Le PLU pour les nuls, c’était le spectacle donné par Jean PLENAT vendredi soir.
La salle
des fêtes était comble mais tout le monde n’a pas apprécié. « Il nous parle comme à des enfants ou
à des vieillards » protestaient les plus indulgents, tandis que
d’autres s’insurgeaient : « il
nous prend pour des c… ».
Il est vrai
qu’il n’a pas fait dans la dentelle. Fier de son PLU, dont les opposants décidément ne comprennent rien, le maire a infligé un discours de près de deux
heures ce qui lui permet d'éviter les questions. Une redite de sa présentation du 11 août mais agrémentée de
commentaires désobligeants et parfois injurieux à l’égard des contestataires,
notamment tous ceux qui ont porté la pétition contre le déclassement d’une
partie du petit-port.
Pour le
reste, il a affirmé que le conseil municipal reprendrait à son compte
l’ensemble des recommandations du commissaire-enquêteur. A vrai dire, personne
n’a vraiment été surpris. La communauté de pensée, pour ne pas dire plus, est
si étroite entre les deux hommes.
Jean PLENAT fait les gros yeux
L’association
des amis du Rayol Canadel était à la fête, rebaptisée « Association Ragots et Calomnies ». Tout cela pour
s’être inquiétée d’éventuels conflits d’intérêts pour des personnes siégeant au
conseil municipal et exerçant des professions particulièrement sensibles quand
on parle d’urbanisme : Promoteurs ou architectes.
Les membres
du bureau des AARC ulcérés ont quitté les lieux. Le maire, grandiloquent, s’est
écrié : « J’attaquerai en
diffamation tous ceux qui mettront en doute la probité des élus ».
Brrr, un
frisson a traversé la salle….
Loin des engagements de campagne
Jean PLENAT
se tient droit dans ses bottes, prêt à faire front si le Préfet engage un
référé contre le PLU, notamment pour l’urbanisation des anciennes Zac des
Arômes et de la Tessonnière. Peu importe, ce sont les contribuables qui paieront.
Pas
question, aussi, de laisser le Petit-Port en zone N. Comme négocié avec le
commissaire-enquêteur, ce sera UN au grand dam de tous les amoureux de ce site
qualifiés de menteurs.
Au fait, menteur, ce n’est pas diffamatoire ? Dans
le genre, on connait un champion.
Pour les
tennis, circulez, il n’y a rien à voir. C’est décidé, ça ne se discute pas. On
est loin des promesses électorales.
De toutes les manières, c’est le cadet des
soucis de cette équipe municipale. Elle a déjà abandonné la pharmacie et
renoncé à la construction de logements pour actifs sur son terrain.
La maison
Morel va être vidée de ses occupants et détruite. Sa reconstruction, envisagée,
ne figure pas dans les priorités. « Avec
la résidence services pour le troisième âge, on va faire venir des riches au
Rayol ! » vante un élu auprès de ses voisins, dubitatifs. On est
en effet loin des discours électoraux du printemps 2014.
PHILIPPE SAINT- ANDRE AGITE SON SABRE DE BOIS ET ÇA ENERVE !
Le deuxième adjoint vient de faire parvenir, via son avocat,
une lettre menaçante au président de l’association des amis du Rayol Canadel.
L’objet de son courroux, un paragraphe de la lettre adressée par l’association
au commissaire-enquêteur évoquant à propos du PLU : « le conflit d’intérêt (…) Pouvant exister eu égard à
l’implication personnelle de certains membres du Conseil Municipal dans ce
projet ».
Philippe SAINT ANDRE,
qui n’est pourtant pas cité nommément, s’estime directement visé par cette
phrase et son avocat menace de procès en diffamation ou dénonciation
calomnieuse prétendant qu’il s’agit là d’insinuer « qu’il y aurait pu y avoir des décisions de la municipalité en
(sa) faveur » à propos de la Villa Saint-Jean.
L’avocat, sans
attendre, présente sa plaidoirie avec un rappel de l’historique, riche en
rebondissements, de cet ex-futur hôtel dont le terrain change de zonage dans le
PLU pour démontrer qu’en aucun cas il y aurait pu y avoir mélange des genres.
Il précise que l’élu n’est devenu propriétaire de deux lots que le 7 juin 2016,
donc bien après l’adoption du projet de PLU.
Jean PLENAT a d’ailleurs ajouté vendredi soir qu’il lui restait 12 lots
à acquérir.
Petit rappel pour compléter cet historique de l’avocat. Qui
a cité, en premier, le nom de M. SAINT ANDRE à propos de la Villa
Saint-Jean ? Jean PLENAT, lui-même, le 5 février 2016 après la
délibération sur la vente de deux dernières parcelles municipales au profit de
la copropriété. A la question d’une personne dans le public : « Qui est devenu propriétaire de la
Villa Saint-Jean, qui finance les travaux ? », le maire avait
répondu : « C’est sans
doute Philippe SAINT-ANDRE ». La date est importante, c’est ce même
jour que le projet de PLU a été adopté.
Quoi qu’il en soit ce courrier, extrêmement virulent,
ne semble guère inquiéter l’association qui dénonce au passage « une tentative de pression
inacceptable ».
CONDAMNATIONS : ENCORE ! RECLAME PLENAT
Après « manœuvre dilatoire » pour la pharmacie,
puis « procédure abusive » pour les propriétaires de l'immeuble DOUCE FRANCE dont Annie BENVENUTI, la justice
ne va-t-elle pas être amenée à sanctionner la commune pour harcèlement ?
Malgré
une condamnation sévère assortie de pénalités financières élevées, on pouvait
penser que Jean PLENAT ferait profil bas. C’est mal connaitre l’individu et son
conseil municipal dont la soif de vengeance est inextinguible.
En toute
logique, la leur, ils viennent de décider de faire appel de la condamnation,
comme ils l’ont fait pour la pharmacie, dans l’affaire qu’ils ont lancée au
lendemain de l’élection en 2014 contre les mêmes propriétaires de l’immeuble Douce
France.
Le compteur tourne et au tarif négocié, voilà à nouveau plus de 1000
euros de frais d’avocat pour la commune.
Il est vrai que ce n’est pas pris dans
leur poche ! Un scandale ? Non, l’action ordinaire de ce conseil
municipal qui veut intimider tous ceux qui ne se couchent pas devant lui.
Il
n’en est pas de même pour leurs victimes dont on sait qu’elles ne roulent pas
sur l’or.
Plus fort, certains conseillers osent dire ne pas être au courant de
cette nouvelle procédure ! Faire l’autruche, un jeu dans lequel ils sont
champions depuis le début de ce mandat.
DISPARITION D'AGNES BLATGE
Agnès
était une amie. Avec son mari Yves, à la tête du Tropicana elle a animé le
Canadel pendant plusieurs décennies. GOOD MORNING présente ses
sincères condoléances à ses filles et ses amis.
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