle serait au maximum de 179m² est, en fait, en règle générale plus proche de la moitié. Comment imaginer installer sur cette surface une structure démontable de 30m² à usage de restauration, bar, stockage de matériel et sanitaires et cela à l’aplomb de la terrasse du restaurant ! Tel qu’il est conçu, ce lot ne peut revenir qu’aux titulaires sortants et la concurrence n’est donc pas assurée. En outre que se passera-t-il si le titulaire, fût-il l’actuel exploitant, s’exonère de la construction de la structure démontable et de sanitaires spécifiques prévus au cahier des charges ?

-Lot 4. Plage du Rayol Est ou Plage du Bailli

 

Ce lot n’est pas raccordé au réseau municipal.
En l’état, on ne peut demander à l’opérateur retenu d’installer des sanitaires. A ce titre, pourquoi la commune n’envisage-t-elle pas d’aménager les locaux communaux attenants pour y réaliser des toilettes publiques ? Cette plage n’en est pas pourvue et la situation s’est aggravée du fait de l’enclavement provoqué par la neutralisation de l’escalier.
Quoiqu’il en soit, il serait souhaitable de supprimer cette obligation dans le cahier des charges et de ne prévoir que l’activité de location de parasols, de matelas et d’engins nautiques.

-Lot n°5. Plage de Pramousquier Est

Sur ce lot de 360m² et de 24 mètres de linéaire il est prévu l’installation d’une structure démontable de 40m² à usage de buvette, restauration, snack-bar, le stockage de matériel et comprenant des sanitaires. Force est de constater qu’aucun opérateur ne pourra satisfaire à ce cahier des charges à moins que d’ici à l’été prochain la commune ne réalise d’importants et coûteux travaux pour relier le lot au réseau communal. Est-ce prévu ? Dans le cas contraire, seul l’exploitant du restaurant qui jouxte ce lot et qui dispose apparemment de toutes les infrastructures sanitaires sera en mesure de l’exploiter sans toutefois respecter l’intégralité du cahier des charges. Il s’exposera de ce fait à une action judiciaire d’un ou plusieurs candidats éconduits, ou d’un tiers concerné, qui à juste titre, feront valoir que la concurrence a été déloyale.
En l’absence de raccordement de ce lot au réseau urbain, il nous paraît préférable de limiter l’activité à l’exploitation de parasols, matelas et engins de plage.

Les affaires judiciaires – Les élections municipales de 2020

Pour faire taire certains esprits chagrins, est-il besoin de rappeler que les requérants ne font qu’exercer le droit fondamental qu’ils tiennent de la Loi. C'est ainsi que l'on ne peut discuter de la légitimité d’une opposition dans une démocratie.
Il est manifeste que Monsieur PLENAT et son équipe ont mis tout en œuvre, pour s’assurer leur réélection, au moyen de  manœuvres et d’irrégularités, qui ont eu pour objet et pour effet de porter atteinte à l’égalité entre les candidats et d’altérer la sincérité du scrutin
A cet égard, un groupe de personnes composé en grande partie des membres de la liste conduite par Jérôme LECLERCQ,  a formé un recours en contestation des opérations électorales. 

Quelques points soulevés :
 

1° Les inscriptions ou radiations irrégulières sur les liste électorales
Curieusement la liste électorale a subi un grand nombre de modifications dans les dernières semaines et même après la réunion de la commission électorale.
On ne décompte pas moins de  304 mouvements inscriptions/radiations entre juin 2019 et février 2020, soit le tiers des inscrits. Pour une ville comme TOULON, ce serait l’équivalent de plus de 30 00 inscriptions/radiations !  

2° L’utilisation des moyens de la commune

Le banquet du  70e anniversaire de la commune  programmé mi-octobre dont le faste fût sans aucune mesure avec ce qui avait fait lors des autres anniversaires de la commune. 

Il fut certes organisé par le comité des fêtes. Mais avec 72.700 €uros de subventions supplémentaires accordées sur les autres années ! 

Notons que la liste Jean PLENAT tente de ramener tout cela à une ‘’modeste’’ manifestation.

3° Infractions aux dispositions de l’Article 58-2 du Code Electoral
 

Le vendredi 13 mars 2020, la liste « Continuons ensemble » a par ailleurs organisé, 2 jours avant le scrutin, un « moment festif » à 18 h 30 pour fêter la fin de la campagne électorale…Sur l’invitation qui a été diffusée largement par mails et Facebook, il est mentionné « un cocktail, une dégustation, des canapés et un tirage au sort… 100 % des participants seront gagnants » !  Ce qui n’est rien d’autre qu’un achat de voix


4° Infractions aux dispositions des articles L48-2 et L49 du code électoral qui interdit à tout candidat
 

Au cours de la journée du 14 mars 2020, veille du scrutin, les candidats de la liste « Continuons ensemble » ont diffusé des messages ayant le caractère de propagande électorale. 

Ainsi Madame Bettina DE PONFILLY, conseillère municipale sortante et candidate de la liste
« Continuons ensemble » a ainsi adressé un mail le samedi 14 mars 2020 à 15 heures 04, par lequel elle fait suivre un document de propagande électorale au ton extrêmement polémique et mettant en cause directement Monsieur Jérôme LECLERCQ, candidat de la liste opposée
« Village réuni », en l’accompagnant du commentaire suivant : « Je me permets de vous faire suivre ce message. En espérant un sursaut de votre part » (Sic)

5° Utilisation prohibée du site internet et Facebook de la mairie à des fins de   propagande électorale

6° Utilisation irrégulière du fichier de la mairie

7° L’insincérité du scrutin lié à la crise sanitaire


Cela dit, par son jugement du 21 septembre dernier le tribunal administratif  de Toulon a rejeté cette protestation électorale.
Face au réquisitoire du rapporteur public, il ne pouvait en être autrement. 

En effet, le magistrat soulève, entre autres, que les requérants mettent en doute la validité de l’inscription de Jean PLENAT sur la liste électoral… !  Ce qui est évidement faux... De fait, on peut aisément imaginer le sérieux avec lequel cette requête a été instruite !
Les requérants n’ont donc pas d’autre choix que de porter l’affaire devant le Conseil d’Etat.
D’autre part, une plainte  avec constitution de partie civile contre X a été déposée devant le tribunal judiciaire de Draguignan
Nous ne manquerons pas de vous informer de la suite qui sera donnée à ce dossier.

La station essence et la carrière

C’est un dossier d’ordre privé. Le permis a été  déposé le 15 septembre 2020. Le recours des tiers est aujourd’hui purgé.  
Qu’en est-il ?
Le ‘’Pôle Nature’’ présenté lors des municipales de 2014 a légèrement évolué... En bien ou en mal ? À vous de juger.
Le terrain de 4511 m² devrait recevoir un  ensemble immobilier avec 25 logements, 141 m²  de bureaux ; 153 m²  de commerce ; 37 m² pour les artisans ; 193 m² pour des logements saisonniers, le tout pour une surface de plancher autorisée de 1.589 m².
Une station essence automatique serait mise en place en face du complexe (la station de lavage  et la distribution de bouteilles de gaz semblent avoir disparu)
Enfin, quid de la dépollution du terrain et du devenir des cuves de carburant ?
Ci-dessous une  projection du projet pour vous permettre de visualiser ce que devrait être l’entrée Est de la commune.


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Les Tennis et centre village

Les avancées du dossier reste classées ‘’Top secret’’. Des bruits, toujours des bruits et des questions :
1/ Ce n’est pas parce que les élus ont décidé de donner une constructibilité à la zone qui reçoit les tennis, qu’elle est obligatoirement acquise…
2/ Il reste encore à savoir si le terrain a changé de main ! Black-out sur le sujet.
3/ Dans sa présentation actuelle, le projet ne fait pas l’unanimité. C’est peu de le dire. En tout état de cause, des expropriations sont inévitables. Donc, un dossier complexe dont on ne peut estimer aujourd’hui la durée de mise en œuvre.

3/ Aktimo – Terrain de la Pharmacie


Peu d’agitations sur le terrain. Il faut dire qu’avec des prix à partir de 790.000 € (A en croire la presse nationale) pour des appartements quasiment en bord de route départementale, ça mérite réflexion.

4/ L’enquête de satisfaction des résidents permanents et secondaires 

Le questionnaire précisait qu’il  n’a pas le statut d’une enquête dite « scientifique » exhaustive etc.
C’est le moins que l’on pouvait en dire.
Souriez, vous êtes fichés !...Mis à part l’autosatisfecit pour le rédacteur de l’enquête, avec 30.6 % de réponses, le résultat n’a évidemment rien de significatif. Ah si, l’enquête confirme, si besoin était, qu’au Rayol mieux vaut ne pas dire ce que l’on pense… On a des noms !
Le questionnaire a été envoyé à 1.000 adresses mails. Quels  enseignements peut-on tirer d’un taux de satisfaction, même s’il flirte avec les 70 %, sur seulement 30,6 % de citoyens ?

On retiendra cependant quelques points positifs.
On apprend avec stupéfaction :
1/ que la plage et la baignade sont le loisir le plus apprécié dans une station balnéaire… Qui l’eût cru ?
2/ Que la moitié des habitants connaissent l’existence du jumelage avec STRANDE !
Preuve est faite que 15,3 %  des résidents  savent lire les panneaux d’entrées du village… c’est rassurant. On ne peut que regretter l’absence de la question subsidiaire : Pouvez-vous situer STRANDE sur une carte ?
3/Que 69.4% de non-réponses prouvent, ici comme ailleurs, que beaucoup n’apprécie pas ou peu  la sensation de  flicage soulevée par ce type d’enquête. 


La mairie ne répond plus…

 Le site de la mairie a disparu des radars… Il est vrai que jusqu’aux dernières élections il était très pratique, peut-être trop au gout des élus. Il serait inconvenant d’incriminer  la crise sanitaire.
Aujourd’hui nous sommes en présence d’un ersatz de "Conseil de Défense" à huis clos ou aucune information ne transpire ou si peu, juste  quelques bribes d’infos au travers de "FacedeBouc" pour amuser la galerie.

Interrogé sur le sujet, Jean PLENAT a répondu que ce n’était pas pour lui une priorité (Sic) Vous voilà  informés.

Au Rayol, un après midi de confinement, 2 mai 2020.
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Goodmorning Rayol vous souhaite, malgré tout…De bonnes fêtes de fin d’année.
 
Prenez soin de vous et n’oubliez pas : Se protéger c’est protéger les autres




vendredi 31 juillet 2020

A L'INSU DE SON PLEIN GRE



Face aux questions de touristes qui au petit matin de ce 17 juillet découvrent à quelques encablures des plages du Rayol  l'Austral de la compagnie PONANT, J.PLENAT feint la surprise de celui qui trouve une méduse dans sa baignoire et tente l'inattendu.
Croyant bien faire, on pond rapidement une surprenante lettre qui fait passer le commandant de l'Austral pour un capitaine de pédalo... Un huluberlu qui pris d'une envie soudaine de faire trempette ...'' Jette l'ancre'' dans nos eaux  !
C'était sans connaître ce type de navire qui aux abords de zones sensibles active un système dynamique qui permet d'immobiliser le bateau sans point de mouillage...
Bref, alors que l'on vient de tapisser de plastique le fond de notre baie, on allume la flamme  écologique. Tout y passe. les posidonies, l'aire maritime protégée, le site classé, le parc de Port-Cros etc...On va même jusqu'à donner des conseils sur la manoeuvre adéquate pour aborder délicatement le littoral...
Comme quoi, pour sillonner toutes les mers du globe avec une unité de 142 mètres, inutile d'être capitaine aux longs cours. Un permis poids lourds suffit !
Et de conclure : Nous ne souhaitons pas à l'avenir que vous programmiez une escale d'un navire de votre compagnie devant nos côtes...Non mais, c'est qui le chef ?

Tout ça pour...Un gros plouf !

 Ce vendredi 31 juillet l'Austral fait à nouveau escale devant nos côtes. On le reverra encore en août. L'effet de plume a t-il bu la tasse ?
Bref, au ton de la missive, on s'attendait à ce que l'on sorte la botte secrète. Une salve d'intimidation au pistolet à eau...Ou tout au moins un abordage en bouée canard ..Même pas ! On pose la question: Que fait le comité des fêtes ?

Rien que de l'enfumage....

 Ces escales avec débarquement et visite du Domaine ne sont pas un caprice d'un commandant en quête d'opportunité. Tout est disséqué, validé par les administrations maritimes et terrestres et a fortiori par le Domaine du Rayol et donc par la mairie....
Alors,  même si ces derniers mois le temps passé à tripoter les listes électorales a quelque peu chamboulé l'agenda des élus, on ne pouvait pas ne pas savoir.
Au final tout ça s'appelle de l'enfumage et hélas, parfois ça marche !

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Un détail...

Sur le site Facebook de la mairie, on ne trouve pas la réponse que la compagnie Ponant a dû faire en retour...Pas plus que les commentaires acerbes sur l'initiative du maire qui, comme par hasard, ont disparus.
Qu'importe,  l'un de nos fidèles lecteurs a interpellé directement la compagnie. Quant aux commentaires, nous les avons en magasin...
Ci-dessous l'échange ou la baffe, c'est selon  !



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Et à part ça ?

Rien de bien marquant. Jean PLENAT vient juste de perdre une nouvelle procédure !
Et oui, encore une....Une vague histoire de cession de parcelle accordée sous les mandatures précédentes et que l'élu conteste aujourd'hui.
Certes, l'intéressé tourmenté ne fait pas partie de ses obligés...Ceci expliquerait cela ?

Bref la commune devra à nouveau payer les frais à hauteur de 3.000 €.  La routine quoi !


What do you want to do ?
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vendredi 10 juillet 2020

PERDATOR CONSOLIDE SA PLACE DE LEADER

Peinture Emeline DOUAILIN
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PERDATOR consolide sa place de leader des procédures perdues

Après les procédures perdues de ‘’Douce France’ ou affaire Benvenuti, Du Grand bleu ou la triste affaire Bontemps, celle la pharmacie, l’Abracadabrantesque affaire 
MAC LHEOSE au Canadel ou le juge a estimé que le maire  avait agit avec l'intention de nuire..., Jean PLENAT vient d’être retoqué par le conseil d’Etat sur une procédure couteuse et inutile puisque perdue d'avance.
D'après certaines indiscrétions, le Best Of des procédures perdues par Jean PLENAT et autres, serait en cours d'édition...Goodmorning Rayol mérite une dédicace, non !

Les faits

L’association ARCANE et plusieurs particuliers ont demandé au Tribunal administratif de Toulon d’annuler, pour excès de pouvoir, la délibération du 14 octobre 2016 approuvant le PLU de la commune.

Par un arrêté du 26/9/2019, suite à l’appel formé par l’Association ARCANE, la cour administrative d’appel de Marseille a annulé cette fameuse délibération du 14 octobre 2016 approuvant le PLU en tant qu’elle classe en zones à urbaniser les secteurs des Arômes et de la Tessonnière (Ex ZAC Empain)  déjà définies par le Conseil d’Etat comme Espaces remarquables en 1994.


Assoiffé de béton ou pour satisfaire un petit caprice d’Ego Jean PLENAT tente, malgré ces 2 arrêts, de donner une constructibilité à ces zones classées Espaces remarquables.
Le maire a en effet cru bon de revenir, au frais de la collectivité bien sûr, devant le Conseil d’Etat au moyen d’un pourvoi sommaire et un mémoire complémentaire, enregistrés les 25 novembre 2019 et le 21 février2020.

Dans ce pourvoi la commune, par la voix du maire, demandait au conseil d’état :

 1/ De régler l’affaire au fond et de rejeter l’appel formé par l’association Arcane et autres en vue de la non constructibilité des Zacs des arômes et de la Tessonnière

2/ De mettre à la charge de l’Association Arcane et autres la somme de 4.500 €…

 Pire qu'un bide, un vrai four...

Dans sa séance du 20 mai 2020, le Conseil d’Etat statuant au contentieux, décide que le pourvoi de la commune du Rayol-Canadel sur Mer n’est pas admis…

 En clair, face à un dossier vide et dénué de sens, le Conseil d'état ne prend pas la peine de juger le bien-fondé de sa demande.

 Pour un maire qui se targue de gagner tous ses procès, c’est ballot…D'autant que le coût du petit caprice doit avoisiner les 5.000 €…Qui s’ajoute aux frais de justice 2019 estimés à 300.000 € ! Une broutille.

Pour mémoire, les frais de justice, avant l’arrivée du groupe PLENAT en 2014, étaient de 12.730 €/an… Ils atteignent en 2018, juste après 4 années de mandat, la modique somme de 119.002 €/an ! …Pris évidemment dans la poche du contribuable donc de nous tous.

Ce n’est hélas pas fini

En effet, reste maintenant à attendre la prochaine modification du PLU où les esprits subtils de la mairie tenteront encore une fois de contourner les textes du code de l'urbanisme.

Nous ne doutons pas que, loin des assemblées générales papotages et petits fours … L’association ARCANE, seule Association qui lutte pour la survie du patrimoine environnemental de la commune, suivra le dossier. 


Goodmorning Rayol vous souhaite un bel été.
Le comité de rédaction
Jean BOUCHARD - Bruno PILATO