Le Conseil d’Etat a donc tranché. Il considère que les requérants n’apportent pas la preuve de l'existence de manœuvres de nature à altérer la sincérité du scrutin d’avril 2020 du Rayol-Canadel.
Le cartel PLENAT peut continuer à mentir, intimider, faire du chantage, nuire sciemment…En toute impunité. Dont acte.
Cela étant dit, cet épisode n’est qu’une étape dans les actions à venir, et pas des moindres…
Aujourd’hui, avec un communiqué qui fustige les droits fondamentaux de l’électeur, le conseil municipal tente de faire oublier la triste mascarade de l’attribution des lots de plage.
En effet, que d’efforts il lui a fallu pour maintenir en place les petits copains, allant jusqu’à mettre en cause le choix de matelas soit- disant difficilement déhoussables…Oups !
A l’heure où nous traversons une crise sanitaire sans précédent, on critique un concurrent qui présente un matelas dont la matière permet justement de le nettoyer et le désinfecter à la demande, plusieurs fois par jour si nécessaire, sans avoir à retirer sa house à chaque intervention !
A cet égard, le consommateur serait bien inspiré de demander aux exploitants retenus leurs fiches du suivi de lavage et désinfection de leurs matelas…. Surprises, surprises!
Vous avez compris, cet évincé d’office ne fait évidemment pas partie du premier cercle… Un handicap majeur au Rayol !
.Plus fort. On a chicané un postulant qui présentait un parasol qui ferait trop d’ombre !!! Un parasol qui fait de l’ombre, est-ce bien raisonnable ? Oui mais le retenu lui, propose des bocaux de confitures et de la crème solaire bio…! Ah là ok, ça se discute ! Incroyable mais vrai.
Que penser aussi de l’aspect financier des projets ?
Dans sa tribune 69 le porteur d’eau de Jean PLENAT vante les 180.000 € d’investissement prévu par le BOUKAROU qui selon lui s’est distingué avec un bâti en verre esthétique pour le restaurant…et un bar totalement rénové en bois ! Sauf que ces menus travaux, évalués dit-on à 143.000 €, ne peuvent être retenus comme critère. Le cahier des charges est clair sur ce point. Pour être validé l’investissement doit porter uniquement sur le seul lot de plage et non sur la restauration qui ne fait pas partie de la concession proprement dite. Donc pas de quoi pavoiser. Et pourtant… C'est peine perdue. Tout ce beau monde surprotégé sait qu’il passera sous les radars. Le cahier des charges et son lot de contraintes bien au chaud au fond d’un tiroir. On ose imaginer qu’il y ait retour d’ascenseur !
Une pépite encore ou un gros poisson d’avril si vous préférez :
Le cahier des charges exige que la plage soit installée au 1 Avril 2021 alors que l’attribution des lots est actée par les délibérations 44 et 45 du 31 mars 2021 à 18 h !
Cette vicieuse subtilité empêche toute concurrence. Un jeu d’enfants pour le reconduit qui n’a qu’à sortir son matériel de la saison précédente…Un combat perdu d’avance pour le nouveau postulant qui ne peut valider son investissement et engager du personnel avant qu’il ne soit sûr d’être retenu !
On pourrait ainsi remplir des pages et des pages de fausses raisons plus rocambolesques les unes que les autres.Cerise sur le gâteau
Par un courrier en date du 15 mars la mairie informe un postulant que son offre n’est pas retenue… Sans plus de commentaire…Alors que le cabinet conseil de la mairie ne répondra que le 24 mars… Pour l’informer que le conseil municipal statuera sur ce point seulement le 31 mars 2021 !!!
On vous laisse interpréter !
Une verrue sur la colline... Bunker ou Blockhauss ?
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Un curieux bâtiment a été implanté au sommet de la colline, mitoyen de l’antenne relais, du spot d’hélicoptère, de la déchèterie et du cimetière. L’endroit idéal, en somme !
Certains verraient bien ce bâtiment dans un remake des ‘’Canons de Navarone’’ Tout en rêvant d’apercevoir Grégory Peck ou Antony Quinn dans la lucarne…il aura tout de même fallu consolider le terrain sous-jacent et faire serpenter entre les roches une énorme colonne d’évacuation des eaux usées que la nature ne pourra jamais camoufler !
Un
bilan positif pour monsieur ''Résidents secondaires"
C’est la première fois que la commune se dote d’un conseiller en charge des relations avec les résidents secondaires. Reconnaissons-le, ce poste faisait cruellement défaut au Rayol.
Après un an d’activité l’élu peut présenter un bilan plus que positif, notamment de n'avoir pu empêcher que les 3 associations d’opposition (AARC, ABC et ARCANE) fassent front commun, soit à la louche pas moins de 250 à 300 résidents sur 717 habitants…Pour combattre les projets communaux !! Champagne !
Enfin, la situation actuelle présage un bien triste héritage pour les générations montantes qui se retrouveront dans des paysages dévastés par un groupe d'illuminés…Comme le disait tantôt un élu d’une commune voisine. Et d’ajouter : Être maire n’est pas un titre de propriété de la commune où on peut y faire ce que l’on veut au gré de ses fantasmes, pouvoir sanctionner, fermer les yeux sur le non- respect d’un permis ou accorder une subvention. Être maire c’est inspirer confiance, être accessible à tous et proche de chacun. Comment être tout cela quand on instaure fraude, favoritisme, chantage et mensonge le tout par volonté de nuire ? A croire qu’il a écrit ces lignes en pensant au Rayol.
Touché mais pas coulé. Ne baissons pas les bras, on peut encore éviter le pire.
C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses… ! Jacques CHIRAC