LE PLU CONTESTE DE TOUTES PARTS
Comme nous l’indiquions en octobre, sans modifications majeures du PLU, nous serions contraints de mener une action devant les tribunaux. C’est ce que nous venons de faire au travers de l’association ARCANE* (Association Rayol Canadel Nature et Environnement) et un collectif réunissant une vingtaine de Rayolais et Canadéliens. Notre avocat a déposé le 15 décembre une requête en annulation devant le Tribunal Administratif de Toulon. A nos yeux, le PLU va provoquer des dommages graves à la qualité de la vie et de l’environnement de notre commune et cela justifiait donc une action forte.
De leur côté, l’AARC et l’ABC ont déposé des recours gracieux auprès du Maire, espérant encore une évolution de sa part sur les projets d’aménagement du cœur du village (suppression des tennis, immeuble pour personnes âgées, projet AKTIMO) et le déclassement du Petit-Port.
Quant à l’association écologique Var Nature, son union départementale (UDVN83) a engagé, elle aussi, un recours gracieux contre le PLU dans son ensemble en fléchant plus particulièrement le changement de zonage de la Tessonnière et du Petit-Port.
Faute d’une large concertation avec les habitants pour obtenir leur adhésion sur un projet partagé, ce qui n'est pas si difficile dans une petite commune, le conseil municipal n'a pas laissé d'autres solutions que le recours aux tribunaux.
*arcane.rc@gmail.com
UN SOUS-PREFET SI DISCRET
Interpellé par nous, puis par un sénateur et enfin, par la ministre de l’écologie, M. Philippe PORTAL, sous-préfet de DRAGUIGNAN depuis août 2015, est d'un silence impressionnant. Il lui était demandé de clarifier sa position sur la « constructibilité » des ex-zac des Arômes et de La Tessonnière envisagée dans le PLU.
Il lui fallut deux mois pour répondre: « J’ai bien pris note de vos observations qui sont étudiées attentivement par les services de l’Etat compétents dans le cadre de la procédure d’instruction du PLU. » Visiblement, les services de l’Etat compétents doivent rencontrer les mêmes difficultés de compréhension puisqu’ils n’ont toujours pas livré de réponse !
Il lui fallut deux mois pour répondre: « J’ai bien pris note de vos observations qui sont étudiées attentivement par les services de l’Etat compétents dans le cadre de la procédure d’instruction du PLU. » Visiblement, les services de l’Etat compétents doivent rencontrer les mêmes difficultés de compréhension puisqu’ils n’ont toujours pas livré de réponse !
Même silence (apparent ?) concernant le PLU adopté le 14 octobre. La préfecture avait deux mois pour produire des observations. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle s'est fait très discrète à moins qu’elle ait décidé de laisser passer, ce qui vaut approbation !
DONNEUR DE LECONS
Face aux multiples protestations d’habitants contre le projet AKTIMO et le recours gracieux présenté par l’AARC, la préfecture dont on sait qu’elle est championne en matière de concertation, a suggéré au Maire de créer une commission extra-municipale chargée de se prononcer sur l’aménagement du cœur du village.
Sitôt demandé, sitôt fait. Le maire invite à sa table tous ses amis, les conseillers Olivier GHIBAUDO et André DEL MONTE, trois représentants de l’ADRER et deux de l’association des commerçants et, sans doute en signe d’ouverture, trois représentants de l’AARC
La concertation vue par Jean PLENAT, c’est simple. Il parle, il parle, il parle… Un long historique du projet AKTIMO occultant ses propres responsabilités assorti de quelques contre-vérités. Un frisson dans l’assemblée quand il souligne qu’en cas d’annulation du nouveau projet la commune sera condamnée à verser 600 000 euros d’indemnités au promoteur. Quant au contenu exact de la mystérieuse facture indemnitaire : « le promoteur a engagé de lourdes études et on n’a pas le choix »…. « Je n’ai pas à vous donner plus de détails » (Sic)
Le maire s’exonère de toute responsabilité dans cette débâcle judiciaire : il a fait au mieux, et ceux qui s’opposent au nouveau projet devront assumer le naufrage financier. Dans la foulée, il demande un vote. Surprise ! 8 voix sur 11 votants pour la continuation du nouveau projet. La concertation a été faite, rompez le ban.
Pas sûr qu’après une telle palinodie, l’AARC abandonne son action contre le permis de construire.
DE MENSONGES EN MENSONGES
Au départ, c'était simple, le projet AKTIMO avait été annulé le 28 mai 2014 pour respecter les engagements de campagne électorale. Les nouveaux élus avaient promis de garder le bâtiment de la pharmacie et de construire derrière des logements pour actifs.
Mais l’affaire tourne mal sur le terrain judiciaire et Jean PLENAT explique qu’on n'avait rien compris. S'il a annulé le projet c'est contraint et forcé « par l'attitude de la pharmacienne qui refusait de quitter son local (Sic) ». Cette dernière a modérément apprécié la mise en cause. Si bien qu’aujourd’hui, comme le rapporte l'ADRER dans son compte-rendu de la réunion de la commission extra-municipale, c’est l’ARS (l’Agence régionale de santé) qui a fait capoter le projet en s'opposant au déménagement dans les ALGECO !
ENCORE UN PROCES DE PERDU
Dans le conflit juridique qui oppose la mairie à la pharmacie, nous avions relaté la condamnation de la commune en première instance à verser à la pharmacienne et aux co-plaignants 1 000 euros chacun pour « manœuvres dilatoires ». La punition vient d'être confirmée en appel.
Cela n’empêche pas le maire de raconter l’histoire à sa manière, répercutée aimablement par le plumitif de Var Matin : « L’extension de l’expertise judiciaire…se solde par un nouveau refus des juges « en revanche précise Jean PLENAT, la demande d’indemnisation à hauteur de 28 000 euros formulée par les pharmaciens a été rejetée ».
Il faut GOOD MORNING pour savoir qu'il y a confirmation de la condamnation pour manœuvre dilatoire et aussi 1 500 euros à verser à chacun des plaignants, soit 4 500 euros plus les dépens. Ça n’a aucune importance bien sûr, juste un détail!
Cela n’empêche pas le maire de raconter l’histoire à sa manière, répercutée aimablement par le plumitif de Var Matin : « L’extension de l’expertise judiciaire…se solde par un nouveau refus des juges « en revanche précise Jean PLENAT, la demande d’indemnisation à hauteur de 28 000 euros formulée par les pharmaciens a été rejetée ».
Il faut GOOD MORNING pour savoir qu'il y a confirmation de la condamnation pour manœuvre dilatoire et aussi 1 500 euros à verser à chacun des plaignants, soit 4 500 euros plus les dépens. Ça n’a aucune importance bien sûr, juste un détail!
72-2000=-1928 euros. C’EST CHER DU COUP DE MENTON
On se souvient qu'au lendemain de son élection, le 1er avril 2014, le maire avait envoyé une facture de 72 euros à madame COUMARIANOS en règlement de photocopies d'une lettre ouverte adressée aux habitants concernant la pharmacie. Elle répondait, en fin de campagne, à une violente attaque de Jean PLENAT dans l'un de ses tracts.
L'ex-maire avait contesté cette facture, à ses yeux non justifiée, comme on le fait d'un PV de stationnement. En retour, le maire sortit l'artillerie : des conclusions de plus de vingt pages rédigées par l’avocat de la mairie, déposées au Tribunal Administratif pour réclamer la créance de 72 euros assortie d’un bonus de 2 000 euros au titre des frais de justice.
Les juges ont tranché, Madame COUMARIANOS devra payer les 72 euros, en revanche la commune est déboutée de sa demande d'indemnisation. Pour récupérer 72 euros, il lui en aura donc coûté 2 000. Cela porte un nom : gestion dispendieuse des fonds publics.
UN PETIT BESOIN PLUS EFFICACE QU'UN PROCES
Il y a quelques semaines, l'une des élues les plus en vue faisait ses emplettes à la pharmacie quand elle a été prise d'une envie aussi soudaine qu'impérative d'aller au petit coin.
Devant l'état de délabrement dans lequel se trouvaient les lieux, l'élue en est ressortie blême. A son grand étonnement, l'apothicaire lui a indiqué que cela faisait des mois, voire des années, qu'elle demandait, sans effet, à son propriétaire (la mairie) une rénovation.
Le petit pipi a été efficace. Dans les jours qui ont suivi les services techniques de la mairie sont venus rafraichir les toilettes.
Devant l'état de délabrement dans lequel se trouvaient les lieux, l'élue en est ressortie blême. A son grand étonnement, l'apothicaire lui a indiqué que cela faisait des mois, voire des années, qu'elle demandait, sans effet, à son propriétaire (la mairie) une rénovation.
Le petit pipi a été efficace. Dans les jours qui ont suivi les services techniques de la mairie sont venus rafraichir les toilettes.
Les traits communs sont tellement nombreux qu’il ne serait pas absurde d'envisager un jumelage avec une commune du littoral de la Corée du Nord.
Même conception de la concertation, de la vérité « officielle », mimétisme en matière d’information.
La commune vient ainsi de créer sa propre chaîne de télévision, elle s’appellera « La Voix ». Le site web de la commune annonce fièrement : « La commune du Rayol-Canadel a le plaisir de vous annoncer l'ouverture d'une chaîne youtube qui fera office de journal municipal périodique. Venez retrouver toutes les informations de la municipalité en vidéo! »
Même conception de la concertation, de la vérité « officielle », mimétisme en matière d’information.
La commune vient ainsi de créer sa propre chaîne de télévision, elle s’appellera « La Voix ». Le site web de la commune annonce fièrement : « La commune du Rayol-Canadel a le plaisir de vous annoncer l'ouverture d'une chaîne youtube qui fera office de journal municipal périodique. Venez retrouver toutes les informations de la municipalité en vidéo! »
Le premier sujet affiche la couleur, c’est le discours fleuve et presque intégral du maire le 30 septembre. Durée 1h20mn. Quelques passages ont disparu, notamment les moments où le maire traite l’Association des Amis du Rayol Canadel « Association Rumeurs et Calomnies » ou l'incident ‘’verbal ‘’ avec des habitants du Petit-Port qui ont préféré quitter la salle. Kim Jong-Un ne fait pas mieux.
VAR MATIN AU DIAPASON
Pour la présentation du budget, l’échotier local n’a pas ménagé la brosse à reluire. Jugez plutôt : « Jean PLENAT pédagogue à souhait…As de la synthèse et sachant mettre l’accent là où cela fait du bien…il se félicita d’économies faites au niveau du fonctionnement… » Et ce n’est là que le premier paragraphe ! On admirera le recul et la rigueur. Si seulement le rédacteur avait consulté ses notes des années passées, il aurait pu constater que le budget de fonctionnement est égal à celui de 2014.
NE LAISSEZ PAS LE MAIRE VENDRE VOTRE COMMUNE
Cette supplique, d’une association de Sauvegarde de Cogolin (VM 14/12/2016) pourrait parfaitement être lancée au Rayol-Canadel. Depuis son arrivée aux affaires, le Conseil Municipal vend, parcelle par parcelle, le patrimoine communal. Tout cela pour financer des projets aussi pharaoniques que contestables comme celui des « arrière-plages » du Rayol. Montant du projet : 1,9 million d'euros côté Rayol et 600 000 côté Canadel.
Il est vrai que la commune a fait des demandes de subventions pour les 4/5ème au département et à la Région. Elle risque d'avoir à attendre, un peu...
ON NOUS SIGNALE
Il y a sur notre belle commune une dame, la soixantaine, qui vit dans une caravane sans eau, sans électricité, sans chauffage.
Un litige avec l'administration en serait la cause et les services sociaux communaux n’auraient pas de solution. Aujourd'hui, il n'y a pas place à la polémique, il faut sortir de cette situation inacceptable, c'est juste une question d'humanité.
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