jeudi 20 octobre 2016

UN SEUL ETRE VOUS MANQUE...

Comme il fallait s’y attendre le conseil municipal a voté le PLU à l’unanimité des présents. Un absent de marque, le deuxième adjoint qui n’avait pas donné de procuration ni de certificat médical. 
Sans doute avait-il poney ou était-il retenu par des affaires plus importantes que ce PLU qui est une vraie menace pour la commune.
Son absence lors du vote de l’arrêté du projet du PLU le 5 février, répétée ce vendredi pour son approbation interroge et alimente déjà beaucoup de conversation. Pourquoi le deuxième adjoint, membre de la commission urbanisme, refuse, ou est empêché, de se prononcer sur le plus important dossier d’urbanisme des dix prochaines années ? 
Pour l’anecdote, Louis CARGILL était lui aussi absent*.

* Louis CARGILL nous fait savoir qu’il n’était pas au dernier conseil municipal pour des raisons personnelles graves.(Lire son commentaire).

CONTRER LE PLU, UNE NÉCESSITE ABSOLUE


Pour ce qui nous concerne, notre position est claire, nous combattrons ce PLU devant les tribunaux.
Notre opposition n’est pas de principe, nous nous passerions bien du combat long et coûteux que nous allons devoir mener maintenant.

Nous reconnaissons bien volontiers qu’il y a des points positifs dans ce PLU notamment les règles concernant la densité, les volumes, les hauteurs maximales de constructions sur les différentes zones. Ces règles sont pertinentes et c’est un point extrêmement important depuis que les COS et surfaces minimales ont été supprimés par la loi ALUR.

Pour autant, plusieurs dispositions sont inacceptables. 
- C’est d’abord le cas sur la bande littorale allant de la plage Est du Canadel au Petit-Port. 
Le déclassement en UN de cette zone exceptionnelle et une réduction de la bande des cent mètres du rivage sont, quoique vous en disiez, des éléments de fragilisation de ce secteur. Et qu’on ne nous dise pas que ce nouveau classement est plus protecteur sinon pourquoi en avoir changé. 

- Nous nous opposons à l’urbanisation des anciennes zac des Arômes et de la Tessonnière d’abord parce que cette contestation du jugement du Tribunal administratif et de l’arrêt du Conseil d’Etat va entraîner la commune dans un grand nombre de contentieux qui vont grever les finances locales et que cela n’apporte pas la moindre solution aux problèmes posés, à savoir la situation des propriétaires. 
Il serait surprenant, en outre, que l’Etat laisse faire sans réagir. 
Tout le monde, sauf le commissaire-enquêteur, a compris que le projet de construction de logements sociaux et de maisons en accession n’est qu’une « ficelle » pour tenter d’obtenir la bienveillance des pouvoirs publics. 

- Le déclassement EBC de 7 des 22 hectares du Domaine du Rayol reste difficilement compréhensible. Pourquoi donner un blanc-seing sur une telle superficie pour la seule gestion du jardin et alors que les autorisations de coupes ou de tailles sont quasi automatiques ?

- Enfin, nous ne pouvons nous résigner à voir sacrifiés les tennis sans que toutes les solutions de relance n’aient été examinées et évaluées. En outre, la construction d’une résidence pour personnes âgées à cet endroit nous semble bien peu opportune. 

Avec ce PLU, le maire avait la possibilité d’entrainer derrière lui tous les rayolais et canadéliens pour construire un projet d’avenir partagé. Il a préféré élaborer ce PLU dans le secret pour y inclure des projets dangereux pour nos sites et notre environnement. 

JEAN PLENAT SE VAUTRE DANS LA CALOMNIE


A chaque réunion publique Jean PLENAT monte d’un cran dans la méchanceté, la calomnie et le mensonge. À chaque réunion il abaisse un peu plus le débat public. Et ses conseillers et supporters semblent apprécier même si parfois, pour les plus vieux d'entre eux, les balles sifflent aux oreilles. Dans ses attaques contre ses prédécesseurs, il ne fait pas de quartier.  

Mme Coumarianos a été condamnée pour avoir maintenu une indemnité complémentaire au maire et à ses adjoints existant depuis au moins 1974 alors qu’une loi de 2006 applicable en 2008 ne permettait plus cet avantage consenti aux communes dites touristiques, le limitant aux communes bénéficiant du « classement station de tourisme ». 
Madame COUMARIANOS a pris acte du jugement, n’a pas souhaité faire appel et s’est immédiatement acquitté des sommes trop perçues. On pourra noter que la loi est ambiguë, faisant une distinction subtile entre commune "touristique " et commune "classée station de tourisme ". Dans un cas, il peut y avoir des indemnités complémentaires, dans l'autre non. Même la préfecture s'est emmêlé les pinceaux, le tribunal relevant au passage qu’en fait ce complément d’indemnités n’aurait jamais été légal au Rayol-Canadel alors que, par exemple, le 19 août 1993 le Préfet du Var indiquait le contraire au maire de l’époque, M. Etienne GOLA. 

Cela fait-il pour autant de tous les maires et de leurs adjoints qui se sont succédé depuis les années 1970, des gens malhonnêtes comme le laisse entendre Jean PLENAT pointant d’un doigt accusateur le seul Jean BOUCHARD ? Qu’en pensent les bons amis du maire, messieurs Claude ZUNINO et Jean MANSIAUX notamment, qui ont bénéficié parmi bien d’autres, de ce régime indemnitaire ?

Notons au passage, que dans sa commune, Michel SAPIN, le ministre des Finances, connait la même mésaventure que madame COUMARIANOS. Il vient d’être condamné à rembourser 100 000 euros.  


DES MENSONGES COMME S’IL EN PLEUVAIT


Jean PLENAT a un vrai problème avec la vérité et la réalité des faits. Il ne recule devant aucun mensonge, aucune contre-vérité. On l’avait vu, pathétique, expliquant que dans la procédure contre la pharmacie, la commune, donc lui, n’avait pas été condamnée alors qu’il est exposé en toutes lettres dans le jugement qu’il s’est livré à « des manœuvres dilatoires » et qu’à ce titre la commune est condamnée à verser 1000 euros à la pharmacienne et la même somme à ses co-plaignants pour couvrir leurs frais de justice.
De même, il n’a pas digéré la sanction sévère infligée par le Tribunal de Grande Instance sur la procédure DOUCE France ou procédure PLENAT/BENVENUTI car il ne s’agit bien que de cela - Le juge ne s’en est pas laissé conter.

Vendredi soir, devant ses conseillers ébaudis, Jean PLENAT a livré une abracadabrantesque histoire de mauvaise interprétation des juges sur un positionnement de portillon ! Sans doute, les juges sont-ils, comme ses opposants, des crétins ! Le délibéré est cependant très clair. La commune est condamnée pour « procédure abusive » « Sur fond de rivalités électorales ».  

Le maire ne veut pas en rester là, il fait appel indiquant avoir en main de nouvelles pièces … attendons de voir car il  n’est pas exclu qu’il instrumentalise encore une fois l’affaire avec de pitoyables faux témoignages.
En revanche, ce qui est certain c’est que les élus mettent sciemment en difficulté financière des familles entières, obligées de faire des prêts pour payer les honoraires de leurs défenseurs dans un lamentable conflit post-électoral ! A vomir.

TOUT ET SON CONTRAIRE

Jean PLENAT est un expert du discours paradoxal. De l’art de dire dans une même soirée tout et son contraire. Ainsi, proclamant qu’il serait injuste de le qualifier de bétonneur, il souligne qu’il a volontairement limité à 40% l’emprise de la construction du programme AKTIMO, à côté de la pharmacie, pour garder de larges espaces verts, s’affranchissant des préconisations de la loi ALUR. 
Plus tard on lui demande, mais pourquoi ne voulez-vous pas garder inconstructibles les terrains des tennis pour en faire des espaces de loisirs, il répond « la loi ALUR  nous fait obligation de densifier le centre bourg ». Vérité ici, erreur au-delà, comprenne qui pourra.
De la même façon, vous lui demandez « pourquoi n’avez-vous pas lancé d’appel d’offres (comprendre appel à projets) pour tenter de relancer l’exploitation des tennis ? », il vous répond : « parce que, monsieur, je ne suis pas propriétaire de ces terrains ». Ah oui, mais pour imposer la construction d’une résidence service sur ces mêmes terrains ? Il n’y a pas besoin d’être propriétaire, il suffit juste de le décider.

DECHETERIE, LA GROGNE DES PROFESSIONNELS

Ça grogne chez les professionnels utilisateurs de la déchèterie. Depuis le 1er septembre, ils n’ont plus accès à la déchèterie de la commune et doivent se rendre à celle du Pardigon à Cavalaire.
La Communauté de commune qui a la responsabilité de la gestion des déchets a décidé, probablement pour de bonnes raison, de réorganiser ses déchèteries et plateforme de déchets verts. Elles sont au nombre de quatorze sur le territoire communautaire et six d’entre elles ont donc été dédiées plus spécialement à l’accueil des professionnels.  Naturellement, pour ceux qui travaillent au Rayol Canadel, c’est une perte de temps considérable d’autant que certains jours la file de camions en attente au Pardigon est consistante.  
Au-delà de leur grogne, on peut craindre des effets pervers de cette décision. Le dépôt sauvage de gravats ici ou là, par exemple sur La Tessonnière. Ce ne serait pas nouveau, hélas! 
D’où la nécessité de renforcer la surveillance. L’autre risque, c’est de voir à court terme disparaitre la déchèterie de la commune pour sous activité. Les utilisateurs réguliers ont tous pu noter depuis septembre qu’on ne s’y bouscule pas et pourtant, on voit mal comment s’en passer.

LE FANTOME DE LA ‘’ VILLA ST JEAN ‘’ 

On ne sait plus à quel saint  se vouer. Le ou les protagoniste(s) du chantier fait (font) tout pour passer inaperçu(s), enfin presque ! 
’Mais il est où le maître d’ouvrage, il est où ? ‘’

Un jour c’est  REA IMMOBILIER qui s’affiche maitre d’ouvrage avec un numéro de permis. Un  autre jour c’est la SCI VILLA LE RAYOL, qui s’affiche sans N° de permis. Cette société, allez comprendre, n’est pas connue des services d’urbanisme…. Le gérant et seul actionnaire est le promoteur 2e adjoint de Jean PLENAT ! 
Puis, pendant 10 jours  plus rien, envolé le panneau ! Et hop, coucou revoilà la copropriété VILLA ST JEAN  CHEZ REA IMMOBILIER qui refait surface sans N° de permis avec un nouveau panneau où réapparaît la conseillère municipale Christelle CHAPPA comme architecte d’intérieur. 
Il devrait revoir la réglementation, le propriétaire. A moins qu’il  ne soit bien placé…Pour ne pas être inquiété !
Au fait, un  panneau réglementaire n’est-il pas une obligation, et ce, pendant toute la durée du chantier ?
Si vous passez au chantier, ne tombez pas dans le panneau. Il y a une énigme qu’il va falloir élucider. 






dimanche 2 octobre 2016

LE PLU POUR LES NULS

Le PLU pour les nuls, c’était le spectacle donné par Jean PLENAT vendredi soir.

La salle des fêtes était comble mais tout le monde n’a pas apprécié. « Il nous parle comme à des enfants ou à des vieillards » protestaient les plus indulgents, tandis que d’autres s’insurgeaient : « il nous prend pour des c… ».

Il est vrai qu’il n’a pas fait dans la dentelle. Fier de son PLU, dont les opposants décidément ne comprennent rien, le maire a infligé un discours de près de deux heures ce qui lui permet d'éviter les questions. Une redite de sa présentation du 11 août mais agrémentée de commentaires désobligeants et parfois injurieux à l’égard des contestataires, notamment tous ceux qui ont porté la pétition contre le déclassement d’une partie du petit-port.

Pour le reste, il a affirmé que le conseil municipal reprendrait à son compte l’ensemble des recommandations du commissaire-enquêteur. A vrai dire, personne n’a vraiment été surpris. La communauté de pensée, pour ne pas dire plus, est si étroite entre les deux hommes.

Jean PLENAT fait les gros yeux

L’association des amis du Rayol Canadel était à la fête, rebaptisée « Association Ragots et Calomnies ». Tout cela pour s’être inquiétée d’éventuels conflits d’intérêts pour des personnes siégeant au conseil municipal et exerçant des professions particulièrement sensibles quand on parle d’urbanisme : Promoteurs ou architectes.
Les membres du bureau des AARC ulcérés ont quitté les lieux. Le maire, grandiloquent, s’est écrié : « J’attaquerai en diffamation tous ceux qui mettront en doute la probité des élus ».
Brrr, un frisson a traversé la salle….

Loin des engagements de campagne

Jean PLENAT se tient droit dans ses bottes, prêt à faire front si le Préfet engage un référé contre le PLU, notamment pour l’urbanisation des anciennes Zac des Arômes et de la Tessonnière. Peu importe, ce sont les contribuables qui paieront.
Pas question, aussi, de laisser le Petit-Port en zone N. Comme négocié avec le commissaire-enquêteur, ce sera UN au grand dam de tous les amoureux de ce site qualifiés de menteurs. 
Au fait, menteur, ce n’est pas diffamatoire ? Dans le genre, on connait un champion.

Pour les tennis, circulez, il n’y a rien à voir. C’est décidé, ça ne se discute pas. On est loin des promesses électorales. 
De toutes les manières, c’est le cadet des soucis de cette équipe municipale. Elle a déjà abandonné la pharmacie et renoncé à la construction de logements pour actifs sur son terrain. 
La maison Morel va être vidée de ses occupants et détruite. Sa reconstruction, envisagée, ne figure pas dans les priorités. « Avec la résidence services pour le troisième âge, on va faire venir des riches au Rayol ! » vante un élu auprès de ses voisins, dubitatifs. On est en effet loin des discours électoraux du printemps 2014.

PHILIPPE SAINT- ANDRE AGITE SON SABRE DE BOIS ET ÇA ENERVE !

Le deuxième adjoint vient de faire parvenir, via son avocat, une lettre menaçante au président de l’association des amis du Rayol Canadel. L’objet de son courroux, un paragraphe de la lettre adressée par l’association au commissaire-enquêteur évoquant à propos du PLU : « le conflit d’intérêt (…) Pouvant exister eu égard à l’implication personnelle de certains membres du Conseil Municipal dans ce projet ».  

Philippe SAINT ANDRE, qui n’est pourtant pas cité nommément, s’estime directement visé par cette phrase et son avocat menace de procès en diffamation ou dénonciation calomnieuse prétendant qu’il s’agit là d’insinuer « qu’il y aurait pu y avoir des décisions de la municipalité en (sa) faveur » à propos de la Villa Saint-Jean. 
L’avocat, sans attendre, présente sa plaidoirie avec un rappel de l’historique, riche en rebondissements, de cet ex-futur hôtel dont le terrain change de zonage dans le PLU pour démontrer qu’en aucun cas il y aurait pu y avoir mélange des genres. Il précise que l’élu n’est devenu propriétaire de deux lots que le 7 juin 2016, donc bien après l’adoption du projet de PLU.  
Jean PLENAT a d’ailleurs ajouté vendredi soir qu’il lui restait 12 lots à acquérir.

Petit rappel pour compléter cet historique de l’avocat. Qui a cité, en premier, le nom de M. SAINT ANDRE à propos de la Villa Saint-Jean ? Jean PLENAT, lui-même, le 5 février 2016 après la délibération sur la vente de deux dernières parcelles municipales au profit de la copropriété. A la question d’une personne dans le public : « Qui est devenu propriétaire de la Villa Saint-Jean, qui finance les travaux ? », le maire avait répondu : « C’est sans doute Philippe SAINT-ANDRE ». La date est importante, c’est ce même jour que le projet de PLU a été adopté.

Quoi qu’il en soit ce courrier, extrêmement virulent, ne semble guère inquiéter l’association qui dénonce au passage « une tentative de pression inacceptable ».

CONDAMNATIONS : ENCORE ! RECLAME PLENAT

Après « manœuvre dilatoire » pour la pharmacie, puis « procédure abusive » pour les propriétaires de l'immeuble DOUCE FRANCE dont Annie BENVENUTI, la justice ne va-t-elle pas être amenée à sanctionner la commune pour harcèlement ? 

Malgré une condamnation sévère assortie de pénalités financières élevées, on pouvait penser que Jean PLENAT ferait profil bas. C’est mal connaitre l’individu et son conseil municipal dont la soif de vengeance est inextinguible. 
En toute logique, la leur, ils viennent de décider de faire appel de la condamnation, comme ils l’ont fait pour la pharmacie, dans l’affaire qu’ils ont lancée au lendemain de l’élection en 2014 contre les mêmes propriétaires de l’immeuble Douce France. 
Le compteur tourne et au tarif négocié, voilà à nouveau plus de 1000 euros de frais d’avocat pour la commune. 
Il est vrai que ce n’est pas pris dans leur poche ! Un scandale ? Non, l’action ordinaire de ce conseil municipal qui veut intimider tous ceux qui ne se couchent pas devant lui. 

Il n’en est pas de même pour leurs victimes dont on sait qu’elles ne roulent pas sur l’or. 

Plus fort, certains conseillers osent dire ne pas être au courant de cette nouvelle procédure ! Faire l’autruche, un jeu dans lequel ils sont champions depuis le début de ce mandat.


DISPARITION D'AGNES BLATGE


Agnès était une amie. Avec son mari Yves, à la tête du Tropicana elle a animé le Canadel pendant plusieurs décennies. GOOD MORNING présente ses sincères condoléances à ses filles et ses amis.