mercredi 20 mai 2015

PRESENTATION DU PROJET DE PLU


BEAUCOUP D’ENFUMAGE, UN SOUPCON D’UTOPIE ET QUELQUES ANNONCES
Encore un joli numéro de claquettes. Le public était ravi ce vendredi 15 mai, comme d’habitude. Personne, ou presque, n’a posé de questions, comme d’habitude. Le maire n’a laissé aucun écrit, comme d’habitude. Pour ceux qui s’intéressent un peu à la commune et aux dossiers, qu’en ressort-il? L’impression d’être face à un maire et son équipe qui auraient peut-être quelques idées mais qui vivent dans un déni de la réalité.
« Nous n’avons pas envie de densifier comme nous invite à le faire la loi ALUR ou loi DUFLOT, mais la zone UA (centre du village) sera élargie ». On attend les plans. La zone compte encore plusieurs « dents creuses » pour construire notamment des logements pour actifs, alors pourquoi l’élargir ? La construction de nouvelles résidences secondaires n’est pas la réponse aux problèmes du village. C’est même le contraire. Allez voir à Saint-Tropez, en dix ans 900 nouvelles résidences secondaires, 900 habitants de moins.

LA TESSONNIERE, TOUJOURS
PEPONNE annonce la construction d’une trentaine de villas dans le bas de cette zone. Tous ceux qui ont connaissance du dossier savent que les terrains qui constituaient ce que l’on appelle la zac Empain sont inconstructibles et que la mairie n’a aucun pouvoir pour en modifier le classement. Pourquoi continuer à raconter des sornettes ? « Il faut bien trouver une solution » clame PEPONNE. Il a raison, mais il n’y en a qu’une : le recours par la voie juridique en tentant d’obtenir du Conseil d’Etat qu’il revienne sur son arrêt de 1994. Mais qui va oser se lancer dans une action aussi risquée que coûteuse ? Les propriétaires de parcelles s’en sont bien gardés, ça fait vingt ans qu’ils peuvent le faire. Ils préfèrent laisser la municipalité aller au casse-pipe, il n’est pas dit que PEPONNE ne leur fasse pas ce cadeau. Contribuables, à vos portefeuilles, ça va saigner….
Il y a bien une autre voie, celle suivie en son temps par l’illustre Etienne GOLA ; passer outre les lois, règlements, mises en garde etc…On en connait le prix. 
Ce même Etienne GOLA, « panthéonisé» par le Conseil municipal qui annonce une grande cérémonie à sa mémoire. Que la commune souhaite rendre un hommage à celui qui fut résistant pendant la guerre 1940/45, l’un des créateurs de la commune autrefois rattachée à La Môle,  son maire pendant 36 ans (1959-1995), se comprend, mais il est nécessaire de garder le sens de la mesure. Si l’on doit mettre notamment à son actif l’école communale et les HLM à qui son épouse a donné le nom … on ne peut oublier qu’il voulait créer un port de plaisance dans l’anse du Petit Port au Canadel, faire construire 10 000 m² de plancher et 400 places de parking en lieu et place de la propriété Potez aujourd’hui Domaine du RAYOL, et qu’il a lancé avec le baron Empain cette folie sur la zac Tessonnière qui a conduit à la catastrophe écologique et financière dont nous payons encore le prix. 
Comble dans cette affaire, c’est lui qui avait confié les intérêts de la commune au même avocat que le groupe Empain, lequel au lendemain du verdict, le 4 mars 1994, lui avait remis la facture de son client principal, en réparation du préjudice soit: 73.076.410,32 francs. 
Le rêve d’Etienne GOLA était de voir sa commune entrer dans le club des 1000 habitants. Curieux, PEPONNE caresse la même ambition, ou presque, 900 habitants. Avec la construction forcée de la Tessonnière, cela fait deux points communs qui justifient son admiration pour le grand homme ! 
Mais puisque nous en sommes aux hommages aux grands Rayolais disparus, à quand une reconnaissance officielle au combat exemplaire de Geneviève AUBERT, première présidente de l’Association des Amis du Rayol-Canadel. Dédé l’anguille, si fier et heureux de présider le Domaine du Rayol, se fera sans aucun doute l’avocat de cette suggestion, sachant combien le Domaine est redevable à Geneviève AUBERT.

LES TENNIS
Vous ne vous vous attendiez tout de même pas à revoir les élus jouer de la serpette et nous refaire le sketch de la mobilisation citoyenne, ils sont élus que diable ! Le propriétaire est donc invité à les faire nettoyer avant l’été.
La mairie a des projets, les tennis vont revivre. 
Le premier court deviendra une esplanade publique. Les deux suivants seront réhabilités et le dernier accueillera une résidence pour personnes âgées.
Pourquoi construire sur le dernier court, où sera le club house ? 
Aujourd’hui les tennis sont en zone NDs. C’est-à-dire non constructible et à vocation sportive et ils appartiennent à un particulier. Comment va-t-on faire : on achète et on déclasse en partie pour pouvoir construire, ou on fait l’inverse. Pour les finances communales et le propriétaire, ce n’est pas tout à fait pareil !
Enfin, une résidence pour personnes âgées sur un terrain de 450m²? Compte tenu de toutes les obligations et contraintes, soyons francs, parlons d’une grande villa, ce sera plus juste.

LOGEMENTS SOCIAUX
Construction de 7 logements sur l’hôtel CENTRO – Le dossier serait très avancé. 
Une extension au Nord des HLM Paulette GOLA sur 6.000 m2 pour une quarantaine d’habitations, enfin, une trentaine sur le bas de la Tessonnière. La réfection des logements existants va être engagée etc… Au total, PEPONNE prévoit 90 logements pour arriver à son objectif de 900 habitants à l’horizon 2025.

PÔLE SANTE
Il aurait été repensé. Ah bon ! On cherche un médecin. On trie les candidatures, nombreuses… C’est du lourd !

LES PLAGES
On a commencé le nettoyage. Il était temps. Ne devaient-elles pas être prêtes pour le 1er avril 2015 ? Allez, Lol, une simple blague de campagne électorale pour détendre l’atmosphère.
Les douches et toilettes seraient fonctionnelles. 

DES PLAGES DE SABLE FIN
« Quand la nouvelle étude en cours sera terminée. Quand nous obtiendrons les autorisations. Quand nous aurons trouvé le financement de deux cent mètres de géotextile à immerger à quelques dizaines de mètres du rivage, en 3 ans le sable sera de retour ». C’est magnifique ! Et c’est pour quand ?  Quand la nouvelle étude en cours sera terminée. Quand nous obtiendrons les autorisations. Quand nous aurons trouvé le financement de deux cent mètres de géotextile à immerger à quelques dizaines de mètres du rivage. Il y a un problème ?

L’EGLISE
On aurait trouvé un accord. Les travaux devraient reprendre. Lesquels ? Mystère ce n’était pas à l’ordre du jour.


COMMUNICATION
Une bonne nouvelle ! La marque RAYOL-CANADEL a été déposée. Comme Paris, Deauville, Saint-Tropez… génial! Un label pour « soutenir nos produits locaux » !
Charmante intervention d’Irène ALLENSON agrémentée de son délicieux accent outre-manche. 
Elle évoque, entre autres, la communication « papier » qui pour l’instant se limite à des affichettes lors des manifestations. Elle annonce un nouveau site pour la mairie. 
PEPONNE ne manque pas une occasion de railler GoodMorning. Par-là, il reconnait en être un lecteur assidu et nous en sommes fiers. Il faut reconnaître que nous sommes à notre grand regret le seul support d’information sur la commune. A quand un bulletin municipal ou un blog pour avoir des informations tangibles sur les dossiers et projets pour les 700 habitants permanents mais aussi le millier de propriétaires de résidences secondaires qui contribue substantiellement au budget communal ? En un an, pas une ligne, rien. Quelques interventions publiques, des paroles, des paroles…Et quand on croit avoir compris, on nous dit que : «on n’a jamais dit ça !»
Monsieur le Maire, si vous voulez, Good Morning est prêt à vous aider et, au besoin à accueillir une rubrique municipale. On n’est pas des sauvages.




dimanche 10 mai 2015

TOUT VA TRES BIEN…



Var matin du 9 mai fait un compte rendu de la séance du Conseil Municipal du 7 mai 2015. Son échotière, vu le style de son papier, aurait été bien inspirée de titrer : « Le RAYOL-CANADEL ou le Pays des Bisounours ».  Mais elle a préféré en rester au factuel avec les annonces multiples sur la construction de logements tout en laissant paraître ses propres doutes avec un point d’interrogation cruel : «Des logements pour revitaliser le village ? ». A elle aussi, ces annonces paraissent illusoires!
PEPONE aurait dans ses cartons pas moins de 80 logements. 7 dans l’hôtel Centro récemment acquis plus une quarantaine derrière  la pharmacie et les HLM. Enfin, une trentaine sur l’ex zac Tessonnière! Il compte sans doute sur une aphasie totale du Préfet et de son administration pour construire, ni vu ni connu, sur cette zone ultra-sensible ! Plus fort, la Commission d’attribution de ces logements virtuels, ils n’existent même pas en dessin, va être incessamment créée.
Cet homme est trop fort. Il est capable de miracles. Un claquement de doigts et il vous fait surgir de terre trois ou quatre immeubles, un autre claquement de doigts, il vous fait disparaître un restaurant de plage ! Autour de lui quatorze apôtres dont pas un ne moufte. Ils se contentent de voter.
« Devant une salle bondée », souligne Var-Matin, à la louche 30 personnes pour un village de 700 habitants, « Le maire a mené la séance avec une précision d’horloger »… Oups! Je vous dois combien ?

Pharmacie. Le mal de tête

En fin de séance,  la parole ne circule plus dans la salle. PEPONE, grand seigneur tente une dernière muleta démocratique. Il s’adresse au MAIRE 2 : « Vous avez bien une question à poser ? » ce à quoi l’autre de répondre : « Puisque vous me donnez la parole je la prends. Qu’en est-il de l’avenir de la pharmacie ? ». Lui, droit dans ses bottes : «La pharmacie,  elle restera bel et bien au même endroit ! ». Du cousu main permettant à PEPONE de relancer ses attaques contre l’ancienne municipalité. Et s’il a fait enlever les ALGECOS, « c’est  parce qu’il n’y avait rien d’autre (projet) derrière (sic) ». 
Mais alors, contre quel dossier fantôme l’opposant PLENAT et ses spadassins, l’ADRER en tête, se sont-ils confondus en procédures pendant plus de 5 années? Allez savoir. Bref un an après, on est revenu au point de départ. « On attend les conclusions de l’expertise judiciaire pour réaliser les travaux de rénovation de l’immeuble » se désole-t-il.
Rappel rapide, pour ceux qui n’ont pas suivi ; Durant la campagne électorale, PEPONE s’était engagé à régler l’affaire en moins de trois semaines. Arrivé aux affaires, Il éjecte pour environ 30 000 euros les ALGECOS. Puis il constate que les travaux de rénovation coûteraient fort cher. Le fidèle Rantanplan annonce tout sourire qu’une solution a été trouvée. L’officine s’installera dans ses propres locaux face au  « Maurin ». Des locaux qui attendent désespérément un locataire depuis de nombreuses années. C’était sans compter sur l’apothicaire, elle-même, qui n’entendait pas voir flamber à terme son loyer et qui bloque avec force le projet. D’où ce retour à la case départ. 
Tout ça pour ça! Ce qui sera le plus drôle (si ça fait encore rire quelqu’un), on peut d’ores et déjà parier qu’il sera contraint de faire revenir les ALGECOS, le temps de réaliser les travaux. Quand on pense qu’il traitait ses prédécesseurs d’amateurs !

La voie verte en plan

Question posée par un administré attentif et inquiet après les éboulements sur la voie verte. Pas de de nouvelle, pas de réponse. On « attendrait » toujours que le Conseil départemental, propriétaire de la voie, entreprenne la purge de ses abords. Croisons les doigts. Apparemment cette collectivité n’aurait pas les moyens de faire plus. Ouf !

Débroussaillement. PIMPOM a la manœuvre

Nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette initiative, encore faudrait-il qu’elle s’applique à tous avec la même rigueur !
La grogne semble monter chez certains propriétaires contre les «cordiales» interventions de PIMPOM, mandaté par PEPONE, pour la mise en conformité des propriétés face aux obligations de débroussaillement. 
Pour évaluer ce que l’on entend par non-conformité, la transparence s’impose. La mairie se doit de publier un premier bilan du nombre de vérifications faites sur le terrain assorti du nombre de non-conformités observées accompagnées de leurs fiches techniques de contrôle.
En tout état de cause, appliquer stricto sensu les articles du code forestier et autres arrêtés préfectoraux reste utopique sauf à éradiquer à grands coups de tronçonneuse notre environnement exceptionnel. Leur application partielle est une évidence.
Où se situe alors la responsabilité des uns et des autres en cas de sinistre ?
PIMPOM relève « Ses non-conformités » et vous devez obtempérer sous peine de sanctions.
La mairie vous donnera –t-elle pour autant un certificat de conformité ? En cas de sinistre quelle sera sa responsabilité  vis-à-vis des contentieux juridiques inévitables qui s’en suivront ?
Allo mairie, pouvez-vous préciser ?

On vend les bijoux de famille
Les administrés sont en droit de savoir que les élus continuent à vendre notre foncier. De petits lots comme la parcelle de 136 m2 recevant l’antenne-relais ; une parcelle plus importante de 4.000 m2, Corniche Maurin des Maures, dont une grande partie serait inconstructible… etc.
L’ancienne municipalité avait opté pour la conservation de notre patrimoine immobilier voire de le conforter. Les nouveaux élus préfèrent s’en séparer. A quand la vente de l’éclairage urbain.

L’entretien de la voirie privatisé ?

L’article de Var-Matin fait mention d’une Convention avec l’association des jardiniers du Domaine du RAYOL. 
Pourtant le point 7 de l’ordre du jour évoque lui une convention avec l’Association des jardiniers du Rayol-Canadel-Pramousquier qui regrouperait certaines entreprises privées d’entretien des jardins travaillant sur la Commune. C’est ce que nous avons cru comprendre.
Cette association pourra recevoir des subventions pour l’achat ou la location de matériels ; des aides à la formation etc.
L’article évoque aussi un arrêté pris par la mairie en date du 6 mai 2015 … Qui réglementerait l’entretien des abords des voies, des trottoirs, des caniveaux etc.
En revanche nous avons bien entendu que si vous ne balayez pas vos trottoirs et caniveaux (Accrochez-vous au balai.Un avaloir bouché c'est la double peine assurée) et si vous n’entretenez pas vos haies de clôtures avec un respect de 2 mètres de hauteur, l’association effectuera les travaux de propreté qu’elle estimera nécessaire. Va-t-on vous demander votre accord? La facture transitera par la mairie via les propriétaires. Reconnaissons que pour l’entretien des haies de clôtures certains propriétaires sont pour le moins bien négligents. Pour autant cette manœuvre  permet de déléguer à l’extérieur un travail qui revient normalement aux employés municipaux. Il y a là matière à s’interroger sur la légalité de ce business. N’est-on pas en train de tenter de nous faire payer un travail  déjà compris dans nos impôts locaux ?