Comme il fallait s’y attendre le conseil municipal a voté le PLU à l’unanimité des présents. Un absent de marque, le deuxième adjoint qui n’avait pas donné de procuration ni de certificat médical.
Sans doute avait-il poney ou était-il retenu par des affaires plus importantes que ce PLU qui est une vraie menace pour la commune.
Son absence lors du vote de l’arrêté du projet du PLU le 5 février, répétée ce vendredi pour son approbation interroge et alimente déjà beaucoup de conversation. Pourquoi le deuxième adjoint, membre de la commission urbanisme, refuse, ou est empêché, de se prononcer sur le plus important dossier d’urbanisme des dix prochaines années ?
Pour l’anecdote, Louis CARGILL était lui aussi absent*.
* Louis CARGILL nous fait savoir qu’il n’était pas au dernier conseil municipal
pour des raisons personnelles graves.(Lire son commentaire).
CONTRER LE PLU, UNE NÉCESSITE ABSOLUE
Pour ce qui nous concerne, notre position est claire, nous combattrons ce PLU devant les tribunaux.
Notre opposition n’est pas de principe, nous nous passerions bien du combat long et coûteux que nous allons devoir mener maintenant.
Nous reconnaissons bien volontiers qu’il y a des points positifs dans ce PLU notamment les règles concernant la densité, les volumes, les hauteurs maximales de constructions sur les différentes zones. Ces règles sont pertinentes et c’est un point extrêmement important depuis que les COS et surfaces minimales ont été supprimés par la loi ALUR.
Pour autant, plusieurs dispositions sont inacceptables.
- C’est d’abord le cas sur la bande littorale allant de la plage Est du Canadel au Petit-Port.
Le déclassement en UN de cette zone exceptionnelle et une réduction de la bande des cent mètres du rivage sont, quoique vous en disiez, des éléments de fragilisation de ce secteur. Et qu’on ne nous dise pas que ce nouveau classement est plus protecteur sinon pourquoi en avoir changé.
- Nous nous opposons à l’urbanisation des anciennes zac des Arômes et de la Tessonnière d’abord parce que cette contestation du jugement du Tribunal administratif et de l’arrêt du Conseil d’Etat va entraîner la commune dans un grand nombre de contentieux qui vont grever les finances locales et que cela n’apporte pas la moindre solution aux problèmes posés, à savoir la situation des propriétaires.
Il serait surprenant, en outre, que l’Etat laisse faire sans réagir.
Tout le monde, sauf le commissaire-enquêteur, a compris que le projet de construction de logements sociaux et de maisons en accession n’est qu’une « ficelle » pour tenter d’obtenir la bienveillance des pouvoirs publics.
- Le déclassement EBC de 7 des 22 hectares du Domaine du Rayol reste difficilement compréhensible. Pourquoi donner un blanc-seing sur une telle superficie pour la seule gestion du jardin et alors que les autorisations de coupes ou de tailles sont quasi automatiques ?
- Enfin, nous ne pouvons nous résigner à voir sacrifiés les tennis sans que toutes les solutions de relance n’aient été examinées et évaluées. En outre, la construction d’une résidence pour personnes âgées à cet endroit nous semble bien peu opportune.
Avec ce PLU, le maire avait la possibilité d’entrainer derrière lui tous les rayolais et canadéliens pour construire un projet d’avenir partagé. Il a préféré élaborer ce PLU dans le secret pour y inclure des projets dangereux pour nos sites et notre environnement.
JEAN PLENAT SE VAUTRE DANS LA CALOMNIE
A chaque réunion publique Jean PLENAT monte d’un cran dans la méchanceté, la calomnie et le mensonge. À chaque réunion il abaisse un peu plus le débat public. Et ses conseillers et supporters semblent apprécier même si parfois, pour les plus vieux d'entre eux, les balles sifflent aux oreilles. Dans ses attaques contre ses prédécesseurs, il ne fait pas de quartier.
Mme Coumarianos a été condamnée pour avoir maintenu une indemnité complémentaire au maire et à ses adjoints existant depuis au moins 1974 alors qu’une loi de 2006 applicable en 2008 ne permettait plus cet avantage consenti aux communes dites touristiques, le limitant aux communes bénéficiant du « classement station de tourisme ».
Madame COUMARIANOS a pris acte du jugement, n’a pas souhaité faire appel et s’est immédiatement acquitté des sommes trop perçues. On pourra noter que la loi est ambiguë, faisant une distinction subtile entre commune "touristique " et commune "classée station de tourisme ". Dans un cas, il peut y avoir des indemnités complémentaires, dans l'autre non. Même la préfecture s'est emmêlé les pinceaux, le tribunal relevant au passage qu’en fait ce complément d’indemnités n’aurait jamais été légal au Rayol-Canadel alors que, par exemple, le 19 août 1993 le Préfet du Var indiquait le contraire au maire de l’époque, M. Etienne GOLA.
Cela fait-il pour autant de tous les maires et de leurs adjoints qui se sont succédé depuis les années 1970, des gens malhonnêtes comme le laisse entendre Jean PLENAT pointant d’un doigt accusateur le seul Jean BOUCHARD ? Qu’en pensent les bons amis du maire, messieurs Claude ZUNINO et Jean MANSIAUX notamment, qui ont bénéficié parmi bien d’autres, de ce régime indemnitaire ?
Notons au passage, que dans sa commune, Michel SAPIN, le ministre des Finances, connait la même mésaventure que madame COUMARIANOS. Il vient d’être condamné à rembourser 100 000 euros.
DES MENSONGES COMME S’IL EN PLEUVAIT
Jean PLENAT a un vrai problème avec la vérité et la réalité des faits. Il ne recule devant aucun mensonge, aucune contre-vérité. On l’avait vu, pathétique, expliquant que dans la procédure contre la pharmacie, la commune, donc lui, n’avait pas été condamnée alors qu’il est exposé en toutes lettres dans le jugement qu’il s’est livré à « des manœuvres dilatoires » et qu’à ce titre la commune est condamnée à verser 1000 euros à la pharmacienne et la même somme à ses co-plaignants pour couvrir leurs frais de justice.
De même, il n’a pas digéré la sanction sévère infligée par le Tribunal de Grande Instance sur la procédure DOUCE France ou procédure PLENAT/BENVENUTI car il ne s’agit bien que de cela - Le juge ne s’en est pas laissé conter.
Vendredi soir, devant ses conseillers ébaudis, Jean PLENAT a livré une abracadabrantesque histoire de mauvaise interprétation des juges sur un positionnement de portillon ! Sans doute, les juges sont-ils, comme ses opposants, des crétins ! Le délibéré est cependant très clair. La commune est condamnée pour « procédure abusive » « Sur fond de rivalités électorales ».
Le maire ne veut pas en rester là, il fait appel indiquant avoir en main de nouvelles pièces … attendons de voir car il n’est pas exclu qu’il instrumentalise encore une fois l’affaire avec de pitoyables faux témoignages.
En revanche, ce qui est certain c’est que les élus mettent sciemment en difficulté financière des familles entières, obligées de faire des prêts pour payer les honoraires de leurs défenseurs dans un lamentable conflit post-électoral ! A vomir.
TOUT ET SON CONTRAIRE
Jean PLENAT est un expert du discours paradoxal. De l’art de dire dans une même soirée tout et son contraire. Ainsi, proclamant qu’il serait injuste de le qualifier de bétonneur, il souligne qu’il a volontairement limité à 40% l’emprise de la construction du programme AKTIMO, à côté de la pharmacie, pour garder de larges espaces verts, s’affranchissant des préconisations de la loi ALUR.
Plus tard on lui demande, mais pourquoi ne voulez-vous pas garder inconstructibles les terrains des tennis pour en faire des espaces de loisirs, il répond « la loi ALUR nous fait obligation de densifier le centre bourg ». Vérité ici, erreur au-delà, comprenne qui pourra.
De la même façon, vous lui demandez « pourquoi n’avez-vous pas lancé d’appel d’offres (comprendre appel à projets) pour tenter de relancer l’exploitation des tennis ? », il vous répond : « parce que, monsieur, je ne suis pas propriétaire de ces terrains ». Ah oui, mais pour imposer la construction d’une résidence service sur ces mêmes terrains ? Il n’y a pas besoin d’être propriétaire, il suffit juste de le décider.
DECHETERIE, LA GROGNE DES PROFESSIONNELS
Ça grogne chez les professionnels utilisateurs de la déchèterie. Depuis le 1er septembre, ils n’ont plus accès à la déchèterie de la commune et doivent se rendre à celle du Pardigon à Cavalaire.
La Communauté de commune qui a la responsabilité de la gestion des déchets a décidé, probablement pour de bonnes raison, de réorganiser ses déchèteries et plateforme de déchets verts. Elles sont au nombre de quatorze sur le territoire communautaire et six d’entre elles ont donc été dédiées plus spécialement à l’accueil des professionnels. Naturellement, pour ceux qui travaillent au Rayol Canadel, c’est une perte de temps considérable d’autant que certains jours la file de camions en attente au Pardigon est consistante.
Au-delà de leur grogne, on peut craindre des effets pervers de cette décision. Le dépôt sauvage de gravats ici ou là, par exemple sur La Tessonnière. Ce ne serait pas nouveau, hélas!
D’où la nécessité de renforcer la surveillance. L’autre risque, c’est de voir à court terme disparaitre la déchèterie de la commune pour sous activité. Les utilisateurs réguliers ont tous pu noter depuis septembre qu’on ne s’y bouscule pas et pourtant, on voit mal comment s’en passer.
LE FANTOME DE LA ‘’ VILLA ST JEAN ‘’
On ne sait plus à quel saint se vouer. Le ou les protagoniste(s) du chantier fait (font) tout pour passer inaperçu(s), enfin presque !
‘’Mais il est où le maître d’ouvrage, il est où ? ‘’
Un jour c’est REA IMMOBILIER qui s’affiche maitre d’ouvrage avec un numéro de permis. Un autre jour c’est la SCI VILLA LE RAYOL, qui s’affiche sans N° de permis. Cette société, allez comprendre, n’est pas connue des services d’urbanisme…. Le gérant et seul actionnaire est le promoteur 2e adjoint de Jean PLENAT !
Puis, pendant 10 jours plus rien, envolé le panneau ! Et hop, coucou revoilà la copropriété VILLA ST JEAN CHEZ REA IMMOBILIER qui refait surface sans N° de permis avec un nouveau panneau où réapparaît la conseillère municipale Christelle CHAPPA comme architecte d’intérieur.
Il devrait revoir la réglementation, le propriétaire. A moins qu’il ne soit bien placé…Pour ne pas être inquiété !
Au fait, un panneau réglementaire n’est-il pas une obligation, et ce, pendant toute la durée du chantier ?
Si vous passez au chantier, ne tombez pas dans le panneau. Il y a une énigme qu’il va falloir élucider.