Jean
Plenat a-t-il « cramé la caisse » ?
Lors
du dernier conseil municipal les élus ont voté la demande de Jean Plenat d’ouvrir
dans la banque de son choix une ligne de crédit de 800 000 euros (Consentie sur
12 mois) pour faire face à des difficultés de trésorerie…
Une annonce à coller des insomnies à un yogi sous anxiolytiques… Et pourtant le vote à encore reçu l’inénarrable unanimité des 8 présents, 4 absents représentés (Mme Voituron ; Mr Julien ; Mr Prica-Grafel ; Mr Ghibaudo ayant donné sa voix à Madame de Ponfilly) et 2 absents excusés (Mme Botton-Magalhaes ; Mme Barbier)
Mme
Muller est l’absente institutionnelle. Comme on dit, elle fait le nombre.
C’est
comme pour l’art contemporain. Tout est dans le discours qui accompagne …
La
délibération (41/2024 du 26 avril) précise que la délégation consentie au
maire en 2020 ne l’autorise ouvrir une ligne de trésorerie que dans la limite
de 250.000 €, que compte tenu des travaux en cours et dans l’attente du
versement des subventions accordées, une ligne de trésorerie de 800.000 € et
nécessaire… le maire est autorisé à négocier librement les conditions
financières…
Est-ce
que cela veut dire que la mairie est ruinée ou en cessation de paiement,
certainement pas.
En
revanche, elle a trop dépensé, mal maitrisé ses engagements, et elle ne
disposerait plus de sécurité, ne serait-ce que pour payer les salaires et les
dépenses courantes en fin de mois. Ce qui est inquiétant.
Les
années passent et ne se ressemblent pas !
Il
y a 3 ou 4 ans encore, la commune avait en permanence au minimum un million
d’euros en caisse ce qui lui permettait de fonctionner normalement même quand
d’importantes subventions tardaient à être versées. De plus la multiplication
des ventes de foncier avait singulièrement renforcé la trésorerie (5,2 M€
depuis 2014), c’est pour cela que son assèchement interroge.
Souvenez-vous,
Francis PETRE qui n’est pas un conseiller lambda avait voté en octobre dernier
contre le principe de l’augmentation de 35% de la taxe d’habitation en
affirmant qu’elle était destinée à boucher des trous.
Un
panier percé ?
La
cause essentielle, ce sont des dépenses de fonctionnement dont on se demande si
elles sont encore maîtrisées.
Pour
trouver les raisons de l’hémorragie, nul besoin de chercher très loin. Il
suffit de regarder l’augmentation des charges de personnel.
En
hausse forte et continue chaque année depuis 2021 : 1,2M€ en 2020, 1, 3M€ en
2021, 1,4M€ en 2022, 1,6M€ en 2023 et 1,9M€ pour 2024 soit 57% de hausse depuis
2020.
A
ce rythme on atteint vite un cumul de plus de 1.3 million alors que de leur
côté, les recettes (décidées par l’Etat) n’ont augmenté que de 900 000 euros en
5 ans.
On
peut citer aussi l’entretien des plages : 36 500€ en 2021, 56 500 € en 2022,
110 500€ en 2023.
Le
maire vante en trompe-l’œil la baisse de la dette depuis sa première élection.
Force est de constater qu’il a engagé un mouvement inverse avec la souscription
d’un emprunt de 500 000€ il y a à peine 2 ans qui visiblement n’a pas suffi.
Avant
sa dispute, Francis PETRE vantait une gestion de bon père de famille. Le père
de famille est devenu un panier percé qui pour faire face est obligé de faire
appel à une sorte de crédit revolving. Heureusement dès cette année il va
bénéficier d’un apport de 625 000 euros grâce à l’augmentation de l’impôt sur
les résidences secondaires. Attention, en cas de nouveau dérapage, ce seront
tous les contribuables qui devront mettre la main à la poche.
Le
nouveau PLU. Pourquoi si tard ?
Disons-le
franchement, le projet de PLU soumis depuis le 17 avril à enquête publique
répond à la plupart de nos demandes concernant le zonage et les règlements
associés.
Ainsi
les nouvelles constructions seront sévèrement encadrées sur toute la partie du
village située sous la route départementale, de l’entrée à Pramousquier
jusqu’au Petit-Port, classée en UN. Le bas Rayol voit aussi les capacités de
nouvelles constructions très réduites. L’augmentation des distances entre
habitations et depuis la voirie vont dans le même sens et tous les secteurs de
la commune à l’exception du centre du village voient leurs capacités de
construction réduites.
Pourquoi tout ce temps perdu, ces décisions auraient dû être prise dès 2016, comme nous étions nombreux à le demander ? L’urbanisation débridée des années Plénat laisse des cicatrices ineffaçables dans notre village.
Heureusement, ce PLU y met très certainement
un coup d’arrêt.
Comment
expliquer que nos élus aient été si soudainement touchés par la grâce ? On a
beau être en période pascale, il faut admettre que ce genre de miracle ne se
produit pas. On y verrait plutôt la main ferme de l’Etat qui a tordu le bras
d’un maire qui considérait que les lois, et en premier lieu la loi littorale,
ne le concernaient pas. Quoiqu’il en soit le changement de pied entre le projet
présenté en juin 2022 et celui d’aujourd’hui est spectaculaire.
L’aménagement
du centre du village, son parking souterrain, et les trois immeubles dont une
résidence « séniors » restent d’actualité et il est encore nécessaire de se
mobiliser.
Si
le fameux projet de déclassement d’une vingtaine d’hectares dans le massif des
maures au prétexte d’y installer une ferme n’est pas explicitement soumis à
l’enquête, il est quand même évoqué, histoire de voir sans doute comment les
gens vont réagir.
On
nous dit que le projet n’est pas tout à fait prêt, qu’il fera ultérieurement
l’objet d’une modification particulière du PLU. Nous réaffirmons que sa
présentation n’a rien à voir avec le dossier soumis à enquête et que nous
sommes farouchement opposé à ce projet porté par des investisseurs qui ont plus
à voir avec la finance qu’avec l’agriculture et que leur proximité avec l’un
des principaux élus ne justifie aucun passe-droit, aucune dérogation.
On
peut s’étonner au passage que la commune, c’est-à-dire vous et nous, financions
des études de faisabilité pour ce projet. Côté commune, on rétorque « qu’ils
(les investisseurs) en ont payé de bien plus coûteuses ». Drôle de
justification !
Quid
de l’ex-hôtel Le Karlina au Canadel ?
Cela
ne doit rien à une quelconque conversion mais Jean PLENAT a fait exploser le
permis de construire qu’il venait d’accorder pour la réalisation d’un hôtel 4
étoiles en lieu et place du Karlina à l’entrée du village côté Pramousquier.
Deux
cubes de béton de deux niveaux chacun, 33 chambres et un restaurant face à la
mer, une trentaine de mètres de large, douze à quinze de haut. Du béton comme
il en aime. Et pourtant, il s’était bien battu pour faire passer ce dossier en
force (et en douce) refusant de nous transmettre le permis de construire, sans
doute pour empêcher d’agir.
Pas
de chance, l’association Arcane veille
Se
doutant que la Commission des sites n'avait pas été consultée, elle a présenté
un recours gracieux en ce sens.
Bingo
! Explosion générale. Jean PLENAT découvre tout à coup que ce permis
contrevient à toutes les règles concernant cette zone en matière
d’assainissement et de voirie et qu’il « compromet la réalisation du futur PLU
voté en décembre ».
A
la suite de quoi Jean PLENAT « retire et refuse » purement et simplement le
permis accordé par PLENAT Jean trois mois plus tôt. Il n’est pas interdit de s’esclaffer…
A
la lecture de l’arrêté de retrait, il lui reproche vertement d’avoir fait
preuve d’une incompétence notoire voire d’un amateurisme total. Rassurez-vous,
le maire n’est pas devenu un adepte de l’autocritique, ce n’est pas son genre.
Il y a fort à parier que le texte a été écrit ou dicté par une autorité
supérieure. En attendant, le détenteur
du Permis, une société suisse possédée par des portugais, est furieux et a
engagé une procédure. Au vu du dossier, on peut s’attendre à des frais et
indemnités lourds pour la commune. Donc vous et nous. Mais vous l’avez
compris !
Il
y en a une qui doit se réjouir, c’est l’avocate de la mairie
En
effet, on apprend dans le Grand livre que 2023 n’a pas été une très grande
année pour son cabinet, à peine 50 000 euros. On avait connu beaucoup mieux
quand le « premier magistrat » attaquait tous azimuts ses opposants ou supposés
tels.
La
procédure ? c’est mon dada…
Ses
multiples échecs ne l’ont pas pour autant totalement calmé. On découvre en
novembre dernier sous l’intitulé « CMN/Good Morning Rayol » 2.040 euros
d’honoraires. Probablement l’ébauche d’une plainte en diffamation. Goodmorning
d’octobre avait fâché. De là à faire un procès, c’était hasardeux ! On peut
tout supposer, on peut tout affirmer. Cela ne suffit pas. Il faut prouver. Tout
ce qu’écrit GM est vérifié avant publication. Ça énerve, on comprend mais on ne
s’arrêtera pas !
Il
fallait s’y attendre !
L’élection
municipale est dans deux ans et déjà le village s’agite et se questionne.
On
chuchote la succession de Jean PLENAT.
Au sein des élus ça ne contribue pas à créer une ambiance fraternelle…Pas franchement le malaise, non, juste comme quand on se retrouve à plusieurs dans un vieil ascenseur trop étroit… Vous connaissez surement, on appelle ça le syndrome d’Otis ou le ThyssenKrupp dont les effets indésirables sont pour certains de se perdre dans la contemplation de leurs chaussures pendant que d’autres fixent les chiffres qui n’en finissent pas de défiler ou détaillent le plafonnier qui grésille... Bref, tous attendent la sortie !
Un secret de polichinelle
Depuis
plusieurs mois, ça n’a échappé à personne, l’ex-députée madame Sereine
MAUBORGNE se fait voir dans le village. L’infirmière libérale a quitté Cogolin
pour Bormes les Mimosas et vient assurer une ou deux vacations hebdomadaires au cabinet médical rayolais.
Bien
que n’ayant plus de mandat, elle assiste parfois à des manifestations publiques
où le maire se montre très prévenant au point qu’il se chuchote que Jean PLENAT
lui aurait proposé de prendre sa succession... Assorti d’une exigence indécente… sauf pour
lui…qu’elle reprenne son équipe. Elle n’aurait pas apprécié !
Contactée
par nos soins, Mme MAUBORGNE n’a ni confirmé ni démenti.
Wait
and see !
A
votre bon cœur !
Comme
vous le savez, madame Bettina de PONFILLY, toujours très active sur le terrain dans
son rôle de ‘’Préposée aux menus plaisirs’’, est inquiétée par une vilaine
affaire de prise illégale d’intérêt.
Le maire est venu tout de suite à son secours
et lui a fait voter une protection fonctionnelle, à savoir un avocat payé par
la mairie. C’est-à-dire par vous et nous. Cocasse, non ?
On
ne sait rien encore de la décision que prendra le procureur mais la commune en
est déjà de sa poche à hauteur de 3 000 euros.
Le
Bonheur monte d’un cran… !
En
poussant plus loin l’analyse des comptes de la mairie on découvre dans les
projets à réaliser un devis pour une mission de maîtrise d’œuvre pour la future
crèche (sous l’épicerie dans la grotte sans soleil) 16 000 euros hors taxes.
Est-ce cher ou pas ? on ne sait pas vous dire, mais 16 000 euros c’est le
montant maximum d’un marché qu’une commune peut passer avec un membre de la
famille d’un élu. Bon sang mais c’est bien sûr…
Qui
est l’heureux attributaire ?
Le mari de la deuxième
adjointe, monsieur Jean de Ponfilly…Ah non, pas de ça chez nous…Ses confrères
auraient été plus chers. Ok ?
Le projet semble pour le
moment au point mort.