dimanche 2 octobre 2016

LE PLU POUR LES NULS

Le PLU pour les nuls, c’était le spectacle donné par Jean PLENAT vendredi soir.

La salle des fêtes était comble mais tout le monde n’a pas apprécié. « Il nous parle comme à des enfants ou à des vieillards » protestaient les plus indulgents, tandis que d’autres s’insurgeaient : « il nous prend pour des c… ».

Il est vrai qu’il n’a pas fait dans la dentelle. Fier de son PLU, dont les opposants décidément ne comprennent rien, le maire a infligé un discours de près de deux heures ce qui lui permet d'éviter les questions. Une redite de sa présentation du 11 août mais agrémentée de commentaires désobligeants et parfois injurieux à l’égard des contestataires, notamment tous ceux qui ont porté la pétition contre le déclassement d’une partie du petit-port.

Pour le reste, il a affirmé que le conseil municipal reprendrait à son compte l’ensemble des recommandations du commissaire-enquêteur. A vrai dire, personne n’a vraiment été surpris. La communauté de pensée, pour ne pas dire plus, est si étroite entre les deux hommes.

Jean PLENAT fait les gros yeux

L’association des amis du Rayol Canadel était à la fête, rebaptisée « Association Ragots et Calomnies ». Tout cela pour s’être inquiétée d’éventuels conflits d’intérêts pour des personnes siégeant au conseil municipal et exerçant des professions particulièrement sensibles quand on parle d’urbanisme : Promoteurs ou architectes.
Les membres du bureau des AARC ulcérés ont quitté les lieux. Le maire, grandiloquent, s’est écrié : « J’attaquerai en diffamation tous ceux qui mettront en doute la probité des élus ».
Brrr, un frisson a traversé la salle….

Loin des engagements de campagne

Jean PLENAT se tient droit dans ses bottes, prêt à faire front si le Préfet engage un référé contre le PLU, notamment pour l’urbanisation des anciennes Zac des Arômes et de la Tessonnière. Peu importe, ce sont les contribuables qui paieront.
Pas question, aussi, de laisser le Petit-Port en zone N. Comme négocié avec le commissaire-enquêteur, ce sera UN au grand dam de tous les amoureux de ce site qualifiés de menteurs. 
Au fait, menteur, ce n’est pas diffamatoire ? Dans le genre, on connait un champion.

Pour les tennis, circulez, il n’y a rien à voir. C’est décidé, ça ne se discute pas. On est loin des promesses électorales. 
De toutes les manières, c’est le cadet des soucis de cette équipe municipale. Elle a déjà abandonné la pharmacie et renoncé à la construction de logements pour actifs sur son terrain. 
La maison Morel va être vidée de ses occupants et détruite. Sa reconstruction, envisagée, ne figure pas dans les priorités. « Avec la résidence services pour le troisième âge, on va faire venir des riches au Rayol ! » vante un élu auprès de ses voisins, dubitatifs. On est en effet loin des discours électoraux du printemps 2014.

PHILIPPE SAINT- ANDRE AGITE SON SABRE DE BOIS ET ÇA ENERVE !

Le deuxième adjoint vient de faire parvenir, via son avocat, une lettre menaçante au président de l’association des amis du Rayol Canadel. L’objet de son courroux, un paragraphe de la lettre adressée par l’association au commissaire-enquêteur évoquant à propos du PLU : « le conflit d’intérêt (…) Pouvant exister eu égard à l’implication personnelle de certains membres du Conseil Municipal dans ce projet ».  

Philippe SAINT ANDRE, qui n’est pourtant pas cité nommément, s’estime directement visé par cette phrase et son avocat menace de procès en diffamation ou dénonciation calomnieuse prétendant qu’il s’agit là d’insinuer « qu’il y aurait pu y avoir des décisions de la municipalité en (sa) faveur » à propos de la Villa Saint-Jean. 
L’avocat, sans attendre, présente sa plaidoirie avec un rappel de l’historique, riche en rebondissements, de cet ex-futur hôtel dont le terrain change de zonage dans le PLU pour démontrer qu’en aucun cas il y aurait pu y avoir mélange des genres. Il précise que l’élu n’est devenu propriétaire de deux lots que le 7 juin 2016, donc bien après l’adoption du projet de PLU.  
Jean PLENAT a d’ailleurs ajouté vendredi soir qu’il lui restait 12 lots à acquérir.

Petit rappel pour compléter cet historique de l’avocat. Qui a cité, en premier, le nom de M. SAINT ANDRE à propos de la Villa Saint-Jean ? Jean PLENAT, lui-même, le 5 février 2016 après la délibération sur la vente de deux dernières parcelles municipales au profit de la copropriété. A la question d’une personne dans le public : « Qui est devenu propriétaire de la Villa Saint-Jean, qui finance les travaux ? », le maire avait répondu : « C’est sans doute Philippe SAINT-ANDRE ». La date est importante, c’est ce même jour que le projet de PLU a été adopté.

Quoi qu’il en soit ce courrier, extrêmement virulent, ne semble guère inquiéter l’association qui dénonce au passage « une tentative de pression inacceptable ».

CONDAMNATIONS : ENCORE ! RECLAME PLENAT

Après « manœuvre dilatoire » pour la pharmacie, puis « procédure abusive » pour les propriétaires de l'immeuble DOUCE FRANCE dont Annie BENVENUTI, la justice ne va-t-elle pas être amenée à sanctionner la commune pour harcèlement ? 

Malgré une condamnation sévère assortie de pénalités financières élevées, on pouvait penser que Jean PLENAT ferait profil bas. C’est mal connaitre l’individu et son conseil municipal dont la soif de vengeance est inextinguible. 
En toute logique, la leur, ils viennent de décider de faire appel de la condamnation, comme ils l’ont fait pour la pharmacie, dans l’affaire qu’ils ont lancée au lendemain de l’élection en 2014 contre les mêmes propriétaires de l’immeuble Douce France. 
Le compteur tourne et au tarif négocié, voilà à nouveau plus de 1000 euros de frais d’avocat pour la commune. 
Il est vrai que ce n’est pas pris dans leur poche ! Un scandale ? Non, l’action ordinaire de ce conseil municipal qui veut intimider tous ceux qui ne se couchent pas devant lui. 

Il n’en est pas de même pour leurs victimes dont on sait qu’elles ne roulent pas sur l’or. 

Plus fort, certains conseillers osent dire ne pas être au courant de cette nouvelle procédure ! Faire l’autruche, un jeu dans lequel ils sont champions depuis le début de ce mandat.


DISPARITION D'AGNES BLATGE


Agnès était une amie. Avec son mari Yves, à la tête du Tropicana elle a animé le Canadel pendant plusieurs décennies. GOOD MORNING présente ses sincères condoléances à ses filles et ses amis.










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire