On savait l’équipe municipale adepte des principes de communication de la Corée du Nord. Discours fleuves expurgés et retransmis sur la chaîne TV Youtube de la Mairie. L’Association des Amis du Rayol Canadel va plus loin encore. Disciple des ex-démocraties populaires de l’Est, elle a instauré dans ses règles de fonctionnement (non écrites), l’élection à vie des membres de son conseil d’administration.
Cinq membres arrivaient en fin de mandat et un sixième poste était à pourvoir. Naturellement les sortants étaient candidats à leur succession. Une demi-douzaine de membres de l’association avait déposé leur candidature. Surprise, au moment du vote, le président Tardy n’en fit pas état. Interpellé, il expliqua que « ces candidatures seront étudiées par le bureau de l’association ». Les impétrants seront informés du sort qui leur sera réservé l’année prochaine.
Quelques courageux tentèrent bien de signaler que cela n’est pas conforme aux statuts, il leur fut répondu : « C’est comme ça qu’on fonctionne, si ça ne vous plait pas, sortez ! ».
Visiblement nos amis des AARC ont quelques difficultés avec le fonctionnement démocratique, ses règles et servitudes. Les adhérents de l’association eurent donc le choix entre reconduire les sortants ou…les reconduire ! Cela porte une ombre certaine sur la légalité de leur nomination.
La justification de ce verrouillage ferait rêver bien des élus. « On ne voit pas pourquoi des gens qui ont bien travaillé ne seraient pas reconduits ! On a besoin de leurs compétences.» s’exclama le président.
Quand on voit les résultats, il vaudrait mieux ne pas en avoir. Il fut un temps, hélas révolu, où toute personne de bonne volonté et désireuse de s’investir, était admise le jour de l’assemblée générale après une profession de foi entendue de tous.
Désolé Géneviève Aubert, ils n’ont rien compris.
Désolé Géneviève Aubert, ils n’ont rien compris.
Reconnaissons humblement qu’à cette époque, tout était sans doute plus simple. Ce n’était pas tant de compétence qu’il fallait mais de courage pour bloquer le bétonnage du Domaine Potez. Il en fallait, bien entendu, pour faire de ce domaine, le Domaine du Rayol. De même pour que le petit port du Canadel ne se transforme en marina et que ne soit effectif le « rejet en mer direct sans traitement des eaux usées » pour accélérer l’urbanisation.
Des broutilles que tout cela à coté des négociations entamées avec le maire pour changer la couleur des volets du programme AKTIMO 2 !
Pour compléter le tableau, il ne reste plus qu’à instaurer, comme à la mairie, le culte de la personnalité.
IL FALLAIT OSER…
IL FALLAIT OSER…
Au cours de cette belle soirée on a appris que, grâce aux monologues entretenus avec Jean PLENAT le premier cercle du président TARDY pouvait porter à son crédit « La réussite » du changement de zonage du petit Port de UB, initialement prévu, en UN.
C’est oublier l’exceptionnelle mobilisation organisée par l’association des Amis de la Baie du Canadel qui a conduit le commissaire enquêteur à proposer cette solution. Solution qui n’écarte pas les risques d’urbanisation et justifie le recours de cette association devant Tribunal administratif.
Le président TARDY, outre ses difficultés avec les règles démocratiques, a aussi un problème avec la vérité.
Il a totalement oublié qu’il avait été étroitement associé à l’élaboration du PLU et qu’il avait donné son accord. Rappelez-vous qu’il avait invité le maire à en faire la présentation l’année dernière et avait interdit tout débat.
Ce n’est que devant la mauvaise humeur de nombreux adhérents qu’il a changé de position pour finalement déposer un recours à contre cœur.
GROSSE COLERE
Au cours de l’assemblée générale, il a bien entendu été question de tous les projets qui posent problèmes, AKTIMO 2, Résidence service et Tennis, Petit-Port.
Les AARC voudraient trouver une sortie honorable. Ils ont tellement peur qu’un jour on leur fasse le reproche d’avoir empêché tous les projets de la Mairie !
Un membre du bureau a dénoncé « l’opacité et le mépris » du maire.
Autant dire que celui-ci a modérément apprécié le jugement et a pris son téléphone pour remonter les bretelles de ce pauvre Jean Luc TARDY qui en tremble encore.
Quant au responsable de la bourde, il ne l’a pas pensé, il ne l’a pas fait exprès.
LES ROUTES DE L’IMPOSSIBLE
Au Rayol-Canadel Il y des routes que l’on ne peut éviter mais quasiment impraticables comme l’avenue ‘’PARIS-DAKAR’’ au droit de l’avenue de la Méditerranée.
Et puis il y a la route qui ne sert à rien flanquée d'un superbe revêtement autoroutier - L’autoroute CUMENGE - pour laquelle un espace boisé classé a été rasé.
Y avait-il urgence ? L’intérêt général était-il en jeu ? Allez comprendre !
Les mauvaises langues prétendent que l’urgence des travaux CUMENGE aurait été dictée par une réaction épidermique du premier magistrat qui n’aurait pas supporté que l’on conteste un point de zonage de la zone dite du ‘’Petit Port ‘’
Avec Jean PLENAT ce serait donc comme au MIKADO, le premier qui bouge est mort …
Ragots et Calomnies, bien sûr !
C’ETAIT HIER.
Pour se remémorer un grand moment de l’histoire de la commune…Et compter les absents !
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