dimanche 14 septembre 2025

La rentrée théâtrale Rayolaise 2025-2026

 

 

 Une rentrée riche avec un panel de genres théâtraux entre classiques revisités, comédies et spectacles engagés.

 Rien que pour vous, quelques pépites

 Séance émotion

Dans le genre Tragédie moderne, nous vous conseillons ‘’Qui veut tuer la pharmacie‘’ une pièce à rebondissement dont le retour à l’affiche interpelle.

Un spectacle déconcertant où le cynisme côtoie le sadisme, la cruauté mentale, la bêtise.

Un scénario à la limite du ‘’Théâtre de l’absurde’’ avec au casting Jean Plenat dans le rôle du maire de Rayol et Mme Cécile OHRON dans le rôle de la pharmacienne

 Le pitch

Après avoir mené une guerre de plus de dix ans contre la pharmacienne et l’avoir perdue - elle est toujours là et il a été condamné à payer les travaux de rénovation – Jean Plenat se présente benoitement à nouveau devant les tribunaux pour dire, en quelque sorte : « houla, la, c’est terrible, j’ai peur que la pharmacienne vende son fonds et parte avec la caisse ! il faut vite voir ce qu’elle a fait des sous qu’on lui a donnés et commettre un expert pour établir un inventaire ».

Connaissant comme tout le monde l’état de fatigue de madame Orhon, espérait-il en secret que cette fois elle allait craquer ? Interpellé par l’incontournable GoodMorning à ce sujet, il ne s’en défend même pas. Visiblement, il s’en fout.

En revanche il n’hésite pas à engager 10 à 15.000 euros en frais de procédure (expertise, frais d’avocats etc.)  Argent pris évidemment dans la poche du contribuable, la vôtre en l’occurrence, juste pour savoir !

 Absurdité de la démarche, car les fonds versés par la mairie bien que publics, sont les conséquences d’une condamnation d’un mauvais propriétaire, fusse-t-il une commune, pas une subvention.

Il ne peut pas revenir comme ça, par un claquement de doigt sur une décision de justice. Que peut espérer le maire en demandant qu’un expert soit missionné ? un état de la situation, ce qui a été fait, ce qui reste à faire, ce qui a été dépensé, ce qu’il reste à dépenser. Tout ça pour ça !

Pour ce qui est de l’avancement des travaux, madame Orhon avance à son rythme sachant que chaque séquence se traduit par une fermeture de la pharmacie donc une perte d’exploitation. Les tribunaux ne lui ont pas fixé de délai.

Drapé dans sa toge de premier magistrat de la cité (comme il aime à le répéter), il affirme sans ciller « s’agissant de deniers publics, il est indispensable que la commune puisse justifier du sort des fonds ». Et si les rayolais rétorquaient : « s’agissant de l’argent de nos impôts, si vous pouviez vous calmer, çà nous arrangerait un peu !».

Dans sa défense auprès de GoodMorning, le maire n’hésite pas à travestir la réalité et récrire l’histoire. Toute cette affaire écrit-il en substance, vient du fait que la pharmacienne a refusé de quitter les lieux sous le mandat de madame Coumarianos qui voulait détruire le bâtiment.

Mais qui en 2014 a fait toute sa campagne sur le thème du maintien de la pharmacie dans les lieux ? Jean Plénat et ses amis.

-Qui se souvient d’André Del Monte, Dédé pour les intimes, installés des heures durant dans l’officine, invitant les clients à pétitionner pour le maintien et accessoirement voter pour la liste Plénat ?

-Qui a menacé la pharmacienne lui disant : « si vous allez vous installer dans les Algeco, vous y resterez le reste de votre vie » ? Les rayolais n’ont pas une mémoire de poisson rouge, beaucoup n’ont pas oublié.

On ne saura jamais pourquoi aux premiers jours de son mandat en 2014, Plénat s’est pointé à la pharmacie avec son fidèle premier adjoint Olivier Ghibaudo et a indiqué à Cécile Orhon de bien vouloir quitter le bâtiment et d’aller s’installer à quelques dizaines de mètres de là dans un local désespérément vide appartenant au dit premier adjoint.

Naturellement, les conditions ne seraient plus tout à fait les mêmes qu’avec la mairie. « On ne touchera à rien les trois premières années mais après… c’est le marché qui commandera… »

Un marché de dupes pour la pharmacienne. Elle dit non.

Pour Plénat c’est une déclaration de guerre. Dix ans de procédures, des dizaines de milliers d’euros d’argent public balancés par les fenêtres.

Et si tous les rayolais s’unissaient pour dire à Plénat « Stop, on arrête tout, on veut garder notre pharmacie ! ».

Pour ceux qui auraient oublié l’adresse, vous pouvez écrire à : Mairie, place Giudicelli, 83820 Le Rayol Canadel.

La survie des pharmacies dépend de nous tous

https://www.urps-pharmaciens-paca.fr/6000-pharmacies-en-danger-signez-la-petition-non-aux-deserts-pharmaceutiques/

Pour changer totalement d’ambiance,

Dans le genre ‘’Comédie d’intrigue’’ déjà de bonnes critiques pour ‘’Soupçons de prise illégale d’intérêts’’ un polar scénique qui interroge la notion de probité.

L’engrenage prend, on est emporté par la naïveté de jeu de Bettina de Ponfilly dans le rôle de la Diva rayolaise

Certains bruits de coulisses laissent entendre que l’intrigant Jean Plenat pourrait apparaitre au casting dans le rôle fait sur mesure de ‘’Celui qui n’était pas au courant ‘

Il n’est pas exclu qu’une tournée d’adieu, rassurez-vous moins longue que celle de Michel Sardou, soit programmée dans le ‘’Off’’ du festival judiciaire 2026 d’Aix en Provence.

En attendant, la première est annoncée pour le 2 octobre prochain au théâtre, pardon, au tribunal correctionnel de Draguignan. Séance gratuite pour public averti à 13h30.

Pour mémoire l'adjointe est soupçonnée de prise illégale d'intérêts dans la vente par la mairie au profit d’un tiers de la parcelle AL 41, parcelle dite des 4 chemins, Avenue Sarrazine, qui était promise à des logements sociaux dans le programme de campagne de Jean Plenat.

Pour Goodmorning qui a fait corps pendant bientôt 12 ans avec ces gens-là, une condamnation serait la perte d’un de ses plus fidèles sujets… Qu’importe. Le Rayol le vaut bien.

 Un grand classique à ne pas manquer

 Dans le registre Comédie de mœurs les ‘’élections municipales du Rayol-Canadel 2026 ’’ Une comédie sociale et percutante en 2 épisodes annoncée pour le 15 et le 21 mars 2026. 

D’ores et déjà saluons l’annonce de se lancer dans la bataille de la très sympathique Nathalie Giraud-Fourneron

Hélas, à l’heure où nous mettons en ligne la programmation est incomplète.

Difficile donc de commenter d’autant que les nouvelles contraintes électorales pour les communes de moins de 1.000 habitants laissent planer le doute sur la possibilité de 2 ou 3 listes :

Les nouvelles règles font en effet état d’un scrutin de liste paritaire proportionnel respectant une alternance homme/femme avec un dépôt de listes complètes de candidats et la suppression du panachage… Et par dérogation au moins 13 candidats et au maximum 17 ! Ce n’est pas gagné.

 Côté mairie ?

Des bruits, rien que des bruits.

Il est dit que les silences les plus longs annoncent toujours les retours fracassants. Jean Plénat contredira-t-il le dicton ?

Notre coup de cœur inclassable

D’un comique burlesque, un aller simple vers le rire. ‘’J’ose tout, même le ridicule’’

Le pitch

‘’On’’ dit que Bettina de Ponfilly, même si elle s’en défend, viserait la succession de Jean Plénat or, avec un culot monstre ou une incroyable naïveté, la Diva rayolaise a contacté Julien Benvenuti… qui non seulement est le fils de Pierre Noël Benvenuti mieux connu sous le pseudo de Coco, adversaire historique de Jean Plénat mais serait aussi l’un des animateurs de la liste de Nathalie Giraud-Fourneron … Il fallait oser.

On rembobine.  

L’été bat son plein au Rayol-Canadel. Il fait une chaleur accablante. Nous sommes sur la voie publique quand sans crier gare la Diva se hisse à la hauteur de la vitre du 4x4 de Julien Benvenuti et, alors que ces deux-là ne se sont jamais adressé la parole, elle lui propose comme si de rien n'était, de se voir, de prendre un verre pour discuter …Rendez-vous est pris à la Cabane Bambou. Incroyable non ? La chaleur peut-être !

Vous n’allez pas nous croire et pourtant elle l’a fait. Sans la moindre hésitation elle soumet d’entrée à Julien l’inconcevable scénario : Faire liste commune. « Comme çà, il n’y aura qu’une liste et on sera tous élus ! ». Enoooorme !

Julien n'est pas homme à se laisser déstabiliser. Il lui fait poliment remarquer qu’ils n’ont pas le même programme, qu’ils ne partagent pas les mêmes valeurs et qu’une deuxième liste n’était pas à exclure, et pourquoi pas conduite par madame Mauborgne, l’ancienne députée, par exemple.

Un semblant de panique obscurcit soudain les yeux de la Diva et de s’écrier à faire trembler les murs de la Cabane Bambou « Il ne faut pas laisser le loup entrer dans la bergerie ! » Que faut-il comprendre ?

De toute évidence la confrontation ne pouvait pas aller plus loin. Clap de fin.

 Rassurez-nous : La date de péremption du mandat de Jean Plenat c’est bien le 15 mars 2026 ?

On vit une époque formidable !



Rédacteurs : Jean Bouchard - Jérôme Leclercq  - Bruno Pilato -

Emeline Douailin pour la mise en page