Dans le genre Tragédie moderne, nous vous conseillons ‘’Qui veut tuer la pharmacie‘’ une pièce à rebondissement dont le retour à l’affiche interpelle.
Un spectacle déconcertant où le cynisme côtoie le sadisme, la cruauté mentale, la bêtise.
Un
scénario à la limite du ‘’Théâtre de l’absurde’’ avec au casting Jean Plenat
dans le rôle du maire de Rayol et Mme Cécile OHRON dans le rôle de la
pharmacienne
Après
avoir mené une guerre de plus de dix ans contre la pharmacienne et l’avoir
perdue - elle est toujours là et il a été condamné à payer les travaux de
rénovation – Jean Plenat se présente benoitement à nouveau devant les tribunaux
pour dire, en quelque sorte : « houla, la, c’est terrible, j’ai peur que la
pharmacienne vende son fonds et parte avec la caisse ! il faut vite voir ce
qu’elle a fait des sous qu’on lui a donnés et commettre un expert pour établir
un inventaire ».
Connaissant
comme tout le monde l’état de fatigue de madame Orhon, espérait-il en secret
que cette fois elle allait craquer ? Interpellé par l’incontournable GoodMorning
à ce sujet, il ne s’en défend même pas. Visiblement, il s’en fout.
En
revanche il n’hésite pas à engager 10 à 15.000 euros en frais de procédure
(expertise, frais d’avocats etc.) Argent
pris évidemment dans la poche du contribuable, la vôtre en l’occurrence, juste
pour savoir !
Il
ne peut pas revenir comme ça, par un claquement de doigt sur une décision de
justice. Que peut espérer le maire en demandant qu’un expert soit missionné ?
un état de la situation, ce qui a été fait, ce qui reste à faire, ce qui a été
dépensé, ce qu’il reste à dépenser. Tout ça pour ça !
Pour
ce qui est de l’avancement des travaux, madame Orhon avance à son rythme
sachant que chaque séquence se traduit par une fermeture de la pharmacie donc
une perte d’exploitation. Les tribunaux ne lui ont pas fixé de délai.
Drapé dans sa toge de premier magistrat de la cité (comme il aime à le répéter), il affirme sans ciller « s’agissant de deniers publics, il est indispensable que la commune puisse justifier du sort des fonds ». Et si les rayolais rétorquaient : « s’agissant de l’argent de nos impôts, si vous pouviez vous calmer, çà nous arrangerait un peu !».
Dans sa défense auprès de GoodMorning, le maire n’hésite pas à travestir la réalité et récrire l’histoire. Toute cette affaire écrit-il en substance, vient du fait que la pharmacienne a refusé de quitter les lieux sous le mandat de madame Coumarianos qui voulait détruire le bâtiment.
Mais
qui en 2014 a fait toute sa campagne sur le thème du maintien de la pharmacie
dans les lieux ? Jean Plénat et ses amis.
-Qui
se souvient d’André Del Monte, Dédé pour les intimes, installés des heures
durant dans l’officine, invitant les clients à pétitionner pour le maintien et
accessoirement voter pour la liste Plénat ?
-Qui
a menacé la pharmacienne lui disant : « si vous allez vous installer dans les
Algeco, vous y resterez le reste de votre vie » ? Les rayolais n’ont pas une
mémoire de poisson rouge, beaucoup n’ont pas oublié.
On
ne saura jamais pourquoi aux premiers jours de son mandat en 2014, Plénat s’est
pointé à la pharmacie avec son fidèle premier adjoint Olivier Ghibaudo et a
indiqué à Cécile Orhon de bien vouloir quitter le bâtiment et
d’aller s’installer à quelques dizaines de mètres de là dans un local
désespérément vide appartenant au dit premier adjoint.
Naturellement,
les conditions ne seraient plus tout à fait les mêmes qu’avec la mairie. « On
ne touchera à rien les trois premières années mais après… c’est le marché qui
commandera… »
Un
marché de dupes pour la pharmacienne. Elle dit non.
Pour
Plénat c’est une déclaration de guerre. Dix ans de procédures, des dizaines de
milliers d’euros d’argent public balancés par les fenêtres.
Et si tous les rayolais s’unissaient pour dire à Plénat « Stop, on arrête tout, on veut garder notre pharmacie ! ».
Pour ceux qui auraient oublié l’adresse, vous pouvez écrire à : Mairie, place Giudicelli, 83820 Le Rayol Canadel.
La survie des pharmacies dépend de nous tous
Pour changer totalement d’ambiance,
Dans
le genre ‘’Comédie d’intrigue’’ déjà de bonnes critiques pour ‘’Soupçons de
prise illégale d’intérêts’’ un polar scénique qui interroge la notion de
probité.
L’engrenage
prend, on est emporté par la naïveté de jeu de Bettina de Ponfilly dans le rôle
de la Diva rayolaise
Certains
bruits de coulisses laissent entendre que l’intrigant Jean Plenat pourrait
apparaitre au casting dans le rôle fait sur mesure de ‘’Celui qui n’était pas
au courant ‘
Il
n’est pas exclu qu’une tournée d’adieu, rassurez-vous moins longue que celle de
Michel Sardou, soit programmée dans le ‘’Off’’ du festival judiciaire 2026
d’Aix en Provence.
En
attendant, la première est annoncée pour le 2 octobre prochain au théâtre,
pardon, au tribunal correctionnel de Draguignan. Séance gratuite pour public
averti à 13h30.
Pour
mémoire l'adjointe est soupçonnée de prise illégale d'intérêts dans la vente
par la mairie au profit d’un tiers de la parcelle AL 41, parcelle dite des 4
chemins, Avenue Sarrazine, qui était promise à des logements sociaux dans le
programme de campagne de Jean Plenat.
Pour
Goodmorning qui a fait corps pendant bientôt 12 ans avec ces gens-là, une
condamnation serait la perte d’un de ses plus fidèles sujets… Qu’importe. Le
Rayol le vaut bien.
Un grand classique à ne pas manquer
D’ores
et déjà saluons l’annonce de se lancer dans la bataille de la très sympathique
Nathalie Giraud-Fourneron
Hélas,
à l’heure où nous mettons en ligne la programmation est incomplète.
Difficile
donc de commenter d’autant que les nouvelles contraintes électorales pour les
communes de moins de 1.000 habitants laissent planer le doute sur la
possibilité de 2 ou 3 listes :
Les
nouvelles règles font en effet état d’un scrutin de liste paritaire
proportionnel respectant une alternance homme/femme avec un dépôt de listes
complètes de candidats et la suppression du panachage… Et par dérogation au
moins 13 candidats et au maximum 17 ! Ce n’est pas gagné.
Des
bruits, rien que des bruits.
Il est dit que les silences les plus longs annoncent toujours les retours fracassants. Jean Plénat contredira-t-il le dicton ?
Notre coup de cœur inclassable
D’un
comique burlesque, un aller simple vers le rire. ‘’J’ose tout, même le
ridicule’’
Le
pitch
‘’On’’
dit que Bettina de Ponfilly, même si elle s’en défend, viserait la succession
de Jean Plénat or, avec un culot monstre ou une incroyable naïveté, la Diva
rayolaise a contacté Julien Benvenuti… qui non seulement est le fils de Pierre
Noël Benvenuti mieux connu sous le pseudo de Coco, adversaire historique de
Jean Plénat mais serait aussi l’un des animateurs de la liste de Nathalie
Giraud-Fourneron … Il fallait oser.
On
rembobine.
L’été
bat son plein au Rayol-Canadel. Il fait une chaleur accablante. Nous sommes sur
la voie publique quand sans crier gare la Diva se hisse à la hauteur de la
vitre du 4x4 de Julien Benvenuti et, alors que ces deux-là ne se sont jamais adressé la parole, elle lui propose comme si de rien n'était, de se voir, de prendre un verre pour discuter …Rendez-vous
est pris à la Cabane Bambou. Incroyable non ? La chaleur peut-être !
Vous
n’allez pas nous croire et pourtant elle l’a fait. Sans la moindre hésitation
elle soumet d’entrée à Julien l’inconcevable scénario : Faire liste
commune. « Comme çà, il n’y aura qu’une liste et on sera tous élus ! ». Enoooorme !
Julien n'est pas homme à se laisser déstabiliser. Il lui fait poliment remarquer qu’ils n’ont
pas le même programme, qu’ils ne partagent pas les mêmes valeurs et qu’une
deuxième liste n’était pas à exclure, et pourquoi pas conduite par madame
Mauborgne, l’ancienne députée, par exemple.
Un
semblant de panique obscurcit soudain les yeux de la Diva et de s’écrier à
faire trembler les murs de la Cabane Bambou « Il ne faut pas laisser le loup
entrer dans la bergerie ! » Que faut-il comprendre ?
De
toute évidence la confrontation ne pouvait pas aller plus loin. Clap de fin.
On vit une époque formidable !
Rédacteurs : Jean Bouchard - Jérôme Leclercq - Bruno Pilato -
Emeline Douailin pour la mise en page